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Christoph Faulhaber
Catalogue : 2015Jedes Bild ist ein leeres Bild | animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
Christoph Faulhaber
Jedes Bild ist ein leeres Bild
animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
The film is a sharp-witted and humorous reflection on reality and identity in the global, digitalized world. The material was developed with, among others, the video editor of the video game Grand Theft Auto by Rockstar Games. Avatar Nico Bellic is the intellectual alter ego and reflects on artist Faulhaber’s projects. In a fast-paced mix of documentation and fiction, classic narration, video clip and virtual reality, the director relates his own biography and discloses how he continuously hacks at the boundaries of prevailing systems, how he seizes public spaces, disrupting and, at best, changing them. With his colleague Lukasz Chrobok, for example, he founded the fictitious security service Mister Security in 2005 with the intention of monitoring the security of public spaces. His activities were monitored and a scholarship he received in the USA was revoked after questioning by the FBI. Faulhaber’s work exemplifies just how interlaced images and politics are in our society: “I reach into this network meaning, I re-sort the images anew and by doing so create a short-circuit.”
Christoph Faulhaber was born in 1972. He studied engineering, architecture and fine arts and graduated from Hochschule für bildende Künste Hamburg in 2002. In 2005, Faulhaber ended up listed on the US terror watch list because of his performance `Mister Security`.
Catalogue : 2011BLue Sky ? Palau | Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
Christoph Faulhaber, Daniel Matzke
BLue Sky ? Palau
Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
The center piece (Blue Sky ? Palau) is a documentary movie shot in Palau. In November 2009, six ex-detainees from the US Prison in Guantánamo Bay have been released to Palau, which is known for its sparkling water, shiny beaches and beautiful diving spots. Faulhaber traveled to the tiny island nation of Palau in the South Pacific to visit the six men, which are part of the uighur minority in western China. He interviewed their Australian interpreter and his Excellency, the President of Palau. Following his trip to Palau, Faulhaber went to Shenzhen, China, to visit the Oil Painting Village Dafen, which is the world`s biggest conglomeration for reproducing and copying artworks. In Dafen he worked together with local artists to reproduce oil paintings from the portraits of the six men that can never go back to their homeland Xinjiang, which is now under Chinese hegemony. In this series of work Faulhaber focuses on some main questions surrounding the ideological and philosophical notion of the `picture` today: How strong is the global prevalence and regime of the picture? What kind of pictures are we supposed to conceive when thinking of Guantánamo? What is the state of the picture with regard to a global system of industrialized tools for copies, imitation and reproduction? Or, as W.J.T. Mitchell has raised the question: `What is the work of art in the age of biocybernetic reproduction?`
?I don?t see myself, primarily, as a political artist,? says Christoph Faulhaber. Still, there?s something disconcerting about this claim. A quick survey of the projects he has carried out to date tells us about the sale of Cuban real estate to customers in Florida, a preoccupation with the future of Ground Zero, problems with the FBI in New York, Faulhaber?s name on the United States Terror Watch List and the planning of an allocation center for former Guantánamo inmates in Hamburg. These are topics which catch our attention and brush on important discussions conducted in the media on a daily basis. Hence, Faulhaber made a name for himself in 2007 with his project Mister Security, which he carried out jointly with fellow artist Lukasz Chrobok over a period of three years. The project encompassed several actions in the public realm as well as two publications. Christoph Faulhaber, born 1972, is today one of the most promising young German artists. His work has been shown amongst others at the National Gallery Prague, Museum of Contemporary Art Skopje, Laiyan Gallery Hong Kong, Schirn Kunsthalle Frankfurt, Wilhelm-Hack-Museum Ludwigshafen, City Museum Remscheid, Kunstverein Hannover and Fridericianum Kassel.
Didier Faustino
Catalogue : 2011Exploring dead Buildings | 0 | dv | couleur | 12:23 | France, Georgie | 2010
Didier Faustino
Exploring dead Buildings
0 | dv | couleur | 12:23 | France, Georgie | 2010
Exploring Dead Buildings est une vidéo réalisée dans le bâtiment abandonné du Ministère des Autoroutes de La République Soviétique de Géorgie. Cette vidéo retrace l?exploration de cet espace délabré par deux opérateurs au volant d?un module roulant non motorisé. Seulement éclairée par deux projecteurs branchés sur batterie, la caméra enregistre l?évolution du module à travers les décombres. Le caractère imprécis des images, lié au changement de direction du module, provoque alors une perte progressive des repères à mesure que le module s?enfonce dans l?obscurité, à la recherche des signes d?une vie disparue.
Didier Faustino est né en 1968 à Chennevières-sur-Marne, en France. Architecte de formation, diplômé de l?École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine, ex-École d?architecture de Paris-Villemin, il est architecte, artiste et rédacteur de revue. Il vit et travaille entre Paris et Lisbonne. En 2002, il fonde avec Pascal Mazoyer le Bureau des Mésarchitectures. Il est notamment lauréat des « Nouveaux Albums de la jeune architecture » en 2002, ainsi que du ?Prix Dejean de l'Académie Française d'Architecture" en 2010. Il a participé à plusieurs reprises, en 2000, 2003 et 2008, à la Biennale d'architecture de Venise.
Didier Faustino
Catalogue : 2016Exploring Dead Building 2.0 | Fiction expérimentale | hdv | couleur et n&b | 9:0 | France, Cuba | 2015
Didier Faustino
Exploring Dead Building 2.0
Fiction expérimentale | hdv | couleur et n&b | 9:0 | France, Cuba | 2015
Didier Faustino dresse le portrait d’une jeunesse « encagée » . cette exploration sonde l’histoire du bâtiment La Escuala de Ballet et les utopies de son architecte, Vittorio Garatti Cuba 1961 Au cours d’une partie de golf, sur le terrain du club privé le plus prisé, où tous les politiques se rendaient, les révolutionnaires Fidel Castro et Che Guevara miment une partie en uniforme. Au cours de cette journée leur vient l’idée de créer sur ce magnifique site la plus grande école d’art d’Amérique latine. Trois architectes se voient donc confier la conception de cinq bâtiments, dont la mise en oeuvre commen¬cera la même année : l’école d’arts plastiques, l’école d’art dramatique, l’école de ballet, l’école de musique et l’école de danse moderne. Cuba 1962 Début de l’embargo des Etats-Unis sur Cuba et de la première crise économique du pays depuis le début du régime castriste. Sur les cinq bâtiments, trois sont encore inachevés et font alors l’objet de pillage. Ces bâtiments meurent avant même d’exister ; c’est le cas notamment de l’école de ballet, conçue par l’architecte italien Vittorio Garatti. Le projet s’enrichi au contact de la liberté et de la richesse du bâtiment, pour prendre la forme d’une chorégraphie en dialogue avec l’espace. « Exploring Dead Buildings » a alors muté en se fragmentant et d’un unique véhicule nous sommes passés à 3 systèmes portatifs, projectifs et prothétiques. D’une narration monologique a émergé un dialogue triptyque dans lequel se croisent des personnages hétéronymes dénués d’identité. L’oeuvre comme performance physique donne ensuite lieu à une captation et c’est alors la performance de la Bienale qui est fictionnée et mise en scène. A WALKER TO EXPLORE DEAD BUILDINGS Dans une atmosphère tropicale, au lever du jour, sur les toits d’une architecture aux courbes utopiques se déploie une chorégraphie de trois jeunes corps. Ces personnages mélancoliques au caractère hétéronyme arborent chacun un scaphandre métallique, métaphore d’une jeunesse encagée. Les caméras placées sur ces structures ainsi que celle qui gravite autour d’eux nous offrent les images de cette errance sur les ruines de la Escuela de Ballet de La Havane à Cuba. Le film met ainsi en exergue l’échec de cette utopie architecturale et culturelle. La performance, elle, souligne la mémoire d’un futur voulu meilleur, mais aujourd’hui rapporté à une architecture laissée sans usage. Ainsi les scènes claires et celles obscures s’entrecoupent entre passages de l’intérieur à l’extérieur,entre jour et nuit au service d’une esthétique fictionnelle. LIGNE NARRATRICE ENTRETIEN AVEC VITTORIO GARRATTI Didier Faustino s’adresse à l ‘architecte Vittorio Garratti, non pas pour qu’il lui raconte l’histoire de ce bâtiment, mais pour en capter son essence via l’expérience de son créateur ; celle des extrêmes et des utopies. Il l’invite à parler de sa jeunesse en cage, de ses illusions perdues ;de la Révolution. Le projet s’enrichi au contact de la liberté et de la richesse du bâtiment, pour prendre la forme d’une chorégraphie en dialogue avec l’espace. « Exploring Dead Buildings » a alors muté en se fragmentant et d’un unique véhicule nous sommes passés à 3 systèmes portatifs, projectifs et prothétiques. D’une narration monologique a émergé un dialogue triptyque dans lequel se croisent des personnages hétéronymes dénués d’identité. L’oeuvre comme performance physique donne ensuite lieu à une captation et c’est alors la performance de la Bienale qui est fictionnée et mise en scène. A WALKER TO EXPLORE DEAD BUILDINGS Dans une atmosphère tropicale, au lever du jour, sur les toits d’une architecture aux courbes utopiques se déploie une chorégraphie de trois jeunes corps. Ces personnages mélancoliques au caractère hétéronyme arborent chacun un scaphandre métallique, métaphore d’une jeunesse encagée. Les caméras placées sur ces structures ainsi que celle qui gravite autour d’eux nous offrent les images de cette errance sur les ruines de la Escuela de Ballet de La Havane à Cuba. Le film met ainsi en exergue l’échec de cette utopie architecturale et culturelle. La performance, elle, souligne la mémoire d’un futur voulu meilleur, mais aujourd’hui rapporté à une architecture laissée sans usage. Ainsi les scènes claires et celles obscures s’entrecoupent entre passages de l’intérieur à l’extérieur,entre jour et nuit au service d’une esthétique fictionnelle. Didier Faustino s’adresse à l ‘architecte Vittorio Garratti, non pas pour qu’il lui raconte l’histoire de ce bâtiment, mais pour en capter son essence via l’expérience de son créateur ; celle des extrêmes et des utopies. Il l’invite à parler de sa jeunesse en cage, de ses illusions perdues ;de la Révolution.
Artiste et architecte français, Didier Faustino travaille sur la relation entre corps et espace. À la frontière entre art et architecture, sa pratique a débuté dès la fin de ses études en 1995. Son approche est multiforme, allant de l’installation à l’expérimentation, de la création d’œuvres plastiques subversives à celle d’espaces propices à l’exacerbation des sens. Ses projets se caractérisent par leur dimension fictionnelle, leur regard critique, leur affranchissement des codes et leur capacité à offrir des expériences inédites au corps individuel et collectif. A ce titre, il a reçu le « Prix Dejean, Grande Médaille d’Argent » de l’Académie d’Architecture en 2010 pour l’ensemble de son œuvre. Ses projets se caractérisent par leur dimension fictionnelle, leur regard critique, leur affranchissement des codes et leur capacité à offrir des expériences inédites au corps individuel et collectif. Plusieurs de ses œuvres sont entrées dans les collections de grandes institutions : MoMA, Fondation Calouste Gulbenkian, Fondation Serralves, Fonds National d’Art Contemporain, Musée National d’Art Moderne / Centre Georges Pompidou. Actuellement, Didier Faustino travaille sur plusieurs projets architecturaux : la création d`une fondation et bibliothèque à Mexico City pour Alumnos 47, une maison domestique expérimentale en Espagne pour l’éditeur de maisons Solo Houses et un chai au Portugal pour le domaine Casa de Mouraz. Il consacre également une partie de son temps à l’enseignement, et dirige notamment la Diploma Unit 2 à la AA School de Londres depuis 2011. Depuis septembre 2015, il exerce la fonction de rédacteur en chef du magazine français d’architecture et de design CREE.
Hermogène Feguenson
Ryan Feldman
Catalogue : 2007Lick Salt | Documentaire | dv | couleur et n&b | 78:20 | Canada | 2006
Ryan Feldman
Lick Salt
Documentaire | dv | couleur et n&b | 78:20 | Canada | 2006
Après une brouille de 15 ans, Ryan Feldman retrouve Cécile, sa grand-mère qui se retrouve bien seule après l´enterrement du grand-père. Sur les trois années suivantes ils établissent un contact et la raison du fossé entre Cécile et son fils (le père de Ryan) est révélée. L´humour reste le seul exutoire dans un contexte de luttes parallèles où le petit-fils se débat pour trouver sa place dans le monde tandis que sa grand-mère se bat pour son indépendance qui s´evanouit rapidement de sa vie. Alors que Cécile s´éloigne de la réalité elle retombe dans ses mémoires d´enfance, quand elle devait fuir les persécutions antisémites. Lick Salt est un documentaire personnel qui parle d´héritage culturel, de séparation et de survie et qui célèbre les mishigas! (folie) de la vie.
Ryan Feldman est un réalisateur indépendant basé à Toronto. Son premier film Eulogy/Obverse, a été projeté lors de nombreuses manifestations internationales et a été recompensé par de nombreux prix, dont le Best Experimental lors du Festival Mondial du Film à Montréal en 1999 et le prix Jay Scott pour la meilleure production toutes catégories confondues lors du TVO´s Telefest Competition. Son second film, FOLK, a été projeté en première au Festival International du Film de Toronto en 2002 et fut récompensé par le Prix Spécial du Jury lors du Cinematexas Short Film Competition et par le Top Prize au Up-&-coming festival du film de Hannovre. En 2004 il a travaillé en tant que journaliste vidéo à la CBC, filmant et dirigeant des parties de documentaires pour l´émission TV hautement considérée "Nerve". En 2006 Ryan Feldman créait RyFe Productions Inc. en même temps qu'il diffusait son long métrage dans lequel il se mettait lui même en scène. Ce dernier a été projeté en avant première, au Festival du Cinéma du Réel, festival de films documentaires à Paris. Lick Salt a aussi été sélectionné pour le Festival du Film de Cork en Irlande, et pour le festival du film documentaire de Montréal (RIDM). Il est diplômé du Sheridan College, en Arts média.
Joao Felino
Catalogue : 2006Blue | Art vidéo | dv | couleur | 1:0 | Portugal | 2000
Joao Felino
Blue
Art vidéo | dv | couleur | 1:0 | Portugal | 2000
BLUE est une interface logicielle Shockwave Flash (dans le sens commun) interactive. Le travail présente seulement le titre dans sa forme écrite et dans une typographie contemporaine commune mais dans une police de caractère à points nouvelle. Le travail et le titre ne font qu?un, mais sa forme paradoxale et éternellement changeante présente une diversité et une multiplicité haute en couleur. Tout le contraire de la stabilité interne de sa forme et de sens retenu. BLUE réagit aussi par rapport aux spectateurs dans un l?espace physique donné du lieu de sa projection DVD ou tout autre forme matérielle. Présente la première fois à Jack, une galerie d?art non lucrative, on peut le voir aussi dans la sélection de travaux de Joao Felino sur Internet.
"Peindre est la critique du mouvement ; le mouvement est la critique de la peinture." [Octavio Paz] Joao Felino a commencé à faire des travaux artistiques au milieu des années 80, peu après, il a décidé de continuer des études d?architectures. Alors qu?il continuait à travailler principalement sur papier, il a développé une méthodologie d?art conceptuel, des procédés et un travail avec une emphase minimaliste sur le matériel. Il promeut l?expérience, refuse l?interprétation et la (les) narration(s) (établies). Il a commencé à travailler avec la vidéo et s?est aussi déplacé vers la sculpture. La peinture est pour lui aussi normale que n?importe quelle autre media. Felino a étudié le multimédia ainsi que les nouveaux médias et a aussi commencé à travailler avec les médias des nouvelles technologies. Joao Felino est. pour le moment directeur du cultura material contemporanea e arte | contemporary material culture and art gallery. Il est aussi auteur et directeur commissionnaire d?une galerie de posters sur Internet. Dans les dernières années, il a développé des projets pour Internet et parmi d?autre le groupe nouveau et proche du : the revista de poésie & politique, un journal web qui se concentre sur la présentation de la politique et de la poésie ainsi que sur la traduction de plusieurs langues vers le Portugais. Ils ont par exemple édité une série de lettres d?amours du poète portugais Paulo Jose Miranda sous forme de blog. Il est aussi l?éditeur en chef du "Essais-Dattées". Dernièrement, il a aussi fini [P]. Il s?agit de la troisième d?une série de trois travaux vidéos dont "Desassossego de Catarina Morao" and "Destino/Destination". Les trois ensembles constituent un reflet sur le Portugal.
Dustin Feneley
Catalogue : 2007Snow | Fiction | 16mm | couleur | 15:0 | Australie | 2005
Dustin Feneley
Snow
Fiction | 16mm | couleur | 15:0 | Australie | 2005
"Snow" suit l'exploration par un petit garçon de la limite fragile entre la vie et la mort et le dénuement de son père lorsqu'il s'agit de préserver son enfant de cette recherche inexorable. "Snow" est un film narratif court sur un garçon de douze ans qui vit seul avec son père dans un environnement alpin lointain d'Australie. Il fait l'expérience de la limite ténue entre la vie et la mort, enterrant des lapins dans la neige et créant des trous d'air pour qu'ils puissent survivre. Il va vers son père pour l'enrôler dans l'acte de déterrer les lapins, leur donnant vie à nouveau depuis la terre. Il en vient à faire un trou d'air trop étroit. Lorsqu'ils déterrent le lapin, celui-ci est mort. Le père laisse l'enfant seul dans la neige, juge des conséquences de son comportement. Le lendemain matin le père s'éveille pour le trouver parti. Il part à sa recherche, inquiet. Il retrouve son enfant sans vie étendu sur la neige, auprès d'une petite tombe pour le lapin mort.
Dustin Feneley est diplômé du prestigieux Victorian College of the Arts School of Film and Television de Melbourne. En 2004 et 2005, il obtient le Graduate Diploma of Film and Television et le Master of Film and Television (Narrative Directing) à la VCA Film School. Ses courts-métrages, qu'il a écrits, dirigés et montés ont été projetés lors de plus de cinquante festivals internationaux. Alors qu'il n'a que 23 ans, son film d'étude "Snow" est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2006. La sélection en fit le second réalisateur australien le plus jeune à avoir connu la projection de son oeuvre à Cannes dans les seize ans d'existence du festival. Il est actuellement dans l'écriture de son premier long métrage "Stray".
Dustin Feneley
Catalogue : 2010Hawker | Fiction | 16mm | couleur | 13:15 | Australie | 2008
Dustin Feneley
Hawker
Fiction | 16mm | couleur | 13:15 | Australie | 2008
Un représentant de commerce cherche à rentrer en contact avec des gens.
Born in Sydney, Australia in 1982, Dustin Feneley is a graduate of the Victorian College of the Arts School of Film and Television. In 2004 and 2005, he completed the Graduate Diploma and Masters of Film and Television in Narrative Directing degrees at the VCA Film School. His short films as writer and director have screened at over fifty international film festivals. At only twenty-three years of age, his student short film Snow (2005) was officially selected for competition at the 2006 Cannes Film Festival in the Cinéfondation category. The film?s selection made him the second youngest Australian director to have a film screen at Cannes in the festival?s history. Snow has also received the honour of being exhibited at the world famous George Pompidou Centre in Paris alongside other films by legendary filmmakers such as Jean-Luc Godard. Snow was awarded Best Film at the 2007 Film Fest at Falls by a highly esteemed jury of Australian film industry members including Claire Dobbin (Chair of the Melbourne International Film Festival), Antony Zeccola (Palace Films), Robyn Kershaw (Producer), and Joel Pearlman (Managing Director of Roadshow Films). His short film Apprentice has also been commercially released by Palace Films Australia as the short-before-the-feature on the popular DVD of Russian Dolls (France, 2005). Recognising his position as one of Australia?s most promising young filmmakers he was approached by the highly respected talent agency RGM Associates and is represented by RGM as a writer and director. He has directed a range of professional actors including Robert Menzies (Oscar and Lucinda, Three Dollars), Tom Budge (The Proposition, Candy) and Syd Brisbane (Boxing Day, Silent Partner). He is the winner of the 2007 Qantas Spirit of Youth Award for Moving Image, selected by veteran film director Bruce Beresford, and will undertake a mentorship with Beresford on an upcoming feature film project. In 2008 he was invited to participate in the prestigious Accelerator program of the Melbourne International Film Festival with his short film Hawker (2008). Now in its fifth year, Accelerator has firmly established itself as a showcase of pre-eminent new Australian and New Zealand shorts. For the first time featuring filmmakers from Ireland and Singapore, Accelerator has secured international recognition as an esteemed industry program. In 2008 he also worked as director?s assistant / attachment with Glendyn Ivin (2003 Palm d?Or winner for his short film Cracker Bag) on Ivin?s highly-anticipated debut feature film Last Ride, released in 2009. Feneley is currently developing his first feature film Stray.
Fenz
Catalogue : 2008Crossings | | 16mm | couleur | 5:0 | USA | 2006
Fenz
Crossings
| 16mm | couleur | 5:0 | USA | 2006
En 2005, je suis retourné sur les lieux de tournage d'un film sur lequel j'avais travaillé quelques années auparavant. "Chantal Akerman's From the Other Side" a été tourné à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. "Crossings" est une brève réponse à mon expérience pendant le tournage et au sujet du film. A certains endroits de la frontière, un mur se dresse et fait face à ceux qui habitent des deux côtés. Le film montre de multiples vues du mur et confronte visuellement l'idée qu'il incarne. "Crossing" est le premier épisode d'un projet plus large, tourné à Cuba, en France, aux Etats-Unis et en Israël qui traite de l'insularité au sens géographique et culturel.
L'oeuvre de Robert Fenz se caractérise par une approche expérimentale et poétique dans la manière de tourner les films de non-fiction. De 1997 à 2003, Fenz a travaillé sur une série de court-métrages intitulée "Meditations on Revolution" qui explore la la définition du mot "révolution". Il a reçu une bourse Guggenheim Fellowship en 2004 et a été résident à Berlin dans le cadre du DAAD artist program. Il vit à Cambridge, Massachusetts, où il réalise actuellement un portrait de l'auteur- réalisateur Robert Gardner.
Ryan Ferko
Catalogue : 2020Hrvoji, Look at You From the Tower | Doc. expérimental | 16mm | couleur | 17:0 | Canada | 2019
Ryan Ferko
Hrvoji, Look at You From the Tower
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 17:0 | Canada | 2019
How to resurrect a past that was never one's own to being with? The possibilities of reincarnation through satanic ritual or synthetic biology offer faint options against a landscape seemingly indifferent to the questions asked of it. Hrovji, Look at You From the Tower materializes in disparate parts of former-Yugoslavia, connected at its ends by an abandoned family farm now only accessible by illegally crossing the border of the European Union. Upon crossing, the film spirals from the perspective of a tower, down into the earth of pre-history and past lives. Through encounters with 1970's stadium rock, teenage idleness, and amateur archeology opens a hallucinatory state of memory between generations and morphing nations, searching to locate some trace of identity in an increasingly fractured present.
Ryan Ferko is an artist and filmmaker based in Toronto, Canada. Across cinemas and galleries his work is concerned with landscapes as unstable sources of narration, turning to myth, story-telling, amateur experts, and distorted memories as a way to find narratives alternative to official histories. Recent work has been shown at Projections (New York Film Festival), Wavelengths (Toronto International Film Festival), International Film Festival Rotterdam, International Short Film Festival Oberhausen, Media City Festival (Windsor/Detroit), Experimenta (Bangalore), Crossroads Festival (San Francisco), ZK/U Centre for Art & Urbanistics (Berlin), and Justina M. Barnicke Gallery (Toronto).
Ryan Ferko, Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour
Catalogue : 2022Surface Rites | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:0 | Canada | 2021
Ryan Ferko, Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour
Surface Rites
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:0 | Canada | 2021
A young Slovakian immigrant opens a uranium mine near Elliot Lake in northern Ontario, and later builds a massive replica of the modest church from his childhood village. Stranded amongst suburban streets named after prize-winning Holstein cows, now sits this monumental cathedral, unfinished and private. Teenage zombies emerge from lakes and rivers around Serpent River First Nation, once poisoned with uranium waste. There is talk of eugenics at a Holstein pageant, and a retired dairy farmer and his wife remember a recurring dream where their work is never done.
Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour and Ryan Ferko have worked in collaboration since 2013. Their shared practice explores the interplay of multiple subjectivities as a strategy to address the power inherent in narrative structures. Foregrounding the idea of place as a central focus, their work seeks to both decode their surroundings and trouble the production of images through speculative narration and dialectical imagery. Shifting between both gallery and cinema contexts, recent projects have been presented at Berlinale, Punto De Vista International Documentary Festival, Viennale, Media City Film Festival, New York Film Festival, Toronto International Film Festival, and others internationally.
Javier Fernández Vázquez
Catalogue : 2022Anunciaron tormenta | Doc. expérimental | hdv | couleur | 87:0 | Espagne, Guinée Equatoriale | 2019
Javier Fernández Vázquez
Anunciaron tormenta
Doc. expérimental | hdv | couleur | 87:0 | Espagne, Guinée Equatoriale | 2019
In 1904, Ësáasi Eweera, the last native Bubi leader who opposed the Spanish rule at the current island of Bioko, Equatorial Guinea, was detained by colonial guards and died three days later. By reenacting written texts through voiceovers, taping and studying native oral accounts and identifying historically charged sites, A storm was coming reflects on the gaps, silences, contradictions and falsehoods that colonial history is usually built upon.
Javier Fernández Vázquez is a filmmaker, anthropologist and visual culture researcher. In 2007 he directed his first short film Señales de Indiferencia / Marks of Indifference, which received the award to the best international short film in the Valdivia International Film Festival (Chile). In 2008, he founded with Luis López Carrasco and Natalia Marín Sancho the experimental and documentary film collective, Los Hijos. Their first feature-length film, Los materiales / The Materials (2010), won the Jean Vigo award to the best direction in Punto de Vista Pamplona International Film Festival 2010 and a special mention in FID Marseille 2010. Their next feature-length films as well as several shorts and video installations were selected by international film festivals and exhibited in contemporary art centres. Their work has also received special retrospective sections in Mar del Plata International Film Festival (Argentina) or Distrital (Mexico). In 2015, Javier Fernández Vázquez began an academic career in Film Studies and Visual Culture that has led him to research on issues related to history, memory, and colonialism. Anunciaron tormenta / A storm was coming (2020) is his first solo feature-length film.
Javier Fernández Vázquez
Catalogue : 2021Anunciaron tormenta | Doc. expérimental | mov | couleur | 87:50 | Espagne | 2020
Javier FernÁndez VÁzquez
Anunciaron tormenta
Doc. expérimental | mov | couleur | 87:50 | Espagne | 2020
En 1904, Ësáasi Eweera, le dernier chef autochtone bubi, qui s'opposait à la domination espagnole sur l'actuelle île de Bioko (Guinée équatoriale), a été arrêté par des gardes coloniaux et emmené de force à Santa Isabel, capitale de la colonie. Emprisonné et mortellement blessé, Ësáasi Eweera est mort trois jours plus tard. Son village natal a été incendié et la plupart des habitants ont disparu. Un compte rendu incomplet de ces événements se trouve dans les Archives générales de l'administration espagnole. Dossier par dossier, lettres et rapports manuscrits présentent plusieurs récits des évènements présumés, et exposent les opérations progressives de dissimulation menées par les institutions coloniales. Parallèlement, certains récits oraux autochtones ont survécu et se sont opposés à la version officielle espagnole, faisant face au risque permanent d'oubli et tentant de contribuer à une sorte de mémoire collective émancipée. En rejouant des textes écrits, par le biais de voix off, en enregistrant et en étudiant les récits oraux des Bubis et en identifiant des lieux chargés d'histoire, "Anunciaron tormenta" tente de réfléchir aux lacunes, aux silences, aux contradictions et aux mensonges sur lesquels l'histoire coloniale est généralement construite.
Javier Fernández Vázquez est cinéaste, anthropologue et chercheur en culture visuelle. En 2007, il a réalisé son premier film court, "Señales de Indiferencia / Marks of Indifference", qui a reçu le prix du meilleur court métrage international au Festival Internacional de Cine de Valdivia (Chili). En 2008, il a fondé le collectif de cinéma expérimental et documentaire Los Hijos en collaboration avec Luis López Carrasco et Natalia Marín Sancho. En 2010, Leur premier long métrage, "Los materiales / The Materials", a remporté le prix Jean Vigo de la meilleure réalisation au Punto de Vista Pamplona International Film Festival, Pampelune (Espagne), ainsi qu’une mention spéciale au FID Marseille (France). Leurs longs métrages suivants ainsi que plusieurs films courts et installations vidéo ont été sélectionnés par des festivals internationaux et exposés dans des centres d'art contemporain. Des rétrospectives de leur travail ont également été présentées dans des sections spéciales du Mar del Plata International Film Festival, Mar del Plata (Argentine) ou encore du Distrital, Mexico (Mexique). En 2015, Javier Fernández Vázquez a entamé une carrière universitaire en études cinématographiques et culture visuelle, qui l'a conduit à mener des recherches sur des questions liées à l'histoire, la mémoire, le colonialisme, la culture visuelle et la théorie de l'objet. "Anunciaron tormenta / A storm was coming" (2020) est son premier long métrage solo. Il a été présenté en avant-première dans la section Forum de la Berlinale en 2020.
Ferrandes Ferrandes
Catalogue : 2013BERG | Doc. expérimental | hdv | couleur | 11:59 | Royaume-Uni, Allemagne | 2011
Ferrandes Ferrandes
BERG
Doc. expérimental | hdv | couleur | 11:59 | Royaume-Uni, Allemagne | 2011
Teufelsberg is an artificial hill in the outskirts of Berlin. It was built by the American Allies with the rubble of a city destroyed by World War II in the 20 years that followed its end. Created out of debris on Grunewald?s plateau, Teufelsberg became the highest viewing point in Berlin and a favourable location for military observation of the city. Due to the evident vantage point it could offer, in the late 50s a permanent listening station for short-wave frequencies and encrypted messages, was built on Teufelsberg, to be run by the National Security Agency until the fall of the Berlin wall. With the end of the Cold War, the listening station became redundant, it was closed down and its equipment removed. ?Berg? investigates a historical site through an alternate shift between documentary and fictional representation. A soundscape produced from samples from a series of mainstream Spy Movies overlaps a carefully edited selection of classic shots, inspired by the most repetitive cinematic clichés to be found in the ?espionage genre?. If visuals and sound have a linear continuity in certain sections of the film, as the video unfolds, it becomes clearer that the voiceover belongs to a less recognizable past ? more or less fictional - whilst the location, Teufelsberg is depicted in its current condition.
Valentina Ferrandes is an Italian artist currently living and working in Berlin. Using video, photography and sound, she investigates possible relations between collective memory, social behaviour and geographic and architectural sites. She graduated from Bologna University in Disciplines of Art, Music and Drama, before enrolling in a BA Fine Art at Chelsea College of Art and Design, London, where she graduated in 2009. In 2008 she was selected to take part in a Recidency in the New Media Art department of China Academy of Art. Since 2009 her works have been shown internationally in private galleries, experimental video festivals and museums. Exhibitions include The Museum of Contemporary Art in Rome, the European Media Art Festival, Celeste Prize, Eastern Bloc Centre for New Media and Interdisciplinary Art in Montreal, Canada, Athens Video Art Festival.
Catalogue : 2012The Oyster Effect | Vidéo expérimentale | hdcam | couleur et n&b | 12:51 | Royaume-Uni, Italie | 2010
Ferrandes Ferrandes
The Oyster Effect
Vidéo expérimentale | hdcam | couleur et n&b | 12:51 | Royaume-Uni, Italie | 2010
Using as a starting point parts of archive footage shot by the anthropologist De Martino?s whilst researching the phenomenon of Tarantism, ?The Oyster Effect? develops into a collage of historical references as narrating voices over a visual journey. In the film, the portrayal of women and hysteria is shown as a series of parallels between built environments, architectural spaces, landscape and their narration. The viewer travels through foreign languages and non-descriptive locations, in a journey that challenges linearity and historicity. The attempt to bridge the specific representations of women?s subjectivity as products of their cultural environments, in the north and southern Europe, is persistently negated by the conflicting relation between image and narrating voice.
Valentina Ferrandes is a London based, Italian artist. She studied Disciplines of Art, Music and Drama at Bologna University. She gained a BA Fine Art at Chelsea College of Art, where she graduated in 2009. In 2008 she was selected to take part in a residency programme at China Academy of Art. Since 2008 her work has been shown internationally in galleries and film festivals, including the European Media Art Festival Osnabrueck, Director`s Lounge, Berlin, the Eastern Bloc Centre for New Media & Interdisciplinary Art, Montreal and the Museum of Contemporary Art, Rome, as part of the Biennale du Mediterranee.
Chris Ferrantello
Catalogue : 2007The Pope's Hat | Animation | dv | couleur | 10:30 | USA | 2006
Chris Ferrantello
The Pope's Hat
Animation | dv | couleur | 10:30 | USA | 2006
La population s´enflamme pour la collection de chapeaux du Pape, mais des bagarres éclatent à propos de qui a le plus beau chapeau. Donc,il n'y aura plus de chapeaux du Pape. Y aura-t-il une collection de chaussures du Pape dans le futur?
Les oeuvres d´animation de Chris Ferrantello ont été projetées lors des Festivals Sundance en 2002 et 2004, Cracovie 43 et 44, SeNef 2004 et 2005, Bitfilm 2003, the Viper 21 et 22, mais aussi Streaming Cinema 2.0, Adobe.com, The Bit Screen, le Future Cinema show au ZKM en Allemagne et au Musée Kiasma à Helsinki. Quelques un de ses films sont maintenant distribués par RIFF (Rome Independent Film Festival). Il est également peintre et illustrateur éditorial, avec pour clients Esquire magazine, MS. magazine, Sony Entertainment, The Progressive et le New York Times entre autres. Ses oeuvres sont parues dans des livres d´illustration annuels publiés par la Société des Illustrateurs (Society of Illustrators) et la publication de design "Print". Son travail est visible sur
Marco Ferrazza
Catalogue : 2019Parallel | Concert multimédia | mov | couleur | 20:0 | Italie | 2018
Marco Ferrazza
Parallel
Concert multimédia | mov | couleur | 20:0 | Italie | 2018
"Parallel" is the result of an audiovisual performance where electro-acoustic music meets the experimental video. Natural and sound landscapes are digitally reworked to research new narrative configurations. All sounds and video have been processed in real-time by the performer. Therefore, at the base of the work there are concrete sounds and landscape shots (or human artifacts in relationship with the landscape). Human being is part of nature but, at the same time, affirms its otherness respect to it, not only in creative (or destructive) terms, but also as the development of Consciousness towards goals free from the simple instinctual finality. If its destiny runs parallel to that of the universe, it is nevertheless bound to the destiny of the same existence.
Marco Ferrazza is a sound artist, composer of electroacoustic tracks and performer in experimental music. His pieces have been performed in various international electronic music festivals and then released on CD. In his work he constantly investigates the relationships between electronic arts and concrete music, field recordings and digital manipulation of sound, improvisation and new technologies. Visual imaginary collected in abstract tales: this is perhaps the emerging aspect from his last explorations in the field of sound, researches in which the continuous re-codifications of signs is drawn at the same time from the temptation of unlimited semiosis and the structural coherence of the musical composition.
Patrice Ferreira
Catalogue : 2006Septikbioethik | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:0 | France | 2003
Patrice Ferreira
Septikbioethik
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:0 | France | 2003
Certain de n'avoir plus rien à faire dans ce monde, un homme erre dans le metro de Tokyo. Son objectif: trouver quelqu'un qui l'aide à mettre fin à ses jours. Les couloirs s'ouvrent, les stations se remplissent peu à peu. Une première rame arrive. L'homme avance, l'air determiné. Il demande à quelqu'un: -"Excusez-moi,pouvez-vous me pousser?" -Pardon, que voulez-vous? Que je vous pousse dans le train? -Non...non, dessous..."
Isabelle Ferreira
Catalogue : 2007Parade | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 1:49 | France, USA | 2005
Isabelle Ferreira
Parade
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 1:49 | France, USA | 2005
Parade est un dialogue silencieux entre deux mécanismes
Luca Ferri
Catalogue : 2021si | Doc. expérimental | dcp | couleur | 19:0 | Italie | 2020
Luca Ferri
si
Doc. expérimental | dcp | couleur | 19:0 | Italie | 2020
Dans son salon, un homme dans la cinquantaine assiste à la création du cosmos à travers une galerie d'images encyclopédiques où l'être humain n'est jamais présent, si ce n’est au travers de certaines de ses œuvres, de ses vestiges ou de ses activités. Il s'endort, bercé par la vision d'une publicité mettant en scène une femme, et se retrouve dans un affreux cauchemar où il assiste à une chasse à l’ours polaire menée par des chasseurs arctiques. Dans le même temps, deux morceaux de musique contemporaine du compositeur Dario Agazzi et un texte inspiré d'un souvenir d'enfance du réalisateur, lié à un événement suicidaire, nous suggèrent d'"écrire une fois, et d'effacer deux fois".
Luca Ferri (Italie, 1976), autodidacte, se consacre depuis 2011 à l'écriture, à la photographie et à la réalisation de films qui ont été présentés dans des festivals italiens et internationaux, tels que le Atlanta Film Festival (USA); le festival Biografilm, Bologne (Italie); la Documenta Madrid (Espagne); Didocs; le Festival du film de Gand (Belgique); le IndieLisboa, Lisbonne (Portugal); le Punto de Vista, Pampelune (Espagne); le Festival du film de Pesaro (Italie); le POFF – Festival du film Nuits noires de Tallinn (Estonie); Queer Lisboa, Lisbonne (Portugal); le Festival du film de Taipei (Taïwan); le Thessaloniki Documentary Festival, Thessalonique (Grèce); le Vilnius International Short Film Festival (Lituanie), ainsi que dans des musées et galeries d'art, comme le Spazio Forma Meravigli, Milan (Italie); le MAMbo – Museo d’Arte Moderna di Bologna, Bologne (Italie); MACRo - Musée d’Art contemporain de Rome (Italie) et le Shchusev State Museum of Architecture, Moscou (Russie). En 2013, la cinémathèque nationale de Rome (Italie) a organisé une rétrospective de ses œuvres. Son premier long métrage, "Abacuc", réalisé en 2015, a été présenté au Festival du film de Turin (Italie) et au festival de Mar del Plata (Argentine). Son film "Colombi" a été présenté à la 73e Mostra de Venise (Italie) dans la sélection Orizzonti. En 2018, son film "Dulcinea" a été sélectionnée au 71e Festival international du film de Locarno (Suisse), en compétition dans la section Signs of life, tandis que "Pierino" a été présenté au 61e DOK Leipzig (Allemagne). En 2020, "The House of Love" est présenté à la 70e Berlinale, Berlin (Allemagne) dans la section Forum. Il a été aussi sélectionné en compétition pour le Prix du meilleur documentaire de la Berlinale, et a reçu une mention au 34e Teddy Awards. Son dernier film, "sì" est présentée à la 77e Mostra de Venise (Italie).
Luca Ferri
Catalogue : 2022Thousand Cypresses | Doc. expérimental | 0 | couleur | 13:0 | Italie | 2021
Luca Ferri
Thousand Cypresses
Doc. expérimental | 0 | couleur | 13:0 | Italie | 2021
A man, inside his kitchen, is preparing his packed lunch. He has decided to visit The Brion Tomb, a monumental funeral complex, designed and built by the Venetian architect Carlo Scarpa, commissioned by Onorina Brion Tomasin, to honour the memory of the deceased and beloved relative Giuseppe Brion, founder and owner of the Brionvega company, located in the small cemetery of San Vito, in the hamlet of Altivole in the province of Treviso. Placed the food inside a polka dot plastic bag, we will find it walking inside the cemetery, observing with meticulous care the details designed by the Venetian architect, while in its silent head will resound the precious words pronounced by the architect in a conference held in the summer of 1978.
Luca Ferri (Bergamo, italy, 1976), self-taught, since 2011 has been dedicating to the writing, photography and direction of films presented to italian and international festivals, such as atlanta film festival, biografilm festival, curta cinema, documenta madrid, fidocs, filmmaker, gent international film festival, indielisboa, queer lisboa, punto de vista, pesaro film festival, cinemambiente, poff, taipei film festival, thessaloniki documentary festival, vilnius short film festival, filmer le travail, videoex and in museums and art galleries, such as spazio forma meravigli (milan), mambo (bologna), macro (rome) and schusev state museum of architecture (moscow). In 2013 the national film library of Rome organizes a restrospetictive of his works. his first feature film abacuc, released in 2015, was presented at torino film festival and mar del plata festival de cine. In 2016 colombi was presented at 73rd venice festival in the orizzonti section. In 2018 his work dulcinea was selected at 71st locarno film festival in competition in the section signs of life while pierino was presented at 61st dok leipzig. In 2020 the house of love is presented at 70th berlinale in section forum, selected to take part in the competition berlinale documentary award and receives the mention to 34th teddy awards; his work sì is presented at 77th venice international film festival, orizzonti section. In 2021 his last work a thousand cypresses was presented at 67th international short film festival Oberhausen and at the 57th mostra internazionale del nuovo cinema di pesaro. won the award for best film at the 46th laceno d'oro in the section "eyes on the city."
Mehryl Ferri Levisse
Catalogue : 2023sans titre | 0 | 0 | | 0:0 | France | 2023
Mehryl Ferri Levisse
sans titre
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"L'Esprit du tricot" est l’aboutissement d’une résidence de création et médiation au Centre d’art Camac (Marnay sur seine - France) dans le cadre du projet Culture à l'hôpital, par Mehryl Ferri Levisse qui se situe dans une démarche de réminiscence de techniques de tricot apprises avec sa grand-mère puis oubliées avec le temps. Pour ce travail de souvenance, il s’est alternativement positionné comme médiateur, apprenant et participant au sein d’un groupe de femmes dans deux maisons de retraite qui n’avaient plus pratiqué cette activité depuis des années. A raison de quatre interventions par semaine pendant un mois, ce groupe transgénérationnel a tricoté pièce par pièce deux combinaisons sadomasochistes (SM) avec la complicité de l'artiste. Ces dernières sont présentées comme œuvres ainsi que mises en scène dans le premier film du plasticien. Tricoter pour oublier le souvenir sadomasochiste du corps intime. La sexualité des seniors est profane dans une société où les corps ont une date de péremption. Orgiaquer en tricotant constitue le cadre de ce projet créatif dont les acteurs ignorent la finalité de leur implication – la finalité de leur vie. Le masochisme de la vieillesse s’inscrit dans le sadisme de notre jeunesse. Le travail de ces femmes représente le fatalisme de l’obsolescence programmée de notre sexualité passée dans un Alzheimer naïf et innocent.
La pratique multiforme de Mehryl Ferri Levisse explore les notions de subjectivité et d'identité liées à l'expérience Queer. Utilisant des symboles et des images genrés associés à l'apparat, la mascarade et le cabaret, l'artiste produit un langage visuel extravagant qui interroge les conceptions communément acceptées de la masculinité et de la féminité. Les performances et installations de Ferri Levisse agissent comme des scènes sur lesquelles le genre est remixé et obscurci. Maître de cérémonie, l'artiste orchestre l'espace pour interroger les limites du corps et les codes sociétaux qui constituent nos comportements. Tout son travail utilise le motif, convaincu que l’ornement n’est jamais neutre, qu’il est toujours le véhicule de normes et de valeurs, Mehryl Ferri Levisse se l’approprie et le retravaille pour en subvertir les idéologies sous-jacentes. Mehryl Ferri Levisse (vit et travaille entre Casablanca et les Ardennes) est un artiste franco-italien. Ferri Levisse a exposé ses œuvres dans des musées, des galeries et des biennales internationales, dont le Centre Pompidou (Paris), le Musée des Arts Décoratifs (Paris), la Biennale Internationale de Casablanca, le Musée Arthur Rimbaud (FR), l'International Center of Photography (New York ), l'Institut Français de Casablanca (Maroc), Catinca Tabacaru Gallery (New York), Bertrand Grimont Galerie (Paris), la Biennale Internationale de la Marionnette (FR), la Biennale Internationale de Poésie (FR), Bienalsur (Buenos Aires, Argentine) , CDA Gallery (Casablanca) la Cité Internationale de la Tapisserie d'Aubusson (FR), le SCAD Museum of Art (Savannah, USA), le FRAC Alsace (Sélestat), le Musée de Picardie (Amiens), l'Institut Français de Madrid (ES), le Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds (CH), Biennale BISO, (Burkina Faso), ; et Yango II (Biennale Internationale de Kinshasa, République Démocratique du Congo), La Vilette (Paris), Nuit Blanche (Paris), le Mo.Co Hôtel des collections (Montpellier), BPS22 Musée d'Art Contemporain (BE), Luxembourg Art Week Art Fair ( LU), 1.54 Marrakech Art Fair (Maroc), le Musée des Antiquités (Rouen), le Château Dufresne (QC). Les œuvres de Ferri Levisse font partie de différentes collections privées et publiques comme le SCAD Museum, le FRAC Alsace, le Musée de la Chasse et de la Nature, la collection de livres d'artistes du MoMA ou la bibliothèque du Metropolitan Museum Thomas J.Watson. Activiste et militant, Ferri Levisse est engagé dans la lutte pour les droits de la communauté LGBTQIA+. En 2018, il crée le Travball, un jeu inclusif joué par les drag queens et le public pour déconstruire et lutter contre l'homophobie dans le sport. En 2021, il obtient la bourse de la DILCRAH, Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT pour le Travball.