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Clara Bausch
Wald
Film expérimental | 16mm | couleur | 6:22 | Allemagne | 2017
Over the course of a year, WALD (2017) returns to a forest glade. The film witnesses the vegetation changing in different seasons. A house can be seen dimly in the distance. A panorama pan scans the space. The view upwards, at eye level and to the ground - 360° - 3 perspectives. The pan is shot with a 16mm Bolex by hand. The camera itself becomes the main actor of the film, which is underlined by the way it is shot but also by the montage of the film. Original sound accompanies the images, but is interrupted by the adhÄn of a muezzin, the rustling of leaves, the buzzing of bees - these strong sound elements appear and disappear at the same moment. WALD (2017) by Clara Bausch, 16mm, 24 fps, optical Sound, no Dialogue, 6 Min
Clara Bausch works multi and interdisciplinary. Throughout her observation, Bausch creates narratives to thematize questions of identity and freedom. Bausch develops concepts resulting in films, photographs, works on paper, objects and drawings. She is co-founder of LaborBerlin, a platform for exchange and discourse on working with analogue film.

Catherine Bay
Blanche Neige épisode 2
Vidéo | hdv | couleur | 5:52 | France | 2012
Depuis 2002, le projet Blanche-Neige évolue à travers une série d?interventions : performances, conférences, spectacles et manifestations. Ici, Blanche-Neige investit l?espace filmique. Parés d?un costume et d?une perruque en latex prémoulées, designées par Roël Stassart, les interprètes battent la campagne en escadrons dans une mise en scène reprenant les codes du western et du film de guerre. L?utilisation du format Cinémascope et du grand angle permet d?aborder la place du corps dominé par les grands espaces, et renvoie la figure de Blanche Neige à l?immensité du paysage. Le personnage de Blanche-Neige, démultiplié et décontextualisé, fait se télescoper des sensations liées à la féérie enfantine et au cauchemar publicitaire. « Dans ce travail, explique Catherine Baÿ, il est question de réactiver un possible imaginaire autour d?une figure hypermédiatisée devenue objet de consommation courante et de proposer un spectacle populaire. » Ce travail sur la déformation du mythe donne lieu à un film hybride interrogeant le rapport entre industrie de l?image et imaginaire collectif.
Après des études de théâtre (École Jacques Lecoq, Philippe Gaulier, Antoine Vitez), d`ethnologie (Jean Rouch) et de danse (notamment avec Marcia Barcello, Philippe Decouflé, Milly Nichols), elle développe, depuis une dizaine d`années son travail de chorégraphe et de metteur en scène. Son parcours la conduit à se promener à travers les formes (chorégraphie, performances, mise en scène, vidéos, cabaret) et à collaborer avec des artistes de différents champs d`expression. De 1987 à 1994, C. B. orchestre des performances et des événements dans différents types d`espace : piscines, boîtes de nuit, friches industrielles et les galeries Yvon Lambert , Anne de Villepoix, .. Elle collabore notamment avec les plasticiens Combas, Jean-Charles Blais, Sylvia Bossu, les architectes Laurence Bourgeois et Pascale Lecoq, les acteurs-danseurs Alain Rigout, Amy Garmon et Laurence Levasseur. Depuis 1994, elle développe un travail spécifique sur les codes de représentation. Elle dissèque les écarts entre le corps intime et le corps social dans Relief ou le discours sur l`éloquence en portant un regard critique sur les postures des hommes politiques lors des élections de 1995. Ainsi parlait Eliane et Lulu, qu`elle élabore avec Marco Berrettini et Kolatch, joue sur la confrontation scénique de corps singuliers. En 1999, elle chorégraphie Nains mode d`emploi, spectacle qui se déroule en vitrine. C. B. y élabore un dispositif scénique complexe qui instaure un dialogue entre un écran vidéo et des acteurs. Le motif du bouffon y est exacerbé et concentre l`approche satyrique du monde de la chorégraphe. Elle travaille actuellement à la création de nouvelles interventions de "Blanche-Neige" et une création en cours " Jack in the box ". Aujourd`hui s?est renforcé par l?expérience acquise avec le projet Blanche-Neige une méthode spécifique à celle du travail avec le "Performer". Elle a donc mis au point la méthode A235. Cette méthode se développe sous forme de workshop. Le premier s` est déroulé en juillet 2009 à Micadanse (Paris) et se poursuivra à la fondation Gilbert Brownstone (Paris) courant 2010. Parallèlement à ses créations, Catherine Baÿ dirige artistiquement et coproduit différentes structures qui ont pris domicile dans ses bureaux du 41 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Qu`il s`agisse du Cabaret "Nue & Habillé? de 1994, de la vitrine ?Window? crée avec les frères Stassart en 1999, de la galerie ?The Window 41? dirigée actuellement par Charlotte Batifol et Yann Perol, ou du Laboratoire A235, chacune de ses structures sont de véritable plates-formes d`échanges et de création. Elles ont permis et permettent encore de créer des événements en marge des institutions classiques et de s`interroger sur le dynamisme possible entre la production, la diffusion et la création.


Catherine Bay
Blanche Neige épisode 1
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 10:0 | France | 2006
Blanche Neige Episode # 1 est la première réalisation vidéo autonome de la série des Blanche Neige. Plusieurs Blanche Neige traversent un paysage, et le cadre de l`image. Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d`un autre monde, se propage dans le notre comme un virus, envahit un espace, l`adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d`espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d`art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n`est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Bay interroge avant tout notre relation à l`image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l`Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche, à Lausanne à l`Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les Rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Bay au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette. La Prochaine intervention des Blanches Neige aura lieu au musée du Mac/val le 16 sept 2007.
Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d'un autre monde, se propage dans le nôtre comme un virus, envahit un espace, l'adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d'espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d'art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n'est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Baÿ interroge avant tout notre relation à l'image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l'Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche de la ville, à Lausanne à l'Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Baÿ au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette

Laura Bazalgette
INTÉRIEUR
Vidéo | hdv | couleur | 6:58 | France | 2011
Un village bordé d?un fleuve. Deux hommes, « le Vieillard » et « l?Étranger », marchent le long de la berge, dans l?obscurité. Ils se suivent et ne se connaissent pas. Flotte dans l?eau le corps d?une jeune fille. Morte. Noyée. Ensemble ils la découvrent. Il va maintenant falloir annoncer (énoncer) le drame. Attente. Dans la maison de la « petite morte » que les deux hommes observent depuis le jardin, se trouvent le père, la mère, les deux filles et l?enfant. Au coin du feu. Apaisés et doux. Ils ne savent pas. Le « Vieillard » et « l?Étranger », sont inquiets, agités. Ils tentent de retracer l?événement, de mettre en mot l?indicible terreur qui les saisit. Silence. « Le Vieillard » s?avance vers la demeure. Il frappe à la porte. Le père lui ouvre la porte. Il entre. Il le dit. NOTE D?INTENTIONS « Le poète dramatique est obligé de faire descendre dans la vie réelle, dans la vie de tous les jours, l?idée qu`il se fait de l?inconnu. Il faut qu?il nous montre de quelle façon, sous quelle forme, dans quelles conditions, d?après quelles lois, à quelle fin agissent sur notre destinée les puissances supérieures, les influences inintelligibles, les principes infinis, dont, en tant que poète, il est persuadé que l?univers est plein. » ? Maeterlinck « Le tournage s?est principalement déroulé en appartement, dans un espace de quatre mètres, sur trois. Un film en habitat avec une caméra vidéo. Il m?a semblé passionnant de mettre en frottement le lieu intime, la maison, le foyer, et la zone fictive du projet de film. Un terrain organique, apprivoisé, transformable. Les possibilités sont multipliées. Face à la problématique très concrète d?être au plus proche de mes moyens et d?y adapter le projet, il s?agissait pour moi d?inventer une autre manière d?agir. J?ai ainsi souhaité travailler avec un seul acteur qui incarnerait tous les personnages de la fiction, et par là, questionner l?artifice et le vraisemblable. Permettre le glissement du vrai au faux. J?ai donc choisi de travailler plastiquement le visage de l?acteur, de le traficoter légèrement. Créer des looks radicaux, francs et universels. Des types. Trouver le vêtement, la matière signifiante. Transformer les apparences et les identités. D?emblée comme un aveu de tricherie. De cette modification du réel, surgit un fort sentiment d?étrangeté. Il s?agit pour moi de rejoindre entièrement la FICTION DRAMATIQUE et de toucher au mystère. Un studio de cinéma fait main. Un chantier cinématographique, avec ses effets spéciaux et son montage. Expérimenter le glissement de la littérature au cinéma. Adapter. » Laura Bazalgette
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux (2001-2003), Laura Bazalgette intègre l?École Florent en 2003 où elle travaille avec Sandrine Lanno. En 2005, elle poursuit sa formation à l?Atelier Théâtral de Création dirigé par Stéphane Auvray-Nauroy. De 2005 à 2007 elle assiste Sandrine Lanno, Bruno Blairet et Cyril Anrep au sein de L?Ecole Florent. Elle participe également à plusieurs stages de formations avec Michel Fau, Jean-Michel Rabeux, Robert Cantarella, Katell Djian, Frédéric Fisbach, Frédéric Maragnani, Renaud Cojo, Jan Fabre. Depuis Janvier 2007, elle développe un travail axé sur les écritures contemporaines. Elle met en scène Outrage au public de Peter Handke (2005), Le Fils de Jon Fosse (2007) et réalise le film L?Exercice de la raison d?après le texte de Jean-Luc Lagarce (2008). En février 2010, suite à une résidence au Centquatre (Paris), elle crée le spectacle Atteintes à sa vie de Martin Crimp . En juin 2011, elle réalise le film Intérieur, d?après le texte de Maurice Maeterlinck, 1er film du projet All By Myshelves (adaptation cinématographique d??uvres littéraires). Elle réalise de nombreux assistanats : auprès de Frédéric Maragnani et la compagnie Travaux Publics (Plage, Baroufs) et auprès de Christophe Huysman pour le spectacle L?Orchestre perdu. Elle est actuellement en répétitions sur sa prochaine création théâtrale qui s?intitule « Séries » et qui se jouera en février 2013.

Laura Bazalgette
A Kind of Bright Shadow
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 14:27 | France | 2017
Une jeune femme s’enfonce progressivement dans la forêt. Le temps s’écoule. La nuit tombe. Bruissante de sons, profonde et suffocante, la nature disparaît peu à peu au profit d`une expérience sensible où l`invisible tente de se manifester. Le film envisage la forêt dans sa densité poétique et pénètre dans l’espace mental de la jeune femme où réel et irréel s’entremêlent. Plusieurs mondes se déploient en un mouvement continu tandis qu’elle, vivante et incertaine, agit au coeur de cette surface opaque et primitive.
Laura Bazalgette est née en 1983. Elle vit et travaille entre Paris et Bordeaux. Sa pratique englobe de multiples disciplines et tout particulièrement la réalisation, la mise en scène, le montage et la scénographie. Son travail questionne la notion de ligne narrative et articule une dramaturgie où coexistent fiction et réalité, visible et invisible, nature et artifice. La subjectivité, le temps, la plasticité d’une situation, sont autant de sujets de réflexions qui irriguent sa recherche. Elle réalise plusieurs films : A kind of bright shadow (2017), REM (2013, installation présentée à la Manufacture Atlantique), Intérieur (2012, Rencontres Internationales Paris-Berlin), L’exercice de la raison (2008). Depuis 2013, elle développe une recherche axée sur les écritures contemporaines avec la compagnie Fond Vert. En 2017, elle écrit et met en scène BEDFORD PARK (Manufacture Atlantique, Festival International des Arts de Bordeaux). En 2013, elle met en scène SÉRIES, performance d’après F. van Dixhoorn (Manufacture Atlantique, La Loge, Stichting Perdu). En septembre 2016, elle travaille auprès de Rodolphe Congé et Joris Lacoste sur le spectacle RENCONTRE AVEC UN HOMME HIDEUX d’après D.Foster Wallace (Théâtre de la Cité Internationale, Festival d’Automne).

Magnus Bärtås
Miraklet i Tensta (Theoria)
Doc. expérimental | hdv | couleur | 16:36 | Suède | 2014
Theoria is the Greek word for talking about something witnessed. If, during ancient times, someone during a travel experienced an extraordinary event a theoria was performed when the witness returned home. Philosophers talked in terms of "ritualized visuality" that received a political significance where the person lived, and the important part of a theoria was the social situation when the witness shared his experiences. The theoria that is dealt with in the film is based on the events that took place in a suburb of Stockholm, Tensta, in August 2012. A young girl borrowed her mother’s smartphone and took a photograph of a peculiar cloud in the sky. The image, that started to circulate on social media, was interpreted as an apparition of the Virgin Mary by many residents of Tensta. Thousands of people gathered in the local Syrian Orthodox church and again the miracle was witnessed, both in the condensation in the windows and in the trees outside the church. The story of the miracle in Tensta disappeared very quickly from mainstream media, but lived on different online discussion sites. In the film seven local residents perform a whispering reading of a manuscript written from these online discussions. The reading is combined with documentary footages from the church. The textual quality is emphasized and contrasted to the ecstatic situation and the documentary images where viewer has to ask her self what she is really seeing.
Magnus Bärtås is an artist, writer and professor of fine arts at Konstfack in Stockholm working with text, video, objects and installation. His dissertation in artist research, You Told Me – Work stories and video essays, was published in May 2010. Together with Fredrik Ekman he has published three books of essays. Their latest book, Alla monster måste dö (“All monsters must die”), was nominated to the Swedish national August prize. In 2010 his video essay Madame & Little Boy won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival. Recent exhibitions include “The Miracle in Tensta”, Tensta Konsthall, The 9th Gwangju Biennale 2012, and “ABCDEFGHI” at Marabouparken, Stockholm, 2013.


Magnus Bärtås
Madame & Little Boy
Doc. expérimental | | couleur | 28:0 | Suède | 2009
In 1978 the legendary South Korean actress Choi Eun-Hee was kidnapped in Hong Kong by North Korean agents and brought to Pyongyang. Two weeks later her ex-husband, the director Shin Sang-Ok, was abducted to North Korea as well. After spending five years in the country the couple was offered a ?contract? which included a public statement declaring their willful defection to North Korea, a major film budget, enormous resources in terms of equipment and extras, and furthermore a re-marriage. Two years later the artist-pair managed to escape, after having directing and producing a number of films in North Korea, eventually taking political asylum in the United States. Not yet finished was Pulgasari (1985), a Japanese-style monsterfilm based on a Korean legend and made in the vein of Godzilla. Madame & Little Boy is a video essay where historical lines and the circles of repetition in the life story of Choi Eun-Hee (Madame Choi) are examined. The genealogy of the monsters from Godzilla, via Pulgasari to Galgameth (Shin?s remake of Pulgasari in Hollywood) is interpreted as deliberate messages about atomic weapons.
As an experiment with situated narration this video essay takes a standpoint against documentarism and common documentary practice. The story of Madame and Little Boy (the code name of the Hiroshima bomb) is narrated by the American musician Will Oldham (aka Bonnie ?Prince? Billy) in a studio building next to The Nike Missile Site outside San Francisco. The studio building becomes place for viewing and talking back to images: the surrounding American landscape, the missile site (?a petrified monster?) where atomic weapons were kept in secrecy, clips from Shin Sang-ok?s production together with footages from North Korea. This site, serving as an intersection of the present and past, is also the meeting place with the gaze of Choi Eun-hee, filmed in a hotel in Seoul.

Magnus Bärtås, Behzad Khosravi Noori
On Hospitality – Layla Al Attar and Hotel Al Rasheed
Doc. expérimental | digital | couleur | 18:0 | Suède | 2024
On Hospitality is a necromantic documentary where the Iraqi artist Layla Al-Attar returns from the dead to tell the story of how a Swedish company built a luxurious hotel in Baghdad, ordered by Saddam Hussein for the 1983 summit of the Non-Alignment Movement. War changed all the plans. Layla made a mosaic at the entrance of the hotel, depicting George Bush’s face, and her house was hit by an American missile.
Magnus Bärtås is an artist, writer and filmmaker, and has exhibited at Gwangju Biennial, Göteborgs Konsthall and Moderna Museet, Stockhom among other venues. He won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival in 2010 with Madame & Little Boy. Behzad Khosravi Noori is an artist, writer and filmmaker working between Karachi and Stockholm. Bärtås and Khosravi-Noori won the 1st Prize of the Jury of the Ministry of Culture and Science of North Rhine-Westphalia at Oberhausen International Short Film Festival with On Hospitality – Layla al Attar and Hotel al Rasheed in 2024.


Emilia Beatriz
barrunto
Doc. expérimental | 16mm | noir et blanc | 70:0 | Puerto Rico | 2024
“barrunto” is a word used in Puerto Rico to refer to a bodily unrest, an omen or a forecast sensed via signals present in the environment (such as when rain is forecast through aches and pains or when ants emerge anticipating an earthquake). “barrunto” is a way of thinking with surface and subconscious, underfoot and underground. From its deep vibration tracks to the nonlinear narrative, barrunto is a film that attempts to activate sensations and modes of being with the world and in connection beyond western frameworks of knowledge, a sensorial translation meant to be 'felt' more than 'understood'. An intimate exploration of grief and resistance in shifting landscapes of loss, from the streets to the bed; in sites of displacement, nuclear contamination, and military occupation from Scotland to Puerto Rico; from the bottom of the ocean all the way to the planet Uranus. Informed by poetry and theories of quantum entanglement across diasporic distance, BARRUNTO is a speculative narrative using digital, archival, and 16mm film hand-processed in “grief tea.” . Made in collaboration with Shanti LaLita, Claude Nouk, Alicia Matthews, Harry Josephine Giles, Nicole Cecilia Delgado, Sharif Elsabagh, Andrés Nieves, Ángela Ginorio, Bea Webster, Ciaran Stewart y muchxs más.
Emilia Beatriz is an artist and access worker from Puerto Rico’s diaspora, based in Glasgow. Emilia’s practice is concerned with the stories that absence and rupture tell, as experienced through entangled histories of bodies and land. Emilia engages translation across senses; moving at the pace of island time, sick time, moss time. Informed by Aurora Levins Morales’ ‘historian as healer’ methodology, Emilia’s films weave historical and speculative narratives —grounded in oral history and community archiving— centering dreaming, action, and griefwork attuned to climate and place. BARRUNTO is Emilia’s first single-screen film for cinema contexts. Emilia is co-founder of Collective Text, a disabled-led group who collaborate on creative captioning, audio description and interpretation. BARRUNTO is their first feature and first film for cinema contexts


Edouard Beau
SEARCHING FOR HASSAN
Doc. exp�rimental | | couleur | 60:0 | France, Iraq | 2009
/Users/edouardbeau/Desktop/Rencontres Internationales Paris Madrid Berlin/synopsis searching forFR ANG.doc


Denis-paul Beaubois
Terminal Image1- The fall from Matavai
Vidéo | dv | couleur | 1:30 | Australie | 2004
Dans Fall from Matavai, l?action de tomber (physiquement et symboliquement) est explorée. Le travail est vu comme une sortie vers des forces qui échappent à notre contrôle. Chaque pas, teinté par le passage de l?histoire reflète des forces en opposition contre une vision dominante. ?The Fall from Matavai? explore les espoirs émanents du passé, leurs grands idéaux qui furent depuis longtemps discrédités par l?Histoire. La chute, dans ce cas, est l?effondrement du modernisme, le rêve d?une situation de masse démocratisée qui est allée de travers. Le travail explore aussi l?image enregistrée comme dans ?Terminal Vision? où l?événement physique est détruit afin de se consolider avec un processus d?enregistrement.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçu le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).


Denis-paul Beaubois
Hope # 1
Art vidéo | dv | couleur et n&b | 36:39 | Australie | 0
La caméra est traitée comme une ?forme de vie ? par opposition a un outil qui rassemble des informations par sélection. Lorsqu?on la met en marche, elle enregistre son environnement et continue à le faire jusqu?à ce qu?elle soit détruite. L?image transmise réagit à la physiqualité de l'événement qui a pour conséquence un signal cassé qui interrompt l?image par intermittence. Comme le lancé devient de plus en plus vigoureux et que la caméra subit des dégats de plus en plus grave, l?interruption de l?image devient de plus en plus prononcée. Hope#1 fait partie d?une série de travaux qui explorent la politique des images enregistrées à travers la physiqualité et la destruction. Il questionne les représentations actuelles d?un écran stérile basées sur la réalité qui monopolise les ondes hertziennes. Le travail utilise la technologie de transmission et de réception pour explorer la dissémination des informations en tant que force. Un modèle est suggéré, qui établit un parallèle entre l?inclusion dans l?aire de réception avec l?existence. L?accès à l?information refuse la frontière entre l?informé et le non-informé. Ceux qui tombent en hors de la portée de réception sont marginalisés et peut-être n?existent pas. Le signal intermittent, interrompu, transmis par les éléments est apparenté à "être à la frontière de l?existence". Le signal intermittent encourage l?incertitude en révélant des bribes de faits, des informations partielles. Le dicton , "l?ignorance est une bénédiction" n?est pas possible lorsque quelqu?un se situe sur la frontière. Le signal intermittent est un outil de panique potentielle ou de désinformation. Le destinataire est conscient d?une partie de l?information et c?est l?incertitude créée par cette structure qui conduit à la disproportion. ?Être au seuil de l?existence ? signifie se situer à la jonction entre l?information et l?oubli. Le travail tente de localiser l?extrémité physique d?un signal et ainsi faisant, délimiter une frontière entre l?inclusion et l?exclusion. Dans ce schéma, on pose la question : ?Qui se trouve dans une position marginalisée ? ?. Est-ce le ?transmetteur ? à qui on a volé sa voix, ou est-ce le receveur potentiel qui tombe hors de la portée du signal (ou qui ne possède pas les moyens de recevoir le signal), et par-là même est exclu de l?information. ?Être au seuil de l?existence? signifie être soumis au signal interrompu / intermittent. Qui ou qu?est-ce qui détermine la frontière ? Physiquement, elle est reliée à la puissance. Métaphoriquement, elle est race, classe, genre et croyance politique. Hope# 1 a eu lieu à l'extérieur des murs de la Haute Cour de Justice australienne à Cambera, le lieu de Jugement final / Terminal dans le système de justice australien.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçut le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).


Denis-paul Beaubois
Terminal Vision Project 2, The Fall From Raiatea
Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Australie | 2006
?The fall from Raiatea? se concentre sur le fait de tomber. Les caméras sont lâchées, et non pas jetées, du 29ème étage d?une des tours Waterloo à Sydney. Leur propre poids les attire vers le sol. Alors qu?elles tombent, elles font écho à l?effondrement de grands idéaux, dans ce cas précis, la chute du modernisme et des logements de masse démocratisés. La chute en tant que libération (par opposition à la mésaventure) a été un aspect important dans la création de son travail. Il y a de l?optimisme et une forme de liberté qui émane du fait de s?en remettre à des forces au-delà de notre contrôle. Dès qu?il y a une surtension de courant dans le circuit de la caméra, l?expérience (par opposition à l?enregistrement) commence. La caméra réagit à ce qui l?entoure et continue de le faire jusqu?à ce qu?elle soit finalement détruite. Ses multiples points de vue sont conçus pour éliminer le point de vue unique que suggère l?expérience d?une seule personne. Grâce aux cinq caméras qui enregistrent simultanément la même chute, le spectateur est le seul point fixe de l?équation. C?est le monde autour de nous qui tombe alors que nous restons immobiles.
Denis-Paul Beaubois est né à l?île Maurice en 1970 et vit aujourd?hui à Sydney en Australie. Denis travaille en tant qu?artiste vidéo et artiste de performance en Australie et sur la scène internationale depuis onze ans. Son travail a été projeté et exécuté dans des festivals et des galeries en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Asie et en Australie, il a notamment gagné la Bonn Videonale de 1998 en Allemagne et a reçu le Special Award for the Mediunkunst preis 2001 au ZKM en Allemagne également. Son travail a récemment été exposé au SCAPE 2006 Biennial of Art in Public Space à Christchurch en Nouvelle Zélande et au Glass Kulture Koldo Mitxelena à San Sebastian en Espagne.


Christophe Beaucourt
Slowsand in inaccuracies of the mind machine
Animation | dv | couleur | 1:40 | France | 2005
des personnages lumineux bleus temporisent la nuit dans leur solitude en ville.
Christophe Beaucourt fait des images fixes et animés depuis 1997, année où il commence a travailler en tant qu`opérateur pour des vidéos de snowboard et photographe dans la presse (snowboard, skate, bmx). Parallèlement a ses activités de cadreur/monteur pour la télévision, il travaille sur l`art de rue depuis 2001, tout d?abord chez Graff it! en tant que photographe et journaliste puis collabore pendant 2 ans avec l`agence sipa. Il participe à des ouvrages tels "stencil project ou "Graffiti urban wallpaper". Il réalise également des documentaires expérimentaux sur l`art de rue qui ont été sélectionné dans divers festivals.

Martin Beauregard
Another Day after Eternity
Installation vidéo | 4k | couleur | 8:38 | Canada | 2017
L'oeuvre rend visible une forme de résurgences de l'expèrience traumatique au sein de la création d'environnements 3D représentatifs de la vie domestique. Sans jamais montrer l'horreur des évènements, elle participe de processus de recontextualisation et réinterprétation d'archives web d'attentats terroristes, ceux survenus notamment à Paris (2016), Bruxelles (2016) et Istambul (2017). Elle engage l'expression d'une temporalité humaine écartelée entre la réalité de l'événement et sa médiation faisant signe quelque part entre la vie, le son et l'image.
Martin Beauregard est artiste professionnel et professeur-chercheur-créateur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Martin Beauregard est diplémé de l’Université du Québec à Montréal (PhD en études et pratiques des arts) et de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (PhD en arts plastiques et musicologie), ainsi que de l’école des Beaux-arts de Bordeaux (Master en arts et médias). Son travail artistique a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal (Montréal, Canada), Location One (New York, Etats-Unis), au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux (Bordeaux, France) et à l’Asahi Art Square (Tokyo, Japon).


Yann Beauvais
evanescent nsw
Film expérimental | 16mm | | 7:35 | France, Brésil | 2023
Document initialement filmé en 16mm dans la nouvelle galles du sud en août 97. Refilmé à la tireuse optique en modifiant la vitesse et l’aspect chromatique, puis laisser décomposer avec le négatif original pendant plusieurs années dans une autre région tropicale. La région a subit de nombreux incendies suite au changement climatique depuis l’époque ou je l’avais brièvement filmée. Le film fait écho à ces transformations dans sa matière même mais aussi avec des found footages et des sons divers.

Yann Beauvais, BARROS Edson
Kopru-Sokagi
Film expérimental | dv | couleur | 32:30 | France | 2009
Un voyage à travers la Cappadoce, au printemps dernier. Les strates des paysages et les couches souterraines façonnent la perception de l` environnement. Captures multiples de photos et films au moyen d`un téléphone portable et d`une caméra. Rencontres fortuites. Toutes ces strates géologiques visibles et souterraines sont actualisées au montage lequel multiplie les surimpressions en fonction des textures, matières, ou accidents. Les processus de montage désorientent l`?il et l`oreille.
yann beauvais vit et travaille à Paris et São Paulo, enseigne à l`école des Beaux Arts de Mulhouse. Cinéaste, critique. Edsons Barrus vit et travaille à São Paulo et Paris. En résidence à l`Espace multimédia Ganter, pour développer le Projet Chien Mulâtre, en partenariat avec l`UTBM Belfort.

Yann Beauvais
meeting paul in buffalo
Film expérimental | dv | couleur | 3:10 | France | 2010
Une brève visite à Buffalo à l`occasion d`une projection de mes films invité par Paul Sharits. Quelques fragments initialement tournés en super 8 dans les années 80
Yann Beauvais est né en 1953, il vit et travaille à Paris et São Paulo. Il est cinéaste, critique et curateur. Il est l'auteur d'une trentaine de films courts et d'installations. Il est cofondateur de Light Cone, structure dédiée à la diffusion et la sauvegarde du cinéma expérimental qui est aujourd'hui, avec plus de 3500 films à son catalogue, la plus importante coopérative européenne de diffusion du cinéma expérimental. Il a enseigné l'esthétique et l'histoire du cinéma expérimental au Studio Le Fresnoy, à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle et à l'Université de Floride. Il a été conservateur et programmateur à l'American Center et est intervenu au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris ainsi qu'au Musée du Jeu de Paume. Ses articles, publiés dans diverses revues, ont été rassemblées dans le recueil "Poussière d?image, paru en 1998, aux Éditions Paris expérimental.


Ayelet Bechar, Jonathan Ben Efrat, Hanna Musleh, Sobhi al-Zobaidi
Stories from the Middle East
Documentaire | betaSP | couleur | 55:0 | Israel, Palestine | 2006
Ce projet, initialement commandé par l'Organisation Mondiale de la Santé, se compose de quatre courts- métrages sur la vie de Palestiniens et d'Israéliens, inspirés par la définition de la santé donnée par l'OMS: "La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité." (Constitution de l'OMS ? 1948). Le premier film "The Mall", filme le quotidien surréaliste d'un centre commercial israélien abandonné dans lequel vivent des centaines de travailleurs palestiniens illégaux. Dans "Missing Gaza", des amis originaires de Gaza et vivant à Ramallah en Cisjordanie se retrouvent pour déjeuner et parler des personnes et des lieux de Gaza qui leurs manquent tant. "Power" raconte l'histoire d'un jeune villageois Bédouin à qui l'Etat d'Israël n'offre aucune assistance. Il décide d'entrer comme volontaire dans l'armée israélienne, persuadé qu'il pourra ainsi avoir l'électricité et sauver sa petit s?ur gravement malade. Enfin, "Journey With Naba" nous dévoile la dure vie du camp de réfugiés de Dheisheh à travers l'histoire de Naba, un garçon de 12 ans qui part voir son frère en prison.
Ayelet Bechar est réalisatrice de documentaires et journaliste. Elle est diplômée du département de Film et Télévision de l'Université de Tel Aviv et de l'Ecole de Journalisme de l'Université Columbia, New- York. Elle vit avec sa famille à Tel Aviv (Israël). Elle bénéficie cette année d'une bourse Nieman à l'Université de Harvard.


Sarah Beddington
Brief Encounter
Installation vidéo | dv | couleur | 2:46 | Royaume-Uni, USA | 2007
. « Brief Encounter » utilise trois images simultanées pour réfléchir sur la fragilité de la vie actuelle au Liban. L'image centrale a été tournée à l'ouest de Beyrouth. Un couple est vu à une table de café. L'homme est habillé en uniforme de l'armée, la tête de la femme est couverte d'un hijab. L'image de gauche montre une montgolfière s?élever lentement dans le ciel, après le coucher du soleil, au-delà de l'hôtel Holiday Inn de Beyrouth. Ce bâtiment présente encore les cicatrices des tirs de mortier de la guerre civile qui a pris fin en 1990. L'image de droite montre un cèdre, le symbole du Liban.
Sarah Beddington est une artiste britannique basée à Londres et à New York, dont le travail examine les points de rencontre entre le personnel, le politique et le social. Aucun de ses films et ?uvres vidéo n?est mis en scène ; ils sont plutôt des observations non narratives, proches du documentaire, filmées à partir d'une caméra immobile. Sous son regard détaché, des fragments culturels et visuels s'unissent en des tableaux poétiques. Elle construit un aperçu éloquent sur un monde qui semble fonctionner parallèlement à la perception que nous en avons au jour le jour. Parmi les expositions individuelles consacrées à ses ?uvres, signalons notamment « Crossing » au DAC de New York, « Places of Laughter and of Crying » au Bloomberg Space de Londres, « Panoptiscope » au Petrie Museum du UCL de Londres ou « Parallel Lines and Other Stories » à l?Artlab de Berlin. Son ?uvre est représentée dans un certain nombre de collections publiques et privées, notamment l?Arts Council England.

Sarah Beddington
Lost in Space
Art vidéo | 0 | couleur | 5:55 | Royaume-Uni | 2009
`Lost in Space`, 2009, 16mm film in colour, 5:55 min, with sound `Lost in Space` was filmed at an abandoned U.S. nuclear missile base and is part of Beddington?s investigation into capsular architecture of the Cold War period. The strange flying saucer-like object, lying abandoned on an old baseball court, was part of a now defunct radar system used to pinpoint co-ordinates for a nuclear-charged missile launch during the 1960s. In the film the object is approached cautiously thus giving it a certain presence that is heightened by shots of moving clouds and swaying vegetation. Sarah Beddington makes films that often investigate environments from the past as a starting point from which to look at the present. With `Lost in Space`, as in all of her other work, there is a sense of anticipation of waiting for something to happen. The meticulously observed compositions of her shots from an unmoving camera encourage the viewer to slow down and observe details of stillness and watching, light and shadow that turn this object of surveillance, once part of a system of power and fear, into an abject one that is now being surveyed. This relic from a utopian future that never happened becomes a surreal sundial for another era.
Sarah Beddington is a British artist and filmmaker, currently based in Paris, whose work is documentary in nature and investigates the intersection between the social, the personal and the political. Working in a variety of media, she records unique social and aesthetic circumstances that can manifest themselves in unanticipated ways. Her work revolves around the juxtaposition of the historical and the contemporary, often in relation to specific places, journeys and migration. Whether using installation, film or video, Beddington constructs parallel moments which, existing within a non-linear, non-narrative time, often have a dream-like quality. Solo exhibitions include Places of Laughter and of Crying, Bloomberg SPACE, London (2008); Crossing, DAC, New York (2008); Panoptiscope, Petrie Museum of Egyptian Archaeology, UCL, London (2006); Parallel Lines and Other Stories, Artlab, Berlin (2005). Group exhibitions include Liverpool Biennale: Future Movements (2010); Les Rencontres Internationales, Reina Sofia Museum, Madrid (2009); Eastern Standards: Western Artists in China, MASS MoCA (2009); Vanishing Point, Wexner Center for the Arts, Columbus, Ohio; About Time, Nordjyllands Kunstmuseum, Denmark. Her work is represented in a number of public and private collections including Arts Council England.