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Oren Ben Yosef
Of once held joy...
Création sonore | 0 | couleur | 4:42 | Israel | 2003
"...of once held joy" est la partie finale d'un travail audio appelé "WAKE". Après environ 45 minutes d'une veillée de mort, cette chanson vient célébrer quelque chose qui est vraiment perdu aujourd'hui. Ce travail évoque une guerre et comment la personne qui chante y a disparu. La chanson elle-même est enfouie sous des épaisseurs de bruits et de pourriture qui prennent une ampleur musicale dans la chanson.
MORTALMANIFEST est un projet musical abordant différents aspects du sublime et du divin tout en essayant de donner à la musique plus de valeur que son lien habituel avec le comportement nihiliste. Originaire de la petite mais surprenante scène musicale israélienne, j'ai travaillé avec plusieurs artistes musicaux et j'ai participé à plusieurs spectacles radio. De manière générale, j'ai publié plusieurs titres sur des albums decompilation aux USA et mon travail a été présenté lors de deux festivals au Canada et au Pays de Galles.


Anat Ben-david
The Promise Of Meat
Vidéo expérimentale | hdcam | couleur | 10:52 | Royaume-Uni | 2021
The Promise of Meat song- composed and performed By Anat Ben-David with Anna Dennis by vocally improvising fragments from William Golding’s Lord of the Flies. Beginning as a narrative song (using Golding’s descriptive scenes of the jungle), it gradually degenerates into eloquent chaos, the slow tribal thud evoking the atmosphere of ritual sacrifice. The promise of meat video featuring: Anat Ben-David, Anna Dennis and Cinematographer: Lily Grimes, elevates the carnal, visceral and unreasonable beauty of the human psych in the age of Data-centric threat to humanity.
Dr Anat Ben-David explores the freedom of live improvisation combined with traditional methods of musical composition. Anat’s approach to time-based work is founded in composition. Her background in experimental theatre (the school of Visual Theatre, Jerusalem) and as a member of electro–punk band and art collective Chicks On Speed, has led to projects such as Kairos OperaArt (commissioned for the opening of the new wing of Victoria and Albert Museum), where live electronic processing meets classical instrumentation in a fusion of different musical genres. In her doctoral research Oscillation and Disturbance in the OpeRaArt (Kingston University, 2015), artist and musician Anat Ben David coined the term ‘OpeRaArt’ to explain her rearrangements of sound-text into musical compositions. Ben-David recent collaborations include Lina Lapelyte (winner of Venice Golden-Lion prize, 2019), opera singer Anna Dennis, poet Richard Scott, Vocalist Sharon Gal, violinist Angharad Davies and more. Anna Dennis Described by the Times as a “delectable soprano and a serene, ever-sentient presence”, Anna is especially noted for her work in Modern and Baroque repertoire. Previous opera stages include ROH, ENO, La Scala, Göttingen and Aldeburgh. Concert work includes Berlin Philharmonie, Lincoln Center, Royal Albert Hall, Gulbenkian Lisbon, and Sydney Opera House.


Yasmina Benabderrahmane
Rokh
Film expérimental | super8 | noir et blanc | 14:2 | France, Qatar | 2023
Rokh est un portrait métaphorique de la minoterie dans son état actuel comme le “grenier du pays”. Rokh (Le Phoénix - mythologique) est en rapport avec la “Conférence des oiseaux” du poète Farid Ud-Din Attar, avec la quête du mythique Simorgh, qui apparaît dans tant de contes arabes, indiens et persans. Rokh est une tentative de capturer quelque chose de ce moulin en voie de disparition et de mutation. Il fait référence à l’histoire et au l’histoire et le présent d’une terre en mutation à travers une collection de gestes traditionnels, et de l’arrivée du bateau qui importe le grain d’Asie à son d’Asie, le grain est trié, stocké et retravaillé, étudié et dégusté. Mécaniques oniriques et répétitives nous transportent dans une transe hypnotique, visuelle et sonore, en écho à l’histoire de l’humanité à travers les mouvements, les passages et le transit des oiseaux. Le bâtiment est vu comme un nid ou un organisme vivant produisant du grain qui nourrit. Il y a un mouvement éphémère vers la démolition de l’édifice, la chute des gravats, des décombres et de la future reconstruction. Je vois ce projet de film comme une allégorie de la nidification, de l’attente du prochain envol, un voyage onirique dans un immeuble. Un voyage onirique dans un corps de béton révélé par la lumière caressante, la puissance de la chaleur, la visite du soleil du jour à la nuit, un cycle éternel qui insole la pellicule comme une peau marquée au fer.
Yasmina Benabderrahmane est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2009 et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains de Tourcoing – en 2015. Elle travaille avec le film et la photographie argentiques de manière expérimentale. Yasmina s’intéresse au fragment et focalise son regard au plus près de la matière, jusqu’à l’invisible. Elle crée des corpus d’images fixes, animées et sonores. Sa pratique à mi-chemin du documentaire du journal-filmé, emprunte plusieurs formes : de la simple image au film, jusqu’à l’installation multimédia. Yasmina reçoit en 2018 le Prix du court-métrage Solveig-Anspach pour son film La renardière. En 2019 on la distingue Révélation Photographie – Lauréate du Prix LE BAL de la Jeune Création avec l’ADAGP. En 2021, elle remporte la commande photographique nationale « Regards du Grand Paris – Année 6 » (CNAP – Ateliers Médicis). Son travail est exposé à l’international et intègre des collections privées et publiques. Yasmina Benabderrahmane est pensionnaire à la Villa Médicis de la promotion 2022-2023, elle y conduit ses recherches pour le projet de film au long-court Carne Vale, lotta lavora come un fascista.


Laetitia Benat
Fragmentarium
Fiction expérimentale | dv | couleur | 18:22 | France | 2008
Fragmentarium, -synopsis : Les thèmes principaux de ce film sont l?isolement et l`enfermement. La façon de les retranscrire, volontairement fragmentaire, différencie le film d`un documentaire et aussi d`une narration conventionnelle. Il a été réalisé à partir d?un texte écrit par une infirmière en psychiatrie qui joue son propre rôle dans le film. (cf texte d`Alexandra Koubichkine ci joint). Il n`a pas été tourné dans un réel hôpital mais dans le collège néerlandais de la Cité Universitaire Internationale de Paris. Je l`ai choisi pour ses qualités plastiques, la pureté de ses lignes qui guident véritablement le regard. Je voulais montrer comment l?espace et l?architecture représentent une forme de pouvoir qui contraint les corps. Plus que les barreaux, c?est le regard qui contraint l?autre, le veille, le surveille. Il était avant tout question d?évocation d`un espace en rapport avec la loi, une institution. Le titre reprend cette idée, il évoque un lieu (comme un sanatorium) et un mode de représentation du monde (fragmentaire).
Laetitia Benat est une artiste née en 1971 qui travaille trois médiums principalement : la photographie, de la vidéo et du dessin. Tous tendent à la réécriture d`une histoire inspirée par le quotidien. Mais un quotidien devenu étrange par l`attention portée à ces détails d`ordinaire invisibles où l`on s`engouffre à force d`y regarder de trop près. L`abîme est le lieu, la chambre le plus souvent, l`espace clos où toute la solitude se déroule. Un encadrement de fenêtre, une ombre qui passe sur un mur. Ses vidéos se caractérisent par l`attachement à dépeindre des femmes, alanguies, tristes pour certains hypnotiquement vidées pour d`autres. Mais à travers tous ces visages blêmes ce qui tend à s`écrire n`est peut-être que la poursuite du portrait originaire ; celui qui les rassemblerait toutes.


Margarita Benitez
Warspying
Art vidéo | dv | couleur et n&b | 3:1 | USA | 2004
L'état actuel du monde requiert que technologie et sécurité aillent de pair. Le problème est que les dispositifs de sécurité sont parfois achetés sans que l'on soit complètement conscients des risques que l'utilisation de tels dispositifs représente. "Warspying" est un documentaire court, engagé, visant à créer une prise de conscience quant à la technologie vidéo sans fil et au problème de la vie privée ou plutôt du manque de vie privée qui résulte de l'utilisation de tels dispositifs. En compagnie de deux amis, je me déplace pour vous montrer combien il est facile de capter des signaux vidéo sans fil. La morale de l'histoire ? Eteignez les caméras sans fil quand vous voulez un peu d'intimité.
EXHIBITIONS 2005 BFA Exhibition, Frost Art Museum, Florida International University International Kaunas Art Biennial ?Textile 05?. Kaunas, Lithuania. 54th Annual All Florida Juried Competition and Exhibition Boca Raton Museum of Art. Boca Raton, Florida. TEXTILE TALENTS 2005 ? East Carolina University. FULL LOAD- The Loft Building ? FIU Wolfsonian & Dacra ? Miami, Florida. NORTH GOES SOUTH- Best in Show ? Graham Center Gallery. Curated by Pip Brant. Florida International University. Miami, Florida BEYOND ALL OF THAT? ? EDGE ZONES @ World Arts Building. Curated by Charo Oquet & David Vardi. Miami, Florida. 2004 OMNI ART ? Curated by Carol Damien & Tina Spiro. Downtown - Miami, Florida. MIAMI NOW ? EDGE ZONES @ World Arts Building. Curated by Charo Oquet & David Vardi. Miami, Florida. 15th ANNUAL USE ? University Student Exhibition, ACA Hester Merwin Ayers Gallery, Atlantic Center for the Arts, Juried by John Torreano. ANNUAL STUDENT SHOW, Frost Art Museum, Florida International University, Juried by Robert Chambers. PUBLIC ART PROJECT ? Group Quilt. Florida International University, Biscayne Bay Campus, Miami, Florida 2002 ARTSERVE Gallery Exhibit in Main Library, Fort Lauderdale, Florida. 35th SALON DE REFUSES, Warehouse Gallery 721, Broward Art Guild, Fort Lauderdale, Florida. FORM FOUNDRY, Creations, Delray Beach, Florida. 2001 BEAUX ARTS FESTIVAL, Coral Gables, Florida. 2000 CLEMATIS BY NIGHT, West Palm Beach, Florida. (August ? December) ALLIANCE FOR THE ARTS, Museum Shop. Fort Myers, Florida 1999 GEEK ART SHOW, Mark K. Wheeler Gallery, Fort Lauderdale, Florida. SCREENINGS 2005 ? The Education Channel`s Annual Independents` Film Festival (IFF) ? 2005 Zeitgeist International Film Festival. San Francisco, California. CURATORIAL Gallery Director - Hugin and Munin Gallery - Dec 2004 to present Catalina &Durvis Tena Francesca Lalane BIBLIOGRAPHY ?The Studio at SIGGRAPH 2001? Computer Graphics Quaterly, May 2002. ?Emerging Technologies? Computer Graphics Quaterly, May 2002. Todd Tongen, Channel 10 Taxi, ?Geek Art Show? 1999. New Florida, ?Geek Art Show? 1999. AWARDS Outstanding Fibers Student Award from Surface Design Magazine through FIU. Workshop scholarships (2) for Transart Institute Summer New Media Art Workshops 2005, Danube University, Krems, Austria. Best in Show, North Goes South, 2005. Outstanding Academic Achievement in Art, Florida International University, Spring 2004. Workshops & Residencies Transart Institute Summer New Media Art Workshops 2005, Danube University, Krems, Austria. Orgs/Memberships ACM SIGGRAPH Golden Key Honors Society Glass Art Society Surface Design Association EDUCATION Florida International University, B.F.A. December 2005 ? non-traditional student B.S. Media Arts & Animation, Cum Laude. Art Institute of Ft. Lauderdale. Ft. Laud., FL 2000. A.A. Miami-Dade Community College. Miami, Florida, 1999. Websites: www.pixel-foundry.com/maggie www.warspying.org

Fethi Benmokhtar
Crash
Documentaire | hdv | couleur | 9:0 | Algérie | 2017
Collision est un film de Benmokhtar Fethi, basé sur la narration non linéaire. (France). Le film nous présente des éléments réels, sur la situation actuelle de la ville d'Oran. Des éléments sur la vie et la mort dans la ville à travers son histoire, son identité, sa religion et son entourage naturel. Le film contient trois chapitres. Le premier chapitre est dédié aux martyrs de la révolution, raconté par la grand-mère. Le deuxième chapitre est dédié aux victimes de la dècennie noire, raconté par la mère. Le troisième chapitre, dédiéà la relation des habitants avec leur ville, et au cycle de vie de la nature est raconté par la fille.

Gregory Bennett
Edifice I
Animation | mp4 | couleur | 8:35 | Nouvelle-Zélande | 2020
"Edifice I" est une animation expérimentale en 3D d’une durée de 8:35 minutes. Cette œuvre s'inscrit dans une pratique artistique qui s’approprie l'animation informatique 3D et le corps numérique pour explorer les thèmes et les tensions autour de la nature et de la culture, de l'utopie et de la dystopie, par la présentation d'écosystèmes numériques complexes. Le terme "édifice" peut désigner à la fois un grand bâtiment imposant et un système complexe de croyances établi de longue date. "Edifice I" est l’œuvre la plus récente d'une série de réalisations de l'artiste, qui imagine des tours du type de celle de Babel tournant à l'infini, dans un vide infini. Des figures humaines uniformes n'apparaissent que par intermittence, précaires, dominées ou piégées par la superstructure parfois instable. La tour évoque parfois une machine en mouvement perpétuel, sans but évident. Bien qu'elle ressemble à une forteresse, elle est présentée comme une structure perméable et conditionnelle, parfois dans un état de flux instable, incarnant la fragilité du désir utopique et l'impermanence de l’activité humaine.
Gregory Bennett est né et habite en Nouvelle-Zélande (Aotearoa en maori). Artiste numérique, il explore les conceptions utopiques et dystopiques à travers des représentations du corps numérique multiplié. Il utilise l'animation 3D dans une pratique créative qui englobe la vidéo, la capture de mouvement, le mapping vidéo et la réalité virtuelle. Ses œuvres ont été exposées à l'international: aux États-Unis, à Hong Kong, en Chine, en Australie et en Europe. Il a notamment exposé "real-fake.org.2.0" au BronxArtSpace, New York (USA); à l’édition 2019 des Rencontres internationales Paris/Berlin (France/Allemagne); au 2016 International Symposium on Electronic Art, Hong Kong (Chine); au Supernova Digital Animation Festival, Denver (USA), et au Centre for Contemporary Photography, Melbourne (Australie). Il a été finaliste du 7e Screengrab International Media Arts Award, Townsville (Australie), en 2015; il a été sélectionné pour Narracje 2013, Installations and Interventions in Public Space, Gdansk (Pologne), ainsi que pour l'exposition "Video Contemporary" à la Sydney Contemporary International Art Fair (Australie) [2015]. Son travail a été joint à la série de gravures "Imaginary Prisons " de Giovanni Battista Piranesi pour une exposition à la galerie AALA de Los Angeles (USA) en 2018. Gregory Bennett est titulaire d'un Master de l'Université d'Auckland (Nouvelle-Zélande), et est actuellement chef du département de conception numérique et d'arts visuels à la Auckland University of Technology.

Justin Bennett
Vilgiskoddeoayvinyarvi: Wolf Lake on the Mountains
Doc. expérimental | mov | couleur | 24:50 | Royaume-Uni, Russie | 2018
We follow Viktor Koslovsky, a scientist still working at the otherwise abandoned Kola Super-Deep Borehole, a geological research station “at the border of everything†in north-west Russia. He tells of the history of this former cold-war project and of his current research which he describes as “listening to the past in order to hear the future.†The Kola Super-Deep Borehole (KSD) is the deepest man-made hole on earth – more than 12 km deep. It was a Soviet geology research project started during the Cold War. In addition to gathering data about the geology of the earth`s crust it formed part of Project Globus, a network of seismic listening stations which was to act as an early-warning system for natural disasters as well as for monitoring enemy nuclear tests. After the fall of the Soviet Union the project was slowly wound up and the site was abandoned in 2008. The rock strata that are visible in the core samples extracted from the borehole are seemingly inert to humans but on another time-scale they are very much alive. They tell the story of the formation of the earth and of ultra-slow processes that are still taking place within the earth`s crust. Thinking at this geological timescale puts human endeavour and progress into perspective, the Kola Super Deep becomes merely a pin-prick into the body of the earth. Still, the image of drilling so deep into the earth inflamed the imagination of evangelical Christians with an image of Hell. The sounds of screams emanating from the inferno circulated on the internet purporting to have been recorded by the Russian scientists – probably a montage of horror-film soundtracks. The layers of rock penetrated by the drill resound with Dante`s decent into the Inferno with Virgil as his guide – where each layer or circle of Hell is reserved for different kinds of sinners, each with their own story. In which circle of Hell can the conspiracy theorists be found? Which is reserved for the climate change deniers? At the KSD site, next to a lake called Vilgiskoddeoayvinyarvi (‘Wolf lake on the mountains’ in Sà mi language), we meet Viktor. Ever since the station shut down, Viktor has stayed on-site as much as possible, carrying on the work started by Dr. Huberman, the founder of the project. He recounts the history of the KSD, relating it to other cold-war science projects, about the geology and history of the area, and of his experiences living there alone. He guides us around the ruined site, introducing his living quarters, his small laboratory and of course the borehole itself. He explains his work, listening to vibrations deep within the earth, linking geology with Sami shamanism and divination.
Justin Bennett (UK, 1964, based in The Hague) works with sound and image. Trained in sculpture and electronic music, he uses drawing, video, sculpture, and a diverse array of sound forms in his research. One recurrent theme is our experience of archticture, urban development, and the (un)built space. He employs sound in order to render it audible as well as palpable: in his work, listening carefully provides a radically different way of seeing and experiencing. Bennett`s recording of sound is comparable with the shooting of video. He uses various microphones to change perspectives – like camera lenses. The microphones – the listener`s points-of-hearing – move through a city, a street, a windy Russian tundra, or the different-sounding spaces of a building. In many of Bennett`s works and installations sound is complemented by video images that affect the experience of the visitor differenty again. In some of his research projects the audiovisual material is juxtaposed with voice-overs and drawings, mapping space, movement, sound, magnetic fields, and so forth, through language and diagrams. Thus a reciprocity is created between various forms of expression: a drawing or a text can be a score; and sound and image become ways of drawing and writing. This way, Bennett`s work is also a research into sound and image as specific media, and an exploration of the ways in which they can be used and experienced. His way of working sparkles unexpected complementarities, synaesthetics, collisions and manipulations of the mind.

Gregory Bennett
Exosphere
Animation | mp4 | couleur | 20:47 | Nouvelle-Zélande | 2018
Exosphere (2018) is 21-minute long looped digital animation. The term ‘exosphere’ refers to the uppermost layer of atmosphere surrounding a planet, where it thins out and merges with interplanetary space: an in-between zone that suggests both limitations and possibilities. The work in part references French philosopher Paul Virilio’s suggestion that the modern city has become a ‘claustropolis’, where the inhabitants feel the need to put up what he describes as an ‘exospherical fence’ or barrier to fend off the unknown dangers of the outside world. Another influence is The Panopticon, an institutional design created by the 18th century English philosopher Jeremy Bentham. Employing multiple humanoid forms trapped in perpetual looped motions, ‘Exosphere’ reflects the primary functions of The Panopticon, which explores ideas of surveillance, regulated behaviour and the disciplinary society. Here the corporeal body is transformed into proliferating avatars inhabiting a range of environments where existence is either tenuous, or wholly subsumed into a synthetic ecosystem. These spaces can be read as a series of psychological landscapes, as representations of hermetic digital colonies – depictions which fluctuate between the utopian and dystopian, or as figures enacting some enigmatic ceremonial. The artist uses current animation technology to reflect metaphorically what might be occurring in the present while also imagining any number of possible futures.
Gregory Bennett is a New Zealand-based artist who works with 3D animation, motion capture, projection mapping, and virtual reality. His work has been exhibited internationally in galleries and new media festivals in the USA, Hong Kong, China, Europe, Australia, and New Zealand. Recent exhibitions include the AA/LA Gallery in Los Angeles, ‘the real-fake.org.2.0’ at the BronxArtSpace in New York, the juried exhibition at the 2016 International Symposium on Electronic Art in Hong Kong, and the Centre for Contemporary Photography in Melbourne, Australia. He was also a finalist in the 7th Screengrab International Media Arts Award in Australia in 2015 and was selected for the Video Contemporary exhibition at the 2015 Sydney Contemporary International Art Fair. His work has also been selected for the Supernova 2018 Digital Animation Festival in Denver, USA; Currents 2014, the Santa Fe International New Media Festival, USA; SIMULTAN Festival for Video, Media Art, Exploratory Music and Sound 2014, Timisoara, Romania; Prak-sis n3w M3dia Art Festival 2014, Chicago, USA; TEMP Art Space, New York; ISEA 2012 in Alberquerque, New Mexico, USA. He was also an invited artist for Narracje 2013, Installations and Interventions in Public Space in Gdansk, Poland.


Mylene Benoit, Mathieu BOUVIER
L'Herbe, sur un paysage interstitiel
Vidéo expérimentale | betaSP | couleur | 10:0 | France | 2003
Dans la métropole Lilloise, comme dans toutes les grandes agglomérations occidentales, les tissus urbains maillent, raccordent, rapiècent, resserrent inexorablement leurs trames et absorbent tout espace libre. Si la surface du territoire est aujourd?hui quadrillée jusqu?au moindre centimètre carré, sous l??il des satellites comme sous la règle des promoteurs, quelles chances gardons-nous d?y trouver encore quelques espaces d?indétermination, de flou, d?aventure ? Où est-il encore possible de se cacher ? Vu du dessus, quelques " taches blanches " ajourent encore le coloriage de la carte : ces terrains vagues, îlots d?échangeurs ou talus arborés réservent effectivement quelques poches d?invisibilité, de silence et d?aventure dans le maillage étroit du tissu périurbain. Durant les mois de mars et avril 2003, munis d?un appareil photo numérique et d?une photographie aérienne en guise de carte, nous avons sillonné à pied tout un périmètre de la conurbation Lilloise, sur une aire d?environ 20 km2 autour de son principal n?ud autoroutier, à la recherche de ces espaces interstitiels. Ces huit randonnées ont fourni le matériel documentaire d?un atlas raisonné de nos ?mini-steppes?, consultable sur le site www.lherbe.net. Nos excursions ont également servi de repérages à un film court, lancé sur les traces d`une étrange horde d`individus qu`une grande course migratoire emporte, d?îlots autoroutiers en friches enclavées, dans un " arrière-pays " de l?espace urbain. Si un paysage doit se constituer à la suite de cette meute c?est bien une sorte de steppe en pointillé : là où passent nos barbares, l?herbe repousse? De mars à juin 2003, Christian Ceulemans, licier à l?atelier Courant d?Art de Bernard Petit, à Aubusson, tissait une tapisserie de basse-lisse qui retient aujourd?hui dans ses fils croisés un motif d?herbe foulée, piétinée par les pas de la meute. Au recto de la tapisserie, les fils de laine verte domestiquent dans leur trame régulière, inamovible et pérenne, l?image d?un entrelacs confus de brindilles. Au verso, les brins de laine excédentaires contrefont le mouvement même de l?herbe. Cette tapisserie inscrit les principes antagonistes de l?ordre et du désordre dans sa fabrication même, avant d?en devenir une métaphore. Durant tout le temps de l?exposition, une herbe naturelle s?insinue à travers la trame de la photographie aérienne, aux endroits foulés par les pas de la meute, sur nos mini-steppes : une carte de l?espace résiduel se surimpose lentement, en vert tendre, sur la carte de l?espace utile. Faire remonter l?indécis sur la carte des vocations et des usages, délier la trame de l?espace utile, produire de l?expérience dans le paysage et du paysage dans la ville, réintroduire des " taches blanches " sur la carte, c?est aussi, comme le suggère Emmanuel Hocquard* " fabriquer de la distance dans un espace-temps en voie de resserrement incessant ". * " Taches blanches " in Ma haie, éditions P.O.L.
Mathieu Bouvier artiste. né en 1973. Vit et travaille à Montreuil sous bois. Diplômé des écoles des beaux-arts de Lyon et de Saint-Etienne, et du Fresnoy, studio national des arts contemporains-Tourcoing. Mylène BENOIT - Plasticienne, vidéaste, chorégraphe. Vit à Paris, travaille à Paris et Roubaix Plasticienne, vidéaste et chorégraphe, Mylène Benoit est diplômée de l`Université de Westminster à Londres (BA with Honours de "Pratique des médias contemporains"), de l?université de St Denis (Maîtrise d`Hyperdocument Multimédia). D?octobre 2001 à juillet 2003, elle est artiste-résidente au Fresnoy, Studio national des arts contemporains de Tourcoing. Elle crée en 2003 la Compagnie Contour Progressif dont les réalisations s`articulent autour de l`étude des relations d`interaction entre vocabulaire médiatique/cinématographique et écriture chorégraphique. Depuis 1997, elle intervient à la Cité des Sciences et de l?Industrie à Paris comme conceptrice d?exposition et chef de projet multimédia.

Benten Clay
R&D STUDY NO. 3: ION
0 | 0 | couleur | 2:0 | Allemagne, Finlande | 2011
Ionizing radiation can be detected and made visible through an experiment called The Cloud Chamber. The video is a filmed document from a Cloud Chamber positioned near Olkiluoto nuclear power plant on September 11th, 2011, 2:10 ? 2:12 p.m. In this case, Alpha particles, Beta particles, Muons and Protons leave traces that can be distinguished by their characteristic shapes.
BENTEN CLAY is a global corporation with a cross-disciplinary approach. The focus lies on the production of a long-term project titled Age of an End in which the appearance of the now is analyzed, assessing the limitation of natural resources, their implementations, as well as mechanisms of power and volatility inherent to the human pursuit of control.

Erenik Beqiri
A Short Trip
Fiction | hdv | couleur | 17:16 | Albanie, France | 2022
Mira and Klodi, a young Albanian couple arrive in Marseille with a crucial mission. As they face a fateful appointment and a room full of waiting men, time is of the essence. As they confront the urgency of their choice, they must also confront the growing need to let go of each other.
Erenik Beqiri studied at the Academy of Arts, Tirana where he graduated with a Master degree in Film Directing. His thesis was "Seed Money", a short film written by Jim Uhls (Fight Club). He has participated in the Sarajevo Talent Campus as a Screenwriter, where he developed the short script "Reverse" which was produced a year later for the Sarajevo City of Film. "Reverse" collected awards for best film at the Drama ISFF and Cinematic Achievement award at Thessaloniki ISFF. In 2013 he wrote and directed the short film "Alphonso" which screened in festivals such as Vancouver International Film Festival and Brussels ISFF, among others. His next short film "Bon Appétit" was nominated for Méliès D’Argent at Brussels International Fantastic Film Festival, selected in Haapsalu, Dokufest, Lund and many more. His last short film "The Van" was in the official competition in Cannes Film Festival and it is currently playing in festivals around the world. His films showcase the inner struggles of the characters as they confront with the socio-political space they inhabit, ultimately coming down to unsettling decisions that define them as comic, tragic or grotesque portraits of society. Erenik currently lives and works in Tirana, Albania.

Christin Berg
Stille Ab Hier
Doc. expérimental | 4k | couleur | 11:31 | Allemagne | 2019
From now on silence is a short film in which we observe characters who wander through empty building complexes of a city. They are the survivors of a time that is not separated from their places. Auras and real people blur into a questionable constellation of figures. The venues are office buildings and a disused theatre before its imminent demolition. Obscure moments of encounters and the return of walking and coming alternate. Silence from here observes these sceneries and is thus a contemporary document of a place that no longer exists.
Born in Berlin, Germany. 1982. Christin Berg graduated as Meisterschülerin of film in 2015 of Städelschule. She studied at UCL, Slade fine art media department 2013-2014. 2008 Diplom in Scenography and Set Design from the University of Applied Sciences and Arts Hanover.


Erich Berger, Pure
Free radio azimuth
Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 2:0 | Autriche | 2005
La fascination de Bergers pour les structures mathématiques est flagrante dans son langage visuel, consistant en des modèles formels de carrés, lignes et rectangles. Il ne tente pas de créer une qualité organique, les formes sont des abstractions pures.
Erich Berger est un artiste et un chercheur indépendant, né en Autriche. Il vit et travaille actuellement à Oslo, Norvège. Avec l'artiste sonore PURE, il fonda le duo d'improisation audiovisuelle PURE.BERGER.


Hanna Bergförs
Doska Frank
Fiction | 0 | couleur | 19:30 | Suède, Allemagne | 2012
Doska Frank depicts some days in the life and emotions of a young couple in Stockholm, Frida and Oskar. Parallel to the young couple is the real estate agent who provides guided tours to the people. Political ideas are manipulated and removed from their context and extreme make-up trends are taken for granted. Frida desires Black Metal, and she wants it loud. Oskar needs Frida, but Frida needs music as a symbol of something more.
Hanna Bergfors, grew up in Sweden. Lived in Spain and now in Germany where she studies narrative and experimental film at the University of the Arts in Berlin. She has directed a range of short films and installations before making Doska Frank.

Alex Beriault
Sometimes a little Sin is good for the Soul
Film expérimental | 16mm | couleur | 8:0 | Canada | 2020
“Sometimes a little Sin is good for the Soul” takes place within an architectural, painterly world. Interior structures, shapes and colours form together the unusual spaces within which three women are suspended. Their actions remain bound to their surroundings, while a glowing red “Exit” sign reappears throughout the film to tease its cold surroundings. No matter how often the sign reveals itself, it never points towards a clear way out.
Alex Beriault is a visual artist (b. Toronto, Canada) whose artistic works encompass installation and film. In 2014 she received her BFA from OCAD University in Sculpture/Installation and has since developed performance-centric work, within which she positions herself as a main subject. Beriault participated in exhibitions and screenings across Canada, the United States and Europe, including the Ann Arbor Film Festival, Ann Arbor (2021), the Weserburg Museum of Modern Art, Bremen (2021), GAK Gesellschaft für Aktuelle Kunst, Bremen (2020), and the Southern Alberta Art Gallery, Lethbridge (2018). Recently, Beriault was a Meisterschülerin of Rosa Barba at the University of the Arts Bremen, and now works between Bremen, Germany and Toronto, Canada.

Dana Berman Duff
A POTENTIALITY
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 16:17 | USA | 2020
“A film which meticulously reflects upon the materiality of time following specific histories. While focusing on details, the images prevent us from accessing the whole. This gesture reflects the subject where voice has been violently stripped from the people, left silenced.”—Jury’s notes awarding the FID Marseille 2020 Alice Guy Special Mention Prize. A POTENTIALITY is a short, structural film about looming totalitarianism that adds the elements of time and sound to a graphic artwork by Susan Silton and joins the front pages of the 1933 New York Times with a mythic opera composed in a Nazi concentration camp in 1944. The newspaper has local reports mixed with the increasingly disturbing accounts of events abroad, which have an uncanny echo in our current news. On a structural level, A POTENTIALITY makes a close comparison of printing dots and film grain that break apart the elements of language that support meaning.
Dana Berman Duff was named a Cultural Trailblazer by the Los Angeles Department of Cultural Affairs in 2020, and a retrospective of her short films is scheduled in Los Angeles for spring 2022 at REDCAT in Disney Hall. In 2019, she mounted a large multi-channel video installation titled "What Does She See When She Shuts Her Eyes" (in collaboration with the late Sabina Ott) at Aspect Ratio in Chicago and Alchemy Moving Image Festival in Scotland. Her film A POTENTIALITY was awarded an Alice Guy Special Mention at the 2020 FIDMarseille Film Festival. Her works in small format film and video have been screened in the Toronto International Film Festival, International Film Festival Rotterdam, Edinburgh International Film Festival, ExIS Festival (Seoul), Experiments in Cinema (Albuquerque), Rencontres Internationales (Paris/Berlin), Dortmund/Cologne International Women’s Film Festival, San Francisco Cinematheque’s Crossroads, and in over forty more festivals. She lives in Los Angeles and rural Mexico.


Sandra Bermudez
The Hustle
Art vidéo | dv | couleur | 2:0 | USA | 2007
"The Hustle" est une animation Flash sur un DVD single channel, tirant son titre d'une danse linéaire célèbre de l'époque de l'enfance de l'artiste dans les années soixante-dix. La vidéo comprend l'interaction de différents personnages de sexes opposés de la même époque. Ils vont d'une Patty Hearst violente, Josie and the Pussycats, de la tête agressive et bavasse du Président Nixon, un astronaute perdu flottant sans but à travers l'écran. Ces personnages "dansent" dans des décors tels que la maison de Mr Roger en explorant l'espace entre l'autorisé et l'autorité. La présentation ludique de la vidéo tout comme l'affable bande son contre-balancent la complexe et souvent sombre exploration des politiques des genres(sexes) dans cette oeuvre. Comme l'interaction de ces personnages sexués devient plus compliquée, une tension fine entre l'humour et l'inconfort s'installe. Ce que la vidéo réussit est une vision honnête des relations entres les sexes vues à travers les yeux d'un enfant: les implications et sous entendus cachés derrière le voile joyeux de la culture pop de consommation.
L'artiste multimédia Sandra Bermudez vie et travaille à New-York. Ses travaux, basés sur l'autoportrait, creusent dans les questions de sexes avec un focus sur l'identité, la représentation et la construction du sexe féminin. Elle crée des oeuvre joueuses et séductrices faisant référence a la pornographie comme à l'art corporel contemporain. Bermudez a étudié à l'Instituto Marangoni, Milan et fut diplomée de l'université de Columbia et de New York. Elle fut choisie pour différentes résidences: Château la Napoule Art Fondation, Cannes; Vermont Studio Centre; Artists in the Marketplace, Bronx Museum of Arts; Blue Montain Centre, NY; Skopelos Art Foundation, Grèce. Ses travaux ont été exposé en solo comme en groupe: 20 Years In, International Center of Photography (2006); Arte Americas, Museo del Barrio, New York-Miami (2006); All that you can see, Art Basel-Design District, Miami (2005); Not Only Performance, Museo del Barrio, New York (2004); The Sublime Metaphor, Oxford Museum, Oxford (2003); Rencontres Internationales, Podewil Center for Contemporary Arts, Berlin (2003); Public Responsibility, Art Museum of the Americas, Washington (2003); Freewaves, Iturralde Gallery, Los Angeles (2002); et Socket Saliva, Videotage, Hong Kong, China (2002). Elle reçu en 2005 une mention honorable au Salon Colombien National et prit part à l'Optic Nerve au MOCA, Miami. En 2007 elle exposa dans We Are Your Future, Biennale de Moscou; MACO; la Triennial de Milan; et Wallflowers, Danziger Projects, New York entre autres. Ses expositions solo en 2007 inclurent Luxe, Spinello Gallery, Miami; et Heavyweight, Merry Karnowsky Gallery, Los Angeles.

Léandre Bernard-brunel
Colorature
Fiction expérimentale | | couleur | 25:50 | France, Inde | 2012
Cachée derrière Maharaja Sayajirao University de Baroda, se tenait une jungle vallonnée accessible par un petit muret, comme une miniature Moghol. Muni d?une couronne, d?un portant à oiseaux et d?une lampe torche, j?ai demandé à des amis sculpteurs d?incarner dans ce décor les personnages de la Flûte enchantée, comme un prélude à l?Opéra, comme le temps suspendu d?une nuit à rebours, comme la coulisse d?un mélodrame absurde et grave.
Historien de formation ayant étudié à l?Université Paris I, puis diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2013, Léandre Bernard-Brunel développe un travail en vidéo à la lisière du cinéma. Les questions de la théâtralité, de la voix et de l`objet y tiennent une place centrale. Ses formes brouillent journal filmé, théâtralisation, récits sonores et images hypnotiques. Léandre Bernard-Brunel part toujours d`un document, d`un réel qu?il distord avec une simplicité dans les moyens optiques et acoustiques utilisés. Il recherche des formes au seuil de l`hypnose et de la fantasmagorie, à l`agonie du sommeil. Ses films ont été montrés ces deux dernières années au Palais de Tokyo, à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, au Salon de Montrouge, à la chapelle des Carmélites à Toulouse, à la Kunsthalle de Mainz ou encore dans les galeries de Jerôme Poggi et de Virginie Louvet à Paris pour sa première exposition personnelle en 2012. Ses recherches plastiques et filmiques ont été soutenues, entre autres, par Jean-Max Colard des Inrok?s pour la Biennale de Belleville en 2012, par la ville de Paris pour son film « Colorature » en 2012, et par le prix Scribe 2013 pour le cinéma.

Léandre Bernard-brunel
Ogres, les fauves de Farafangan
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 22:19 | France | 2011
Dans un parc abritant autrefois une exposition coloniale, des gardiens invisibles s?inquiètent d?une odeur étrange. Des bruits courent dans cette fausse végétation tropicale. Des grognements, des soupirs, des voix résonnent dans les murs des anciens pavillons de foire. Une nourrice malgache, la Ramatou, et un chauffeur, « nègre-bohème » commentent le départ des maîtres, dans un colloque sentimental où se mêlent ironie et vraie-fausse mélancolie.
Historien de formation, né en 1985, étudiant en dernière année aux Beaux-Arts de Paris et ayant étudié en Inde à la Faculty of Fine de Vadodara, je développe un travail sur l?espace en vidéo à la lisière du cinéma. Les questions de la théâtralité, de la voix et de l`objet y tiennent une place centrale. Inspirés du langage scandé des lanternes magiques et du prècinéma, mes films mettent en jeu une circulation heurtée de signes. Une affaire de foire et de monstration. Je pars toujours d`un document que je distords avec une simplicité dans les moyens optiques et acoustiques que j`utilise. Je recherche des formes au seuil de l`hypnose et de la fantasmagorie, à l`agonie du sommeil. Mon travail a été montré au 57ème salon de Montrouge, à la Chapelle des Carmélites à Toulouse, à l?Alliance Française de Baroda en Inde, à la Biennale de Belleville ou encore au Passage de Retz pour l?exposition d?Emmanuel Saulnier. Mon dernier film, Colorature, sera présenté à la Galerie Jerôme Poggi sous le commissariat de Stéphanie Cottin. Depuis Juin 2011, mon travail est soutenu et diffusé par Arte Créative. Parallèlement à mon travail d?artiste, je collabore avec des maisons de productions de film comme consultant. Pendant plus de trois ans, j?ai été lecteur à Arte France Cinéma auprès de Michel Reilhac.


Patrick Bernatchez
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Performance | | | 30:0 | Canada | 2012
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