Catalogue > List by artist
Browse the entire list of Rencontre Internationales artists since 2004. Use the alphabetical filter to refine your search. update in progress
Nafis Fathollahzadeh
Catalogue : 2025Khabur | Film expérimental | 4k | couleur | 30:25 | Iran, Allemagne | 2023
Nafis Fathollahzadeh
Khabur
Film expérimental | 4k | couleur | 30:25 | Iran, Allemagne | 2023
Khabur is the longest tributary of the Euphrates, a transboundary river crossing the border between Turkey and Northeastern Syria. The film departs an archaeological site in the valley of the Khabur River and follows the journey of Tell Halaf's archeological collection towards Berlin where it has resided since 1930. It traces the circulation of violence in different times and contexts along the Khabur River and engages with the economic and political power relations that have been transforming the landscape of the Khabur valley, displacing beings and their belongings. The film addresses photography and archeology as two disciplines emerging from the colonial-imperial enterprise, critically engaging with the imperial grammar of institutionalised archives, and examining the way it could be recycled, reimagined, and rehearsed.
Nafis Fathollahzadeh is an artist and researcher from Iran, based in Berlin. Fathollahzadeh works at the intersection of artistic research, video art and photography. In the academic years 2020-22, the are a fellow researcher in the Rosa Luxemburg Foundation’s scholarly program on Authoritarianism and Counter-Strategies and are affiliated with EUME at Forum Transregionale Studien in Berlin. They are an art director and co-editor of Momentography of a failure, a multidisciplinary artistic and urban research platform for collaborative thinking, artistic collaborations, digital mapping and publishing. In 2019, Fathollahzadeh was awarded a prize of the Deutsche Gesellschaft für Photographie for their project Momentography of a failure. They were the recipients of an DAAD International Scholarship for Artists.
Mounir Fatmi
Catalogue : 2015HISTORY IS NOT MINE | | | couleur et n&b | 5:0 | Maroc | 2014
Mounir Fatmi
HISTORY IS NOT MINE
| | couleur et n&b | 5:0 | Maroc | 2014
Proposée pour la première dois à Londres, cette installation vidéo en noir et blanc met en scène un personnage cherchant à taper à la machine le titre au moyen de marteaux. Seul le ruban est rouge, laissant penser que le texte s’affiche en lettres de sang, dans un télescopage de « la beauté de la phrase à écrire avec la violence et la difficulté de sa réalisation. »
Born 1970, Tangier, Morocco Lives and works in Paris, France mounir fatmi`s work has been shown in numerous solo exhibitions, in the Migros Museum, Zürich, Switzerland, at the Picasso Museum, war and peace, Vallauris, at the FRAC Alsace, Sélestat, at the Contemporary Art Center Le Parvis, at the Fondazione Collegio San Caro, Modena, at the AK Bank Foundation in Istanbul, and at the Museum Kunst Palast in Duesseldorf. He participated in several collective shows at the Centre Georges Pompidou, Paris, The Brooklyn Museum, New York, N.B.K., Berlin, Mori Art Museum in Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of Modern Art, Moscow, Mathaf Arab Museum of Modern Art, Doha, the Hayward Gallery, London, the Art Gallery of Western Australia, and Victoria & Albert Museum in London. His installations have been selected in biennials such as the 52nd and 54th Venice Biennial, the 8th biennial of Sharjah, the 5th and 7th Dakar Biennial, the 2nd Seville Biennial, the 5th Gwangju Biennial and the 10th Lyon Biennial, the 5th Auckland Triennial and Fotofest 2014, Houston. Mounir Fatmi was awarded by several prize such as the Cairo Biennial Prize in 2010, the Uriöt prize, Amsterdam and the Grand Prize Leopold Sedar Senghor of the 7th Dakar Biennial in 2006
Mounir Fatmi
Catalogue : 2021The Human Factor | Vidéo expérimentale | mov | couleur | 15:57 | Maroc, France | 2018
Mounir Fatmi
The Human Factor
Vidéo expérimentale | mov | couleur | 15:57 | Maroc, France | 2018
« The Human Factor » est une video expérimentale qui traite de l’art décoratif et de l’exotisme. Sur fond d’exposition coloniale internationale de 1931 à Paris qui s’est déroulé pen-dant l’entre deux guerres, certaines oeuvres indigènes des colonies côtoyaient celles des principales puissances coloniales de l’époque au sein de pavillons rappelant l’architecture de l’Afrique noir, de l’Afrique du nord, ou de l’Indochine. La vidéo « The Human Factor » décompose le film « L’inhumaine » de Marcel L’Hérbier (1923). Ce film est considéré encore aujourd’hui comme le manifeste de l’art dé-coratif. Ce chef d’œuvre du cinéma muet, tourné dans des décors modernes et spec-taculaires pour l’époque, retrace l’esprit du temps et les influences des artistes euro-péens par les créations venant des Art lointains. « L’inhumaine » regroupe de ma-nière inédite des artistes, décorateurs, costumiers et architectes, comme Robert Mallet-Stevens, Fernand Leger, Alberto Cavalcanti, Claude Autant-Lara, Pierre Chareau, Michel Dufet, Joseph Csaky et Paul Poiret. « The Human Factor » tente de montrer un autre aspect de l’Art décoratif, sous la puissance de l’idéologie coloniale et son ambition universelle. Il faut dire que l’influence de l’art colonial n’est pas nouvelle en cette période de l’entre deux guerres. Elle existait depuis 1907 sous le nom de « la société coloniale des artistes français », et dont le but était l’expansion coloniale par l’art, au profit de la France. Des prix et des bourses de voyages ont été attribué pour aider des artistes comme Van Dongen, Matisse ou Paul Klee à séjourner en Afrique du Nord. En 1919 la revue « Les Arts à Paris » parle déjà de l’art « nègre » comme d’ « Une esthétique nouvelle » qui risque d’influencer complètement l’art européen. Ainsi les masques et les sculptures africaines sont devenue de vrais objets de curiosité et d’inspirations pour des artistes comme Picasso, ou Fernand Léger qui a conçu tous les costumes et les décors du Ballet Suédois « La création du Monde » en s’inspirant de « l’Art indigène et africain ». Une autre exposition a été organisée en 1930 par Tristan Tzara, Pierre Loeb et Charles Ratton sous le titre « L’Exposition d’art africain et océanien ». Celle-ci constitue une étape primordiale dans l’histoire de l’appréhen-sion des arts premiers en occident. Le public parisien a pu voir alors des sculptures primitives exposées avec des œuvres de Pablo Picasso, André Derain, Georges Braque, Joan Miró, Paul Guillaume et Félix Fénéon. Puis vient finalement l’exposition coloniale de 1931 qui a affiché d’une manière claire l’idéologie coloniale n’évoquant les caractères originels des colonisés qu’à la condi-tion d’évoquer les bienfaits de la métropole et de ne montrer de la colonisation que les aspects positifs. A l’exception de quelques masques, statuettes et pièces archéologiques, les œuvres indigènes sont rares. On leur préfère en générale les spectacles de danses et de folklore, de ce fait dans le domaine artistique c’est le point de vue français et occidental qui fut privilégié. Il faut savoir aussi que cette vision n’a pas été partagée par l’ensemble des artistes français, puisque le groupe des surréalistes avec l’aide de Louis Aragon, Georges Sadoul et André Breton entre autres, a monté « L’Anti-exposition coloniale » sous l’égide du Part communiste français en diffusant un mot d’ordre sur le tract- « Ne visitez pas L’Exposition coloniale ». Ainsi la video « The Human Factor » aborde l’exposition coloniale qui a officialisé en quelque sorte le lien entre le primitivisme de l’avant garde et l’exotisme de l’art déco d’inspiration coloniale. Studio Fatmi, Septembre 2018.
mounir fatmi est né à Tanger au Maroc, en 1970. À l’âge de quatre ans, sa famille déménage à Casablanca. A dix-sept ans il part à Rome où il s’inscrit à l’école libre de nu et de gravure à l’académie des beaux-arts, puis à l’école des beaux arts de Casablanca et finalement à la Rijksakademie à Amsterdam. Il passe son enfance dans le marché aux puces du quartier Casabarata, un des quartiers le plus pauvres de la ville de Tanger où sa mère vendait des vêtements pour enfants. Un environnement qui multiplie jusqu’à l’excès les déchets et les objets de consommation en fin de vie. L’artiste voit par la suite cette enfance comme sa première éducation artistique et compare ce marché aux puces à un musée en ruine. Cette vision a également valeur de métaphore et exprime les aspects essentiels de son travail. Influencé par l’idée de médias morts et l’effondrement de la civilisation industrielle et consumériste, il développe une réflexion sur le statut de l’oeuvre d’art entre Archive et Archéologie. Il utilise des matériaux obsolètes tels que les câbles d’antenne, les anciennes machines à écrire, ou les cassettes VHS, et travaille sur la notion d’une archéologie expérimentale en examinant le rôle de l’artiste au sein d’une société en crise. Il joue des codes et préceptes de cette dernière sous le prisme de la trinité Langage, Architecture et Machine. Il interroge ainsi les limites de la mémoire, du langage et de la communication, tout en réfléchissant sur les matériaux en cours d’obsolescence et à leurs avenirs incertains. La recherche artistique de mounir fatmi, constitue une pensée sur l’histoire des technologies et leurs influences dans la culture populaire. BIOGRAPHIE Il faut voir ainsi dans ses oeuvres, de futures archives de médias en construction. Bien qu’ils marquent des moments clés de notre histoire contemporaine, ces matériaux techniques remettent également en question le transfert de connaissances, le pouvoir suggestif des images et critiquent les mécanismes illusoires qui nous lient à la technologie et aux idéologies. Depuis 2000, les installations de mounir fatmi ont été sélectionnées dans plusieurs biennales, la 52e et la 57e Biennale de Venise, la 8e Biennale de Sharjah, la 5e et la 7e biennale de Dakar, la 2e Biennale de Séville, la 5e Biennale de Gwangju, la 10e Biennale de Lyon, la 5e triennale d’Auckland, la 10e et 11e biennale de Bamako, la 7e Biennale d’architecture, Shenzhen, à la triennale de Setouchi et la triennale Echigo –Tsumari, au Japon. Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Migros Museum fu?r Gegenwarskunst, Zu?rich. Mamco, Genève. Musée Picasso, la guerre et la paix, Vallauris. Fondation AK Bank, d’Istanbul. Museum Kunst Palast, Du?sseldorf et au Goteborg Konsthall. Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris. Brooklyn Museum, New York. Palais de Tokyo, Paris. MAXXI, Rome. Mori Art Museum, Tokyo. MMOMA, Moscou. Mathaf, Doha. Hayward Gallery et Victoria & Albert Museum, Londres. Van Abbemuseum, Eindhoven, au Nasher Museum of Art, Durham et au Louvre Abu Dhabi. Il a reçu plusieurs prix dont le Uriöt prize, Amsterdam, le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7e Biennale de Dakar en 2006, le prix de la Biennale du Caire, en 2010, ainsi que le Silver Plane Prize de la Biennale de l'Altai, Moscou en 2020.
Sirine Fattouh, Sandra Fatté, Victor Bresse, Chrystel Élias
Catalogue : 2023Behind the Shield | Vidéo | 0 | couleur | 57:42 | Liban | 2022
Sirine Fattouh, Sandra Fatté, Victor Bresse, Chrystel Élias
Behind the Shield
Vidéo | 0 | couleur | 57:42 | Liban | 2022
Filmée au Liban par une Dash Cam entre le 18 octobre 2019, date à laquelle ont débuté des soulèvements populaires, et l’après-explosion du 4 août 2020, les images rendent compte des bouleversements politiques, sociaux et économiques que traversait le Liban durant cette période. Dans la première moitié du film, on assiste à l’engouement général des Libanais au début des manifestations de 2019. Mais au fil des mois, on assiste à l’exacerbation des tensions entre les manifestants et les forces de l’ordre. Avec les différentes étapes du confinement de la crise sanitaire de 2019-2020, les manifestations vont cesser et les rues se vider. La deuxième partie est essentiellement centrée sur le soir de l’explosion du 4 août 2020 où l’on découvre les dégâts, le chaos et la stupéfaction des habitants dans les rues de Beyrouth.
Artiste, chercheure et enseignante à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, Sirine Fattouh est née en 1980 à Beyrouth. Les déplacements constants dus aux guerres et aux conditions socio politique ont forgés chez elle un sentiment d’exil intérieur qui l’amènent à explorer son environnement dans toute sa complexité et à y faire émerger des histoires d’individus dont la parole est marginalisé. Fattouh s’intéresse aux histoires non officielles celles qui sont considérées comme anecdotiques. Elle puise son inspiration dans son passé et son présent afin d’explorer la relation complexe qu’elle entretient avec son pays d’origine et les conséquences des conflits et des guerres sur la vie quotidienne des gens. Sirine Fattouh a fait ses études à Paris 1 Panthéon Sorbonne où elle a obtenu en 2015 une thèse en Arts plastiques et Sciences de l’art. Entre 2004 et 2006, elle a étudié à l’école nationale supérieure d’arts de Paris Cergy et a obtenu son DNSEP. Entre 2005 et 2021, elle enseigne les arts plastiques et l’histoire de l’art dans plusieurs universités en France et au Liban. En 2010 elle travaille pendant une année au centre Pompidou à Paris en tant qu’attachée de conservation pour le programme art et mondialisation auprès de Catherine Grenier. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses galeries et institutions artistiques dont le Centre d’Art Pasquart à Bienne, le MAXXI à Rome, la fondation Ricard à Paris, le Centre Pompidou à Metz, le Mucem à Marseille, le Beirut Art Center, Kaaï Studio à Bruxelles, ZKM à Karlsruhe, Brick Lane à Londres, la Villa Savoye du Corbusier à Poissy, l’Institut du monde arabe à Paris et la Biennale de Thessalonique en Grèce.
Elsa Fauconnet
Catalogue : 2012Le terrier (2) | Fiction expérimentale | dv | couleur | 5:17 | France | 2011
Elsa Fauconnet
Le terrier (2)
Fiction expérimentale | dv | couleur | 5:17 | France | 2011
Le Terrier (2) est une vidéo inspirée librement de la nouvelle inachevée de Kafka qui raconte l?histoire d?un être glissant dans la folie après avoir obsessionnellement construit son terrier, et qui se persuade que son refuge est menacé par l?arrivée d?un autre. Le Terrier (2) traite de ce moment de basculement au cours duquel la structure familière connue, et donc censée abriter, présente subitement une menace : une femme et un homme arpentent une rue dont on ne sait plus dire si les maisons se construisent ou ont été démolies par une catastrophe anonyme. Dans cette traversée d?une ville nouvelle de la banlieue parisienne, l?habitat se détache de sa fonction première, car on ne sait plus s?il accueille ou au contraire menace, et il force à se tenir aux aguets.
Elsa Fauconnet est une artiste française, née en banlieue parisienne en 1984. Après l?obtention d?un Bachelor of art à l?ENSAV-La Cambre à Bruxelles, elle obtient le diplôme de l?école des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury. À partir de la gravure, de la vidéo et de la photo, elle interroge les images dites du « réel ». Dans un premier temps, elle travaille essentiellement avec des images extraites des médias. Elle se réapproprie ces images qui nous content notre histoire contemporaine, et joue à remettre en récit l?Histoire et à en interroger sa matière conceptuelle. Puis, progressivement, ce sont ses propres images (le mur en Palestine, une ville en construction en France?) qu?elle va réintégrer à des fictions. Ces morceaux de réel ancrés dans une réalité historique apparaissent comme des vestiges. Ils sont des données concrètes et en même temps permettent le départ de fictions possibles dans l?interprétation que l?on en donne. Jouant ainsi sur plusieurs registres, les vidéos d?Elsa Fauconnet créent un trouble qui révèle la difficulté de se placer dans une histoire, un lieu, le réel et sa représentation. Dans son travail, il est aussi question de territoires, de frontières, d?habitat, de la recherche d?un chez-soi... Elle joue avec la notion d?étrangeté : en allemand le même mot désigne l?étrange et l?étranger. L?étrange serait-il le corollaire esthétique de l?étranger ? « Ce qui m?intéresse dans les notions d?étranger comme d?étrangeté c?est qu?elles ont pour effet de jeter un doute sur toute réalité familière, créant un moment propice à la distanciation. » Utiliser l?étrangeté afin de permettre une nouvelle observation et une nouvelle apparition des choses.
Christoph Faulhaber
Catalogue : 2015Jedes Bild ist ein leeres Bild | animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
Christoph Faulhaber
Jedes Bild ist ein leeres Bild
animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
The film is a sharp-witted and humorous reflection on reality and identity in the global, digitalized world. The material was developed with, among others, the video editor of the video game Grand Theft Auto by Rockstar Games. Avatar Nico Bellic is the intellectual alter ego and reflects on artist Faulhaber’s projects. In a fast-paced mix of documentation and fiction, classic narration, video clip and virtual reality, the director relates his own biography and discloses how he continuously hacks at the boundaries of prevailing systems, how he seizes public spaces, disrupting and, at best, changing them. With his colleague Lukasz Chrobok, for example, he founded the fictitious security service Mister Security in 2005 with the intention of monitoring the security of public spaces. His activities were monitored and a scholarship he received in the USA was revoked after questioning by the FBI. Faulhaber’s work exemplifies just how interlaced images and politics are in our society: “I reach into this network meaning, I re-sort the images anew and by doing so create a short-circuit.”
Christoph Faulhaber was born in 1972. He studied engineering, architecture and fine arts and graduated from Hochschule für bildende Künste Hamburg in 2002. In 2005, Faulhaber ended up listed on the US terror watch list because of his performance `Mister Security`.
Catalogue : 2011BLue Sky ? Palau | Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
Christoph Faulhaber, Daniel Matzke
BLue Sky ? Palau
Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
The center piece (Blue Sky ? Palau) is a documentary movie shot in Palau. In November 2009, six ex-detainees from the US Prison in Guantánamo Bay have been released to Palau, which is known for its sparkling water, shiny beaches and beautiful diving spots. Faulhaber traveled to the tiny island nation of Palau in the South Pacific to visit the six men, which are part of the uighur minority in western China. He interviewed their Australian interpreter and his Excellency, the President of Palau. Following his trip to Palau, Faulhaber went to Shenzhen, China, to visit the Oil Painting Village Dafen, which is the world`s biggest conglomeration for reproducing and copying artworks. In Dafen he worked together with local artists to reproduce oil paintings from the portraits of the six men that can never go back to their homeland Xinjiang, which is now under Chinese hegemony. In this series of work Faulhaber focuses on some main questions surrounding the ideological and philosophical notion of the `picture` today: How strong is the global prevalence and regime of the picture? What kind of pictures are we supposed to conceive when thinking of Guantánamo? What is the state of the picture with regard to a global system of industrialized tools for copies, imitation and reproduction? Or, as W.J.T. Mitchell has raised the question: `What is the work of art in the age of biocybernetic reproduction?`
?I don?t see myself, primarily, as a political artist,? says Christoph Faulhaber. Still, there?s something disconcerting about this claim. A quick survey of the projects he has carried out to date tells us about the sale of Cuban real estate to customers in Florida, a preoccupation with the future of Ground Zero, problems with the FBI in New York, Faulhaber?s name on the United States Terror Watch List and the planning of an allocation center for former Guantánamo inmates in Hamburg. These are topics which catch our attention and brush on important discussions conducted in the media on a daily basis. Hence, Faulhaber made a name for himself in 2007 with his project Mister Security, which he carried out jointly with fellow artist Lukasz Chrobok over a period of three years. The project encompassed several actions in the public realm as well as two publications. Christoph Faulhaber, born 1972, is today one of the most promising young German artists. His work has been shown amongst others at the National Gallery Prague, Museum of Contemporary Art Skopje, Laiyan Gallery Hong Kong, Schirn Kunsthalle Frankfurt, Wilhelm-Hack-Museum Ludwigshafen, City Museum Remscheid, Kunstverein Hannover and Fridericianum Kassel.
Christoph Faulhaber, Daniel Matzke
Catalogue : 2015Jedes Bild ist ein leeres Bild | animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
Christoph Faulhaber
Jedes Bild ist ein leeres Bild
animation | | couleur | 68:0 | Allemagne | 2014
The film is a sharp-witted and humorous reflection on reality and identity in the global, digitalized world. The material was developed with, among others, the video editor of the video game Grand Theft Auto by Rockstar Games. Avatar Nico Bellic is the intellectual alter ego and reflects on artist Faulhaber’s projects. In a fast-paced mix of documentation and fiction, classic narration, video clip and virtual reality, the director relates his own biography and discloses how he continuously hacks at the boundaries of prevailing systems, how he seizes public spaces, disrupting and, at best, changing them. With his colleague Lukasz Chrobok, for example, he founded the fictitious security service Mister Security in 2005 with the intention of monitoring the security of public spaces. His activities were monitored and a scholarship he received in the USA was revoked after questioning by the FBI. Faulhaber’s work exemplifies just how interlaced images and politics are in our society: “I reach into this network meaning, I re-sort the images anew and by doing so create a short-circuit.”
Christoph Faulhaber was born in 1972. He studied engineering, architecture and fine arts and graduated from Hochschule für bildende Künste Hamburg in 2002. In 2005, Faulhaber ended up listed on the US terror watch list because of his performance `Mister Security`.
Catalogue : 2011BLue Sky ? Palau | Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
Christoph Faulhaber, Daniel Matzke
BLue Sky ? Palau
Doc. expérimental | dv | couleur | 18:17 | Allemagne, Palau | 2010
The center piece (Blue Sky ? Palau) is a documentary movie shot in Palau. In November 2009, six ex-detainees from the US Prison in Guantánamo Bay have been released to Palau, which is known for its sparkling water, shiny beaches and beautiful diving spots. Faulhaber traveled to the tiny island nation of Palau in the South Pacific to visit the six men, which are part of the uighur minority in western China. He interviewed their Australian interpreter and his Excellency, the President of Palau. Following his trip to Palau, Faulhaber went to Shenzhen, China, to visit the Oil Painting Village Dafen, which is the world`s biggest conglomeration for reproducing and copying artworks. In Dafen he worked together with local artists to reproduce oil paintings from the portraits of the six men that can never go back to their homeland Xinjiang, which is now under Chinese hegemony. In this series of work Faulhaber focuses on some main questions surrounding the ideological and philosophical notion of the `picture` today: How strong is the global prevalence and regime of the picture? What kind of pictures are we supposed to conceive when thinking of Guantánamo? What is the state of the picture with regard to a global system of industrialized tools for copies, imitation and reproduction? Or, as W.J.T. Mitchell has raised the question: `What is the work of art in the age of biocybernetic reproduction?`
?I don?t see myself, primarily, as a political artist,? says Christoph Faulhaber. Still, there?s something disconcerting about this claim. A quick survey of the projects he has carried out to date tells us about the sale of Cuban real estate to customers in Florida, a preoccupation with the future of Ground Zero, problems with the FBI in New York, Faulhaber?s name on the United States Terror Watch List and the planning of an allocation center for former Guantánamo inmates in Hamburg. These are topics which catch our attention and brush on important discussions conducted in the media on a daily basis. Hence, Faulhaber made a name for himself in 2007 with his project Mister Security, which he carried out jointly with fellow artist Lukasz Chrobok over a period of three years. The project encompassed several actions in the public realm as well as two publications. Christoph Faulhaber, born 1972, is today one of the most promising young German artists. His work has been shown amongst others at the National Gallery Prague, Museum of Contemporary Art Skopje, Laiyan Gallery Hong Kong, Schirn Kunsthalle Frankfurt, Wilhelm-Hack-Museum Ludwigshafen, City Museum Remscheid, Kunstverein Hannover and Fridericianum Kassel.
Didier Faustino
Catalogue : 2016Exploring Dead Building 2.0 | Fiction expérimentale | hdv | couleur et n&b | 9:0 | France, Cuba | 2015
Didier Faustino
Exploring Dead Building 2.0
Fiction expérimentale | hdv | couleur et n&b | 9:0 | France, Cuba | 2015
Didier Faustino dresse le portrait d’une jeunesse « encagée » . cette exploration sonde l’histoire du bâtiment La Escuala de Ballet et les utopies de son architecte, Vittorio Garatti Cuba 1961 Au cours d’une partie de golf, sur le terrain du club privé le plus prisé, où tous les politiques se rendaient, les révolutionnaires Fidel Castro et Che Guevara miment une partie en uniforme. Au cours de cette journée leur vient l’idée de créer sur ce magnifique site la plus grande école d’art d’Amérique latine. Trois architectes se voient donc confier la conception de cinq bâtiments, dont la mise en oeuvre commen¬cera la même année : l’école d’arts plastiques, l’école d’art dramatique, l’école de ballet, l’école de musique et l’école de danse moderne. Cuba 1962 Début de l’embargo des Etats-Unis sur Cuba et de la première crise économique du pays depuis le début du régime castriste. Sur les cinq bâtiments, trois sont encore inachevés et font alors l’objet de pillage. Ces bâtiments meurent avant même d’exister ; c’est le cas notamment de l’école de ballet, conçue par l’architecte italien Vittorio Garatti. Le projet s’enrichi au contact de la liberté et de la richesse du bâtiment, pour prendre la forme d’une chorégraphie en dialogue avec l’espace. « Exploring Dead Buildings » a alors muté en se fragmentant et d’un unique véhicule nous sommes passés à 3 systèmes portatifs, projectifs et prothétiques. D’une narration monologique a émergé un dialogue triptyque dans lequel se croisent des personnages hétéronymes dénués d’identité. L’oeuvre comme performance physique donne ensuite lieu à une captation et c’est alors la performance de la Bienale qui est fictionnée et mise en scène. A WALKER TO EXPLORE DEAD BUILDINGS Dans une atmosphère tropicale, au lever du jour, sur les toits d’une architecture aux courbes utopiques se déploie une chorégraphie de trois jeunes corps. Ces personnages mélancoliques au caractère hétéronyme arborent chacun un scaphandre métallique, métaphore d’une jeunesse encagée. Les caméras placées sur ces structures ainsi que celle qui gravite autour d’eux nous offrent les images de cette errance sur les ruines de la Escuela de Ballet de La Havane à Cuba. Le film met ainsi en exergue l’échec de cette utopie architecturale et culturelle. La performance, elle, souligne la mémoire d’un futur voulu meilleur, mais aujourd’hui rapporté à une architecture laissée sans usage. Ainsi les scènes claires et celles obscures s’entrecoupent entre passages de l’intérieur à l’extérieur,entre jour et nuit au service d’une esthétique fictionnelle. LIGNE NARRATRICE ENTRETIEN AVEC VITTORIO GARRATTI Didier Faustino s’adresse à l ‘architecte Vittorio Garratti, non pas pour qu’il lui raconte l’histoire de ce bâtiment, mais pour en capter son essence via l’expérience de son créateur ; celle des extrêmes et des utopies. Il l’invite à parler de sa jeunesse en cage, de ses illusions perdues ;de la Révolution. Le projet s’enrichi au contact de la liberté et de la richesse du bâtiment, pour prendre la forme d’une chorégraphie en dialogue avec l’espace. « Exploring Dead Buildings » a alors muté en se fragmentant et d’un unique véhicule nous sommes passés à 3 systèmes portatifs, projectifs et prothétiques. D’une narration monologique a émergé un dialogue triptyque dans lequel se croisent des personnages hétéronymes dénués d’identité. L’oeuvre comme performance physique donne ensuite lieu à une captation et c’est alors la performance de la Bienale qui est fictionnée et mise en scène. A WALKER TO EXPLORE DEAD BUILDINGS Dans une atmosphère tropicale, au lever du jour, sur les toits d’une architecture aux courbes utopiques se déploie une chorégraphie de trois jeunes corps. Ces personnages mélancoliques au caractère hétéronyme arborent chacun un scaphandre métallique, métaphore d’une jeunesse encagée. Les caméras placées sur ces structures ainsi que celle qui gravite autour d’eux nous offrent les images de cette errance sur les ruines de la Escuela de Ballet de La Havane à Cuba. Le film met ainsi en exergue l’échec de cette utopie architecturale et culturelle. La performance, elle, souligne la mémoire d’un futur voulu meilleur, mais aujourd’hui rapporté à une architecture laissée sans usage. Ainsi les scènes claires et celles obscures s’entrecoupent entre passages de l’intérieur à l’extérieur,entre jour et nuit au service d’une esthétique fictionnelle. Didier Faustino s’adresse à l ‘architecte Vittorio Garratti, non pas pour qu’il lui raconte l’histoire de ce bâtiment, mais pour en capter son essence via l’expérience de son créateur ; celle des extrêmes et des utopies. Il l’invite à parler de sa jeunesse en cage, de ses illusions perdues ;de la Révolution.
Artiste et architecte français, Didier Faustino travaille sur la relation entre corps et espace. À la frontière entre art et architecture, sa pratique a débuté dès la fin de ses études en 1995. Son approche est multiforme, allant de l’installation à l’expérimentation, de la création d’œuvres plastiques subversives à celle d’espaces propices à l’exacerbation des sens. Ses projets se caractérisent par leur dimension fictionnelle, leur regard critique, leur affranchissement des codes et leur capacité à offrir des expériences inédites au corps individuel et collectif. A ce titre, il a reçu le « Prix Dejean, Grande Médaille d’Argent » de l’Académie d’Architecture en 2010 pour l’ensemble de son œuvre. Ses projets se caractérisent par leur dimension fictionnelle, leur regard critique, leur affranchissement des codes et leur capacité à offrir des expériences inédites au corps individuel et collectif. Plusieurs de ses œuvres sont entrées dans les collections de grandes institutions : MoMA, Fondation Calouste Gulbenkian, Fondation Serralves, Fonds National d’Art Contemporain, Musée National d’Art Moderne / Centre Georges Pompidou. Actuellement, Didier Faustino travaille sur plusieurs projets architecturaux : la création d`une fondation et bibliothèque à Mexico City pour Alumnos 47, une maison domestique expérimentale en Espagne pour l’éditeur de maisons Solo Houses et un chai au Portugal pour le domaine Casa de Mouraz. Il consacre également une partie de son temps à l’enseignement, et dirige notamment la Diploma Unit 2 à la AA School de Londres depuis 2011. Depuis septembre 2015, il exerce la fonction de rédacteur en chef du magazine français d’architecture et de design CREE.
Didier Faustino
Catalogue : 2011Exploring dead Buildings | 0 | dv | couleur | 12:23 | France, Georgie | 2010
Didier Faustino
Exploring dead Buildings
0 | dv | couleur | 12:23 | France, Georgie | 2010
Exploring Dead Buildings est une vidéo réalisée dans le bâtiment abandonné du Ministère des Autoroutes de La République Soviétique de Géorgie. Cette vidéo retrace l?exploration de cet espace délabré par deux opérateurs au volant d?un module roulant non motorisé. Seulement éclairée par deux projecteurs branchés sur batterie, la caméra enregistre l?évolution du module à travers les décombres. Le caractère imprécis des images, lié au changement de direction du module, provoque alors une perte progressive des repères à mesure que le module s?enfonce dans l?obscurité, à la recherche des signes d?une vie disparue.
Didier Faustino est né en 1968 à Chennevières-sur-Marne, en France. Architecte de formation, diplômé de l?École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine, ex-École d?architecture de Paris-Villemin, il est architecte, artiste et rédacteur de revue. Il vit et travaille entre Paris et Lisbonne. En 2002, il fonde avec Pascal Mazoyer le Bureau des Mésarchitectures. Il est notamment lauréat des « Nouveaux Albums de la jeune architecture » en 2002, ainsi que du ?Prix Dejean de l'Académie Française d'Architecture" en 2010. Il a participé à plusieurs reprises, en 2000, 2003 et 2008, à la Biennale d'architecture de Venise.
Hermogène Feguenson
Ryan Feldman
Catalogue : 2007Lick Salt | Documentaire | dv | couleur et n&b | 78:20 | Canada | 2006
Ryan Feldman
Lick Salt
Documentaire | dv | couleur et n&b | 78:20 | Canada | 2006
Après une brouille de 15 ans, Ryan Feldman retrouve Cécile, sa grand-mère qui se retrouve bien seule après l´enterrement du grand-père. Sur les trois années suivantes ils établissent un contact et la raison du fossé entre Cécile et son fils (le père de Ryan) est révélée. L´humour reste le seul exutoire dans un contexte de luttes parallèles où le petit-fils se débat pour trouver sa place dans le monde tandis que sa grand-mère se bat pour son indépendance qui s´evanouit rapidement de sa vie. Alors que Cécile s´éloigne de la réalité elle retombe dans ses mémoires d´enfance, quand elle devait fuir les persécutions antisémites. Lick Salt est un documentaire personnel qui parle d´héritage culturel, de séparation et de survie et qui célèbre les mishigas! (folie) de la vie.
Ryan Feldman est un réalisateur indépendant basé à Toronto. Son premier film Eulogy/Obverse, a été projeté lors de nombreuses manifestations internationales et a été recompensé par de nombreux prix, dont le Best Experimental lors du Festival Mondial du Film à Montréal en 1999 et le prix Jay Scott pour la meilleure production toutes catégories confondues lors du TVO´s Telefest Competition. Son second film, FOLK, a été projeté en première au Festival International du Film de Toronto en 2002 et fut récompensé par le Prix Spécial du Jury lors du Cinematexas Short Film Competition et par le Top Prize au Up-&-coming festival du film de Hannovre. En 2004 il a travaillé en tant que journaliste vidéo à la CBC, filmant et dirigeant des parties de documentaires pour l´émission TV hautement considérée "Nerve". En 2006 Ryan Feldman créait RyFe Productions Inc. en même temps qu'il diffusait son long métrage dans lequel il se mettait lui même en scène. Ce dernier a été projeté en avant première, au Festival du Cinéma du Réel, festival de films documentaires à Paris. Lick Salt a aussi été sélectionné pour le Festival du Film de Cork en Irlande, et pour le festival du film documentaire de Montréal (RIDM). Il est diplômé du Sheridan College, en Arts média.
Joao Felino
Catalogue : 2006Blue | Art vidéo | dv | couleur | 1:0 | Portugal | 2000
Joao Felino
Blue
Art vidéo | dv | couleur | 1:0 | Portugal | 2000
BLUE est une interface logicielle Shockwave Flash (dans le sens commun) interactive. Le travail présente seulement le titre dans sa forme écrite et dans une typographie contemporaine commune mais dans une police de caractère à points nouvelle. Le travail et le titre ne font qu?un, mais sa forme paradoxale et éternellement changeante présente une diversité et une multiplicité haute en couleur. Tout le contraire de la stabilité interne de sa forme et de sens retenu. BLUE réagit aussi par rapport aux spectateurs dans un l?espace physique donné du lieu de sa projection DVD ou tout autre forme matérielle. Présente la première fois à Jack, une galerie d?art non lucrative, on peut le voir aussi dans la sélection de travaux de Joao Felino sur Internet.
"Peindre est la critique du mouvement ; le mouvement est la critique de la peinture." [Octavio Paz] Joao Felino a commencé à faire des travaux artistiques au milieu des années 80, peu après, il a décidé de continuer des études d?architectures. Alors qu?il continuait à travailler principalement sur papier, il a développé une méthodologie d?art conceptuel, des procédés et un travail avec une emphase minimaliste sur le matériel. Il promeut l?expérience, refuse l?interprétation et la (les) narration(s) (établies). Il a commencé à travailler avec la vidéo et s?est aussi déplacé vers la sculpture. La peinture est pour lui aussi normale que n?importe quelle autre media. Felino a étudié le multimédia ainsi que les nouveaux médias et a aussi commencé à travailler avec les médias des nouvelles technologies. Joao Felino est. pour le moment directeur du cultura material contemporanea e arte | contemporary material culture and art gallery. Il est aussi auteur et directeur commissionnaire d?une galerie de posters sur Internet. Dans les dernières années, il a développé des projets pour Internet et parmi d?autre le groupe nouveau et proche du : the revista de poésie & politique, un journal web qui se concentre sur la présentation de la politique et de la poésie ainsi que sur la traduction de plusieurs langues vers le Portugais. Ils ont par exemple édité une série de lettres d?amours du poète portugais Paulo Jose Miranda sous forme de blog. Il est aussi l?éditeur en chef du "Essais-Dattées". Dernièrement, il a aussi fini [P]. Il s?agit de la troisième d?une série de trois travaux vidéos dont "Desassossego de Catarina Morao" and "Destino/Destination". Les trois ensembles constituent un reflet sur le Portugal.
Dustin Feneley
Catalogue : 2007Snow | Fiction | 16mm | couleur | 15:0 | Australie | 2005
Dustin Feneley
Snow
Fiction | 16mm | couleur | 15:0 | Australie | 2005
"Snow" suit l'exploration par un petit garçon de la limite fragile entre la vie et la mort et le dénuement de son père lorsqu'il s'agit de préserver son enfant de cette recherche inexorable. "Snow" est un film narratif court sur un garçon de douze ans qui vit seul avec son père dans un environnement alpin lointain d'Australie. Il fait l'expérience de la limite ténue entre la vie et la mort, enterrant des lapins dans la neige et créant des trous d'air pour qu'ils puissent survivre. Il va vers son père pour l'enrôler dans l'acte de déterrer les lapins, leur donnant vie à nouveau depuis la terre. Il en vient à faire un trou d'air trop étroit. Lorsqu'ils déterrent le lapin, celui-ci est mort. Le père laisse l'enfant seul dans la neige, juge des conséquences de son comportement. Le lendemain matin le père s'éveille pour le trouver parti. Il part à sa recherche, inquiet. Il retrouve son enfant sans vie étendu sur la neige, auprès d'une petite tombe pour le lapin mort.
Dustin Feneley est diplômé du prestigieux Victorian College of the Arts School of Film and Television de Melbourne. En 2004 et 2005, il obtient le Graduate Diploma of Film and Television et le Master of Film and Television (Narrative Directing) à la VCA Film School. Ses courts-métrages, qu'il a écrits, dirigés et montés ont été projetés lors de plus de cinquante festivals internationaux. Alors qu'il n'a que 23 ans, son film d'étude "Snow" est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2006. La sélection en fit le second réalisateur australien le plus jeune à avoir connu la projection de son oeuvre à Cannes dans les seize ans d'existence du festival. Il est actuellement dans l'écriture de son premier long métrage "Stray".
Dustin Feneley
Catalogue : 2010Hawker | Fiction | 16mm | couleur | 13:15 | Australie | 2008
Dustin Feneley
Hawker
Fiction | 16mm | couleur | 13:15 | Australie | 2008
Un représentant de commerce cherche à rentrer en contact avec des gens.
Born in Sydney, Australia in 1982, Dustin Feneley is a graduate of the Victorian College of the Arts School of Film and Television. In 2004 and 2005, he completed the Graduate Diploma and Masters of Film and Television in Narrative Directing degrees at the VCA Film School. His short films as writer and director have screened at over fifty international film festivals. At only twenty-three years of age, his student short film Snow (2005) was officially selected for competition at the 2006 Cannes Film Festival in the Cinéfondation category. The film?s selection made him the second youngest Australian director to have a film screen at Cannes in the festival?s history. Snow has also received the honour of being exhibited at the world famous George Pompidou Centre in Paris alongside other films by legendary filmmakers such as Jean-Luc Godard. Snow was awarded Best Film at the 2007 Film Fest at Falls by a highly esteemed jury of Australian film industry members including Claire Dobbin (Chair of the Melbourne International Film Festival), Antony Zeccola (Palace Films), Robyn Kershaw (Producer), and Joel Pearlman (Managing Director of Roadshow Films). His short film Apprentice has also been commercially released by Palace Films Australia as the short-before-the-feature on the popular DVD of Russian Dolls (France, 2005). Recognising his position as one of Australia?s most promising young filmmakers he was approached by the highly respected talent agency RGM Associates and is represented by RGM as a writer and director. He has directed a range of professional actors including Robert Menzies (Oscar and Lucinda, Three Dollars), Tom Budge (The Proposition, Candy) and Syd Brisbane (Boxing Day, Silent Partner). He is the winner of the 2007 Qantas Spirit of Youth Award for Moving Image, selected by veteran film director Bruce Beresford, and will undertake a mentorship with Beresford on an upcoming feature film project. In 2008 he was invited to participate in the prestigious Accelerator program of the Melbourne International Film Festival with his short film Hawker (2008). Now in its fifth year, Accelerator has firmly established itself as a showcase of pre-eminent new Australian and New Zealand shorts. For the first time featuring filmmakers from Ireland and Singapore, Accelerator has secured international recognition as an esteemed industry program. In 2008 he also worked as director?s assistant / attachment with Glendyn Ivin (2003 Palm d?Or winner for his short film Cracker Bag) on Ivin?s highly-anticipated debut feature film Last Ride, released in 2009. Feneley is currently developing his first feature film Stray.
Fenz
Catalogue : 2008Crossings | | 16mm | couleur | 5:0 | USA | 2006
Fenz
Crossings
| 16mm | couleur | 5:0 | USA | 2006
En 2005, je suis retourné sur les lieux de tournage d'un film sur lequel j'avais travaillé quelques années auparavant. "Chantal Akerman's From the Other Side" a été tourné à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. "Crossings" est une brève réponse à mon expérience pendant le tournage et au sujet du film. A certains endroits de la frontière, un mur se dresse et fait face à ceux qui habitent des deux côtés. Le film montre de multiples vues du mur et confronte visuellement l'idée qu'il incarne. "Crossing" est le premier épisode d'un projet plus large, tourné à Cuba, en France, aux Etats-Unis et en Israël qui traite de l'insularité au sens géographique et culturel.
L'oeuvre de Robert Fenz se caractérise par une approche expérimentale et poétique dans la manière de tourner les films de non-fiction. De 1997 à 2003, Fenz a travaillé sur une série de court-métrages intitulée "Meditations on Revolution" qui explore la la définition du mot "révolution". Il a reçu une bourse Guggenheim Fellowship en 2004 et a été résident à Berlin dans le cadre du DAAD artist program. Il vit à Cambridge, Massachusetts, où il réalise actuellement un portrait de l'auteur- réalisateur Robert Gardner.
Ryan Ferko
Catalogue : 2020Hrvoji, Look at You From the Tower | Doc. expérimental | 16mm | couleur | 17:0 | Canada | 2019
Ryan Ferko
Hrvoji, Look at You From the Tower
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 17:0 | Canada | 2019
How to resurrect a past that was never one's own to being with? The possibilities of reincarnation through satanic ritual or synthetic biology offer faint options against a landscape seemingly indifferent to the questions asked of it. Hrovji, Look at You From the Tower materializes in disparate parts of former-Yugoslavia, connected at its ends by an abandoned family farm now only accessible by illegally crossing the border of the European Union. Upon crossing, the film spirals from the perspective of a tower, down into the earth of pre-history and past lives. Through encounters with 1970's stadium rock, teenage idleness, and amateur archeology opens a hallucinatory state of memory between generations and morphing nations, searching to locate some trace of identity in an increasingly fractured present.
Ryan Ferko is an artist and filmmaker based in Toronto, Canada. Across cinemas and galleries his work is concerned with landscapes as unstable sources of narration, turning to myth, story-telling, amateur experts, and distorted memories as a way to find narratives alternative to official histories. Recent work has been shown at Projections (New York Film Festival), Wavelengths (Toronto International Film Festival), International Film Festival Rotterdam, International Short Film Festival Oberhausen, Media City Festival (Windsor/Detroit), Experimenta (Bangalore), Crossroads Festival (San Francisco), ZK/U Centre for Art & Urbanistics (Berlin), and Justina M. Barnicke Gallery (Toronto).
Ryan Ferko, Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour
Catalogue : 2022Surface Rites | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:0 | Canada | 2021
Ryan Ferko, Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour
Surface Rites
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:0 | Canada | 2021
A young Slovakian immigrant opens a uranium mine near Elliot Lake in northern Ontario, and later builds a massive replica of the modest church from his childhood village. Stranded amongst suburban streets named after prize-winning Holstein cows, now sits this monumental cathedral, unfinished and private. Teenage zombies emerge from lakes and rivers around Serpent River First Nation, once poisoned with uranium waste. There is talk of eugenics at a Holstein pageant, and a retired dairy farmer and his wife remember a recurring dream where their work is never done.
Parastoo Anoushahpour, Faraz Anoushahpour and Ryan Ferko have worked in collaboration since 2013. Their shared practice explores the interplay of multiple subjectivities as a strategy to address the power inherent in narrative structures. Foregrounding the idea of place as a central focus, their work seeks to both decode their surroundings and trouble the production of images through speculative narration and dialectical imagery. Shifting between both gallery and cinema contexts, recent projects have been presented at Berlinale, Punto De Vista International Documentary Festival, Viennale, Media City Film Festival, New York Film Festival, Toronto International Film Festival, and others internationally.
Laura Ferman
Catalogue : 2025Rosinha e outros bichos do mato | Documentaire | 4k | couleur et n&b | 101:0 | Brésil, Portugal | 2023
Laura Ferman
Rosinha e outros bichos do mato
Documentaire | 4k | couleur et n&b | 101:0 | Brésil, Portugal | 2023
In 1934, the Portuguese New State displayed, at the Portuguese Colonial Exhibition, the ultimate symbol of its virility in Rosinha, a native of what was then Portuguese Guinea. The film questions the idea of Portugal's so-called "gentle racism", by looking back at more than a century of colonial discourse.
Marta Pessoa was born in Lisbon in 1974. She studied cinema at the ESTC and has worked as Director of Photography since 1996. In 2013, she formed the production company TRÊS VINTÉNS along with Rita Palma and João Pinto Nogueira. Among other films, directed LISBON’S UNDER ARREST (2009), WARRIORS (2011), THE LURKING FEAR (2015), DAMSEL WARRIOR (2020), A NAME FOR WHAT I AM (2022) and ROSINHA AND OTHER WILD ANIMALS (2023).
Dulce Fernandes
Catalogue : 2025Contos do Esquecimento | Documentaire | hdv | couleur | 63:0 | Angola, Portugal | 2023
Dulce Fernandes
Contos do Esquecimento
Documentaire | hdv | couleur | 63:0 | Angola, Portugal | 2023
Excavations in the southern Portuguese city of Lagos unearthed a huge 15th-century landfill site a few years ago. Alongside a variety of implements, the archaeologists found human remains. There were more than 150 skeletons in all, of men, women and children—and some of them were tied up. Genetic analysis confirmed that they were the skeletons of Africans who had been enslaved by traders and brought to Portugal. Perhaps they died during the voyage or shortly after their arrival; in any case, they were not given a proper burial. This shocking discovery exposed the concealed history of Portugal. Over the course of four centuries, six million people were transported in this way under the Portuguese or Brazilian flags. In Tales of Oblivion, Dulce Fernandes investigates the traces left in today’s landscape by this horrific trade in human beings. The calm camera tracks steadily from site to site—the former landfill is now a parking garage topped by a minigolf course—and museum objects bearing witness to the history of colonialism. In a quiet but thorough way, this essayistic film reveals a hidden past.
Dulce Fernandes is an Angolan-born, European-raised and Brooklyn-based filmmaker. Trained in documentary fimmaking at the International Film and Television School (EICTV) in Cuba and at the Downtown Community Television Center (DCTV) in New York, Ms. Fernandes is a former photojournalist and human rights activist. Ms. Fernandes holds a B.A. in Journalism from Lisbon Technical University, a certificate in Film Studies from the School of the Art Institute of Chicago, and a M.A. in International Relations from the City University of New York. Letters from Angola is her first feature-length documentary.
Javier Fernández Vázquez
Catalogue : 2021Anunciaron tormenta | Doc. expérimental | mov | couleur | 87:50 | Espagne | 2020
Javier FernÁndez VÁzquez
Anunciaron tormenta
Doc. expérimental | mov | couleur | 87:50 | Espagne | 2020
En 1904, Ësáasi Eweera, le dernier chef autochtone bubi, qui s'opposait à la domination espagnole sur l'actuelle île de Bioko (Guinée équatoriale), a été arrêté par des gardes coloniaux et emmené de force à Santa Isabel, capitale de la colonie. Emprisonné et mortellement blessé, Ësáasi Eweera est mort trois jours plus tard. Son village natal a été incendié et la plupart des habitants ont disparu. Un compte rendu incomplet de ces événements se trouve dans les Archives générales de l'administration espagnole. Dossier par dossier, lettres et rapports manuscrits présentent plusieurs récits des évènements présumés, et exposent les opérations progressives de dissimulation menées par les institutions coloniales. Parallèlement, certains récits oraux autochtones ont survécu et se sont opposés à la version officielle espagnole, faisant face au risque permanent d'oubli et tentant de contribuer à une sorte de mémoire collective émancipée. En rejouant des textes écrits, par le biais de voix off, en enregistrant et en étudiant les récits oraux des Bubis et en identifiant des lieux chargés d'histoire, "Anunciaron tormenta" tente de réfléchir aux lacunes, aux silences, aux contradictions et aux mensonges sur lesquels l'histoire coloniale est généralement construite.
Javier Fernández Vázquez est cinéaste, anthropologue et chercheur en culture visuelle. En 2007, il a réalisé son premier film court, "Señales de Indiferencia / Marks of Indifference", qui a reçu le prix du meilleur court métrage international au Festival Internacional de Cine de Valdivia (Chili). En 2008, il a fondé le collectif de cinéma expérimental et documentaire Los Hijos en collaboration avec Luis López Carrasco et Natalia Marín Sancho. En 2010, Leur premier long métrage, "Los materiales / The Materials", a remporté le prix Jean Vigo de la meilleure réalisation au Punto de Vista Pamplona International Film Festival, Pampelune (Espagne), ainsi qu’une mention spéciale au FID Marseille (France). Leurs longs métrages suivants ainsi que plusieurs films courts et installations vidéo ont été sélectionnés par des festivals internationaux et exposés dans des centres d'art contemporain. Des rétrospectives de leur travail ont également été présentées dans des sections spéciales du Mar del Plata International Film Festival, Mar del Plata (Argentine) ou encore du Distrital, Mexico (Mexique). En 2015, Javier Fernández Vázquez a entamé une carrière universitaire en études cinématographiques et culture visuelle, qui l'a conduit à mener des recherches sur des questions liées à l'histoire, la mémoire, le colonialisme, la culture visuelle et la théorie de l'objet. "Anunciaron tormenta / A storm was coming" (2020) est son premier long métrage solo. Il a été présenté en avant-première dans la section Forum de la Berlinale en 2020.
Javier Fernández Vázquez
Catalogue : 2022Anunciaron tormenta | Doc. expérimental | hdv | couleur | 87:0 | Espagne, Guinée Equatoriale | 2019
Javier Fernández Vázquez
Anunciaron tormenta
Doc. expérimental | hdv | couleur | 87:0 | Espagne, Guinée Equatoriale | 2019
In 1904, Ësáasi Eweera, the last native Bubi leader who opposed the Spanish rule at the current island of Bioko, Equatorial Guinea, was detained by colonial guards and died three days later. By reenacting written texts through voiceovers, taping and studying native oral accounts and identifying historically charged sites, A storm was coming reflects on the gaps, silences, contradictions and falsehoods that colonial history is usually built upon.
Javier Fernández Vázquez is a filmmaker, anthropologist and visual culture researcher. In 2007 he directed his first short film Señales de Indiferencia / Marks of Indifference, which received the award to the best international short film in the Valdivia International Film Festival (Chile). In 2008, he founded with Luis López Carrasco and Natalia Marín Sancho the experimental and documentary film collective, Los Hijos. Their first feature-length film, Los materiales / The Materials (2010), won the Jean Vigo award to the best direction in Punto de Vista Pamplona International Film Festival 2010 and a special mention in FID Marseille 2010. Their next feature-length films as well as several shorts and video installations were selected by international film festivals and exhibited in contemporary art centres. Their work has also received special retrospective sections in Mar del Plata International Film Festival (Argentina) or Distrital (Mexico). In 2015, Javier Fernández Vázquez began an academic career in Film Studies and Visual Culture that has led him to research on issues related to history, memory, and colonialism. Anunciaron tormenta / A storm was coming (2020) is his first solo feature-length film.