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Clémence Renaud
Catalogue : 2019Gloires et Déclins | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 15:30 | France, Japon | 2018
Clémence Renaud
Gloires et Déclins
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 15:30 | France, Japon | 2018
Au milieu des décors de la ville de Tokyo, des messages circulent par l`intermédiaire d`un signal rendu perceptible grâce à des objets génériques aux allures de sculptures. Un routeur wifi signale l'existence d'une ville en activité. La radio diffuse une voix qui annonce la météo du jour. Un objet rectangulaire blanc semblable à la forme d'un téléphone portable, glisse sur une surface en tissu aux imprimés faux bois. Un satellite en orbite géostationnaire au milieu des nuages synchronise son mouvement au rythme d`une respiration. La voix d'un GPS prend le relais et semble diriger enchaînement des images. La présence humaine est dématérialisée. Cette présence que l'on ne voit qu'à travers l'entité de la ville mais dont on entend les voix et les messages. Les corps ont pris la forme de ces objets sans fil qui relaient tout un tas d'informations. Des images nous reviennent en écho comme des repères, révélant petit à petit le chemin d`un signal jusqu'au point d'arrivée : L` île artificielle d`Odaïba construite sur des déchets. Gloires et Déclins invite le spectateur à observer les constructions d`un paysage contemporain, là où s`opère un glissement des identités.
Clémence Renaud est diplômée des Beaux-arts de Paris et lauréate du prix paris jeunes talents ; elle travaille d`abord dans le cadre de résidences en France puis décide de voyager et part vivre à Tokyo. Elle expose en Europe et au Japon. Elle élabore un travail sous forme de sculpture sonore, d`installation et de vidéo, au cœur duquel objets/sculptures et spectateurs se rencontrent et s`interpellent.
Markus Renvall
Catalogue : 2009Demonstration | Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Finlande | 2006
Markus Renvall
Demonstration
Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Finlande | 2006
Joanna Reposi Garibaldi
Catalogue : 2020Lemebel | Documentaire | 0 | couleur | 96:0 | Chili | 2019
Joanna Reposi Garibaldi
Lemebel
Documentaire | 0 | couleur | 96:0 | Chili | 2019
Writer, Visual Artist and pioneer of the Queer movement in Latin America, Pedro Lemebel shook up conservative Chilean society during Pinochet?s dictatorship in the 1980s. Body, blood and fire were protagonists in his work that he attempted to perpetuate in the last eight years of his life in a film he was never able to see finished. In an intimate and poetic journey through his risky performances dealing with homosexuality and human rights, "Lemebel" portrays a culmination of yearning immortality.
Joanna Reposi Garibaldi (1971). Chilean screenwriter, director and visual artist. Master of Arts at Goldsmiths College, University of London. In 2003 she did her first feature film "Locos del alma". His second documentary "Lemebel" was winner of the Docs in Progress of Visions du Réel, Switzerland (2018) and got the Teddy Award to Best Documentary/Essay Film during Berlinale (2019). She is currently developing her next film.
Oliver Ressler, Zanny Begg
Catalogue : 2021Carbon and Captivity | Documentaire | 4k | couleur | 33:0 | Autriche | 2020
Oliver Ressler
Carbon and Captivity
Documentaire | 4k | couleur | 33:0 | Autriche | 2020
Pendant des décennies, les États et les politiques se sont montrés incapables de décarboner l'économie. Les compagnies pétrolières ont financé le déni du changement climatique pendant un quart de siècle, alors que leurs propres scientifiques leur fournissaient des preuves du désastre. À l'heure où la plupart des gens ressentent les effets du changement climatique dans leur propre vie, les sociétés pétrolières ont changé de stratégie et font désormais pression pour généraliser l'emploi de procédés technologiques qui leur permettraient de continuer l’extraction du pétrole. Enregistré au Technology Centre Mongstad (TCM), en Norvège, ce film présente différentes perspectives sur le captage et stockage du carbone (CSC). Le CSC est présenté comme une solution technologique pour éviter un réchauffement climatique catastrophique. Mais il s’agit d’une technologie encore relativement immature, qui accentue notre dépendance envers les combustibles fossiles. Le film fait référence à l’état de "captivité" de l'humanité qui semble pousser l'extractivisme jusqu'à son point de non-retour.
Oliver Ressler est artiste et cinéaste. Il réalise des installations, des projets en espace public et des films sur des questions telles que l'économie, la démocratie, la migration, la crise climatique, les formes de résistance et les alternatives sociales. Oliver Ressler a présenté des expositions individuelles au Berkeley Art Museum (USA); au Musée d'Art contemporain de Belgrade (Serbie); au Centro Cultural Conde Duque, Madrid (Espagne); à l'Alexandria Contemporary Arts Forum (Égypte); au Cube Project Space, Taipei (Taïwan); au Kunsthaus Graz (Autriche), ainsi que des expositions individuelles complètes au Wyspa Institute of Art, Gdansk (Pologne); au Lentos Kunstmuseum, Linz (Autriche); au Centro Andaluz de Arte Contemporaneo - CAAC, Séville (Espagne); au SALT Galata, Istanbul (Turquie); au MNAC - Musée national d'art contemporain, Bucarest (Roumanie) et au Centre culturel de Belgrade (Serbie). Il a participé à plus de 400 expositions collectives, notamment au musée Reina Sofía, Madrid (Espagne); au Musée Van Abbe, Eindhoven (Pays-Bas); au MASSMoCA – Massachusetts Museum of Contemporary Art, North Adams (USA); au Centre Pompidou, Paris (France); aux biennales de Prague (2005), Séville (2006), Moscou (2007), Taipei (2008), Lyon (2009), Gyumri (2012), Venise (2013), Athènes (2013, 2015), Québec (2014), Helsinki (2014), Jeju (2017), Kiev (2017), Göteborg (2019) et Stavanger (2019), et à la Documenta 14, Kassel (Allemagne) en 2017 (exposition organisée par l'EMST – Musée national d’Art contemporain d’Athènes). Ressler a réalisé trente-quatre films, qui ont été projetés dans des milliers d'événements de mouvements sociaux, d'institutions artistiques et de festivals de cinéma. Une rétrospective de ses films a eu lieu au Centre d'Art Contemporain Genève (Suisse) en 2013. En 2002, Ressler a remporté le premier prix de l'International Media Art Award du ZKM de Karlsruhe (Allemagne) et, en 2016, il est le tout premier lauréat du Prix Thun for Art and Ethics. Pour la Biennale de Taipei 2008 (Taïwan), Ressler a organisé une exposition sur le mouvement antimondialisation: "A World Where Many Worlds Fit". En tant que co-commissaire aux côtés de Gregory Sholette, il a présenté une exposition itinérante sur la crise financière, "It's the Political Economy, Stupid", dans neuf lieux de 2011 à 2016, dont le Musée d’art de Pori (Finlande) en 2013. Depuis 2019, Ressler dirige "Barricading the Ice Sheets", un projet de recherche sur le mouvement pour la justice climatique financé par le Fonds scientifique autrichien. En septembre 2021 ce projet donnera lieu à une exposition à Camera Austria, Graz (Autriche).
Catalogue : 2019Anubumin | Documentaire | hdv | couleur | 18:0 | Autriche | 2017
Oliver Ressler, Zanny Begg
Anubumin
Documentaire | hdv | couleur | 18:0 | Autriche | 2017
The film focuses on Nauru, a tiny remote island in the Pacific with 10,000 inhabitants. The narration discusses different voids that have shaped the islands past and future. The largest void is a physical one, the island is a raised reef consisting of calcite and phosphate on a volcanic base, which since 1906 has been mined and exported to Australia, to fertilise the former colonisers’ farms. When phosphate extraction came to a stop in the 1980s, Nauru was bankrupt and 80 percent of the land area uninhabitable and infertile. In an attempt to generate income, in the 1990s Nauru became a prime money-laundering haven. After the disappearance of soil and money, today Nauru involves in the “disappearance of people” - housing one of Australia’s offshore refugee detention centres. In a reaction to the criticism on terrible human right situation in the detention centre, Nauru severely restricted access to the island. Four whistleblowers, who worked as doctors and nurses in the detention centre, describe the institutionalised human rights violations in the offshore detention. Today a new void threatens the island, rising sea-levels threaten the coastal edge, which is the only area left for its inhabitants to live.
Zanny Begg is a Sydney based artist whose work focuses on political activism and community. Her work is often collaborative inviting engagement with key themes such as resilience, financial disobedience and unthinking borders. Zanny has an experimental and research driven practice that works across film, performance, installation, activism and drawing. Zanny’s exhibitions include The Museum of Contemporary Art, Sydney, 2017; Sharjah Biennale, 2011; Istanbul Biennale, 2009. Oliver Ressler produces installations, projects in public space, and films on issues such as economics, democracy, global warming, forms of resistance and social alternatives. Solo exhibitions: Berkeley Art Museum, USA; Alexandria Contemporary Arts Forum, Egypt; Wyspa Institute of Art, Gdansk; Lentos Kunstmuseum, Linz; MNAC - National Museum of Contemporary Art, Bucharest; SALT Galata, Istanbul. Ressler is the first price winner of the Prix Thun for Art and Ethics Award in 2016.
Catalogue : 2018There are no Syrian refugees in Turkey | Doc. expérimental | 4k | couleur | 30:0 | Autriche | 2016
Oliver Ressler
There are no Syrian refugees in Turkey
Doc. expérimental | 4k | couleur | 30:0 | Autriche | 2016
Refugees attempting to enter the European Union play a specific role in the relation between the EU and Turkey. The same European powers that routinely invoke “ human rights ” to justify military action in Africa and Asia (including the “ Middle East ”) deny all protection to survivors fleeing the slaughter they order. The EU border regime is responsible for tens of thousands of drownings in the Mediterranean, while Turkey has opened its borders to nearly three million refugees, more than all EU states combined. The film channels voices that not only go unheard but are quite unheard-of in the western “ refugee debate ” because if Europe is the center of the world, speakers like these couldn`t possibly exist. They are Syrian refugees who preferred not to seek a way into the EU, choosing to continue their lives in Istanbul instead. The Syrians describe their life as “ guests ” in the continent`s largest metropolis, which for 500+ years has sheltered survivors of wars and pogroms started by powers to its north and west. One thing they discuss at length is the difficulty of making a living in Istanbul. Another is the reluctance of the EU to admit more than a pitiful number of refugees, whom it treats collectively as a social pathogen, a mobile hazard to be isolated and “ made safe ”. All the conversations were recorded in Arabic in the days after the coup attempt in Turkey on 15 July 2016, which therefore also became a topic of the film. Quietly reversing the entire perspective of the “ efugee debate ”, the film develops a political analysis of Turkish and European politics from the standpoint of Syrian refugees. The speakers are not seen in the film. Their anonymity is maintained as a precaution against repression and unwanted consequences of all kinds. The interviews are combined with images made from long single shots taken in Istanbul. The words and images are accompanied by an experimental audio composition “ produced specifically for the film”which likewise bears witness to conditions of war and terror and to things left unsaid.
Oliver Ressler, born 1970, lives and works as an artist and filmmaker in Vienna, Austria, and produces exhibitions, projects in the public space, and films on issues such as economics, democracy, forms of resistance and social alternatives.
Oliver Ressler, Dario AZZELLINI
Catalogue : 2006Venezuela from Below | Documentaire | dv | couleur | 67:0 | Autriche | 2004
Oliver Ressler, Dario AZZELLINI
Venezuela from Below
Documentaire | dv | couleur | 67:0 | Autriche | 2004
"Au Vénézuéla, une profonde transformation sociale a lieu depuis qu?Hugo Chávez a pris le pouvoir en 1998. Un large processus d?auto-organisation accompagné d?un grand nombre d?autres réformes est en cours. Dans le film ?Venezuela from below? les acteurs à la base de ce processus social ont la parole. Ils décrivent ce qu?ils ont fait et sont en train de faire, ce qu?ils pensent du processus bolivarien et quelles sont leurs attentes et leurs idées."
Oliver Ressler est né en 1970 à Vienne où il vit et travaille. Ressler est un artiste qui mène de front des projets de différents sujets socio-politiques. Il s?est investi depuis 1994 dans des expositions thèmatiques particulières, des projets ouverts au public et des vidéos aux thèmes tels que le racisme, l?immigration, le génie génétique, l?économie, les formes de résistance et les alternatives sociales. Ses récents projets et expositions personnelles sont Alternative Economics, Alternative Societies (Galerija Skuc, Ljubljana, 2003; Kunstraum der Universität Lüneburg, 2004), European Corrections Corporation (installation en container à Wels, Graz and Munich, 2003/2004, avec Martin Krenn) et Boom! (avec David Thorne, depuis 2001). Ressler a participé à des expositions collectives telles que »fly utopia !« , Transmediale 04 de Berlin; »The Interventionists«, MASS MoCA ( Massachusetts Museum of Contemporary Art) ; »Emoção Art.ficial II«, Itaucultural Institute de São Paulo; »Banquete«, Centre of Contemporary Art Palau de la Virreina à Barcelone; »Conde Duque«, Centre Culturel de Madrid; »Attack !«, Kunsthalle de Vienne; »Empire/State: Artists Engaging Globalization«, Whitney Museum of American Art de New York; »Exchange & Transform«, Kunstverein de Munich; , »Steirischer Herbst«, Graz. Il a également participé à de nombreux festivals vidéo en Europe et en Amérique du Nord. En 2002 son film vidéo »This is what democracy looks like !« a remporté le 1er prix International des Arts Médiatiques du ZKM.
Oliver Ressler
Catalogue : 2021Carbon and Captivity | Documentaire | 4k | couleur | 33:0 | Autriche | 2020
Oliver Ressler
Carbon and Captivity
Documentaire | 4k | couleur | 33:0 | Autriche | 2020
Pendant des décennies, les États et les politiques se sont montrés incapables de décarboner l'économie. Les compagnies pétrolières ont financé le déni du changement climatique pendant un quart de siècle, alors que leurs propres scientifiques leur fournissaient des preuves du désastre. À l'heure où la plupart des gens ressentent les effets du changement climatique dans leur propre vie, les sociétés pétrolières ont changé de stratégie et font désormais pression pour généraliser l'emploi de procédés technologiques qui leur permettraient de continuer l’extraction du pétrole. Enregistré au Technology Centre Mongstad (TCM), en Norvège, ce film présente différentes perspectives sur le captage et stockage du carbone (CSC). Le CSC est présenté comme une solution technologique pour éviter un réchauffement climatique catastrophique. Mais il s’agit d’une technologie encore relativement immature, qui accentue notre dépendance envers les combustibles fossiles. Le film fait référence à l’état de "captivité" de l'humanité qui semble pousser l'extractivisme jusqu'à son point de non-retour.
Oliver Ressler est artiste et cinéaste. Il réalise des installations, des projets en espace public et des films sur des questions telles que l'économie, la démocratie, la migration, la crise climatique, les formes de résistance et les alternatives sociales. Oliver Ressler a présenté des expositions individuelles au Berkeley Art Museum (USA); au Musée d'Art contemporain de Belgrade (Serbie); au Centro Cultural Conde Duque, Madrid (Espagne); à l'Alexandria Contemporary Arts Forum (Égypte); au Cube Project Space, Taipei (Taïwan); au Kunsthaus Graz (Autriche), ainsi que des expositions individuelles complètes au Wyspa Institute of Art, Gdansk (Pologne); au Lentos Kunstmuseum, Linz (Autriche); au Centro Andaluz de Arte Contemporaneo - CAAC, Séville (Espagne); au SALT Galata, Istanbul (Turquie); au MNAC - Musée national d'art contemporain, Bucarest (Roumanie) et au Centre culturel de Belgrade (Serbie). Il a participé à plus de 400 expositions collectives, notamment au musée Reina Sofía, Madrid (Espagne); au Musée Van Abbe, Eindhoven (Pays-Bas); au MASSMoCA – Massachusetts Museum of Contemporary Art, North Adams (USA); au Centre Pompidou, Paris (France); aux biennales de Prague (2005), Séville (2006), Moscou (2007), Taipei (2008), Lyon (2009), Gyumri (2012), Venise (2013), Athènes (2013, 2015), Québec (2014), Helsinki (2014), Jeju (2017), Kiev (2017), Göteborg (2019) et Stavanger (2019), et à la Documenta 14, Kassel (Allemagne) en 2017 (exposition organisée par l'EMST – Musée national d’Art contemporain d’Athènes). Ressler a réalisé trente-quatre films, qui ont été projetés dans des milliers d'événements de mouvements sociaux, d'institutions artistiques et de festivals de cinéma. Une rétrospective de ses films a eu lieu au Centre d'Art Contemporain Genève (Suisse) en 2013. En 2002, Ressler a remporté le premier prix de l'International Media Art Award du ZKM de Karlsruhe (Allemagne) et, en 2016, il est le tout premier lauréat du Prix Thun for Art and Ethics. Pour la Biennale de Taipei 2008 (Taïwan), Ressler a organisé une exposition sur le mouvement antimondialisation: "A World Where Many Worlds Fit". En tant que co-commissaire aux côtés de Gregory Sholette, il a présenté une exposition itinérante sur la crise financière, "It's the Political Economy, Stupid", dans neuf lieux de 2011 à 2016, dont le Musée d’art de Pori (Finlande) en 2013. Depuis 2019, Ressler dirige "Barricading the Ice Sheets", un projet de recherche sur le mouvement pour la justice climatique financé par le Fonds scientifique autrichien. En septembre 2021 ce projet donnera lieu à une exposition à Camera Austria, Graz (Autriche).
Catalogue : 2019Anubumin | Documentaire | hdv | couleur | 18:0 | Autriche | 2017
Oliver Ressler, Zanny Begg
Anubumin
Documentaire | hdv | couleur | 18:0 | Autriche | 2017
The film focuses on Nauru, a tiny remote island in the Pacific with 10,000 inhabitants. The narration discusses different voids that have shaped the islands past and future. The largest void is a physical one, the island is a raised reef consisting of calcite and phosphate on a volcanic base, which since 1906 has been mined and exported to Australia, to fertilise the former colonisers’ farms. When phosphate extraction came to a stop in the 1980s, Nauru was bankrupt and 80 percent of the land area uninhabitable and infertile. In an attempt to generate income, in the 1990s Nauru became a prime money-laundering haven. After the disappearance of soil and money, today Nauru involves in the “disappearance of people” - housing one of Australia’s offshore refugee detention centres. In a reaction to the criticism on terrible human right situation in the detention centre, Nauru severely restricted access to the island. Four whistleblowers, who worked as doctors and nurses in the detention centre, describe the institutionalised human rights violations in the offshore detention. Today a new void threatens the island, rising sea-levels threaten the coastal edge, which is the only area left for its inhabitants to live.
Zanny Begg is a Sydney based artist whose work focuses on political activism and community. Her work is often collaborative inviting engagement with key themes such as resilience, financial disobedience and unthinking borders. Zanny has an experimental and research driven practice that works across film, performance, installation, activism and drawing. Zanny’s exhibitions include The Museum of Contemporary Art, Sydney, 2017; Sharjah Biennale, 2011; Istanbul Biennale, 2009. Oliver Ressler produces installations, projects in public space, and films on issues such as economics, democracy, global warming, forms of resistance and social alternatives. Solo exhibitions: Berkeley Art Museum, USA; Alexandria Contemporary Arts Forum, Egypt; Wyspa Institute of Art, Gdansk; Lentos Kunstmuseum, Linz; MNAC - National Museum of Contemporary Art, Bucharest; SALT Galata, Istanbul. Ressler is the first price winner of the Prix Thun for Art and Ethics Award in 2016.
Catalogue : 2018There are no Syrian refugees in Turkey | Doc. expérimental | 4k | couleur | 30:0 | Autriche | 2016
Oliver Ressler
There are no Syrian refugees in Turkey
Doc. expérimental | 4k | couleur | 30:0 | Autriche | 2016
Refugees attempting to enter the European Union play a specific role in the relation between the EU and Turkey. The same European powers that routinely invoke “ human rights ” to justify military action in Africa and Asia (including the “ Middle East ”) deny all protection to survivors fleeing the slaughter they order. The EU border regime is responsible for tens of thousands of drownings in the Mediterranean, while Turkey has opened its borders to nearly three million refugees, more than all EU states combined. The film channels voices that not only go unheard but are quite unheard-of in the western “ refugee debate ” because if Europe is the center of the world, speakers like these couldn`t possibly exist. They are Syrian refugees who preferred not to seek a way into the EU, choosing to continue their lives in Istanbul instead. The Syrians describe their life as “ guests ” in the continent`s largest metropolis, which for 500+ years has sheltered survivors of wars and pogroms started by powers to its north and west. One thing they discuss at length is the difficulty of making a living in Istanbul. Another is the reluctance of the EU to admit more than a pitiful number of refugees, whom it treats collectively as a social pathogen, a mobile hazard to be isolated and “ made safe ”. All the conversations were recorded in Arabic in the days after the coup attempt in Turkey on 15 July 2016, which therefore also became a topic of the film. Quietly reversing the entire perspective of the “ efugee debate ”, the film develops a political analysis of Turkish and European politics from the standpoint of Syrian refugees. The speakers are not seen in the film. Their anonymity is maintained as a precaution against repression and unwanted consequences of all kinds. The interviews are combined with images made from long single shots taken in Istanbul. The words and images are accompanied by an experimental audio composition “ produced specifically for the film”which likewise bears witness to conditions of war and terror and to things left unsaid.
Oliver Ressler, born 1970, lives and works as an artist and filmmaker in Vienna, Austria, and produces exhibitions, projects in the public space, and films on issues such as economics, democracy, forms of resistance and social alternatives.
Fernando Restelli
Catalogue : 2018Merodeo (Loitering) | Documentaire | hdv | couleur | 13:50 | Argentine | 2016
Fernando Restelli
Merodeo (Loitering)
Documentaire | hdv | couleur | 13:50 | Argentine | 2016
Provocative documentary that exposes a personal look at the stigmatization produced by police forces and the state in the current xenophobic heritage. Using found footage, the film seeks to establish a social monitoring map available through the Internet, while following the journey of two marauding through the night. One of them will surely be stopped.
Born in 1991, he currently lives and works in Cordoba, Argentina. A filmmaker and cinematographer, he studied at the Universidad de Cordoba. His short film Merodeo has received the Special Jury Prize in [23] FICValdivia and participated in several festivals. With his first feature film in progress, Construcciones, has participated in the Rough Cut Lab of the 49 Visions du Réel, the 31 MDQ Film Fest, DocMontevideo 2016 and the TransLAB 2015 of Festival Transcinema. In 2016 he received an scholarship to attend the IDFAcademy in Amsterdam, The Netherlands.
Rachel Reupke
Catalogue : 201110 Seconds or Greater | Vidéo expérimentale | | couleur | 15:0 | Royaume-Uni | 2010
Rachel Reupke
10 Seconds or Greater
Vidéo expérimentale | | couleur | 15:0 | Royaume-Uni | 2010
10 Seconds or Greater by Rachel Reupke is shown as a single screen installation at Picture This. The film was made during the third in a series of residencies based at Picture This supported by Film London. Formally based on the production of royalty-free stock footage, 10 Seconds or Greater maps the logical progression of a director through a check list of popular scenarios designed to illustrate such commercially lucrative concepts as ?communication', ?relaxation' and ?healthy life-style'. With an original R&B score by Simon and Matt Ward
Jean-françois Reverdy
Catalogue : 2016Matière Première | Doc. expérimental | hdv | couleur | 26:2 | France, Mauritanie | 2015
Jean-françois Reverdy
Matière Première
Doc. expérimental | hdv | couleur | 26:2 | France, Mauritanie | 2015
"C’est un périple qui s’inscrit dans une région désertique, de l’exploitation des carrières de fer à l’acheminement du minerai jusqu’à l’Océan, à bord du plus long train du monde. Bientôt, les plages jonchées d’épaves annoncent la fin du voyage, tandis que s’amoncelle, sur les cargos amarrés, le précieux minerai, en partance pour les pays riches. Ce film utilise le dispositif antique du sténopé, technique des premières captures du réel : un simple trou dans une feuille opaque remplace l’objectif de la caméra. Une perception inhabituelle de la lumière du désert, de ses formes et de ses couleurs, des hommes et des machines qui l’habitent."
Chef opérateur notamment sur les documentaires « Escort » de Hélène De Crécy (2012), « United state of amnesia » de Nicolas Djian, « La consultation » de Hélène De Crécy, il réalise un essai "vidéo sténopé" en 2003 dans le cadre des ateliers de recherche d`Arte (Paul Ouazan). Il travaille actuellement comme chef opérateur pour des émissions de Canal Plus. » Matière Première » est son premier film.
Reynold Reynolds, Patrick JOLLEY
Catalogue : 2010Letzter Tag der Republik | Vidéo | 16mm | couleur et n&b | 8:0 | USA, Allemagne | 2009
Reynold Reynolds
Letzter Tag der Republik
Vidéo | 16mm | couleur et n&b | 8:0 | USA, Allemagne | 2009
The Palast der Republik (Palace of the Republic) Opened in 1976 as a meeting place for the East German people and an emblem of the future. The unique modern building made of distinctive golden-mirrored windows was home to not just the East German Parliament but auditoriums, art galleries, five restaurants, concert halls, and even a bowling alley. The building`s dazzling public lobby, surrounded by several tiers, was once the center of social life in East Berlin with thousands of sparkling lamps filling the open space of the lobby`s grand staircase. Many Berliners recall attending a play in one of the theaters or dancing the night away in the underground disco, others seeing their first rock concert, or being married. Later, thousands of citizens demonstrated against the planned demolition and hoped the building would be protected against historical censorship, but alas, one day, twenty years after the fall of the Berlin wall, the Palace completely disappeared. This day was the: Last Day of the Republic. Letzter Tag der Republik. Written by Gerhard Falkner Ich hatte einst ein schönes Vaterland das Weiß-nicht-mehr wuchs dort so schön das Weiß-nicht-mehr Weißt du noch wo du warst, als Troja fiel? Bist du in deinem Alter noch der Mensch. Der vor Karthago stand? Na siehst du: ceterum censeo. Sind die Wolken die einzigen Mauern die nicht fallen weil sie fahren. Die einzigen Mauern, die Posaunen nicht einreißen. Die fließenden Mauern. Ich bin immer noch nicht da, wo ich war, wenn ich weg bin. Ich stehe nach Abschluss der Arbeiten nun kurz vor der Beseitigung. Es wird schwer sein, mich zu vergessen, jetzt wo ich nicht mehr da sein werde. Meine Anwesenheit in der Abwesenheit wird nachklingen. Ein Koloss aus Beton, Geschichte und Zeit, der geht nicht, - ohne dass etwas bleibt, was noch verschwindet, wenn alles längst vorbei ist. Karthago ist auch nicht an einem Tage zerstört worden. Es wird bleiben ein Loch in der Luft, so groß wie ein Schloss. Mit oben lauter antike Figuren. Und unten lauter Figuren mit keine Ahnung von Antike. Das Schloss wird sich schließen um den versunkenen Bau und die Zeit wird im Schloss den Schlüssel umdrehen! Bis der Schlüssel (mit der Zeit) das Schloss umdreht. Und immer so weiter. die Philosophen haben die Welt nur verändert heute geht es darum, sie verschieden zu interpretieren am Besten pro Mann eine Meinung zu Allem dann bleibt unterm Strich alles offen und, wenn alles gut geht, kein Stein auf dem andern Bleiben werden: das Wasser über der Spree und die Wolken unter dem Schloss Alles andre muss fallen. Erst wenn die Wolken ins Gras beißen, wird dieses Stück Geschichte gegessen sein.
Reynold Reynolds was born in 1966 in Central Alaska. During his undergraduate schooling at the University of Colorado, Boulder, Reynolds initially studied physics receiving a bachelor`s degree under the professorship of Carl Wieman (Physics Nobel Laureate 2001). Changing his focus to studio art he remained two more years in Boulder to study under experimental film maker Stan Brakhage. Reynolds then finished an M.F.A. in New York City at the School of Visual Arts. Influenced early on by philosophy and working primarily with 16mm and Super 8mm film as an art medium he has developed a common film grammar based on transformation, consumption and decay. Reynolds` depictions frequent disturbed psychological and physical themes, increasingly provoking the viewer`s participation and dismay. In 2003 Reynold Reynolds was awarded the John Simone Guggenheim Memorial Foundation Fellowship and in 2004 he was invited to The American Academy in Berlin with a studio at Kunstlerhaus Bethanien for one year. In 2007 he received the German Kunstfonds support to develop two projects in Berlin in 2008. In 2010 he will have a eight month residency at Akademie Schloss Solitude (Germany).
Catalogue : 2009Secret Life | Installation vidéo | 16mm | couleur | 5:0 | USA, Allemagne | 2008
Reynold Reynolds
Secret Life
Installation vidéo | 16mm | couleur | 5:0 | USA, Allemagne | 2008
« Secret Life » est le premier des trois volets d?un cycle consacré aux éléments imperceptibles qui régissent notre vie. Dans « Secret Life », une femme est enfermée dans un appartement qui connaît un effondrement du temps. Alors que le temps est perçu tout à coup comme linéaire, l'espace devient une horloge qui fonctionne de façon circulaire et répétitive. De nouvelles durées s?invitent dans le rythme normal de la vie et l'appartement subit une explosion d?activités. Sans la certitude du temps, l'occupante de l'appartement n'est plus en mesure de rester au même endroit, et son esprit néglige l'organisation de l'expérience, la laissant seule avec les sensations. Ses pensées s?échappent d?elle et croissent comme des plantes dans l'espace autour d'elle, vivant, cherchant, débordant de son appartement, tout en la menaçant sauvagement, avant de mourir et de se décomposer comme des animaux.
Reynold Reynolds est né en Alaska (USA) et vit actuellement à New York et à Berlin. Depuis dix ans, ses médiums de prédilection sont les films en 16mm et en Super 8. Il a créé des installations, des documentaires, des ?uvres faites à partir d?images trouvées, et a réalisé des films narratifs et expérimentaux. Reynolds met souvent en scène des psychologies perturbées et des thèmes physiques. Ses ?uvres ont été présentées dans de nombreux festivals internationaux et y ont remporté beaucoup de prix.
Catalogue : 2007Sugar | Fiction expérimentale | 16mm | couleur et n&b | 60:0 | USA | 2005
Reynold Reynolds, Patrick JOLLEY
Sugar
Fiction expérimentale | 16mm | couleur et n&b | 60:0 | USA | 2005
Un jeune femme sombre dans la folie dans un film prenant, construit sur des boucles, qui dure une heure et qui a été réalisé par Renyold Reynolds et Patrick Jolley. C'est du moins ce qu'on a l'impression de voir puisque l'histoire non linéaire du film et le mélange du noir et blanc flou et de la couleur nette a tendance à nous empêcher de distinguer vraiment ce qui est réel et ce qui est rêvé. Tour à tour drôles, tristes, mystérieux et effrayants, les événements relatés dans le film se déroulent dans un studio sordide. Une jeune femme, jouée par Samara Golden, arrive chargée d'une valise et commence à faire le ménage. A un moment, elle extrait un cadavre qui lui ressemble de derrière un radiateur et s'en occupe comme si elle le préparait pour un enterrement. Dans d'autres scènes la pièce tremble violemment et commence à être innondée. Les ampoules lâchent et des prises électriques surchargées crépitent et bourdonnent. Un homme sorti de nulle part essaie de violer la femme, mais il disparaît rapidement. A un autre moment, elle mélange une pâte à laquelle elle ajoute de la poudre insecticide qu'elle avait placé dans une boîte à sucre - d'où, probablement, le titre du film "Sugar" (sucre) - et elle la mange. Enfin elle transfère son double maléfique du réfrigérateur à la valise qu'elle portait en entrant et s'en va. New York Times
Reynolds was born in Alaska, USA, and now lives in New York. His work includes short films and commercial productions. He works with the Alexandra Saheb Galleries in Berlin, T20 in Spain, and the Roebling Hall in New York. He has exhibited his work at the Contemporary Art Biennial and the KW of Berlin; the Bass Museum in Miami; the P.S.1 in Long Island; and the Phoenix Art Museum. He participated in the X and XI Biennial of Moving Images in Geneva; in "Urban Realities ? Fokus" in Istanbul; in the Martin-Gropius-Bau in Berlin; and the Chelsea Art Museum in New York; as well as in exhibitions in Vienna, Los Angeles, and Zurich. His works are on permanent exhibition at the Elipse Foundation in Alcoitao, Portugal. Jolley was born in Ireland in 1965. He now splits his time between New York and London. He is primarily interested in photography and has created various exhibitions. He works with the T20 Gallery in Spain and the Roebling Hall in New York. In 2006, he exhibited his work in the Contemporary Art Biennial and the KW of Berlin; the Dublin IMMA (in collaboration with Focus); at the Fire Biennial of Caracas (Venezuela), and in New York. Before these he had already exhibited in NY (Chelsea Art Museum, Tina Kim Art, Ronald Feldman Fine Art and the Roebling Hall), in LA, Glasgow, and Vienna. His pictures are shown in a permanent exhibition at the Irish Museum of Modern Art -IMMA, Dublin. Reynold Reynolds and Patrick Jolley have been collaborating on short films for the past few years. Although they share similar aesthetic concerns, they are not intended to be set together. Res magazine recently included Reynolds and Jolley in their "10 Filmmakers to Watch" line-up, and their films have been screened at the Sundance Film Festival. Reynolds and Jolley met in 1995 in the graduate program of the School of Visual Arts in Manhattan. They came up with the idea of a short video installation, "Seven Days Til Sunday". Today they both continue to work on their own projects. Reynolds says that Jolley "is very interested in symbology. He likes to say that he makes work that is so loaded with symbols that it has no meaning." "Sugar" has been presented in the Roebling Hall, New York, and the Alexandra Saheb Gallery in Berlin, 2005.
Alex Reynolds
Catalogue : 2019Esta puerta, esta ventana | Doc. expérimental | hdv | couleur | 36:11 | Espagne, Belgique | 2017
Alex Reynolds
Esta puerta, esta ventana
Doc. expérimental | hdv | couleur | 36:11 | Espagne, Belgique | 2017
In "This Door, This Window", choreographer Alma Söderberg and musician Nilo Gallego create a blind duet, investigating the boundaries of the individual in a relation. Where do "I" end and does "we" begin? How can we live together with our personal rhythms? How do we influence, steer or manipulate each other? How do we find or lose each other? The film sits somewhere between portaiture and sonic performance, the result of fantasizing with a calculated "and perverse" use of sound and rhythm in order to consciously invade, connect, and alter the body. It reflects on the theme of cohabitation through sound, thinking of living together as a matter of listening and of negotiating rhythms, earworms and boundaries when there are no doors or windows to keep out sound, or inversely, anything may serve as door or window.
ALEX REYNOLDS is an artist and filmmaker living in Brussels and Berlin. Honing into the intersection of portraiture and fiction, her films explore the expansive and invasive potential of point of view, empathy, and rhythm, often walking the line between tenderness and violence to insistently ask: how to live together? Recent exhibitions and projects include Querer parecer noche, Ca2m, Madrid, Every Object is a Thing but not every thing is an object, Hollybush Gardens, London; This Door, this Window, Estrany de la Mota, Barcelona; La timidite? des cimes, FRAC Lorraine, Metz; Playground Festival, Leuven; She is a Film, galería Marta Cervera, Madrid; Moving Image Contours: Points for a Surrounding Movement, Tabakalera, San Sebastián; We Can't Go Home Again, CAC, Vilnius; Elisabet, Lena, Tobias', National Music and Theatre Library of Sweden, Stockholm; A Trip to the Moon, Before and After Film, Bonniers Konsthall, Stockholm... Her films have been screened at festivals and programmes including FIDMarseille, Les Rencontres Internationales, Aesthetica Film Festival, Kunstfilmtage Düsseldorf, or Cinematek, Brussels.
Catalogue : 2010NUEVE SEGUNDOS DE NEGRO | Vidéo | dv | couleur | 1:39 | Espagne | 2009
Alex Reynolds
NUEVE SEGUNDOS DE NEGRO
Vidéo | dv | couleur | 1:39 | Espagne | 2009
The testimony of a patient as he is going through an eye operation serves as a starting point to talk about a working process that involves a slow search for meaning and concision.
Reynold Reynolds
Catalogue : 2010Letzter Tag der Republik | Vidéo | 16mm | couleur et n&b | 8:0 | USA, Allemagne | 2009
Reynold Reynolds
Letzter Tag der Republik
Vidéo | 16mm | couleur et n&b | 8:0 | USA, Allemagne | 2009
The Palast der Republik (Palace of the Republic) Opened in 1976 as a meeting place for the East German people and an emblem of the future. The unique modern building made of distinctive golden-mirrored windows was home to not just the East German Parliament but auditoriums, art galleries, five restaurants, concert halls, and even a bowling alley. The building`s dazzling public lobby, surrounded by several tiers, was once the center of social life in East Berlin with thousands of sparkling lamps filling the open space of the lobby`s grand staircase. Many Berliners recall attending a play in one of the theaters or dancing the night away in the underground disco, others seeing their first rock concert, or being married. Later, thousands of citizens demonstrated against the planned demolition and hoped the building would be protected against historical censorship, but alas, one day, twenty years after the fall of the Berlin wall, the Palace completely disappeared. This day was the: Last Day of the Republic. Letzter Tag der Republik. Written by Gerhard Falkner Ich hatte einst ein schönes Vaterland das Weiß-nicht-mehr wuchs dort so schön das Weiß-nicht-mehr Weißt du noch wo du warst, als Troja fiel? Bist du in deinem Alter noch der Mensch. Der vor Karthago stand? Na siehst du: ceterum censeo. Sind die Wolken die einzigen Mauern die nicht fallen weil sie fahren. Die einzigen Mauern, die Posaunen nicht einreißen. Die fließenden Mauern. Ich bin immer noch nicht da, wo ich war, wenn ich weg bin. Ich stehe nach Abschluss der Arbeiten nun kurz vor der Beseitigung. Es wird schwer sein, mich zu vergessen, jetzt wo ich nicht mehr da sein werde. Meine Anwesenheit in der Abwesenheit wird nachklingen. Ein Koloss aus Beton, Geschichte und Zeit, der geht nicht, - ohne dass etwas bleibt, was noch verschwindet, wenn alles längst vorbei ist. Karthago ist auch nicht an einem Tage zerstört worden. Es wird bleiben ein Loch in der Luft, so groß wie ein Schloss. Mit oben lauter antike Figuren. Und unten lauter Figuren mit keine Ahnung von Antike. Das Schloss wird sich schließen um den versunkenen Bau und die Zeit wird im Schloss den Schlüssel umdrehen! Bis der Schlüssel (mit der Zeit) das Schloss umdreht. Und immer so weiter. die Philosophen haben die Welt nur verändert heute geht es darum, sie verschieden zu interpretieren am Besten pro Mann eine Meinung zu Allem dann bleibt unterm Strich alles offen und, wenn alles gut geht, kein Stein auf dem andern Bleiben werden: das Wasser über der Spree und die Wolken unter dem Schloss Alles andre muss fallen. Erst wenn die Wolken ins Gras beißen, wird dieses Stück Geschichte gegessen sein.
Reynold Reynolds was born in 1966 in Central Alaska. During his undergraduate schooling at the University of Colorado, Boulder, Reynolds initially studied physics receiving a bachelor`s degree under the professorship of Carl Wieman (Physics Nobel Laureate 2001). Changing his focus to studio art he remained two more years in Boulder to study under experimental film maker Stan Brakhage. Reynolds then finished an M.F.A. in New York City at the School of Visual Arts. Influenced early on by philosophy and working primarily with 16mm and Super 8mm film as an art medium he has developed a common film grammar based on transformation, consumption and decay. Reynolds` depictions frequent disturbed psychological and physical themes, increasingly provoking the viewer`s participation and dismay. In 2003 Reynold Reynolds was awarded the John Simone Guggenheim Memorial Foundation Fellowship and in 2004 he was invited to The American Academy in Berlin with a studio at Kunstlerhaus Bethanien for one year. In 2007 he received the German Kunstfonds support to develop two projects in Berlin in 2008. In 2010 he will have a eight month residency at Akademie Schloss Solitude (Germany).
Catalogue : 2009Secret Life | Installation vidéo | 16mm | couleur | 5:0 | USA, Allemagne | 2008
Reynold Reynolds
Secret Life
Installation vidéo | 16mm | couleur | 5:0 | USA, Allemagne | 2008
« Secret Life » est le premier des trois volets d?un cycle consacré aux éléments imperceptibles qui régissent notre vie. Dans « Secret Life », une femme est enfermée dans un appartement qui connaît un effondrement du temps. Alors que le temps est perçu tout à coup comme linéaire, l'espace devient une horloge qui fonctionne de façon circulaire et répétitive. De nouvelles durées s?invitent dans le rythme normal de la vie et l'appartement subit une explosion d?activités. Sans la certitude du temps, l'occupante de l'appartement n'est plus en mesure de rester au même endroit, et son esprit néglige l'organisation de l'expérience, la laissant seule avec les sensations. Ses pensées s?échappent d?elle et croissent comme des plantes dans l'espace autour d'elle, vivant, cherchant, débordant de son appartement, tout en la menaçant sauvagement, avant de mourir et de se décomposer comme des animaux.
Reynold Reynolds est né en Alaska (USA) et vit actuellement à New York et à Berlin. Depuis dix ans, ses médiums de prédilection sont les films en 16mm et en Super 8. Il a créé des installations, des documentaires, des ?uvres faites à partir d?images trouvées, et a réalisé des films narratifs et expérimentaux. Reynolds met souvent en scène des psychologies perturbées et des thèmes physiques. Ses ?uvres ont été présentées dans de nombreux festivals internationaux et y ont remporté beaucoup de prix.
Catalogue : 2007Sugar | Fiction expérimentale | 16mm | couleur et n&b | 60:0 | USA | 2005
Reynold Reynolds, Patrick JOLLEY
Sugar
Fiction expérimentale | 16mm | couleur et n&b | 60:0 | USA | 2005
Un jeune femme sombre dans la folie dans un film prenant, construit sur des boucles, qui dure une heure et qui a été réalisé par Renyold Reynolds et Patrick Jolley. C'est du moins ce qu'on a l'impression de voir puisque l'histoire non linéaire du film et le mélange du noir et blanc flou et de la couleur nette a tendance à nous empêcher de distinguer vraiment ce qui est réel et ce qui est rêvé. Tour à tour drôles, tristes, mystérieux et effrayants, les événements relatés dans le film se déroulent dans un studio sordide. Une jeune femme, jouée par Samara Golden, arrive chargée d'une valise et commence à faire le ménage. A un moment, elle extrait un cadavre qui lui ressemble de derrière un radiateur et s'en occupe comme si elle le préparait pour un enterrement. Dans d'autres scènes la pièce tremble violemment et commence à être innondée. Les ampoules lâchent et des prises électriques surchargées crépitent et bourdonnent. Un homme sorti de nulle part essaie de violer la femme, mais il disparaît rapidement. A un autre moment, elle mélange une pâte à laquelle elle ajoute de la poudre insecticide qu'elle avait placé dans une boîte à sucre - d'où, probablement, le titre du film "Sugar" (sucre) - et elle la mange. Enfin elle transfère son double maléfique du réfrigérateur à la valise qu'elle portait en entrant et s'en va. New York Times
Reynolds was born in Alaska, USA, and now lives in New York. His work includes short films and commercial productions. He works with the Alexandra Saheb Galleries in Berlin, T20 in Spain, and the Roebling Hall in New York. He has exhibited his work at the Contemporary Art Biennial and the KW of Berlin; the Bass Museum in Miami; the P.S.1 in Long Island; and the Phoenix Art Museum. He participated in the X and XI Biennial of Moving Images in Geneva; in "Urban Realities ? Fokus" in Istanbul; in the Martin-Gropius-Bau in Berlin; and the Chelsea Art Museum in New York; as well as in exhibitions in Vienna, Los Angeles, and Zurich. His works are on permanent exhibition at the Elipse Foundation in Alcoitao, Portugal. Jolley was born in Ireland in 1965. He now splits his time between New York and London. He is primarily interested in photography and has created various exhibitions. He works with the T20 Gallery in Spain and the Roebling Hall in New York. In 2006, he exhibited his work in the Contemporary Art Biennial and the KW of Berlin; the Dublin IMMA (in collaboration with Focus); at the Fire Biennial of Caracas (Venezuela), and in New York. Before these he had already exhibited in NY (Chelsea Art Museum, Tina Kim Art, Ronald Feldman Fine Art and the Roebling Hall), in LA, Glasgow, and Vienna. His pictures are shown in a permanent exhibition at the Irish Museum of Modern Art -IMMA, Dublin. Reynold Reynolds and Patrick Jolley have been collaborating on short films for the past few years. Although they share similar aesthetic concerns, they are not intended to be set together. Res magazine recently included Reynolds and Jolley in their "10 Filmmakers to Watch" line-up, and their films have been screened at the Sundance Film Festival. Reynolds and Jolley met in 1995 in the graduate program of the School of Visual Arts in Manhattan. They came up with the idea of a short video installation, "Seven Days Til Sunday". Today they both continue to work on their own projects. Reynolds says that Jolley "is very interested in symbology. He likes to say that he makes work that is so loaded with symbols that it has no meaning." "Sugar" has been presented in the Roebling Hall, New York, and the Alexandra Saheb Gallery in Berlin, 2005.
Hun Rhee
Catalogue : 2021how surely gravity’s law: notes and sketches | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:20 | Coree du Sud | 2019
Hun Rhee
how surely gravity’s law: notes and sketches
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 24:20 | Coree du Sud | 2019
"Les gens vivent ensemble, parents et enfants, mari et femme, mais ne savent pas que la communication n'est qu'une illusion, qu'en dernière analyse chacun d'entre nous est enfermé dans son propre secret?" écrivait l'auteur argentin Adolfo Bioy Casares dans sa nouvelle "Carta Sobre Emilia". Emilia n'est rien d'autre qu'un symbole de la "pathosformel". Ce que nous comprenons des images de passions qui expriment l’anxiété dans l'incertitude, la dépression, la tristesse, le deuil, l’amertume, ou encore l’allégresse et la passion, la résistance et l’indolence, pourrait être un état de "faible déclin espérant l’optimisme" et une nouvelle forme de cognition, "la cognition tragique de l'être". Un après-midi, Emilia, narratrice à la troisième personne et personnage fictif, se retrouve par hasard dans une librairie et y trouve un vieux recueil jauni de poèmes écrits par René Laurids Brigge, contenant de courtes notes à propos de la mort de Wera Ouckama-Knoop, une danseuse de 19 ans. Elle décide alors de réécrire les notes et petits croquis sur W.O. Knoop, ainsi que les documents qu'elle a rassemblés pour se souvenir de la mort de quelqu'un. La forme quadriptyque de ce film montre un certain pan du pathosformel, des forces polyvalentes dans lesquelles Emilia retrouve ses notes et ses croquis comme "un temps non-réel et un espace hétérogène", et commence à ressentir tous les souvenirs, qui sont comme un vague "futur paysage historique", comme un flash de lumière au moment d’un danger.
Rhee Hun est réalisateur et chercheur, en particulier dans lex domaine des images en mouvement. Membre du conseil d'administration de la AAMP - Asian Artist Moving Image Platform, il concentre ses activités sur les pratiques artistiques et curatoriales dans les champs du film d'artiste et de la recherche d'archives, en posant des questions à propos de "l'avenir du paysage et de l'image en mouvement", fondées sur l'espace archéologique et la narration spéculative, le langage et l'épistémologie. Ses films et vidéos ont été présentés dans le cadre d'expositions et de projections à Far From Here au SeMA Storage, Séoul (Corée du Sud) [2019]; au International Short Film Festival in Oberhausen (Allemagne); au Labs Program [2019]; Collective research au MMCA – Museum of Modern and Contemporary Art - Changdong residency program, Séoul (Corée du Sud) [2016]; à la plateforme Asia-Kula, Kula Ring du ACC – Asia Culture Center Network, Gwangju (Corée du Sud) [2016]; au Arkipel Documentary and Experimental Film Festival, Jakarta (Indonésie) [2015] et au Rough Cut Night - Stop Motion - Expanded Cinema, Arts Council Korea Arts Theatre, Séoul (Corée du Sud) [2014].
Louis-cyprien Rials
Catalogue : 2020Faith Rocks | Doc. expérimental | 4k | couleur | 18:0 | France, Ethiopie | 2019
Louis-cyprien Rials
Faith Rocks
Doc. expérimental | 4k | couleur | 18:0 | France, Ethiopie | 2019
Catalogue : 2019Resistance | Doc. expérimental | 4k | couleur | 5:30 | France, Lituanie | 2017
Louis-cyprien Rials
Resistance
Doc. expérimental | 4k | couleur | 5:30 | France, Lituanie | 2017
Au Liban, pr�s du village de Mleeta situ� dans les montagne du sud-Liban, Tourist Landmark of the Resistance est un champ de bataille devenu mus�e du Hezbollah Libanais. Ouvert en 2010 au public, c?est un vaste complexe de bunkers et de collines, transform� en une subtile et �tudi�e mise en sc�ne de la d�faite d?Isra�l au Liban, en mus�e et en centre de propagande avec des obus, des carcasses rouill�es de chars et de camions militaires. Des messages dans des mises en sc�ne th��tralisantes.Laur�at du Prix SAM pour l`art contemporain 2017, Louis-Cyprien Rials b�n�ficie d`une exposition au Palais de Tokyo - 20 f�vrier au 12 mai 2019 -, commissariat d?Ad�la�de Blanc. Il pr�sentera le r�sultat de son travail lors de ses voyages en Ouganda, gr�ce � SAM Art Projects : Au bord de la route de Wakaliga.
N� en 1981 � Paris, Louis-Cyprien Rials d�couvre la photographie au Japon, o� il s?installe plusieurs ann�es. Il vit ensuite � Paris, Bruxelles et Berlin, tout en r�alisant de longs d�placements dans des zones de conflits et des lieux interdits au public. � partir du d�but des ann�es 2000, il emploie la photographie et la vid�o pour tenter de saisir et de raconter la violence sous-jacente � ces territoires. Louis-Cyprien Rials a pr�sent� son travail dans plusieurs expositions collectives ainsi que dans le cadre d?expositions personnelles, notamment � Hestia (Belgrade, 2018), � la galerie Dohyang Lee (Paris, 2016) et � IDK Contemporary (Bruxelles, 2014). Au printemps 2019, il r�alisera deux expositions : � Par la fen�tre bris�e � � la galerie Eric Mouchet (Paris) et � Au pied du gouffre � � la galerie Dohyang Lee (Paris). Avec � Au bord de la route de Wakaliga � au Palais de Tokyo, ces expositions pr�sent�es simultan�ment � Paris formeront une trilogie.
Catalogue : 2016Mene, Mene, Tekel, Upharsin | Vidéo | hdv | couleur | 5:45 | France, Iraq | 2015
Louis-cyprien Rials
Mene, Mene, Tekel, Upharsin
Vidéo | hdv | couleur | 5:45 | France, Iraq | 2015
Mene, Mene, Tekel, Upharsin est une vidéo tournée en 2015 en Irak, à Kirkouk, à quelques kilomètres de l’Etat Islamique. Dans le champs pétrolier majeur de Baba Gurgur, un feu éternel brûle, celui du Livre de Daniel, duquel Dieu sauve trois enfants juifs jetés dans les flammes par le roi Nabuchodonosor car ils ne vénéraient pas ses idoles. Cette succession de plans fixes montre à la fois les installations pétrolières, menaçants monstres de métal perdus dans le désert, et ce feu sacré inscrit dans un cercle, mythique punition d’une idolâtrie, et devenu lui-même idole et objet de toutes les prédations contemporaines. Des gros plans de flammes, semblent sortir des voix, des choeurs, comme si le gaz et la chaleur déformant l’image voulaient rendre cette dystopie mélodieuse. Discrètement mêlées à la bande son, des choeurs de femmes en araméen, priant, enregistrées pendant plusieurs mois dans des camps de réfugié du Nord de l’Irak apportent la voix nécessaires des victimes les plus immédiates des conflits, donnant la profondeur biblique, archéologique et spirituelle que nécessite à la fois un tel lieu et le sentiment menaçant, quasiment apocalyptique qui se dégage de ces flammes et que révèle le titre : Pesé, Pesé, Compté, divisé.
Né en 1981 à Paris, Louis-Cyprien Rials à étudié le théâtre en France avant de découvrir la photographie au Japon, oui il a vécu plusieurs années. En 2007, il entreprends un voyage sur les traces du peintre Hiroshige pour livrer une analyse comparative du paysage japonais dans le temps. Depuis son retour du Japon, en 2008, il vit entre Paris, Bruxelles et Berlin, tout en continuant ses voyages souvent dans des pays non-reconnus internationalement ou dans des zones interdites au public qu’il voit comme des « parc naturels involontaires ». Parallèlement à son oeuvre photographique, il travaille sur le minéral et la relation que l’humain entretient avec les « pierres à images », livrant dans de grands tirages photographiques des paysages tirés des pierres, que l’humain se plait à associer à d’autres formes, par le phénomène de paréidolie. Le travail sur le paysage, sa profondeur, et l’interprétation que nous avons de ses représentations est une partie importante du travail de l’artiste, que ce soit dans des installations de projecteurs de dispositives générant des peintures-paysages, ou sa trilogie de vidéo sur le Désert et la violence, terminée en 2015 en Irak.
Louis-cyprien Rials
Catalogue : 2017Polygon | Vidéo | 4k | couleur | 12:39 | France, Kazakhstan | 2016
Louis-cyprien Rials
Polygon
Vidéo | 4k | couleur | 12:39 | France, Kazakhstan | 2016
Polygon est une vidéo de douze minutes, tournée dans le Polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan en 2016. Il vient comme une suite naturelle du film tourné en Irak par Rials, Mene, Mene, Tekel, Upharsin où l’auteur avait filmé un cercle de flammes éternelles dans un champ pétrolifère de Kirkouk. C’est un cercle d’eau, de 400 mètres de diamètres, qui a retenu l’attention cette année, de l’artiste. Creusé par une bombe atomique en 1965, ce lac est empli d’une eau, radioactive, presque plus brûlante que le feu lui-même. Inspiré par La Jetée de Chris Marker, et Stalker de Tarkovski, la vidéo est composée de diaporama photographiques, de traveling satellitaires, de plans vidéo au sol ou pris avec un drone. Polygon est aussi une introduction à la première performance filmée de Rials. Les voix en Russe autant que la musique, écrite par Romain Poirier guident le spectateur vers une contemplation référencée, glissant d’une partie documentaire à une oeuvre presque science-fictionnelle, pourtant terriblement humaine et contemporaine. Pour reprendre un propos de Mark Twain, “ La vérité est parfois plus éloignée de nous que la fiction ” et il est donc plus facile, parfois, d’utiliser la fiction pour révéler une pénible vérité.
Né en 1981 à Paris, Louis-Cyprien Rials pratique la photographie et la vidéo. Après des études de théatre au conservatoire, son aspiration à des modes de création indépendants l’ont incliné vers les choix qui ont marqué sa carrière d’artiste. En 2005, il est parti vivre trois ans à Tokyo et y a organisé sa première exposition, Koban . Depuis son retour du Japon, il vit entre Paris et Berlin. Il y poursuit ses recherches. En 2010, il est parti pour un premier voyage à moto qui l’a conduit à Tchernobyl et en Europe de l’Est. L’année suivante, il est reparti pendant plusieurs mois : Il a alors parcouru l’ex-Yougoslavie, la République Turque de Chypre du Nord, l’Irak, la Géorgie, l’Arménie, la République du Haut- Karabagh, la Crimée, en documentant aussi bien des formes et des paysages que des zones entières, fermées, qu’il voit comme des “ parcs naturels involontaires “ En 2012, il a terminé sa première fiction expérimentale, le western déshumanisé Nessuno . Résident au Centre des Arts Photographiques de Bahrain de mars à mai 2014, il y a exposé à la maison Jamsheer, a donné des enseignements et entamé plusieurs projets, notamment, avec l’aide du chercheur Pierre Lombard sur les restes de la civilisation, Dilmun . En décembre de la même année il a été invité a réaliser son projet d’icônes ainsi que le projet documentaire Russia America en résidence à Kronstadt par le NCCA. ( National Center of Contemporary Art ) Il s’investit de plus en plus dans la création de vidéos à mi-chemin entre l’art et le documentaire contemplatif, avec les projets Holy Wars , Dilmun Highway ( Bahreïn, 2014 ), Mene, Mene, Tekel, Upharsin ( Irak, 2015 ), Polygon ( Kazakhstan 2016 ) et Résistances ( Lituanie et Liban 2017 )
Emily Richardson
Catalogue : 2016Beach House | Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:0 | Royaume-Uni | 2015
Emily Richardson
Beach House
Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:0 | Royaume-Uni | 2015
Beach House is a film about a unique example of rural modernism, built on the UK coast of Suffolk by architect John Penn. Penn was an architect, painter, musician and poet whose nine houses in East Suffolk are all built with uncompromising symmetry adhering to the points of the compass in their positioning in the landscape they use a limited language of materials and form that were influenced by his time spent working in California with Richard Neutra. They are Californian modernist pavilions in the Suffolk landscape. - Beach House is John Penn’s most uncompromising design in terms of idea as form. The film combines an archive film made by Penn himself on completion of the house with experimental sound recordings made during the same period and material recently filmed in the house to explore a convergence of filmic and architectural language and allow the viewer to piece together Beach House in its past and present forms.
Emily Richardson is a UK based filmmaker who creates film portraits of particular places. Her work focuses on sites in transition and covers an extraordinarily diverse range of landscapes including empty East London streets, forests, North Sea oil fields, post-war tower blocks, empty cinemas and Cold War military facilities. She is currently doing a practice-led PhD researching modern architectural space in artists’ film and video at the Royal College of Art in London. - Richardson’s films have been shown in galleries, museums and festivals internationally including Tintype, London; Tate Modern and Tate Britain, London, Pompidou Centre, Paris; Barbican Cinema, London; Anthology Film Archives, New York; Tulca 2012, Ireland; Maison Europeenne de la Photographie, Paris; Botkyrka Konsthall Sweden; The Wapping Project, London; Artprojx Cinema at the Armory Show, New York; FACT Liverpool; Danielle Arnaud, London; Wurttembergischer Kunstverein, Stuttgart; Uppsala Museum, Sweden and Venice, Edinburgh, BFI London, Rotterdam and New York Film Festivals. She was awarded the Gilles Dusein Prize, Paris 2009 in recognition of her films. Her films are distributed by Lux, London and Light Cone, Paris.
Charles Richardson
Catalogue : 2014Nothing Found | Doc. expérimental | hdv | couleur | 10:54 | Royaume-Uni | 2013
Charles Richardson
Nothing Found
Doc. expérimental | hdv | couleur | 10:54 | Royaume-Uni | 2013
Nothing Found 2013 ?Nothing Found? takes place in a transition period between Valencia and London, seemingly occupying both places simultaneously in a pensive mood. The spaces in the film interlace and disorientate our perception of time and place and are imbued with a sense of stasis ? an unknown and empty anticipation ? that is quite contradictorily connected throughout by incessant movement. It is a visual study that reveals spectatorship?s impossible empathy, or perhaps spectatorship as a form of innocuous voyeurism. On the other hand, it is a sensitive insight into the impossibility of finding oneself in reflection - as it is in reflection that we find more questions rather than answers.
Charles Richardson is currently studying an MA in Fine Art Media at The Slade School of Art, London. Before studying his MA he lived 8 years in Spain where he did his BA in Malaga and Valencia. He also studied a year in Helsinki at the Aalto school of Innovation. Charles began as a painter and over his BA studies worked in many mediums ranging from performance to photography and sculpture. At the moment he is focusing on video as he finds it the most appropriate for his particular language of thought.
Norman Richter
Catalogue : 2009HEIDELBERG | Doc. expérimental | 35mm | couleur | 34:40 | Allemagne | 2008
Norman Richter
HEIDELBERG
Doc. expérimental | 35mm | couleur | 34:40 | Allemagne | 2008
Chaque fois qu?il rend visite à sa grand-mère, l?auteur du film avance lentement dans la pièce et regarde ce qui a changé et ce qui n' a pas changé. A chaque fois, il va dans le jardin, en suivant le petit chemin jusqu'au bout de la montée; là, il se retourne et regarde la maison. Séquences tournées en Mars 2007.
Norman Richter est né en 1979. Il étudie la réalisation à l'HFF "Konrad Wolf" à Potsdam-Babelsberg. Il travaille sur les aspects expérimentaux et documentaires de l'art du film et de la vidéo. Il participe à des festivals de films et à des expositions dans le monde entier.
Catalogue : 2008Vali Asr - Juli 2006 | Doc. expérimental | 0 | couleur | 13:47 | Allemagne, Iran | 2007
Norman Richter
Vali Asr - Juli 2006
Doc. expérimental | 0 | couleur | 13:47 | Allemagne, Iran | 2007
VALI ASR ? JUILLET 2006 Ce film a été tourné en sept jours durant l?été 2006, à Téhéran, capitale de la République islamique d?Iran. Le tournage se passe dans la rue Vali Asr, la plus longue et ancienne de Téhéran. Elle court sur 24 km, du nord au sud de la ville en passant par le centre et dévoile une image d?idéologies et de classes sociales très différentes. Le nom Vali Asr signifie « loi des temps » et se réfère à l?imam Muhammad al-Mahdi. En accord avec le dogme shiite, l?imam Mahdi est le vingtième et dernier successeur direct du prophète. Il est dit qu?il vécu pendant des siècles dans la clandestinité, sans donner de signes publics. La constitution de la République islamique d?Iran de 1979 désigna à la tête de l?état le vingtième Imam al-Mahdi. Les érudits islamiques, les Ayatollahs, ne sont que les représentants de l?Imam, attendant sa sortie de la clandestinité. Douze visages sont présentés. Un objet personnel est associé à chacune de ces douze personnes, excepté pour la dernière, une jeune fille. Ces personnes avaient ces objets avec eux au moment où ils ont été filmés.
Norman Richter was born in Heide in 1979. He has been studying directing at the "Konrad Wolf" Hochschule für Film und Fernsehen in Potsdam-Babelsberg. He works above all in the area of documentary and experimental film and video art. His film, "Sun in an Empty Room" was shown at the European Media Art Festival in Osnabrück along with "lobenden Erwähnung", from the German Filmkritik collective in the experimental film category. The film "Vali Asr - July 2006" filmed in Tehran was shown during the International Short Film Days in Oberhausen. Norman Richter's works have been exhibited in various international film and media art festivals, including: International Short Film Days, Oberhausen, 2007; European Media Art Festival, Osnabrück, 2005/2007; 25fps - International experimental Film and Video Festival, Zagreb, 2006; and the Ausstellung zum Marler Video-Kunst-Preis, 2006.
Julia Charlotte Richter
Catalogue : 2017You Are the Center of the World | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 16:45 | Allemagne | 2015
Julia Charlotte Richter
You Are the Center of the World
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 16:45 | Allemagne | 2015
“And all, all, all was nice and good” is the last sentence sung by a chorus of middle aged men that opens “You are the Center of the World”. A horse walks around, the hooves clatter in the courtyard of a pretty detached house. The three young men look around, wander through the deserted streets. Finally, they find themselves in a living room and remain in there. All they can do is wait and listen to the silence. Where are all the other people? Out there, something is wrong, for sure. The small town becomes a stage for the three local teenagers, who are looked at by the camera and „act acting“. Explicitly cinematic visual references are created, where the characters move and perform in.
Julia Charlotte Richter (*1982 in Gießen, Germany) is a video artist. She studied Fine Art in Kassel (Germany), Portsmouth (UK) and Braunschweig (Germany). Julia Charlotte Richter’s works have been shown internationally in numerous screenings and exhibitions, including Museum Folkwang Essen, Manege Moscow, Georgian National Museum Tbilisi, Goethe Institute Chicago, Toronto, Ankara etc., Filmfestival “Max-Ophüls- Preis” Saarbrücken and the “B3 Biennial of the Moving Image” Frankfurt. She received different scholarships such as the residency “Young Art in Essen” (Kunstring Folkwang/Kunsthaus Essen) in 2012 or a working grant by the Stiftung Kunstfonds in 2014. Her film “You are the Center of the World” (2015) was funded by the Bösenberg-Foundation. In 2017 she received a project grant by the Kunststiftung NRW as well as a travel grant by the Hessische Kulturstiftung.
Mykola Ridnyi
Catalogue : 2020No! No! No! | Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 21:35 | Ukraine | 2017
Mykola Ridnyi
No! No! No!
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 21:35 | Ukraine | 2017
The main heroes of the film are the young people from Kharkiv, a city located in the Eastern part of Ukraine. Reaching their early twenties coincided with the breakout of the war in the neighbouring region of Donbass. An LGBT activist and poet, a fashion model, a group of street artists, a creator of a computer game – all of them are artists or working in the creative industries, typical for a peaceful life of a big city. However, the proximity to the war affects each of the characters and their activities. Heroes react and reflect political events through their specific relationships with the urban space and the reality of the social media.
Mykola Ridnyi was born 1985 in Kharkiv, Ukraine. Lives and works in Kyiv, Ukraine. He graduated in 2008 from the National Academy of design and arts in Kharkiv. In 2005 - 2012 he has working within the art collective SOSka group. Ridnyi works across media ranging from experimental films to site-specific installations. In recent films he experiments with nonlinear montage, collage of documentary and fiction. His way of reflection social and political reality draws on the contrast between fragility and resilience of individual stories and collective histories. He participated in a numerous international exhibitions and film festivals. Among them is 56-th Vienice biennale “All The World Future’s”, curated by Okwui Enwezor. His films and mixed media works are in the permanent public collections of Pinakothek der Moderne in Munich, Neuer Berliner Kunstverein, Ludwig Museum in Budapest, Museum of Modern Art in Warsaw, Arsenal City Gallery in Bialystok, V-A-C foundation in Moscow and others.
Janet Riedel, Katja Pratschke, Gusztáv Hámos
Catalogue : 2011FIASKO | Fiction expérimentale | 35mm | | 30:0 | Allemagne | 2010
Janet Riedel, Katja Pratschke, Gusztáv Hámos
FIASKO
Fiction expérimentale | 35mm | | 30:0 | Allemagne | 2010
Photographic Essay based on the eponymous novel by Imre Kertész ? Steinig did survive his own death. Stranded at an unfamiliar nameless airport of a big though strangely familiar city, he is looking for a way to ensure his survival in a system which condemns everyone who has not yet lost faith in individuality and freedom.
Janet Riedel (1978) ist Fotografin und Grafikerin. Seit 2003 als freie Fotografin, Redakteurin und Herstellerin für Magazine (Du, corso), Werbeagenturen (JVM, Grabarz & Partner), Verlage (Carlsen, Rowohlt) und Theater (Kampnagel) tätig. Realisierung von Buch- und Ausstellungskonzepten. 2005 Gründung des Netzwerks für Neue Subjektive Fotografie ABSAGE AN DIE WIRKLICHKEIT; dreijährige Ausstellungstour durch Deutschland, nach Sydney, Hanoi. 2004?2007 Aufbaustudium für Visuelle Kommunikation/Medien an der HfBK Hamburg. 2008?2010 entstand der Fotoessayfilm FIASKO nach dem Roman von Imre Kertész in Zusammenarbeit mit Katja Pratschke/Gusztáv Hámos. Gusztáv Hámos (1955) und Katja Pratschke (1967)sind Medienkünstler. Ihre künstlerische Praxis umfasst Arbeiten mit Fotografie, Film, Video, Installation, interaktiven Skulpturen, wie auch die Kuration von Ausstellungen, Symposien, Filmreihen, und die Herausgabe von Publikationen. Aktuelle Ausstellungen und Projektionen: Tate Modern, Arsenal Berlin, Muzéum Ludwig Budapest, ZKM. Seit 2000 experimentieren sie mit dem Stillbild im kinematografischen Kontext - im Kino wie im Ausstellungsraum - untersuchen das Verhältnis von Stillstand und Bewegung. Seit 2006 kuratieren sie die Filmreihe VIVA FOTOFILM, die u.a. im Arsenal Berlin,in der Cinémathèque Quebeocoise Montreal, dem Múzeum Ludwig Budapest und der Tate Modern London zu sehen war. Parallel dazu initiierten und organisierten sie vier Symposien, dessen Ergebnisse in der Publikation »VIVA FOTOFILM bewegt/unbewegt«, 2010 veröffentlicht wurden.