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Miguel Angel Rojas
Catalogue : 2008Border Panic | Installation vidéo | dv | couleur | 4:33 | Colombie | 2007

Miguel Angel Rojas
Border Panic
Installation vidéo | dv | couleur | 4:33 | Colombie | 2007
?Walking through downtown Bogotá it is common to find blood traces, witnesses of the violence that the lives in the city?s party nights, when excesses come next to crime. Border of Panic in the record of a trace left by someone who was injured, who probably ran in panic away from death. I wanted to exorcise those terrible moments going through the same path, slowly and continuously drawing from one blood drop to the other, turning this morbid happening into a plastic event. In the meanwhile I thought that by doing this I synthesized the efforts to reinterpret reality through art, that have oriented my work y the work of many other artists worried by this environment so distant from the utopias of balance and justice. ?
Born in 1946, Rojas made his first works on sexual difference during the eighties, long before the topic was introduced in the international sphere of the arts. Throughout the nineties, the artist left photography and personal themes aside to arrive to more universalizing themes, such as drug trafficking, the third world and uneven concentrations of power, amongst others. The work of Miguel Ángel Rojas, as a whole, has the stamp of an artist that has kept certain distance with the art market, has worked with vast creative independence and has grown to be a decisive referent in the history of Colombian art. Printmaking and photography have been relevant in the process of academic formation that Rojas took at the National State Univesity. Photography is precisely one of the media with which the artist has experimented the most, working with fragmentary enlargements, reductions to minimal scales and partial developments, that cast the referent for his most recognized works: ?Subjetivo,? an installation that recreates the atmosphere of the bathrooms in the ?Faenza Theatre? using sound, printmaking and drawing; and ?Grano / Grain,? an installation made with soils and vegetal coal powders over a floor that has been covered with paper, defined by the artist as both the construction of an urban ground with the dirt and soil of the countryside and a metaphorical expression of displacement. The work of Miguel Ángel Rojas has been extensively shown and acquired by different institutions, among others: The Sao Paulo and Havana Biennials. Museum of Modern Art (New York); Daros-Latinamerica Collection (Zurich) Ludwning Museum; Whitney Museum of American Art (New York); ?La Caixa? (Barcelona).
Karina Rojas Sandoval
Catalogue : 2017Descomposición Aleatoria | Vidéo | hdv | couleur et n&b | 4:51 | Chili | 2015
Karina Rojas Sandoval
Descomposición Aleatoria
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 4:51 | Chili | 2015
Family archives around the figure of Lucila. She had Alzheimer`s and was my grandmother. Corruption of the material as the manifestation of a degenerative disease, set in a visual decomposition process based on the destruction of memory. Dismantled and fragmented memories, unified by the soundtrack.
Karina Rojas Sandoval born in 1992, in Santiago, Chile. Bachelor in Audiovisual Communication, Film and Television Degree (2016), by Universidad de Chile. Exhibits and works regularly in video art since 2015. She works mostly in experimental videos and documentaries, where she organizes her work around found footage and the manipulation and intervention of archive materials as a part of her narrative and artistic research. Her work has been selected in Festivals, Exhibitions, Shows and Contests in Chile, Colombia, Finland, Indonesia, Mexico, Portugal, United States and Venezuela. Major and recent exhibits events: ‘Comic Unity’ Exhibition, Flux factory, NY, USA, 2017; 6th Edition of Samples-Mexico: Transvideo: Borderless Image, Mexico-Finland, 2016; 3rd edition Festival Internacional de Video Experimental "Proceso de Error", Valparaiso, Chile, 2016; 12th FONLAD International Videoart & Performance Festival, Coimbra, Portugal, 2016; 2nd edition Festival Video Arte NodoCCS, Caracas, Venezuela, 2016 and 5th Concurso Nacional de Video Arte Universitario (Universitary National Video Art Contest) ‘Visiones del Arte’, Category ‘International Selection’, Mexico City, Mexico. At the last mentioned two she gets the first place with her video ‘Descomposición aleatoria’.
Stéphanie Roland
Catalogue : 2023Le cercle vide | Documentaire | hdv | couleur et n&b | 19:0 | Belgique, France | 2022

Stéphanie Roland
Le cercle vide
Documentaire | hdv | couleur et n&b | 19:0 | Belgique, France | 2022
Rien ne survit vraiment ici. Le fond est si profond qu’aucune lumière n’y pénètre jamais. Très peu de bateaux y passent. On ne sait pas quand les chutes auront lieu. Ce documentaire expérimental dresse le portrait d’un objet spatial et sa chute jusqu’aux ténèbres d’un cimetière spatial, une scientifique nous dévoile son attachement pour cet objet et l’absence d’images documentant ce lieu mystérieux. Voyage de Science-Fiction inversé, cet essai mélange archives réelles et fictives pour nous guider, tel un stalker, aux périphéries d’un lieu invisible.
Stéphanie Roland est une artiste visuelle et réalisatrice, basée à Bruxelles. Elle réalise des films et des installations qui explorent, entre le documentaire et l’imaginaire, les structures invisibles du monde occidental, les larges échelles du temps et les hyperobjets. ?Son travail est régulièrement présenté au niveau international, ses projets ont été inclus dans des expositions d'institutions majeures parmi lesquelles la Biennale de Venise, le Centre Pompidou, le musée du Louvre, le musée Benaki, la Biennale internationale d'art de Kampala, l’ISELP et le Wiels, entre autres.
Catalogue : 2019Deception Island | Vidéo | 4k | couleur | 14:0 | Belgique | 2017
Stéphanie Roland
Deception Island
Vidéo | 4k | couleur | 14:0 | Belgique | 2017
L’expédition antarctique belge (1897-1899) a été un épisode audacieux de l’exploration du continent blanc. Après avoir approché de nouvelles terres et fait de nombreuses découvertes scientifiques, le bateau se retrouve coincé dans les glaces, pendant près de treize mois. Durant cet hivernage forcé, le manque de lumière de la nuit polaire a causé des maladies, des dépressions et même des cas de démences, au sein de l’équipage. "Deception Island" est une oeuvre multidisciplinaire - entre performance, film et installation - qui explore la face invisible d’un mythe de l’exploration belge et développe la narration d’un non-voyage paradoxal. Cet épisode, amputé de l’histoire officielle, est rejoué silencieusement par des acteurs dans le site industriel du "New Belgica", qui est le projet de construction d’un nouveau bateau, réplique à l’identique du "Belgica" (le bateau original de l’expédition s’est échoué dans les fonds marins). A la fois source d’inspiration du projet, espace de performance et décor du film, ce squelette de bateau peut être considéré comme une métaphore de la reconstitution historique, toujours en évolution, fragmentée et incomplète. L’usage exclusif du travelling tout au long du film immerge physiquement le spectateur dans un univers flottant et hypnotique.
Diplômée de l’ENSAV - La Cambre en communication visuelle, Stéphanie Roland (1984, Bruxelles) a également étudié les arts des médias à l’UDK-Universität der Künste, dans la classe d’Hito Steyerl. De nombreux prix et bourses lui ont été attribués, notamment la bourse de la Fondation de la Vocation, le Prix Médiatine (public) et le Full Contact Award du festival international de photographie SCAN de Tarragone. Elle a aussi été nominée pour le Prix HSBC Photographie, le prix Oskar Barnack Leica, Le Grand Prix Images du festival de Vevey et le Salomon Foundation Award. Elle expose régulièrement son travail à un niveau international. D’Amsterdam à Buenos Aires, de Berlin à Los Angeles, ses projets ont été présentés dans des institutions majeures telles que le Musée Benaki, le Botanique, la Biennale Internationale d’Art de Kampala et le Bozar. Breda Photo, Belfast Photo Festival, Manifesto, Encontros da Imagem, MOPLA et Unseen font partie des festivals dédiés à la Photographie auxquels elle a pris part. En 2017, elle est sélectionnée dans l’exposition de groupe du Pavillon de l’Antarctique pour la 57ème Biennale de Venise. Elle y expose son installation vidéo "Deception Island".
Stéphanie Rollin, David Brognon
Catalogue : 2017I Found You on an Empty Page | Vidéo | hdv | couleur | 1:38 | Luxembourg, France | 2014
Stéphanie Rollin, David Brognon
I Found You on an Empty Page
Vidéo | hdv | couleur | 1:38 | Luxembourg, France | 2014
Debout devant une fene?tre, un jeune garc?on, refait me?thodiquement le me?me geste : observer son ombre porte?e dessine?e par le soleil, placer une bille de verre dans la ligne de partage entre la pe?nombre et la lumie?re, au point limite ou? son corps s’esquisse. Quelques billes aligne?es sugge?rent la re?pe?tition de ce rituel solitaire mois apre?s mois, anne?e apre?s anne?e. Ce geste simple offre une mesure litte?rale et applique?e de l’e?coulement du temps, une sorte de gnomon archai?que et incarne?. Temps cosmique versus temps de la vie. Entre jeu d’enfant et premie?re gravite? ne?e d’une conscience du passage du temps, ce geste re?pe?te? conserve sa poe?sie et son myste?re. L’enfant tente-t-il d’enrayer l’inexorable course du temps par cette limite de?risoire pose?e sur sa silhouette ? Souhaite-t-il, tel un petit poucet signifierchaque e?tape de son parcours de vie pour mieux la rappeler a? sa me?moire dans le futur ou ge?ne?rer son propre re?cit d’anticipation ? Le film esquisse un parcours initiatique, une sorte de parabole sobre et sublime sur notre propre temporalite? et la vanite? de nos actions.
David Brognon, né en 1978 à Messancy (B), et Stéphanie Rollin, née en 1980 à Luxembourg, vivent et travaillent à Paris et Luxembourg. Lauréats en 2013 du Best Solo Show à Art Brussels et finalistes en 2015 du Prix Fondation Entreprise Ricard à Paris, David Brognon et Stéphanie Rollin manipulent ainsi un matériau sociétal brut, souvent marginal, dont les motifs récurrents sont l’enfermement, l’attente et le contrôle. Des systèmes de confinement qu’ils confrontent à leurs propres systèmes de réfraction de la réalité. Avec Fate will Tear us Apart, les lignes de destinées recueillies dans la paume de consommateurs de drogues dures irradient les murs dans un éclair de néon. Le duo capte des étincelles avec des dispositifs qui mettent en tension permanente l’invisible et la lumière, l’intangible et le physique. Avec Cosmographia (Gorée Island), ils réalisent une pièce folle et monumentale qui archive physiquement la réalité de l’île: centimètre par centimètre, pendant 6 jours, les 2,4km du tracé de l’île sont décalqués sur papier. Leurs travaux font partis de plusieurs collections publiques : The Israel Museum - Jerusalem / MAC’S - Grand-Hornu, Belgium / Collection MUDAM, Luxembourg / FRAC (Alsace, Poitou-Charentes, Lorraine), France, ....
Sébastien Rollot, Pierce Warnecke
Catalogue : 2011Distances | Doc. expérimental | dv | couleur | 26:0 | France | 2009
Sébastien Rollot, Pierce Warnecke
Distances
Doc. expérimental | dv | couleur | 26:0 | France | 2009
A partir d`images filmées sur les îles de Java et de Bali, ce film vient restituer la sensation et l`abstraction de situations rencontrées au hasard de la route. Il n`y a aucun dialogue ni commentaire. Cette errance cinématographique s`est déroulée sans repérage. Qu`il s`agisse d`un regard caméra qui questionne la présence du spectateur, de l`effort physique d`hommes au travail, d`une cérémonie religieuse agitée. On ne voit que des visages, des corps, des expressions, sans véritablement connaître la situation en jeu. Elle est ici accessoire, elle importe peu. On ne s`intéresse alors qu`à la sensation et au mouvement dans lequel on est entraîné. Sans repère, on erre dans le film et l`on s`accroche au langage des corps, à l`émotion d`une image ou à l`histoire qu`elle peut nous raconter. Nous sommes dans un rêve, une mémoire fragmentée. On se laisse porter par la juxtaposition d`images brutes, sans artifices. Des hommes autour d`un feu, un train la nuit, des femmes qui se maquillent. Les séquences documentaires sont traitées de façon abstraite, sans visée anthropologique explicite. Ce film silencieux s`est prolongé par une collaboration sonore avec Pierce Warnecke, compositeur de musique drone.
Sébastien Rollot Né en 1983, Il étudie l`anthropologie et la sociologie en France et au Québec avant d`intégrer la formation de réalisation documentaire Creadoc à Angoulême. Installé sur Lyon, il est auteur réalisateur de films indépendants, membre du collectif Trois Petits Points qui regroupe des artistes travaillant autour de la musique et de l`image notamment. Ses différents films poursuivent une description documentaire du réel. Toujours dans un rapport qui privilégie la sensation et l`abstraction, ses réalisations se construisent sous forme d`essai cinématographique. Sans renier radicalement une narration linéaire, ses travaux se dirigent plutôt sur la piste d`un cinéma fragmenté et expérimental, essayant de questionner la frontière des relations entre le cinéma documentaire, l`art vidéo, et leurs fictions. Il travaille désormais sur l`écriture d`un film qui creuse la notion d`exil dans la ville. Cette réalisation débutera dans le cadre de la résidence des Inattendus dès 2011.
Stefan Roloff
Catalogue : 2011LINDEN HOTEL | Installation vidéo | dv | couleur | 27:0 | Allemagne | 2010
Stefan Roloff
LINDEN HOTEL
Installation vidéo | dv | couleur | 27:0 | Allemagne | 2010
LINDEN HOTEL, Video Installation by Stefan Roloff The phenomenon of political imprisonment is timeless. Yet, its victims can only speak to us from the past. It is its nature to be silenced in the present. The group of former Stasi- prisoners I interviewed have never before spoken on tape or in public. To remove the boundaries of time I have interviewed them as silhouettes. At first glance, this gives them an air of illegality. The viewer gets the impression that they can?t reveal their identity. Faces can be misleading. Beauty, gender, age, race or other categories disappear when we view a silhouette. What remains is the tone of their voice and their body- language, keys to their subconscious. It is my goal to bring the experiences of former political prisoners into the present and communicate the immediacy they feel. Though they were released from jail decades earlier, their trauma continues to haunt them and - as many of the interviews show ? it extends into the lives of their children. Initially, I projected the talking silhouettes of nine former prisoners on to the walls of their former cells at the Stasi- prison in Potsdam.
Stefan Roloff is an independent artist and film maker, working in New York and Berlin. In 1984, he was invited to experiment on prototypes of digital video and imaging computers at the New York Institute of Technology. Here, he created ?Face?, his first Moving Painting which, produced by Peter Gabriel, was the predecessor of his video ?Sledgehammer?. Subsequently, he continued to combine his paintings and videos in collaborations with musicians. (?Zaar? with Gabriel, ?Dominic Christ? with Suicide, ?Big Fire? with Jazz musician Andrew Cyrille.) From 1989 to 1999, he worked on the documentary film ?Seeds?. Traveling through remote areas of West Virginia, he followed the story of a 22- year old woman who committed suicide in 1981 in an isolation cell at the State Prison for Women. The film was combined with an installation, ?Pence Springs Resort?, a life-size three-dimensional photographic rendering of the isolation cell which the viewers could physically enter. His second documentary film ?The Red Orchestra?, is a portrait of his late father, Helmut Roloff, a resistance fighter against the Nazis. It was nominated best foreign film 2005 by the Women Critics Circle. Currently, Stefan Roloff is preparing "Cafe Holland", his first feature film, with Carola Stabe, a former GDR dissident.
Aarnoud Rommens, Ingrid STOJNIC, Bert BALCAEN
Catalogue : 2006Camouflage Comics: Dirty War Images | net art | 0 | couleur | 0:0 | Belgique, Pays-bas | 2005

Aarnoud Rommens, Ingrid STOJNIC, Bert BALCAEN
Camouflage Comics: Dirty War Images
net art | 0 | couleur | 0:0 | Belgique, Pays-bas | 2005
"Camouflage Comics: Dirty War Images" a pour but d'éveiller des réflexions- autant dans sa forme verbale que dans sa matière visuelle- dans une intéraction entre l'art, la Direction et les droits de l'homme en général et en particulier, l'héritage de l'Argentine "dirty war" (1976-83), en se concentrant sur la bande-dessinée. Il existe plus ou moins deux parties dans Camouflage Comics. La premiére partie est effectuée par des graphistes et des scénaristes. Ces visuels ont été spécialement effectués pour ce projet et n'ont été publiés nulle part ailleurs (à part les travaux de Sergio Langer et de Guillermo Escalante). Ces nouveaux travaux sont des articulations picturelles qui traitent de la vie dans l' Argentine de nos jours, un pays hanté par le spectre de Proceso. En même temps toutefois- alors que le pays semble guérir de sa chute économique de 2001- l'Argentine ramène progressivement les problèmes de reconstitution et de responsabilité dans la sphère publique, un domaine autrefois marqué par l'amnésie et l'amnéstie institutionelle. La deuxième partie de Camouflage Comics contient des essais se concentrant sur des dessins et des bandes-dessinées publiés durant la dictature, ou pendant le temps de transition allant des lois militaires à la démocratie. Ces analyses, par la même préoccupées par la production culturelle d'un récent passé , fait aussi la lumière sur de nouvelles bandes-dessinées. En effet, ces deux lignes temporelles parallèles ne peuvent être dissociées. Au contraire, elles s'entrecroisent continuellement, nous encourageant à interpréter la "nouvelle" en considérant la "vieille"-et vice-versa. S'ajoute à cela, le site qui contient un blogue de discussions où ces sujets peuvent être explorés dans leur totalité, avec une vision qui génère de nouveaux essais visuelles et de nouvelles idées- pas forcément en rapport direct avec le "cas" de l'Argentine, mais recouvrant une large palette de sujets,s'étendant de la bande-dessinée, à la censure, aux pratiques artistiques (restrinctes), aux droits de l'homme, ou à l'institutionalisation de la mémoire,... Aarnoud Rommens PAST, PRESENT, TEXTE, IMAGE http://www.camouflagecomics.com/flash.php
Heidi Romo
Peter Rose
Catalogue : 2020Dimensional Excursions (Oculis) | VR expérimental | hdv | couleur | 17:15 | USA | 2018

Peter Rose
Dimensional Excursions (Oculis)
VR expérimental | hdv | couleur | 17:15 | USA | 2018
A suite of multi-dimensional riffs that use topological, performative, metapoetic, spatiotemporal, architectonic, kinaesthetic, choreographic, and observational strategies to conjure new forms of vision.
Since 1968 Peter Rose has made over thirty films, tapes, performances and installations. Many of the early works raise intriguing questions about the nature of time, space, light, and perception and draw upon Rose?s background in mathematics and on structuralist filmmaking. He subsequently became interested in language as a subject and in video as a medium and generated a substantial body of work that played with the feel and form of sense-a kind of intellectual comedy. Recent projects have involved a return to the landscape as subject and the mechanics of perception. His films, videos, installations, and performances have received extensive national and international exhibition, including shows at the Whitney Museum and the Museum of Modern Art, the Centre Pompidou, the Yokohama Museum of Art, and exhibition at the Fabric Workshop and Museum, the Rotterdam International Film Festival and the Film Society of Lincoln Center. His works have drawn support from an impressive roster of sources, including the National Endowment for the Arts, the Pennsylvania Council on the Arts, the Guggenheim, Independence and Pew Foundations, and have been the subject of a number of articles on contemporary media art. His work is included in several major international collections.
Catalogue : 2014Solaristics | Vidéo expérimentale | | couleur | 10:5 | USA | 2013
Peter Rose
Solaristics
Vidéo expérimentale | | couleur | 10:5 | USA | 2013
On the phenomenology of the black sun; an anthology of sightings; on ways of seeing; an ecoparable.
Peter Rose?s works in film, video, installation, and performance have received extensive national and international exhibition, including shows at the Whitney Museum, the Museum of Modern Art, the Centre Pompidou, the Yokohama Museum of Art, the Fabric Workshop and Museum, the Rotterdam International Film Festival and the Film Society of Lincoln Center. Rose is concerned with new forms of vision, with the structures of language, and with the pleasures of obscure journeys. His work is included in several major international collections.
Catalogue : 2010Journey to Q'xtlan | Vidéo | dv | couleur | 7:30 | USA | 2009
Peter Rose
Journey to Q'xtlan
Vidéo | dv | couleur | 7:30 | USA | 2009
For several years I have been experimenting with a tactic I call ?transfalumination,? I venture at night into the marginal geographies of the city and perform peculiar ceremonies with light, hoping to bring back images that appeal to some deep sense of the mysterious. ?Journey to Q?xtlan? is a journey, an opera, and a koan that presents some of the results of this research. It?s a kind of dream.
Peter Rose?s works in film, video, installation, and performance have received extensive national and international exhibition, including shows at the Whitney Museum, the Museum of Modern Art, the Centre Pompidou, the Yokohama Museum of Art, the Fabric Workshop and Museum, the Rotterdam International Film Festival and the Film Society of Lincoln Center. Rose is concerned with new forms of vision, the structures of language, and the pleasures of obscure journeys. His work is included in several major international collections.
Catalogue : 2009Studies in Transfalumination | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:30 | USA | 2008

Peter Rose
Studies in Transfalumination
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:30 | USA | 2008
« Studies in Transfalumination » (5 minutes 30, 2008) exploite des lampes de poche trafiquées et des projecteurs vidéo désossés pour explorer la complexité visuelle du monde ordinaire : un tunnel, une touffe d?herbe, une table abandonnée, le dessous d?un pont, le brouillard, un morceau de rocher, et un arbre. Toutes les images sont des prises de vue en temps réel, et n?ont recours à aucun procédé d?animation.
Depuis 1968, Peter Rose a réalisé plus de trente films, bandes, performances et installations. Beaucoup de ses ?uvres de jeunesse soulèvent la question fascinante de la nature du temps, de l?espace, de la lumière et de la perception et s?appuient sur sa formation en mathématique et en réalisation structuraliste. Il s?est intéressé par la suite au langage en tant que sujet et à la vidéo comme médium et réalisé un important corpus d??uvres jouant avec la sensation et la forme du sens ? une sorte de comédie intellectuelle. Ses projets récents concernent le retour au paysage en tant que sujet et la mécanique de la perception. De nombreuses expositions ont été consacrées à ses films, vidéos, installations et performances, à l?échelle internationale. Ses ?uvres ont reçu des aides de la part d?un nombre important d?institutions prestigieuses et ont fait l?objet de nombreux articles dans la presse d?art actuelle. Ses ?uvres font partie de plusieurs collections majeures au plan international.
Catalogue : 2008Odysseus in Ithaca | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:15 | USA | 2006

Peter Rose
Odysseus in Ithaca
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:15 | USA | 2006
Odysseus amarre son bateau au mileu d'une étrange machine achitecturale, un labyrinthe aux échos de De Chirico et d'Escher, un lieu de mystère et de pouvoir où les règles de la perspective sont défiées, où d'autres espaces émergent. La vidéo nous emmène dans un voyage vertigineux, euphorisant, à travers un parking en sous-sol, une descente en spirale dans les profonfeurs d'un espace. C'est aussi une lamentation. Odysseus se souvient de la mer.
Le travail de Peter Rose dans la vidéo, l'installation et la représentation a été montré sur le plan international: au Whitney Museum, au Museum of Modern Art, au Centre Pompidou, au Yokohama Museum of Art, au Rotterdam International Film Festival et au Film Society of Lincoln Center. Rose s'intéresse aux nouvelles formes de vision, aux structures du langage et à la découverte de lieux inconnus. Ses films et ses vidéos sont intégrés dans plusieurs collections importantes à travers le monde. Il a également donné de nombreuses conférences sur son travail.
Catalogue : 2006Odysseus in Ithaca | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:15 | USA, Irlande | 2004

Peter Rose
Odysseus in Ithaca
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:15 | USA, Irlande | 2004
Ulysse amarre son bateau à une machine architecturale étrangère, un labyrinthe qui fait écho à de Chirico et à Escher, un espace de mystère et de pouvoir où les règles de la perspective sont transformées et d?où émergent d?autre espaces.
Les films, vidéos et installations de Peter Rose ont été montrés dans le monde entier. Son travail fait partie de plusieurs collections majeures. Il a reçu plusieurs récompenses et bourses significatives et son travail a été largement présenté, notamment au Festival du film d?Oberhausen, au Moma à New York, au Black Maria film festival, au Festival du film de Londres, au Whitney Museum, festival du film d?Amsterdam. Il réalise une installation vidéo destinée à l?aéroport international de Philadelphia.
Elske Rosenfeld
Catalogue : 2021Hugging Angela Davis | Vidéo expérimentale | mov | couleur | 14:41 | Allemagne | 2020
Elske Rosenfeld
Hugging Angela Davis
Vidéo expérimentale | mov | couleur | 14:41 | Allemagne | 2020
L'installation vidéo "Hugging Angela Davis" est une étude filmique et performative d'une étreinte spontanée entre Angela Davis et une jeune Allemande de l'Est. Cette femme, Erika Berthold, était la fille de fonctionnaires communistes, mariée au fils de Robert Havemann, célèbre dissident communiste, et était elle-même active dans les cercles d'opposition. Cette œuvre explore la potentialité ouverte par cette rencontre entre les deux personnalités et leurs luttes politiques. Elle entrelace le questionnement narratif à propos de cet évènement avec un examen filmique et performatif du motif de l'étreinte comme geste somatique, affectif et politique. Que comprendre de la reconnaissance mutuelle des deux femmes, de leur choix commun de s’écarter du protocole? Comment leur complicité momentanée traverse-t-elle ou complique-t-elle les différents culturels et politiques? À quoi pourrait ressembler une politique (dissidente) de l'étreinte? "Hugging Angela Davis" fait partie du projet à long terme "A Vocabulary of Revolutionary Gestures", qui étudie le corps en tant que site et archive d'expériences historiques.
Elske Rosenfeld est née en 1974 à Halle-sur-Saale (RDA, ex-Allemagne de l’Est). Elle travaille sur différents médias et formats. Ses principaux centres d'intérêt et médiums sont l’histoire du socialisme d’État et de ses dissidences, ainsi que la révolution de 1989/1990. Documents et archives servent de points de départ pour organiser des espaces, dans lesquels ces histoires peuvent être présentées. Son projet en cours, "A Vocabulary of Revolutionary Gestures", étudie la façon dont les événements politiques se manifestent et s'archivent dans le corps de leurs protagonistes. Ses œuvres ont fait l'objet d'expositions à l’international, notamment aux Staatliche Kunstsammlungen Dresden, Dresde (Allemagne) [2020]; au Goethe Institute Moscow, Moscou (Russie) [2020]; au Palast der Republik - Haus der Berliner Festpiele, Berlin (Allemagne) [2019]; à f/stop Leipzig (Allemagne) [2018]; au Gorki Herbstsalon III, Berlin (Allemagne) [2017]; au mumok kino, Vienne (Autriche) [2016]; au steirischer herbst festival, Graz (Autriche) [2015]; à la Devi Art Foundation, Delhi (Inde) [2013]; et à Former West, Utrecht (Pays-Bas) [2010]. En 2018, elle a co-organisé le projet "wildes wiederholen. material von unten. Künstlerische Forschung im Archiv der DDR-Opposition" avec Suza Husse. En 2019, elle a été co-curatrice du festival Palast der Republik à la Haus der Berliner Festspiele, Berlin (Allemagne).
Catalogue : 2016Ein bisschen eine komplexe Situation | Doc. expérimental | hdv | couleur | 14:44 | Allemagne, Autriche | 2014
Elske Rosenfeld
Ein bisschen eine komplexe Situation
Doc. expérimental | hdv | couleur | 14:44 | Allemagne, Autriche | 2014
Content Summary/ Accompanying Info: This video is an intervention into footage from the first meeting of the Central Round Table of the GDR. The meeting took place on December 7th 1989 in East Berlin, two months after the beginning of mass demonstrations across the country. The Round Table was set up to bring together members of the established political parties and the newly formed oppositional groups on equal terms. A few hours into the meeting, proceedings are interrupted as a noisy demonstration approaches outside. In the ensuing 10-minute scene, participants try to decide on a collective response. Sounds from the demonstration can be heard ebbing and swelling outside the window, while the participants inside debate. The demonstrators are never seen, only heard. The 2-channel video shows the scene in its entirety. It unfolds as a series of interventions into the material that are themselves based on motions and gestures taken from the footage: pans, zooms, the shaking of the camera, the gestures and movements of the participants, the different qualities and sources of sound. These are amplified, repeated, looped, in order to confront and confound notions of inside and outside, language and body, representation and embodiment.
Biography: Elske Rosenfeld (b. 1974 in Halle/S., GDR) uses a variety of media to rework archival materials from the history of state socialism in Eastern Europe and to relate them to contemporary political forms. Recent works in the formats video, performance, and writing have focussed on the physical, gestural content of archival documents from situations of revolution or protest (Paris 1968, East Berlin 1989, Cairo 2011) – to address the body as a site and archive of political events. Various abstracted interventions into and around these materials reactivate political energies that were set loose in these instances and continue to reverberate into the present day. Rosenfeld lives and works in Berlin and Vienna. She holds a PhD-in-Practice from the Academy of Fine Arts in Vienna. Her work has been presented internationally at institutions including Forum Stadtpark/Steirischer Herbst 2015, Graz; Berlin Art Week 2014; Sarai Reader 09/Devi Art Foundation, Delhi; Vienna Art Week 2011; BAK, Utrecht; Shedhalle, Zürich; mumok kino, Vienna; Kunsthalle Exnergasse, Vienna; GfzK, Leipzig; tranzit, Cluj, Romania; the Education Programme of documenta13. She has taken part in international residencies, including the Visual Arts Residency at the Banff Centre for the Arts, Canada. Her texts have been published in/on eipcp.net, Reviews in Cultural Theory, Springerin – Hefte für Gegenwartskunst, and in a number of books and collections. She has been awarded a DOC-Fellowship of the Austrian Academy of Sciences, and project funding from the Programme for Arts-based Research/FWF, Austria. www.elskerosenfeld.net
Ewelina Rosinska
Catalogue : 2023Popió? imieniem jest cz?owieka | Doc. expérimental | 16 mm | couleur et n&b | 20:0 | Pologne, Ukraine | 2023

Ewelina Rosinska
Popió? imieniem jest cz?owieka
Doc. expérimental | 16 mm | couleur et n&b | 20:0 | Pologne, Ukraine | 2023
I read in the writings of one painter that, for him, the Polish landscape seems to constantly draw our gaze to the ground, making us look not over the horizon but under our feet, at the bones buried beneath each step. The film shifts between a portrait of my eighty year old grandparents and my view on the elements and imagery of the national-Catholic narrative in the Polish landscape. The title “Ashes by name is man” is borrowed from a church notice board in Nowa Grobla, in Roztocze. At the centre of my explorations is the rage of hills Roztocze, while Krakow and Lviv form the boundaries of the area in which I was shooting.
Ewelina Rosinska (1987, Poland) holds an MA in Art History and is based in Germany and Portugal. Between 2013 and 2022 she studied at the German Film and Television Academy in Berlin (dffb), where she was a member of Ute Aurand's Bolex Workshop. Her Films were screened at Her DOCS in Warsaw, Courtisane Festival in Gent, International Film Festival in Rotterdam IFFR, at the Musée de la Photographie Charleroi or at the Museum of the Moving Image in New York. Her last film “Ashes by name is man” won Best Exis Award at the Exis Film Festival in Seoul.
Martha Rosler
François Rosolato
Catalogue : 2006Son pays est une prison | Documentaire | dv | couleur | 77:0 | France | 2004

François Rosolato
Son pays est une prison
Documentaire | dv | couleur | 77:0 | France | 2004
Comment font les Birmans pour vivre sous une dictature qui, depuis deux générations a séquestré toute forme d?espoir ? Le long du fleuve Iraouaddy apparaissent les traces de la résistance d`un peuple privé de son guide, Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, sauvagement attaquée et mise au secret.
François Rosolato, né à Paris en 1963, est auteur, réalisateur, comédien et chef opérateur. Formé à l`École Nationale Louis Lumière, il commence à travailler à la caméra, dans le domaine de la fiction puis du documentaire. Attiré par le cinéma du réel, il aborde parallèlement le domaine de la réalisation dans une optique très personnelle, en parvenant à trouver des financements en marge de l'univers formaté des chaînes françaises.
David Ross
Catalogue : 2017Théodolitique | Doc. expérimental | 35mm | couleur | 15:10 | Canada | 2015
David Ross
Théodolitique
Doc. expérimental | 35mm | couleur | 15:10 | Canada | 2015
Théodolitique (2015) est un projet cinématique qui réunit le géodésique et le filmique, unissant la très longue histoire de l’arpentage et celle, comparativement nouvelle, des technologies cinématographiques. Reliant ces deux méthodes d’observation visuelle et d’enregistrement, Théodolitique documente des étudiants arpenteurs de l’École des Métiers du Sud-Ouest de Montréal au cours d’une seule journée, lors d’un examen extérieur. Théodolitique utilise un large éventail de techniques filmiques et acoustiques — y compris un microphone parabolique pour capter les sons distants, ainsi qu’une « théodocam » construite sur mesure pour recréer le point de vue d’un arpenteur — afin de refléter et mimer la manière dont les étudiants bougent, réfléchissent et apprennent leur métier. Tourné sur un terrain dédié à la pratique adjacent à l’École des Métiers, Théodolitique est un film à la fois chorographique et chorégraphique.
The works of David K. Ross are concerned with the processes and activities which enable infrastructural monuments, cultural institutions, and architectural structures to exist. Using photography, film and installation to carry out these inquiries, he examines the performative capacities of un-scripted activities, along with the relationships that exist between the recorded event and its re-presentation in physical space. These inquires have been applied to various projects including a study of the enigmatic activities of student land surveyors, the uncanny and oneiric qualities of a series of rooms at the Art Institute of Chicago, the nuanced and poetic movements of dancers about to perform, the mythic and sublime qualities of an urban lighting fixture in Montréal, the quietude of artists’ storage spaces, and a close examination of colour coded art shipping crates.
Catherine Ross
Catalogue : 2008Trilling | Art vidéo | dv | couleur | 3:52 | USA | 2006

Catherine Ross
Trilling
Art vidéo | dv | couleur | 3:52 | USA | 2006
"Trilling" reprend des séquences de la série des années 80 "Three's Company" et crée un enchaînement de boucles gestuelles progressives. Le trompétiste Taylor Haskins a collaboré à la bande son, apportant une réponse improvisée unique à chaque clip.
Catherine Ross travaille la vidéo et la photographie, mettant en scène des gestes qui passent souvent inapperçus dans leur contexte original. Isolant les mouvements des humains et/ou des objets, ses vidéos créent de nouvelles séquences musicales qui révèlent une relation fondamentale entre mouvement et son. Elle découvre que le mouvement révèle une maladresse inhérente, une humeur qui fait écho à notre propre vulnérabilité. Son travail a été presenté dans des expositions et des festivals à travers le monde: au Brésil, en Finlande, en Irlande, en Angleterre, au Canada et aux Etats-Unis. Ross a suivi des cours à la Skowhegan School of Painting and Sculpture en 2002, l'Itlantic Center for the Arts en 2003 et a reçu pour 2005-6 une résidence de la Marie Walsh Sharpe Foundation. Récemment, Catherine Ross a été gratifiée du "Best International Short Award" au Darklight Festival de Dublin, en Irlande. Elle vit et travaille à Brooklyn, New York.
Douglas Ross
Catalogue : 2007UN | Installation vidéo | dv | couleur | 7:7 | USA | 2004

Douglas Ross
UN
Installation vidéo | dv | couleur | 7:7 | USA | 2004
L'immeuble des Nations Unies à New York, la nuit. Douglas Ross filme une architecture vide, seulement encore animée par des lumières, intermittentes, vacillantes.
Douglas ROSS est né en 1969. Il vit et travaille à New York. Son travail a été exposé au musée d'art contemporain de Miami, au festival du film de Rotterdam, à Turin, au KW institut d'art contemporain à Berlin, PS1 Contemporary Art Center / MoMA, The Walker Art Center. Il a également effectué des résidences d'artistes et participé à des programmes d'échanges au Japon
Maxime Rossi
Catalogue : 2017Real Estate Astrology | Vidéo | hdv | couleur | 21:0 | France | 2015
Maxime Rossi
Real Estate Astrology
Vidéo | hdv | couleur | 21:0 | France | 2015
Appréhendées comme un voyage mental, visuel et sonore proche de l’esprit surréaliste, les images se succèdent au rythme de l’énonciation mystique du thàme astral de Ersnt dressé par un astrologue de Sedona, également saxophoniste, qu’il a lui-même dressé après avoir constaté une erreur dans l’heure de naissance de celui commandé par Breton en 1930. Sa voix off accompagne le spectateur. à la fois atmosphère sonore et piste narrative, elle parait guider cette chasse au fantôme - probablement celui de l’esprit de Max Ernst qui, partout, imprègne les lieux. Tandis que la mélodie rappelle les bandes sonores de méditation disponibles dans les boutiques de souvenirs de la ville, la désynchronisation répétée des rushes dans le temps évoque, tel ce chat dont le corps se dédouble, le “voyage astral” cher aux surréalistes, l’expèrience de hors corps, la sensation de flottement. Dans son film Real Estate Astrology (2015), Maxime Rossi développe une réflexion à facettes pour portraiturer un lieu. Il confronte deux états de narration entre lesquels le spectateur peut osciller, du diagnostic des traces objectives d’une quète, real estate, au pronostic à valeur prédictive d’une vie dressé d’après l’interprètation stellaire, astrology.
Le travail de Maxime Rossi contourne les limites de genre prédéfini comme de style pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources : l’histoire de l’art, l’ethnographie ou la littérature. L’impressionnant éventail des registres provoque une étrange narration, que l’artiste utilise pour dévoiler des vérités en portant un nouveau regard sur des sujets que nous pensions connaître avec certitude. À travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétéroclite mêlant la sculpture, l’installation, la performance, la scénographie et la vidéo, Maxime Rossi ignore l’idée même de catégories et propose une discipline singulière qui convoque la « beauté convulsive » chère aux surréalistes. Maxime Rossi est né en 1980, il vit et travaille à Paris, France. Son travail a fait l’objet de projections au Centre Pompidou, Paris et au MUMOK, Vienne (Autriche). Il a notamment été montré dans le cadre d’expositions personnelles et collectives au Palais de Tokyo, Paris, à l’Emba / Galerie Édouard-Manet, Gennevilliers, à la Fondation François Schneider, Wattwiller, à La Halle des bouchers, Vienne, à la 19e Biennale de Sydney, au S.M.A.K. de Gent ou au Musée d’Ethnographie de Genève, Suisse.
Catalogue : 2017Sister Ship | Vidéo | 16mm | couleur | 52:0 | France | 2015
Maxime Rossi
Sister Ship
Vidéo | 16mm | couleur | 52:0 | France | 2015
Avec « Sister Ship » [le navire de la Soeur], Maxime Rossi propose une nouvelle étape de son projet d’envergure inspiré par Soeur Corita Kent (1918-1986), religieuse américaine ayant quitté les ordres en 1968 et connue pour avoir contribué à la culture pop. À partir des années 1960, cette soeur a effectivement développé une pratique artistique en produisant des affiches sérigraphiées qui entremêlent slogans publicitaires, paroles de chansons et versets religieux. S’inspirant de ce personnage hors-normes, Maxime Rossi propose une installation dynamique de cinéma élargi qui regroupe une vidéo spatialisée dans La Halle des bouchers et des éléments de décor scénique colorés. Cette comédie musicale décalée combine les séquences du film documentaire Pygmée Blues (2013) tourné le long du fleuve Congo, avec une bande son constituée de la transcription d’un livre sur Soeur Corita, chantée par Emma Daumas accompagnée de musiciens africains.
Le travail de Maxime Rossi contourne les limites de genre prédéfini comme de style pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources : l’histoire de l’art, l’ethnographie ou la littérature. L’impressionnant éventail des registres provoque une étrange narration, que l’artiste utilise pour dévoiler des vérités en portant un nouveau regard sur des sujets que nous pensions connaître avec certitude. À travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétéroclite mêlant la sculpture, l’installation, la performance, la scénographie et la vidéo, Maxime Rossi ignore l’idée même de catégories et propose une discipline singulière qui convoque la « beauté convulsive » chère aux surréalistes. Maxime Rossi est né en 1980, il vit et travaille à Paris, France. Son travail a fait l’objet de projections au Centre Pompidou, Paris et au MUMOK, Vienne (Autriche). Il a notamment été montré dans le cadre d’expositions personnelles et collectives au Palais de Tokyo, Paris, à l’Emba / Galerie Édouard-Manet, Gennevilliers, à la Fondation François Schneider, Wattwiller, à La Halle des bouchers, Vienne, à la 19e Biennale de Sydney, au S.M.A.K. de Gent ou au Musée d’Ethnographie de Genève, Suisse.
Nicolas Rossi
Catalogue : 2017Made in Algeria | Vidéo | hdv | couleur | 10:13 | France, Allemagne | 2016
Nicolas Rossi
Made in Algeria
Vidéo | hdv | couleur | 10:13 | France, Allemagne | 2016
Nicolas Rossi, geboren 1978 in Thonon-les-Bains (F), studierte, nach einem Gaststudium bei Gerd Roscher in Experimenteller Filmkunst an der HFBK Hamburg, an der Bauhaus Universität Weimar, bevor er 2012 die Hochschule für Grafik und Buchkunst in Leipzig als Meisterschüler absolvierte. Aktuell forscht er im Rahmen eines wissenschaftlich-künstlerischen Projekts namens „Essayismus als Tool der Kritik im Zeitalter der hybriden Bewegtbildformate“ an der Filmuniversität Babelsberg Konrad Wolf.
Martine Rousset
Catalogue : 2018Rue pouchkine | Doc. expérimental | hdv | couleur | 33:0 | France | 2017
Martine Rousset
Rue pouchkine
Doc. expérimental | hdv | couleur | 33:0 | France | 2017
de Martine ROUSSET 2012-2017 / Betacam Numérique / couleur / sonore / 1E / 33` 00 Yerevan, Arménie, dans l`illisible secret prisonnier des ombres dans les nuits de sous la terre trains pour nulle part la splendeur sereine des montagnes chants mutiques paradoxe mystique les voix des prisons éphémère voyageur léger dormeur
Nait le 29 mai 1951 à Montpellier, réside à Sète jusqu’en 1975 étudie la philosophie et le cinéma à l’Université Paul Valery de Montpellier. cinéaste de la lumière et de l`écrit ,travaille le film depuis 1977 oeuvre au département audiovisuel du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris ,auprès de Suzanne Pagé depuis 1978.
Philippe Rouy
Catalogue : 2023KAISERLING III | Vidéo | mov | couleur | 23:30 | France | 2022

Philippe Rouy
KAISERLING III
Vidéo | mov | couleur | 23:30 | France | 2022
Un homme filme le vivant. Il l’archive dans des préparations humides paradoxales . Des images en fluide qui pourraient lui survivre. En 2100, sa fille aura 86 ans. Il en aura 129.
Philippe Rouy est réalisateur. Sa trilogie consacrée à la catastrophe nucléaire de Fukushima, 4 bâtiments, face à la mer, Machine to Machine et Fovea centralis, a été présentée, entre autres, au FIDMarseille, Cinéma du Réel, Mumbai Film Festival, Torino Film Festival.
Catalogue : 2015MACHINE TO MACHINE | Doc. expérimental | web | couleur | 32:0 | France, Japon | 2013

Philippe Rouy
MACHINE TO MACHINE
Doc. expérimental | web | couleur | 32:0 | France, Japon | 2013
À Fukushima daiichi, le ventre de la centrale nucléaire effondrée maintient pour encore très longtemps les humains à distance. Seules d’autres machines peuvent s’en approcher. Elles filment pour les hommes ce qu’ils ne peuvent plus voir. Entre mouvements pendulaires lancinants et pénétrations gyroscopiques, ces images annoncées par l’exploitant comme des explorations scientifiques rigoureuses s’avèrent être des plongées chaotiques et hallucinées au cœur d’un magma radioactif irréductible.
Philippe Rouy vit et travaille à Paris. Ses films sont montrés dans des festivals et des lieux de diffusions tels que FIDMarseille, Torino Film Festival, Rotterdam IFF, Jihlava IFF, UnionDocs New York, Cinéma Spoutnik de Genève, Cinema Nova de Bruxelles, etc...
Catalogue : 20134 bâtiments, face à la mer | Documentaire | dv | couleur | 47:0 | France | 2012

Philippe Rouy
4 bâtiments, face à la mer
Documentaire | dv | couleur | 47:0 | France | 2012
En juin 2011, l?exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a installé une livecam sur le site. Outil d?une transparence factice, cette caméra de propagande diffuse les images uniques d?une catastrophe sans fin. En un seul plan fixe ininterrompu, un paysage létal distille son invisible toxicité et le paradoxe de son étrange beauté. Tremblements de terre, brumes enveloppantes, fumées des réacteurs, vols de corbeaux, pluies radioactives, etc., les images d?un espace géographique rayé de la carte se succèdent hors du temps des hommes. Par un geste de défiance à l?adresse de cette machine oculaire, un liquidateur anonyme, ramène pourtant jusqu?à nous cet outre-monde interdit.
Philippe Rouy vit et travaille à Paris (France).
Vincent Roven
Catalogue : 2006Logologo | Fiction | 16mm | couleur | 7:30 | France, Brésil | 2005

Vincent Roven
Logologo
Fiction | 16mm | couleur | 7:30 | France, Brésil | 2005
"Après le pont, commence le pays des fantômes" (Dracula - Bram Stocker)
Vincent Roven est né en Mai 1968. Il a étudié aux Beaux Arts de Marseille - Luminy. Il a obtenu son diplôme d´études supérieures en Arts Plastiques en 1994. Depuis 1995, il vit et travaille à São Paulo, Brésil, et a participé à la réalisation de plusieurs travaux audiovisuels/ cinéma, parmi lesquels: - "Kyrie ou le début du Chaos" (fiction, 35mm, 15 min., 1998): réalisateur assistant/ directeur artistique: - "Jusqu´à 120 ans" (documentaire, digital, 70 min., 2002): co-direction - ULALAPA (fiction/doc - digital, 12 min., 2003): co-direction, montage, son - LOGOLOGO (fiction - digital, 7 min., 2005): réalisation, montage, son et Photographie Il développe également des activités liées aux arts plastiques et a réalisé plusieurs expositions collectives et individuelles parmi lesquelles: 2001 - "Medodanóia" - exposition individuelle réalisée au "Centro Cultural São Paulo" - São Paulo - Brésil 2000 - "SUNSET" - exposition individuelle réalisée à la "FUNARTE" (Fondation Ntionale des Arts) - São Paulo - Brésil