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Knut Asdam
Finally
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 18:0 | Norvège, France | 2007
"Finally" traite d'histoire et de violence et explore les limites entre le film narratif et l'histoire. Le film a été filmé dans un contexte historique à Salzbourg en Autriche. Dans "Finally", les trois personnages principaux se battent violemment et répétitivement sans que de causes ne soient données dans la narration. Cette violence semble d'ailleurs être une réaction envers, ou bien une demande de, un lieu qui est aussi bien historique que contemporain. Le film fonctionne plus comme un jeu entre le placement architectural et spatial et le langage utilisé par les protagonistes, plutôt qu'une histoire linéaire.
Knut Åsdam vit et travaille entre New York, Paris et Berlin. Depuis 10 ans, ses oeuvres sont exposées, projetées et diffusées dans le monde entier. Il a notamment exposé à la Tate Britain, à la Biennale de Venise, au Museum of Contemporary Art, au Moderna Museet, au PS1 et au Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris. Des articles sur son oeuvre ont entre autres été publiés dans Artforum, Grey Room, Untitled Magazine.
Knut Asdam
Oblique
Film expérimental | 35mm | couleur | 13:0 | Norvège | 2008
Les environnements urbains et leurs sites hétérogènes sont les lieux des explorations de Knut Asdam, qui s?intéresse au design social, aux modèles de comportement et aux modes de subjectivité en mettant l?accent tout particulièrement sur les troubles de l'identité et les pathologies spatiales. Asdam perçoit la ville comme une machine à désir, sa géographie comme un système de désir et son architecture comme un générateur pour pratiques désirantes. « Oblique », dont la première a eu lieu à Manifesta 7, est un récit hybride cinématographique et architectural, qui révèle des espaces publics ou semi-publics à l?intérieur de la ville. L'artiste invite le spectateur à un voyage à travers une « ville » en mouvement, construite à partir de villes et de régions de divers paysages politiques, économiques, culturels et sociaux. Asdam parle de lieux intensément chargés au niveau psychologique : des banlieues nouvellement construites en périphérie, des chantiers de construction, des immeubles institutionnels, des bureaux, des lieux de transition, entre construction et effondrement, marqués par les processus presque contradictoires de progrès économique et de développement des bidonvilles. Cependant, en même temps, il construit un espace critique objectif sur l?urgence politique.
Knut Åsdam est né en 1968 à Trondheim (Norvège) et vit actuellement à Oslo (Norvège). Il est actif sur la scène internationale depuis plus de dix ans, avec ses expositions, ses publications et ses émissions. Il a largement exposé à la Tate (Grande-Bretagne), à la Biennale de Venise (Italie), à la Kunsthalle de Berne (Suisse), à la Biennale d'Istanbul (Turquie), au Museum of Contemporary Art, au Moderna Museet, au PS1, et au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (France), entre autres. Des articles de fond sur son ?uvre ont été publiés dans la revue « Artforum », « Gray Room », « Le Monde Diplomatique », « Untitled Magazine », notamment. D?une manière très visuelle et spatiale, Åsdam se sert du son, du film, de la vidéo, de la photographie et de l?architecture pour travailler avec la politique de l'espace et les limites de la subjectivité. Souvent, ces préoccupations sont liées au thème du désaccord, ainsi qu?à l'analyse de l'espace en termes de désir, d'usage et d?histoire. Il existe quatre catégories essentielles dans l??uvre d?Åsdam : le « Discours », la « Vie », la « Sexualité » et la « Lutte ».
Knut Asdam
Tripoli
Fiction expérimentale | 0 | couleur | 24:0 | Norvège | 2010
A Tripoli, ville du nord du Liban, se trouve ce qui reste de l?un des projets architecturaux les plus distinctifs au monde : un centre international d?exposition, conçu par l?architecte brésilien Oscar Niemeyer en 1966, et laissé à l?abandon depuis le déclenchement de la guerre civile en 1975. Dans une forme qui oscille entre le documentaire d?architecture et une représentation théâtrale incohérente, le film décrit tout à la fois le lieu et, comme un sous entendu, l?histoire violente qui a laissé ce site dans un état d?inachèvement et de délabrement. Les vestiges modernistes apparaissent déboîtés, et fonctionnent comme un monument à une époque optimiste au Moyen Orient, qui semble maintenant bien distante.
Knust Åsdam est né à Trodheim en 1968. Il vit et travaille actuellement à Oslo. Knut Åsdam s?est imposé comme artiste international à New York, où il a vécu de 1994 à 2004. Il a suivi dans cette ville le Whitney Museum Independent Study Program, NYC (94-95). Auparavant, il a étudié aux Pays-Bas, à la Jan van Eyck Akademie (92-94), au Goldsmiths College de Londres (89-92) et à la Wimbledon School of Art, Londres (88-89). Il a par ailleurs étudié la psychologie, la philosophie et la linguistique à l?université d?Oslo et au Maui Community College de l?université de Hawaii (86-89). Exprimée sous de multiples formes dans son travail, l?attention de Knut Åsdam est constamment tendue par la manière dont chaque individu construit et négocie son identité, en relation avec l?organisation et les modifications de la société contemporaine. Cette sensibilité à l?instabilité du soi est nourrie des valeurs portées par les théories queer et féministes, aussi bien que de la psychologie du langage et la psychanalyse lacanienne. La recherche de l?artiste sur les relations qu?entretiennent le langage, le corps, la perception des espaces publics urbains et l?usage qui en est fait, inclut un examen des structures du pouvoir et de l?autorité, et prend des formes diverses : audio, film, vidéo, photographie et installation. Les thèmes du travail de Knut Åsdam peuvent être vus au travers de quatre catégories : le discours, la vie, les sexualités et la lutte. Ces préoccupations sont souvent reliées aux thèmes de la déviance, de la crise, et à l?analyse de l?espace, en termes de désir, d?usages et d?histoire. Le caractère idiosyncratique de l?approche de Knut Åsdam du champ du cinéma est créé par la transposition des ressources de l?analyse des lieux et de la subjectivité, par une attention soutenue au caractère politique du langage, le déplaçant du contexte des beaux arts vers le champ du film. Ces dernières années, le travail de Knut Åsdam a été exposé, publié, et diffusé, notamment à la Tate Britain et à la Tate Modern, Londres; à la Biennale de Venise; à la Künsthalle de Berne; à la biennale d?Istanbul; au Kunsthall de Bergen; au MACRO, Rome; à l?Astrup Fearnley Museum, Oslo; à la Manifesta7; au Moderna Museet, Stockholm; au P.S.1 MOMA, NYC; au FRAC Bourgogne, Dijon et au Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris.
Mario Asef
revolution after revolution
Doc. expérimental | dv | couleur | 14:0 | Argentine, Roumanie | 2006
Le court-métrage "Revolution after Revolution" a été tourné dans trois villes roumaines (Sibiu, Pitesti, Bucarest). Il montre comment les stratégies des médias sont assimilées et intégrées dans la société et font ainsi partie de la vie de tous les jours. L'architecture moderne des années 1960 est le scénario dans lequel les habitants agissent en tant qu'acteurs. Les idéologies d'une célébration utopique donnent un contenu aux formes, qui représentent la vie moderne et sont l'allégorie de la "révolution".
Mario Asef est né en 1971 à Córdoba, en Argentine. Il vit à Berlin. Parcours éducatif: en 1991, il est apprenti en conception d'arts graphiques à Córdoba, en Argentine. 1990-1995: Université d'Architecture et de Développement urbain à Córdoba, en Argentine. 1998-2000: Académie des Arts Visuels, Karlsruhe, Allemagne. 2003: Chelsea College of Art and Design, à Londres. 2000-2004: Université d'Art à Berlin, Master of Art.
Leo Asemota
Count Off for Eo ipso: Replay Only Memory
Performance multimédia | hdv | couleur | 23:0 | Nigeria, Royaume-Uni | 2012
Carles Asensio Monrabà
CINEMA MUNDIAL 1957-2007
Doc. expérimental | dv | couleur et n&b | 21:0 | Espagne | 2008
Grandeur et décadence d?un petit commerce de cinéma. Cinema Mundial 1957-2007 is a 21-minute short film that reflects the life of the celluloid via a digital camera and reveals the real essence of cinema. Cinema Mundial 1957-2007 shows the magnanimity and decadence of a small commercial movie theater in Sant Celoni, a village located in the province of Barcelona. In the projection room, Félix, the projectionist, and Juan, his assistant, carry out their work using traditional methods. They keep on working even though they know that it might be their last showing due to the warnings on the imminent closing of the movie theater. Some months later, we can still appreciate the demolition of this movie theater and its marks recall a history and a memory of cinema.
Carles Asensio Monrabà, was born on September 30th 1979 in Sant Celoni, a village in the province of Barcelona His studies and audiovisual works were carried out between Barcelona and Madrid. In Barcelona, he studied Direction in the Centre d?Estudis Cinematogràfics de Catalunya (CECC); after that, he got a grant by the Escuela de Cinematografía y Audiovisuales (ECAM) to study in Madrid. Among his fiction short films stands out Revival (finalist in the Fifth Edition of Notodofilmfest), Kiss me, fool or For Ever Lola (a false documentary that pays tribute to Basilio Martín Patino.) Other audiovisual works fall within the category of experimental documentaries, such as the short film Cinema Mundial 1957-2007 or 01 one, a feature film project inspired in Abbas Kiarostami´s film-making experience with his film Five. His artistic interests led him to study at the Col·legi de Teatre in Barcelona; in connection with theater, he establishes the group called Irma Vep in 2007, together with the actress Clara Macías Carcedo, who also takes an active part in his audiovisual works. In 2008 he takes the Documentary Master?s Program at Pompeu Fabra University in Barcelona. The Museum of Modern Art (MoMA) in New York city has just acquired Cinema Mundial 1957-2007 for its Permanent Collection. This short film was selected by New Directors/New, organized by MoMA and the Film Society of Lincoln Center to be screened in the last edition which took place in April 2008. As a result of his participation in this Film Festival, the Museum showed its interest in acquiring a copy of his work for its Permanent Collection, where we can find some of the most representative works from the world history of film. MoMA was the first museum that acquired films as works of art for debating and broadcasting purposes. In its collection we can find films by Charles Chaplin, Eisenstein, F.W. Murnau, John Ford, Carl T. Dreyer, Fritz Lang, Orson Welles, Roberto Rossellini, Federico Fellini, Yasujiro Ozu, Jean-Luc Godard, Andy Warhol, Stanley Kubrick, Francis F. Coppolla, Lars von Trier, Jia ZhangKe, David Lynch or Jim Jarmusch. Up until now, the only Spanish film-makers included in this collection were Luis Buñuel: El perro andaluz, La Edad de Oro, Los Olvidados, Belle de jour and El discreto encanto de la burguesía and Pere Portabella: Vampir cuadecuc and El silencio antes de Bach. In March 2009, his short movie was selected to be screened at the International Film Festival of Las Palmas de Gran Canaria (Canary Islands) as part of the Cinema Cycle DGeneraciones II. Presently, Carles Asensio is writing a script for a fiction feature film and is working in the creation of video art works based on 20th Century Painters such as Francis Bacon and screen-art.
Oreet Ashery
Back in 5 minutes
Art vidéo | dv | couleur | 8:7 | Royaume-Uni | 2007
?Back in Five Minutes? est un bref thriller du monde de l?art qui se contient lui-même et ne comporte pas de solution. Un curator visite un studio et le trouve absolument vide. Les seuls éléments rappelant l?existence des artistes sont leurs téléphones portables et une note indiquant qu?ils sont partis chercher du lait et des biscuits, et reviennent immédiatement. Le curator commence alors à explorer la pièce de manière invasive, et découvre finalement un sac contenant du lait et des biscuits fraîchement achetés. Un peu plus tard, lors d?une conversation sur l?oreiller, le curator se demande si sa visite du studio n?était pas une mise en scène orchestrée par l?artiste, qui aurait ainsi essayé de l?inclure dans son travail. Néanmoins, sa partenaire suggère qu?il est peut-être réellement arrivé quelque chose à l?artiste, et qu?il serait bon de contacter la galerie. "Back in Five Minutes" explore le fossé potentiellement dangereux existant entre l?art et la vie, les sentiments privés et les soupçons professionnels, l?art fondé sur des objets et celui fondé sur des corps (performances), enfin sur les dynamiques du pouvoir dans le monde de l?art.
Oreet Ashery est une artiste pluridisciplinaire qui vit à Londres. Elle s?intéresse à l?art vivant, à la vidéo, au graphisme 2-D. Elle emploie également les objets, le texte et l?internet comme supports de son ?uvre. Son art vivant tend à prendre la forme d?un événement pluridisciplinaire in situ, prenant les gens du public comme participants. Ce travail se penche sur les politiques ayant trait aux questions personnelles, et leurs relations complexes avec les réalités sociales. Ashery s?intéresse à la rencontre de la vie et de l?art, des domaines de l'intime et du professionnel. Les ?uvres d?Ashery ont été présentées dans le monde entier et notamment : à la Tate Modern, London ; au OK Centre for Contemporary Art, Linz (Autriche) ; au Schwules Museum Berlin ; au Freud Museum, London ; à la galerie Foxy Production, New York ; à la galerie Arnolfini, Bristol ; à la Biennale de Liverpool ; à la galerie Kapelica, Ljubljana (Slovénie) ; au Musée d?Herzliya, Israël ; au FABO, Toronto ; au Brooklyn Museum, New York ; au Manchester Look 07 Image festival ; à la Galeria de Arte Mexicano (Mexcio City) ; à la galerie NGBK, Berlin et au Centre of Attention, Londres. Son travail a suscité de nombreuses rétrospectives, comptes-rendus et réflexions dans des livres et des magazines culturels, artistiques et académiques.
Oreet Ashery
Journey Palestine Israel
Doc. expérimental | dv | couleur | 25:0 | Royaume-Uni, Israel | 2006
Cette vidéo est le journal d´un voyage réalisé en Israel et en Palestine en 2005. Au centre du récit, une femme de ménage arabe filmée alors qu'elle travaille dans l´appartement des parents de l'auteur à Jérusalem, puis lorsqu'elle traverse le point de contrôle de Qalandia, et rencontre un ami À Ramallah, et aussi lorsqu'elle marche avec le père de l'auteur dans le vieux Jérusalem puis visite Peqiin, seul village indigène où druzes, musulmans, chrétiens et juifs vivent ensemble paisiblement. Cette vidéo est un carnet de voyage personnel dont le but est d´explorer certains des enjeux complexes générés par le conflit dans la région, et, en particulier,d'explorer ce qui rapproche monde juif et arabe plutôt que ce qui les sépare.
Ashery est un artiste interdisciplinaire qui travaille avec les performances et l´art live, la vidéo et autres media numériques. L´oeuvre d´Ashery explore les relations entre la politique personnelle et les réalités sociales et politiques. Le travail d´Ashery s´est récemment concentré sur la notion de Non/Retour ("Non/Returning"), d´un point de vue politique, intérieur et psychologique. Son oeuvre est largement diffusée internationalement, dans des musées, galeries, cinémas, des sites spécifiques et des festivals. Elle fait l´objet d´articles dans des magazines d´art aussi bien que des écrits académiques.
Oreet Ashery
Selfish Road
Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:48 | Royaume-Uni | 2022
Selfish Road (2022) A 30-minute film by artist and filmmaker Oreet Ashery. Journeying through their homeland and recalling autobiographical memories along the way, Ashery observes how both senses of belonging have and continue to fuse with the vertiginous and winding flows of nation-building, infrastructure and land use. Turning a camera onto the contested land in and around Jerusalem, Selfish Road draws upon the genres of science-fiction, stand-up comedy, the family photo album, and the implicit privilege of the slacker road movie. The film reveals a composite portrait of a rapidly changing landscape: roads collapse into sinkholes, diseased cacti line highways, and location-monitoring apps map circuitous routes to flag “high risk” and “prohibited” areas. This episodic reflection of space and place attempts to work through the paradox: How can you own something that is stolen? Selfish Road depicts a contradictory environment of industrial extraction obscured by spiritual wellness practices. With anger, grief, hope, and resistance, it dreams of material ecological visions for indigenous life away from settler occupation and seeks out an ethics in and beyond the beauty of the region. Commissioned by A KW Production Series. Text by Mason Lever-Yap
Oreet Ashery is a visual artist and an experimental film maker whose practice navigates established, institutional and grassroots contexts. The work engages with bodies, community, worldbuilding, autoethnography, Thanatos, gender and technology. Ashery’s practice manifests through distinct multiplatform projects that span video, 2D image-making, performance and assemblage. Characterised by the use of speculative fiction and humour, the work often occupies utopian, discursive and incongruous spaces. Ashery was a Turner Bursary recipient in 2020 (replacing the Turner Prize during the pandemic) and won the prestigious Jarman Film Award in 2017 for her web-series Revisiting Genesis, interfacing documentary and fiction and looking at the emergent field of digital death. In this context Ashery published her book How We Die Is How We Live Only More So, Mousse Publishing, 2019. Ashery is Professor of Contemporary Art at the Ruskin School of Art, University of Oxford
Jonathan Ashworth
Up twice
Art vidéo | dv | couleur | 3:30 | Royaume-Uni | 2005
Ascendant le côté inférieur de six histoires en cascade, ?UP TWICE? est un travail typique de Jonathan Ashworth. Il demande aux spectateurs de réévaluer leur perception de l?espace. Il crée ainsi des espaces où les gens se promènent sur des toits l?après midi, entrent dans les bâtiments par les fenêtres. Les détails architecturaux mis à contribution de manière inattendue, vont mettre votre monde à l'envers.
Jonathan Ashworth a étudié au Royal College of Art de Londres de 2004 à 2006. Il a été précédament diplômé d?un BA du Edinburg College of Art en 2003. Ses ?uvres furent présentées en Angleterre dans un premier temps puis dans toute l?Europe. Il faisait partie de la sélection d?artistes des Relations internationales Paris/Berlin en 2005.
Caner Aslan
I am going to do what i am supposed to do
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Turquie, Pays-Bas | 2006
Un homme grimpe à des échelles pour livrer une roue de bicyclette à un autre étage. Il grimpe, grimpe et grimpe. On le voit grimper à ces échelles de manière répétée comme en boucle, et avec une forte détermination. Finalement il se fatigue et s´accorde une pause sur les échelles. Et là tout va commencer à s´écrouler, il le sait. Les roues commencent à tomber et il saute pour les rattraper. La chute des roues possède aussi un rythme et un système. On peut ressentir l´absurdité d´un système ou d´un pouvoir qui arrive à organiser sa propre chute. Dans un monde dans lequel on est censé faire quelque chose, quelle est l´utilité de faire quelque chose? La réponse se trouve peut-être dans le mythe de Sisyphe. C´est dans un comportement absurde de fidélité supérieure et de travail déséspéré dans lequel on peut trouver de l´espoir.
Né à Malatya en 1981, il a étudié le design graphique à l´Université de Marama, et l'École des Beaux Arts d´Istanboul. Il étudie désormais à "De Ateliers", un programme de résidence pour artistes à Amsterdam.
Tekla Aslanishvili
A State in a State
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 47:0 | Georgie, Arménie | 2022
"A State in a State" is an experimental documentary film that follows the construction, disruption, and fragmentation of railroads in the South Caucasus and Caspian regions. It examines railways as the technical materialization of the fragile political borders that have re-emerged after the collapse of the Soviet Union. Revolving around the scenes of delay and waiting that constitute cargo mobility, the film reads the optimistic narratives about the New Silk Road against the grain. It observes how the iron foundation of connectivity can be used as a weapon of exclusion and geopolitical sabotage. Dotting the same lines, other forms of sabotage are deployed by workers to disrupt the political violence. Looking at historic and current practices of resistance, "A State in a State" explores the potential of railroads for building a different infrastructural consciousness and the lasting, transnational kinship among the people who live and work around them.
Tekla Aslanishvili (Born in Tbilisi in 1988) is an artist, filmmaker, and essayist based between Berlin and Tbilisi. She completed her studies at the Tbilisi State Academy of Arts in 2009 and holds an MFA from the Berlin University of the Arts in Experimental Film and New Media Art. Her experimental documentary films, texts, and installations emerge at the intersection of design, history, and geopolitics. They explore the shifting fault lines between governments, people, and their land through the lens of large-scale transit and energy infrastructure projects. Tekla is a 2018–2019 Digital Earth fellow, the nominee for Ars-Viva Art prize 2021 and the recipient of the Han Nefkens Foundation - Fundació Antoni Tàpies Video Art Production Award 2020. Currently, she is a postgraduate fellow at the Graduate School of the University of the Arts Berlin.
Herman Asselberghs
Altogether
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:0 | Belgique | 2008
« L'avenir est sombre, ce qui, je crois, est dans l'ensemble la meilleure chose que l'avenir puisse être. » En prenant cette observation comme point de départ, « Altogether » reconnaît pleinement l'impasse idéologique de l?ère post-68. La présence symbolique des drapeaux et des bâtiments historiques, et la conservation des capitales en tant que telles, sont devenus des arguments discutables. Projetés dans le (proche) avenir, ceux-ci apparaissent sous un jour des plus incertaines, ce que le langage cinématographique du film souligne. Fragmentée et associative, filmée en noir et blanc, la vidéo montre des images vagues de paysages urbains, certaines d'entre elles filmées en mouvement avec la caméra d?un téléphone portable, depuis une voiture conduisant à travers Bruxelles. Mais ce que nous voyons en réalité est l?abstraction imprécise d'une ville qui donne l'impression d'un espace négatif dont le caractère virtuel n'est plus théorisé à l'aide d'une voix-off, mais peut être trouvé dans l'image elle-même. Le film avance vers l'effondrement du visible, laissant le spectateur « enfermé » à l?intérieur de la situation actuelle.
Herman Asselberghs, artiste et critique d'art né en 1962, vit et travaille à Bruxelles. Il écrit sur la culture audiovisuelle, enseigne au Département de Cinéma du Collège d?Enseignement Supérieur Saint-Lukas de Bruxelles. Il est l'un des membres fondateurs d?Auguste Orts et co-organisateur de Square. Ses installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris (France), à la Documenta X de Cassel (Allemagne), aux Deitch Projects de New York (USA), au h-artware de Dortmund (Allemagne), à la Biennale de Photographie de Rotterdam (Pays-Bas), au Muhka d?Anvers (Belgique), au CGAC de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), au Witte de With de Rotterdam, à l?Internationale Filmfestspiele de Berlin (Allemagne), au FID de Marseille (France), au EMAF d?Osnabrueck (Allemagne), à la Medien und Architectur Biennale de Graz (Autriche), aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, et à la Transmediale de Berlin.
Herman Asselberghs
Capsular
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 24:0 | Belgique | 2006
L'enclave espagnole Ciudad Autonoma de Ceuta peut se définir comme à mi-chemin entre une ville et une communauté autonome, avec un parlement et un président qui lui sont propres. Autrefois partie administrative de la province espagnole de Cadiz, Ceuta, située le long de la frontière du Maroc, fait maintenant partie intégrante de l'union européenne. Cette politique avant-gardiste basée sur le néolibéralisme et la xénophobie agit comme une version contemporaine du "rideau de fer". Comme construction tangible, ce "mur" entre l'Europe et l'Afrique est un exemple précaire d'une industrie de déportation et de sécurité intensive. En tant que ligne de fracture symbolique ente le nord et le sud, entre "l'intérieur" et "l'extérieur", cette enclave représente à la fois la dure réalité des africains en quête d'une vie plus heureuse et le fantasme des européens tourmentés et menacés par la barbarie. Avec sa politique "télécommandée", l'Europe déplace littéralement son problème d'asile, sous-traitant le control de ses frontières et forçant les africains à participer à la lutte contre l'immigration illégale. La présence de lieux d'asile sur les frontières ou même sur le territoire africain poussent les frontières européennes bien au-delà de leurs véritables coordonnées, transformant les autorités locales en chiens de gardes et mettant les populations migrantes hors de vue des citoyens occidentaux. "Capsular" est une réflexion sur la pertinence ou l'insignifiance des images, sur le "camp" comme symbole et symptôme. Asselberghs joue avec les principaux media, qu'il commente et critique.
L'artiste vit et travaille à Bruxelles. Il publie régulièrement sur la culture audiovisuelle, organise des concerts et des spectacles multimedia, enseigne au département cinéma de la Hogeschool Sint-Lukas à Bruxelles où il participe également au programme de troisième cycle Transmedia en art, media et design.
Herman Asselberghs
Proof of Life
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 35:0 | Belgique | 2006
L?intérieur d?un grand espace, vide: la frontière entre intérieur et extérieur est mince. La présence humaine n?est perceptible qu?à travers la bande-son : une voix masculine rappelle des images télé épouvantables, un film catastrophe populaire, un emprisonnement de longue durée. Le titre fait allusion au jargon diplomatique utilisé pour négocier dans les vidéos envoyées pour prouver qu?un otage est vivant lors d?un enlèvement. Après a.m./p.m., Asselberghs poursuit sa recherche pour une approche audiovisuelle, il joue avec le spectacle donné par les principaux media, il commente ces derniers et il les contrarie. Son travail est fondé sur l?association d?idées et la suggestivité plutôt que sur l?explicite et le formaté. A cause du désaccord radical entre le son et l?image, on a besoin d?écouter le film. C?est une cassette audio à regarder. Ou bien est-ce que cette vie immobile pourrait être un autoportrait du spectateur ?
Herman Asselberghs est un artiste et un critique d?art né en 1962. Il écrit sur la culture audiovisuel dans de Tijd, il est professeur dans le département cinéma au collège d?enseignement supérieur Sint-Lukas de Bruxelles et fait également partie de l?équipe qui s?occupe des étudiants de maîtrise en Transmedia. Il est l?un des membres fondateurs de Square vzw et co-organisateur de [sonic]square, une série de concerts itinérants de music électronique. Il a publié un livre appelé Wrapped (avec Els Opsomer et Rony Vissers, GCAC, 2000) et la compilation d?essais Het Museum van de Natie. Van Kolonialisme tot Globalisering (avec Dieter Lesage, Gevaert Publishing, 1999). Ces installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris, au Documenta X à Cassel, pour les Deitch Projects à New York, au hArtware à Dortmund et à la Rotterdam Foto Biënnale and Muhka à Anvers.
Herman Asselberghs
The Vanitas Record
Installation vidéo | dv | couleur | 33:35 | Belgique | 2006
Pour l?exposition Locus Loppen, Koen Theys a construit une gigantesque installation. The Vanitas Record était une nature morte en trois dimensions qui mesurait quinze mètres sur vingt. Dans l?assemblage de crânes, de livres, de réveils et de bougies, entre autre, Theys avait placé vingt mille escargots vivants. Dans la première partie de la vidéo du même nom - qui n?est d?ailleurs pas une simple documentation sur l?installation mais bien une ?uvre en elle-même, composée de différentes couches contextuelles ? la caméra circule le long de l?installation et détaille les livres, les escargots rampants, les réveilles en train de sonner et les bougies en train de s?éteindre. Doucement, Theys ajoute une deuxième couche qui allie relativité et ironie (qui peuvent également s?appliquer à lui) en insérant des extraits d?interview télévisée et radiophoniques qu?il a donné alors qu?il construisait ce ?record?. Dans la deuxième partie, Vanitas Record devient presque grand guignolesque puisque Theys exagère l?attention, déjà importante, qu?a suscité son installation auprès du public et de la presse lors de son inauguration en lui donnant les proportions d?un événement de masse où la presse et les visiteurs lui réservent un accueil exceptionnel : un tonnerre d?applaudissements et le crépitement assourdissant des flashes. En faisant cela, Theys dénonce l?érosion réflexive en relation avec le contenu de l?art visuel et de la culture dans la presse : le texte critique est de plus en plus marginalisé par le ?mécanisme de la tendance? dans les médias. Ce qui est plutôt paradoxal, c?est que cet acte pompeux est en contradiction avec la lecture première du contenu imposé au public par un ?Vanitas setting? (un ?cadre Vantias?) : un appel à la justice et à la compréhension du caractère temporaire de la vie et une mise en garde contre la vanité.
Koen Theys est né en 1963, il a fait ses études à la Koninklijke Academie voor Schone Kunsten à Gand et il a étudié le film et la vidéo à l?Institut Hoger St-Lucas à Bruxelles. Son travail est principalement caractérisé par une fascination pour la dépersonnalisation des objets. Dans ses vidéos et ses photographies il explore souvent les problèmes ayant trait à ?l?identité? en rapport avec l?image en général et l?image numérique en particulier. Beaucoup de ses personnages (comme par exemple Hitler dans ?Media studies? après Heinrich Hoffmann ou Picasso dans ?Painting with Picasso?) ont tous en commun le fait qu?on les identifie par une image, qu?ils sont séparés de leur personnalité sous-jacente et réduits à des icônes. Son travail est acheté et exposé dans le monde entier, comme par exemple au SMAK à Gand ; au Casino de Luxembourg ; au MOMA et à l?American Museum of Moving Image à New York et au MARTA à Herford en Allemagne.
Herman Asselberghs
_imovie_[3] silver lips / for me
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:14 | Belgique | 2006
Cette troisième lettre vidéo tirée de la série iMovie - une référence au logiciel d'Apple qu'Els Opsomer utilise pour étudier et monter son matériau iconographique - utilise des images du Sénégal. Comme dans les précédents montages, on se concentre sur le fossé qui existe entre le monde proche et le monde lontain, entre l'intérieur et l'extérieur. Tout tourne autour du corps de la personne aimée, on attend 'ici' pour obtenir les bons papiers pour pouvoir aller 'là-bas' - une distance, un désir tellement entêtant qu'il ne peut être vrai. Opsomer dissèque la différence entre corps et image, entre tangible et impalpable, entre représentation et imagination, entre présence et absence. Les photographies ne sont plus étudiées mais caressées avec insistance jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à voir. Les mots et l'image, les idées et la réalité, le blanc et le noir semblent plus que jamais avoir été effacés.
Els Opsomer est une artiste visuelle et une designer graphique née en 1968. Elle a été artiste en résidence à la Rijksacademie d'Amsterdam pendant quelques années. Elle a réalisé quelques installations multimédia avec des artistes tels que Johan Grimonprez, Herman Asselberghs et Ronny Vissers. Elle met en avant une remise en question de la réalité complexe dans laquelle nous vivons ainsi que des commentaires sur celle-ci. Elle présente souvent son travail comme des statégies qui permettent de survivre, des aides mentales qui aide à protéger l'intégrité de l'être humain contre le bombardement de la réalité. Dans ce processus, elle utilise souvent ses archives toujours plus fournies de photos et de vidéos d'images urbaines et les allie à du texte et de la couleur. son travail a été présenté entre autre à la Werkleitz Biennale, the Centro Galego de Arte Contemporánea à Saint-Jacques-de-Compostelle, au MuHKA à Anvers et à la Biennial on Media and Architecture à Graz. Opsomer vit et travaille à Bruxelles.
Christophe Atabekian
Tianjin Babies
Doc. expérimental | dv | couleur | 76:21 | France, Chine | 2006
"Tianjin Babies" est un film-journal réalisé au cours d`un séjour d`enseignement à Tianjin, en Chine, à l`automne 2006, dont les fragments, enregistrés avec un appareil photo numérique, furent postés au jour le jour sur un blog vidéo. En contrepoint, dans le premier tiers du film, j`ai fait enregistrer en chinois quatre extraits de textes d`auteurs chinois contemporains, que je lisais en français lors de mon séjour, rêvant de les partager avec mes amis chinois d`alors.
Christophe Atabekian est cinéaste et enseigne à l`école des beaux arts de Tourcoing. Il vit à Paris et essaye de passer de plus en plus de temps en Chine.
Sina Ataeian
Sand Storm
Vidéo | 4k | couleur | 5:0 | Allemagne, Iran | 2022
I come from Ahvaz in southern Iran, the capital of the oil industry. As a child I played football outside in more than 50°C. Ahvaz was officially the hottest city on Earth. The city was just 80km away from the frontline of the Iran-Iraq war. According to independent reports, Saddam Hussein had used chemical weapons 387 times in that region during eight years of war. The chemicals were made in the Soviet Union, East and West Germany. The mustard gas killed combatants and civilians alike and remained in the soil. After the war, and due to global warming, the city slowly became hotter and hotter. The chemically poisoned soil slowly dried out. The wind came and swept the dust up into the air. The fine dust pollution in Ahvaz is 52 times higher than the maximum tolerable limit for one’s health. Around 290 days a year there is a thick haze mixed with chemicals called ‘Sand Storms.’ Ahvaz then officially became the number one in yet another area: The most polluted city on earth. The moment the oil is depleted Ahvaz will become a ghost town. A big wave of climate migrants. A tsunami of cancer! For most people, an apocalyptic environmental catastrophe is still something that is coming in the future. For us, people from Ahvaz, it has already happened.
Sina Ataeian Dena is an Iranian-German filmmaker and artist. Sina lectures at the national university of film and television dffb, UdK University of arts Berlin, and Filmuniversität Potsdam. His video arts and photographs were exhibited at prestigious contemporary art museums such as Hamburger Bahnhof, Villa Merkel, Künstlerhaus Bethanien, Kunsthalle Baden-Baden. In 2015, his debut feature film “Paradise” was nominated for Golden Leopard in the main competition of Locarno Film Festival, and won two awards, Ecumenical Church Award and Art Peace Award, among many other festival attendees and awards around the world. In 2016, he was awarded a scholarship from Goethe Institut Villa Tarabya Istanbul. In 2018 he exhibited his first video works in the modern and contemporary art museum Villa Merkel together with Francis Alys and !Mediengruppe Bitnik. Sina was Dramaturge and associate producer of the documentary “Seven winters in Tehran” Steffi Niederzoll which won Best film of Perspective section and the Heinrich Böll prize Berlinale 2023, F-ACT award at CPH:DOX Copenhagen among ongoing festival attendees and further awards.
Jelili Atiku, Usuff Olawale Azeez
Victim of Political Assassination
Performance | 16mm | couleur | 30:5 | Nigeria | 2007
« Victim of Political Assassination » a été conçue comme une campagne visant à influencer les principes socio-politique nigérians et à moderniser la logique qui les dirige. Dans sa composition, sa forme et son thème, il représente simplement une expression pénétrante du carnage de l?acte de l?assassinat politique. Un corps humain (inanimé), une chemise, un drapeau nigérian, un poster de campagne politique, une montre-bracelet, une corde, de la glaise et un téléphone portable, tous ces objets sont réunis de manière interactive, afin de créer compassion et peur, et d?inciter les spectateurs à réfléchir. Ils sont chargés de significations symboliques : le corps dépouillé, enveloppé et attaché au drapeau nigérien représente le carnage. La main gauche est là pour décrire la soumission à la vulgarité de la mort et à son destin fatal. L?étalement de la glaise représente les expériences horribles, la douleur, la souffrance et la détresse mentale, que les victimes ont dû subir auparavant ; elles ont finalement rendu l'âme. La montre-bracelet et le téléphone portable symbolisent les incidences économiques de ces meurtres. Les mots écrits et les affiches sont là afin d?apporter un message sociologique. Il convient de noter que les cinq personnes de la performance sont là pour définir l'état d?esprit (l?humeur) des gens en deuil et qui compatissent.
Jelili Olorunfunmi Atiku est un célèbre artiste des droits de l'homme nigérien. Né en 1968 à Ejigbo (Nigéria), il s?engage dans la création d'?uvres d'art qui prônent une société égalitaire, le respect et la promotion des droits de l'homme. Il a étudié les Beaux-Arts à l'Université Ahmadu Bello de Zaria (Nigéria) et à l'Université de Lagos (Nigéria). Il est, entre autres, le fondateur et le chef coordinateur d?Advocate for Human Rights Through Arts (AHRA), et president du Movement for Creative Drawing. En 2004, il a organisé une exposition militant pour la réforme des prisons et de la pénalité au Nigéria, intitulée « Shadows in the Dark » (Musée National Onikan de Lagos). En 2005, sa sculpture-installation « Ewawo: The Awaiting Trial Persons » a été exposée à l?University of Lagos et à la Akoka and Lagos State House of Assembly. Celle-ci milite pour la disparition d'une pratique odieuse facilitant la surpopulation carcérale en attente de jugement dans les prisons nigérianes.
Hamdi Attia
Four sceens: in translation
Art vidéo | dv | couleur | 7:0 | Egypte, USA | 2004
C?est une vidéo réalisée à partir de collage composé en 4 scènes. Il s?agit de l?une des séries de vidéos qui examine certains aspects des couches verbales, visuelles et textuelles de la culture américaine. En tant qu?artiste égyptien vivant aux Etats-Unis, j?essaie de travailler, dans ces vidéos, selon deux visions - l?imagerie et les idées que je tiens des films américains montrés à la télé égyptienne; la déconnexion entre ces idées et ce dont j?ai eu l?expérience en arrivant ici.
Hamidi Attia est né à Assiut en Egypte en 1964. Il a étudié à l?Université des Beaux-Arts du Caire et a continué des études poussées en sculpture à l?Académie Egyptienne des Beaux Arts à Rome. Attia a aussi reçu un MFA en sculpture de l?Université de Pennsylvanie. Il a représenté l?Egypte à la Biennale de Venise en 1995, gagnant le premier prix des pavillons avec Akram Al-Magdoub. Son travail fut montré dans des expositions privées et publiques au Caire, à New York, Paris, Rome et Philadelphie. Il a reçu aussi de nombreuses commandes en Egypte, en Italie, aux Etats-Unis. Attia vit en ce moment et travaille entre New York et le Caire.