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Anna Moreno
Catalogue : 2025The Overturned | Vidéo | digital | couleur | 10:0 | Espagne | 2024

Anna Moreno
The Overturned
Vidéo | digital | couleur | 10:0 | Espagne | 2024
Il Capovolto was filmed in a resort in northern Sardinia called Costa Paradiso. It was founded in the 1970s as an exclusive holiday resort for celebrities. Michelangelo Antonioni and actress Monica Vitti lived together in an iconic house nicknamed La Cupola, one of the first residents of the resort, a concrete dome designed by architect Dante Bini, now in a state of semi-ruin. The footage includes scenes from an abandoned Garibaldi military base on the small island of Caprera, in the archipelago of La Maddalena, also in northern Sardinia. The skewed and fragmented narration leads us through a fictional detour to a kind of ghostly figure inspired by the actress Monica Vitti, who lived in La Cupola during the filming of Il Deserto Rosso (1964). The video refers to this film by borrowing sounds from its famous sequence shot in Sardinia. That sequence gives us a glimpse of a utopia that the characters would have wished to achieve, but which by definition will never be. Il Capolto posits a pantheism where everything - the realised and the unrealisable - is connected holistically, or where everything can be seen upside down.
Anna Moreno is a visual artist working between Barcelona and The Hague. Her artistic practice is research-based and focuses on the unfinished nature of events, while questioning the processes of documentation during post-production. It encompasses concepts of finance, utopian architecture and speculative literature in the form of installations, films or events. Moreno has been in residence at the Jan Van Eyck Academie, (Maastricht, NL), Hangar (Barcelona), SASG (Seül), HIAP (Helsinki), Salzamt (Linz, AT) and Cittadellarte (Biella, IT). Her work has been exhibited internationally at Art Brussels, MOCAB (Belgrade), SAS Geumcheon (Seül), Fundació Joan Miró (Barcelona) and 1646 (La Haia), among others. She is co-founder of the Helicopter space in The Hague, where she has taught artistic research at the Royal Academy of Art and designed seminars internationally. She is currently a lecturer at BAU (Barcelona). Moreno has received support from Mondriaan Fonds, Stroom Den Haag, Fundació Botín, Ramón Llull, Institut de Cultura de Barcelona, and Prins Bernhard Cultuurfonds, among others.
Samuel Moreno Alvarez
Leigh Morfoot, MORFOOT, Jason
Catalogue : 2009Citizen 3.0 | Documentaire | dv | couleur et n&b | 130:41 | USA | 2008

Leigh Morfoot, MORFOOT, Jason
Citizen 3.0
Documentaire | dv | couleur et n&b | 130:41 | USA | 2008
La numérisation des médias présente une occasion d'interroger et de comprendre notre culture par le remixage de ses produits. « Citizen 3.0 » examine la relation entre les médias, la technologie, la culture et la démocratie à travers le prisme du droit d'auteur. Ce documentaire utilise et interroge l?exception de l'usage loyal des droits d'auteur, qui permet aux créateurs d'utiliser des ?uvres protégées sans autorisation ni paiement. Si cette opportunité réussit à être acceptée comme la saine évolution d'une tradition de liberté d'expression ou rejeté comme violation de la propriété privée est une question dont la subtilité voile l?importance.
« Citizen 3.0 » (2008) est le deuxième film que les Morfoots ont réalisé ensemble. Leigh Morfoot a obtenu un BA en études afro-américaines et en littérature anglaise à l'Université de Virginie (USA) et une maîtrise en études médiatiques à la New School University. Jason Morfoot a un diplôme en droit de l'Université Emory et est diplômé en histoire au Trinity College.
Manuela Morgaine
Catalogue : 2023SCRATCH THE WORLD | Film expérimental | hdv | couleur | 10:40 | France | 2021

Manuela Morgaine
SCRATCH THE WORLD
Film expérimental | hdv | couleur | 10:40 | France | 2021
Manuela Morgaine SCRATCH THE WORLD ERASE THE BORDERS – a collective artwork for Bienal Sur 2021 (Argentina) Une oeuvre collective pour Bienal Sur 2021 (Argentine) Une main traverse le monde, le révèle et l’efface à la fois. Son utopie consiste à tenter d’effacer toutes les frontières.
Manuela Morgaine est écrivain, plasticienne, metteur en scène de théâtre et de cinéma. Prix de Rome en scénographie, elle dirige Envers Compagnie, qui se consacre depuis 1991 à la production d’œuvres pluridisciplinaires. Elle est l’auteur d’une dizaine de livres et de plusieurs Ateliers de création radiophonique diffusés sur France Culture. Elle a prêté sa voix pour le cinéma et la télévision, a réalisé des films parmi lesquels FOUDRE (2013) et POUR WAAD (2021) ont reçu une reconnaissance internationale. Elle a récemment fait une série de performances à la Galerie Maubert, au Musée Picasso et à la Fondation Brownstone (Paris). Elle fait partie depuis 2020 du collectif d’artistes de THE CROWN LETTER un collectif d’artistes femmes à travers le monde qui publie une lettre par semaine depuis le début de la pandémie. Elle travaille actuellement sur ORAKL, une performance de glace et de paroles et sur un long métrage ADIEU un film d’un mot.
Asa Mori
Catalogue : 2008The Tea Party | Animation | dv | couleur | 1:45 | Canada | 2007

Asa Mori
The Tea Party
Animation | dv | couleur | 1:45 | Canada | 2007
Animation Super 8 d'une partie de carte avec un petit quelque chose de spécial dans le thé.
Asa Mori est née à Nagano au Japon et vit actuellement à Vancouver. Elle a obtenu un BFA du Nova Scotia College of Art and Design, en travaillant principalement sur l'installation média et l'animation. Elle eu son premier animal de compagnie à l'age de six ans, un lapin appelé "House". House est mort tragiquement une semaine plus tard.
Armand Morin
Catalogue : 2023Reliefs | Vidéo | 4K | couleur | 21:32 | France | 2022

Armand Morin
Reliefs
Vidéo | 4K | couleur | 21:32 | France | 2022
Reliefs est une œuvre vidéo combinant une approche documentaire et un récit proche du conte ou de la fable. Elle s’intéresse à des espaces modelés par diverses activités humaines d’extraction et de production, en mettant notamment l’accent sur des paysages constitués de scories et autres résidus. Parmi les lieux filmés avec un drone, on retrouve l’immense étendue de serres agricoles autour d’Almeria (ES), les gigantesques mines de charbon au sud de Cologne (DE), des terrils dans le Pas-de-Calais (FR), des salins en Occitanie (FR), un site d’enfouissement de résidus de Bauxite en Provence (FR) ou une usine de désalinisation d’eau de mer andalouse (ES). Ces images sont complétées par des plans tournés en studio où des maquettes représentent d’autres lieux inaccessibles. Un texte défilant relate l’évolution d’une espèce vivante, mystique et superstitieuse, toujours plus avide et auto-satisfaite. Par le texte, les fonctions et symboliques des lieux filmés sont réassignées. Cette parabole évidente avec l’espèce humaine, permet d’explorer ces sites fascinants et terrifiants, redécouvrir ces zones dont dépendent notre alimentation et notre confort et que l’on voudrait ne jamais voir. Les pulsations de la musique composée par le percussionniste Will Guthrie, accompagnent cette progression frénétique du récit jusqu’à la saturation, à la limite de l’implosion. D’échantillons d’une planète toujours plus vite essorée, Reliefs propose une vision fantastique où fourmille une multitude de références à la catastrophe écologique que nous vivons.
BIOGRAPHIE Armand Morin?Né en 1984 à Nevers (France)?Vit et travaille à Bruxelles (Belgique) J’ai étudié les Beaux-Arts à Nantes (DNSEP en 2007). J’ai ensuite profité d’une bourse post-dîplôme de cette même école pour séjourner 1 an à Miami. En 2009, j’ai été lauréat du Prix des Arts Plastiques de la ville de Nantes. Fin 2010, j’ai intégré le Fresnoy à Tourcoing et réalisé Opa-Locka will be beautiful, un “conte documentaire”, sur une banlieue de Miami construite dans un style orientaliste. J’y ai aussi créé Panorama 14, un diorama plongé dans une véritable tempête de sable, montré au Palais de Tokyo en 2017. En 2014, pour le Festival Hors-Pistes au Centre Pompidou, j’ai proposé La dérive des documents, une conférence performée autour de sources documentaires. La suite de ce projet a été montré à la fondation Ricard en 2015. Entre 2014 et 2016, j’ai réalisé plusieurs mises en scènes immersives pour des expositions personnelles en France et en Suisse. En 2015, j’ai participé à deux résidences, Fieldwork à Marfa (Texas) et au centre archéologique de Bibracte pour réaliser la vidéo The Promised Lawn (2016) qui aborde des thématiques écologiques et économiques que l’on retrouve régulièrement dans mon travail depuis. En 2019, j’ai réalisé la vidéo Les Oiseaux qui poursuit sur le mode du récit anticipatif des interrogations sur le devenir de l’espèce humaine sur une planète surexploitée. ?En 2022, ces recherches prospectives liées à l’anthropocène aboutissent à une exposition personnelle à Zoo Galerie, Nantes. L’exposition propose une installation qui transforme tout le centre d’art et un nouveau film, Reliefs, qui combine ressources documentaires et récit de science-fiction, tourné dans divers sites européens d’extraction, de production industrielle et de production agricole intensive.
Armand Morin
Catalogue : 2022Les Oiseaux | Vidéo | 4k | couleur | 10:34 | France, Belgique | 2019
Armand Morin
Les Oiseaux
Vidéo | 4k | couleur | 10:34 | France, Belgique | 2019
La vidéo Les oiseaux a été créée suite à l’invitation à exposer à Memento, centre d’art installé dans un ancien monastère carmélite à Auch (32). Les religieuses y vivaient recluses et silencieuses, la plupart du temps confinées dans leurs cellules exiguës. Les traces de cette histoire dans le bâtiment m’a incité à me poser la question de l’imaginaire spatial de ces personnes isolées, lié à leur vie d’avant ou leurs fantasmes. J’imagine un effritement de la mémoire des lieux qui chaque jour perdent un peu plus de leur détails et définition. Ainsi la voix off, qui défile sous forme de texte comme une voix intérieure, commence par décrire ce monde silencieux, l’isolement. Sous forme de quête ou de punition. Les images de la recluse et de l’ermite se croisent pour assez vite amener au thème de la fuite. Fuite de l’humain face à ses responsabilités, fuite en avant dans le divertissement et l’usure des ressources jusqu’à finalement disparaître. Cette voix off, c’est celle d’une humanité couarde et avide qui raconte son histoire par bribes depuis une sorte d’au-delà. Les images (tournées en Grèce, France et Belgique) montrent des lieux d’exploitation des ressources naturelles et énergétiques, de production industrielle de nourriture, des infrastructures de mobilité et des moyens de transports plus ou moins opérants, ainsi que des sols nus et inhospitaliers. Il y a aussi quelques nids et objets trouvés dans les greniers du monastère qui tournent sur un plateau comme des objets de télé-achat. C’est un travail profondément pessimiste et mélancolique qui regrette l’effondrement à venir. Il pose la question de la culpabilité face à cette catastrophe imminente, de la répartition des responsabilités. Il traduit aussi un questionnement personnel mais partagé par beaucoup sur les moyens de s’organiser pour les années à venir et tenter de s’adapter, de prendre soin de soi, des autres et de ce qui reste.
J’ai étudié les Beaux-Arts à Nantes, dont j’ai été diplômé en 2007. C’est pendant ces études que j’ai commencé à m’intéresser aux paysages modelés par l’homme et leur artificialité, la présence du décor dans notre environnement quotidien, au collage et au montage comme moyen de créer des tiers lieux, au rapport entre documentaire et fiction, à la consommation de l’espace à travers les loisirs et le tourisme. J’ai ensuite profité d’une bourse post-dîplôme de cette même école pour séjourner 1 an à Miami, afin de poursuivre mes recherches. J’y ai tourné des vidéos qui ont pour point de départ l’observation des emprunts culturels et stylistiques dans l’architecture de la ville (Pardon our Dust et Le Monastère Espagnol). La même année (2009), j’ai été lauréat du Prix des Arts Plastiques de la ville de Nantes. Fin 2010, j’ai intégré le Fresnoy à Tourcoing et réalisé Opa-Locka will be beautiful, un “conte documentaire”, sur une banlieue de Miami construite dans un style des Mille et Unes Nuits dans les années 1920 avant de devenir un ghetto afro-américain rongé par le crack dans les années 1980. Pour la seconde année du cursus, j’ai créé Panorama 14, un diorama de science fiction dans lequel des maquettes d’architecture et de canyon se retrouvent plongées dans une véritable tempête de sable. Pour ces deux projets, on retrouve mon intérêt pour les paysages extrêmes, les collages spatio-temporels, les faux-semblants et un rapport ambiguë entre réalité observable et récit. En 2014, à l’invitation du Festival Hors-Pistes au Centre Pompidou, j’ai proposé La dérive des documents, une conférence performée, une forme spectaculaire autour de sources documentaires liée à mes travaux précédents. À la fin 2014, j’ai réalisé La terre vue du ciel ma première exposition personnelle à Tlön (Nevers), dans laquelle la vidéo s’intègre à un décor qui transforme le lieu. On retrouve ce type d’installations ou de mises en scène immersives dans d’autres expositions personnelles, comme On top of the Lake (à Stadio, Vevey en 2015) ou Le Grand Théâtre (à Silicone, Bordeaux en 2016). En 2015, je suis devenu papa, ce n’est pas rien... Juste avant, j’ai participé à deux résidences, Fieldwork à Marfa (Texas) et au centre archéologique gallo-romain de Bibracte qui me permettront de réaliser la vidéo The Promised Lawn (2016) où se dessinent les conséquences possibles de l’épuisement des ressources planétaires par notre civilisation. Cette vidéo aborde des thématiques écologiques et économiques que l’on retrouve régulièrement dans mon travail depuis. Les formes et produits générés par les industries du tourisme et des loisirs est également un sujet de travail récurent. Les problématiques liées aux déchets, rejets et résidus sont aussi de plus en plus présentes. En 2019, j’ai réalisé la vidéo Les Oiseaux, tournée en Grèce, en France et en Belgique, qui poursuit sur le mode du récit anticipatif des interrogations sur le devenir de l’espèce humaine sur une planète surexploitée. Depuis 2020, je travaille notamment à des nouveaux projets vidéo qui se concentrent sur des paysages crées par les activités d’extraction et de production, en observant plus précisément les rejets et résidus qu’elles produisent.
Catalogue : 2011Climatic Fictions | Doc. expérimental | dv | couleur | 5:32 | France, USA | 2009
Armand Morin
Climatic Fictions
Doc. expérimental | dv | couleur | 5:32 | France, USA | 2009
Cette vidéo a été tournée en Arizona, dans différents parcs naturels (Painted desert, Petrified forest) ainsi qu?à Biosphere 2, centre d?étude scientifique où 4 écosystèmes et climats ont été artificiellement reconstitués sous une serre située en plein désert. Le montage et la voix du guide de Biosphère 2 construisent un documentaire de science fiction, absurde mais inquiétant. Cela laisse supposer que ces paysages immenses ont été générés par Biosphere2.
Armand Morin Né à Nevers en 1984 Vit et travaille à Lille Armand Morin a été diplômé des beaux-Arts de Nantes en 2007. Son travail s`approprie les diverses formes générées par le monde des loisirs, liées au paysage et à l`architecture. En 2008, ses vidéos et sculptures sont récompensées par le Prix des arts plastiques de la ville de Nantes. En 2009, l`école des Beaux-Arts de Nantes lui propose une bourse pour poursuivre ses recherches à Miami, dans le cadre du groupe de recherche "Pensées Archipéliques" qui s`intéresse au rapport entre l`art, la ville, le multiculturalisme et la mondialisation. Il y tourne les vidéos "Pardon our Dust" et "Le Monastère Espagnol" qui interrogent le rapport de Miami à son territoire et les emprunts culturels européens que l`on retrouve dans son architecture. Il commence à la rentrée 2010 le Cursus du Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Catalogue : 2008keep off displays 2 (missile range | Art vidéo | dv | couleur | 6:17 | France, USA | 2007

Armand Morin
keep off displays 2 (missile range
Art vidéo | dv | couleur | 6:17 | France, USA | 2007
La vidéo "Keep off displays" a été tournée au Nouveau Méxique, à "Missile Range", une base militaire où ont été effectués dans les années 40 les premiers essais nucléaires. La vidéo s`attarde plus précisément sur une partie ouverte au public appelée "Missile park". Ce musée du missile propose soixante ans d`une histoire de l`armement balistique américain. Entre une réplique de la bombe H, un V2, de drônes, et le public touristique;un véhicule radiocommandé se ballade sans fin sur les allées de cette mise en scène spectaculaire. Celui-ci imite le déplacement des "Rovers",robots récemment envoyés sur mars par la NASA . Sur ce site l`histoire se déroule et se raconte avec naïveté et cynisme, dans le culte du progrès et de la performance, au mépris des implications humaines et géopolitiques les plus évidentes. Dans ce Disneyland, "Pluto" a le museau équipé d`une tête chercheuse...
Qu`il se développe sous forme de photographie de vidéos, de sculptures ou d`installations, mon travail s`interroge sur les divers moyens de représentation qui donnent naissance au paysage et dans un sens, les amorces de fictions que ces représentations matérielles ou mentales engagent. Cette pratique a pour origine diverses expériences, promenades et rencontres avec des lieux et des situations qui seront dans un premier temps documentées puis réinvesties dans des dispositifs combinant des souvenirs, des matériaux prélevés et une imagerie collective. Des séquences, du montage, de l`assemblage. Je m`intéressent particulièrement au formes produites par les lieux et les industries de consommation du temps libre, des loisirs, aux pratiques amateurs. Ces situations sont propices à la modélisation, au changement d`échelle, aux basculements sémantiques, à la naissance de récits populaires du monde. Je viens d`être diplômé (juin 2007) de l`École des beaux-arts de Nantes, ou je vis et travaille.
Didier Morin
Catalogue : 2011Fontevrault 82 | Doc. expérimental | super8 | noir et blanc | 14:0 | France | 2010

Didier Morin
Fontevrault 82
Doc. expérimental | super8 | noir et blanc | 14:0 | France | 2010
En 1982, j?écrivais à Jean Genet pour lui demander s?il accepterait de parler de son temps passé à Fontevrault. J?ignorais à l?époque qu?il n?y avait jamais été emprisonné. Je ne reçu aucune réponse de sa part, et l?autorisation de filmer me fut refusée. Le motif évoqué : l?abbaye était en restauration, donc dangereuse. On me demandait de refaire une demande dans quelques années. Je décidais donc de m?introduire dans l?abbaye sans autorisation. Avec une caméra super 8, un trépied et une lampe de camping, guidé par quelques-uns des derniers prisonniers qui pouvaient se déplacer librement dans l?enceinte, je filmais durant plusieurs jours les lieux, les traces, les inscriptions sur les murs de l?enceinte centrale. Au total 6 galettes de 3 minutes. (Surpris par un gardien, je dus renoncer.) En 2010, j?ordonnais cette matière brute, sans rien y soustraire, ni vraiment la monter, en laissant les reprises de plans, et les hésitations lors du tournage. (Didier Morin)
Né en 1956. Photographe et cinéaste, il enseigne le cinéma à l?école des Beaux arts de Marseille. Crée la revue Mettray en 2001. Il est l`auteur du film Le voyage d`Yves Klein (2007) et d?Un autre voyage mexicain (2010) et de Fontevrault (1979-2010). Il a publié Carnac (Monum Edt) et Les Semelles d?or (La Petite École Comp`Act). Tourne actuellement Dans l?atelier de Jean-Pierre Bertrand.
Maria Morina
Catalogue : 2020Youth Part II | Documentaire | hdv | couleur | 2:13 | Russie | 2019

Maria Morina
Youth Part II
Documentaire | hdv | couleur | 2:13 | Russie | 2019
Until the beginning of the 1990s, there were no rap artists in Russia and the Soviet Union. In the middle of the 1990s, a lot of boys throughout Russia started performing hip hop music, many of them had ended up working on factories in the former closed cities. Filmmaker asked several former hip-hop musicians, some still having factory jobs, to remember their old rhythms silently, and paired it with a spontaneous hip hop jam of young people living near the factories of Nizhny Tagil and Yekaterinburg on a second screen. Their voices dissolve like smoke in the back streets of Ural cities, gigantic open-air factories.
Maria Morina is a Russian photographer and filmmaker. She is one of the authors of a cross-media project that took 9 years to produce - Grozny: Nine Cities. It explores specific aspects of the aftermath of the two Chechen wars. It has won several international awards, including Calvados Awards for War Correspondents, 2014, and Luma Rencontres Dummy Book Award Arles, 2017. While working with different mediums on the Grozny: Nine Cities project, Maria has turned to film-making. Maria Morina?s first full-length documentary film, Don?t Press Stop, about Rap musicians in Nizhny Tagil, a gigantic open-air factory in Russia, was released in 2017. It was selected for Lussas Documentary Film Festival, France and Russian Open Documentary Film Festival Artdocfest in 2017. Maria Morina has participated in numerous exhibitions and festivals in Russia and abroad. Her works are held in the Les Rencontres d’Arles and The Open Society Foundation collections.
Catalogue : 2012Nizhny Tagil Youth | Documentaire | hdv | couleur | 5:5 | Russie | 2011
Maria Morina
Nizhny Tagil Youth
Documentaire | hdv | couleur | 5:5 | Russie | 2011
Nizhny Tagil Youth project explores the life of young people in one of the industrial centres, Nizhny Tagil, Russia, located on the virtual border between Europe and Asia. Their aspirations are limited by the paths already determined for them. This industrial city sits amidst the Ural mountains, the natural frontier between Europe and Asia. Of the 362,000 inhabitants, about 70,000 work for UralVagonZavod and 25,000 work for Nizhny Tagil Iron and Steel Plant, part of the Evraz Group, the two main factories located in the town. At around 16 years old, teenagers must make a choice about their employment. The majority ends up working long hours in one of the two plants, some join the small businesses that support these plants and their workers, and the rest remain unemployed. For the young people of the city, growing up within this damaged social landscape, there is a palpable sense of disillusionment. Those who work in the factories are subjected to a monotonous routine. The two hours a day commute added to eight hours on the job leaves them with little time to themselves. And lack of money often prevents them from going out, some feel that they have nothing to do.
Maria Morina is an emerging Russian documentary photographer and filmmaker based in Kiev, Ukraine. Maria Morina was born in Novosibirsk, Russia, in 1982. She graduated from St. Petersburg State University, International Relations, and attended Galperin photojournalism faculty in St. Petersburg and several workshops by Yury Kozyrev/ NOOR, and Bjarke Myrthu/ StoryPlanet organized by Objective Reality Foundation. Ms. Morina has participated in several group exhibitions and installations in Russia, UK, and US. She also worked as a field producer for documentary film Birth Of Nation by Daya Cahen, 2010. Since 2009 Ms. Morina has been working on joint project by three female photographers Grozny: Nine Cities, exploring specific aspects of the aftermath of two Chechen wars, which has been nominated for several international reward. In 2010 Ms. Morina started to work on a personal long term project on Nizhny Tagil youngsters lifestyle. The result of the project will be a series of short documentary films.
Nazli Moripek
Catalogue : 2023Wiederkehrende Erinnerung und dessen zeitliche Wirkung | Installation multimédia | mp4 | couleur | 11:0 | Allemagne, Kosovo | 2022

Nazli Moripek
Wiederkehrende Erinnerung und dessen zeitliche Wirkung
Installation multimédia | mp4 | couleur | 11:0 | Allemagne, Kosovo | 2022
Die Arbeit “Wiederkehrende Erinnerung und dessen zeitliche Wirkung“ befasst sich mit der Darstellung von gesellschaftlichen Beziehungen zwischen Immigration und Erinnerung als materiellem/immateriellem Moment. Im Fokus steht die türkische Minderheit im ehemaligen Jugoslawien bzw. dem heutigen Kosovo. Digitales wie auch analoges Bildmaterial stellen auf unterschiedliche Weise Erinnerung dar, die in Form einer installativen Collage Überschneidung von Kulturen, hybride Identitäten, geopolitische Grenzen und regionale territoriale Identitäten verdeutlichen. Was bleibt als Erinnerung zurück, was vermag ein Gedächtnis zu speichern und welche Räume entstehen, um sich zu erinnern? Erinnerung die stets auch von individuellen Erfahrungen beeinflusst ist, verweist auf gesellschaftliche Strukturen und deren sich auch stets formenden Prozesse.
Nazl? Moripek (*1989, Istanbul) lebt und arbeitet in Frankfurt am Main. Sie studierte Bildende Kunst an der Y?ld?z Universität in Istanbul, an der École supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux und an der Hochschule für Gestaltung in Offenbach am Main. In ihrer künstlerischen Praxis nutzt Nazl? Moripek verschiedene Medien, um Formen der Erinnerung und deren zeitliche Verortung und Ausdruck zu erforschen und überführt diese mittels der Darstellungsform der Installation in visuelle Welten, die die verschlungenen und komplexen Schichten diasporischer Formationen und Migrationsströme darstellen. Sie wurde 2019 mit dem DAAD-Stipendium und 2022 mit dem Hessischen Graduiertenstipendium (HAB) der Hessischen Film- und Medienakademie ausgezeichnet.
Morley, Flanagan, Tom
Catalogue : 2012Post-Fordlandia | Doc. expérimental | hdcam | couleur | 19:30 | Irlande, Brésil | 2011
Morley, Flanagan, Tom
Post-Fordlandia
Doc. expérimental | hdcam | couleur | 19:30 | Irlande, Brésil | 2011
?Post- Fordlândia? explores the mythologies surrounding Henry Fords failed utopia ?Fordlândia?. Fordlândia, an an abandoned American town and rubber plantation constructed in 1928 by Henry Ford in the heart of the Amazonian rainforest exists as the most poignant existing monument to Ford?s attempt to export his puritanical model of capitalism and the American way of life into other parts of the world. Through a filmic exploration of this ghost town through the eyes of an other-worldly protagonist, the work contemplates the physical and ideological failure of the exportation of the American capitalist dream into one of the most complex ecological and cultural places on the planet. ?Fordism?, Fords? own term to describe his ideal model of capitalism, has irrevocably altered the development of western society, and whilst Ford?s vision was at once protecting even parental, it was utterly totalitarian. As industrialized processes became increasingly global, the flaws in Ford?s logic began to erode the fabric of his utopian dream. ?Post-Fordlândia? is a thought provoking, contemplative film exploring the failure of the technological utopianism that underpins so much of Capitalism and the assumptions that all societal problems will be solved by endless growth and new technologies.
Megs Morley and Tom Flanagan are artists and filmmakers based in Galway, Ireland, who collaborate on large scale visual art , film and public art projects. Their work is primarily concerned with exploring cultural and political contexts and sites through the expanded use of artist's cinema, cinematic space, documentary, fiction and experimental film. Their approach is multifaceted and experimental and plays with the tropes and forms of non-fiction film, by presenting moments of cinemea verite alongside constructed and fictional elements, whilst avoiding traditional narrative structures of mainstream documentary in order to explore a self-reflexive inquiry into the medium of film, and to complicate potential readings surrounding the documentation of politically complex sites and contexts, thereby creating a criticality on the relationship between images, history and memory. Their work has been shown both nationally and internationally and they are currently working on two feature length experimental documentaries, one of which focuses on Fordlândia.
Wendy Morris
Catalogue : 2010Off the Record | Animation | 35mm | noir et blanc | 5:0 | Afrique du sud, Belgique | 2008

Wendy Morris
Off the Record
Animation | 35mm | noir et blanc | 5:0 | Afrique du sud, Belgique | 2008
Off the Record explores the different experiences and treatment of black and white South African soldiers in Europe during World War I. Two documents form the basis of the film, a war diary kept by the artist?s great-uncle Walter, and a 1917 account by Sol Plaatje of the frustrated attempts of many black South Africans to play their part in the war effort. Points of convergence between these disparate histories are created through the process of animation.
Wendy Morris was born in Namibia (1960), grew up in Johannesburg, South Africa. She studied Fine Art at the university of the Witwatersrand and at the University of South Africa. Now living in Belgium and working towards a practice-based doctorate in the arts at the University of Leuven. She is currently a member of the art-science collaboration Parallellepipeda. Her animated films are made by filming large charcoal drawings that she alters and redraws. Morris exhibits her films, sometimes together with the drawings, in galleries, museums and on festivals. Her films have been selected for competition at such festivals as Clermont-Ferrand, Annecy, Oberhausen, DOK-Leipzig and Fantoche.
Catalogue : 2008Bully Beef | Animation | 16mm | noir et blanc | 6:0 | Afrique du sud, Belgique | 2007

Wendy Morris
Bully Beef
Animation | 16mm | noir et blanc | 6:0 | Afrique du sud, Belgique | 2007
"Bully Beef" tente de relier deux histoires que l'on persiste à traiter séparément. En 1914, l'Allemagne envahie la "petite" Belgique. Ses alliés viennent à son secours. Il faut quatre ans et plus de quarante nations ou groupe ethniques - dont nombreux sont colonisés par les nations alliées- pour tenir tête aux impérialistes allemands. Le souvenir de ce traumatisme est toujours vivace en Belgique. Le tourisme autour de sites de bataille de la Première guerre mondiale est plus que jamais actif. Chaque jour, des bus remplis d'écoliers s'arrêtent devant les musées et les cimetières du Commonwealth à Leper et dans le Westhoek. On publie en Belgique de plus en plus de livres sur la Première guerre mondiale. En revanche, il y a de moins en moins de publications sur une autre invasion concernant la Belgique, survenue à peine trente ans avant 1914. De nombreux officiers et généraux décorés pour leur rôle dans la défense de la Belgique pendant la Première guerre mondiale ont pratiqué leur commerce non pas en Europe mais dans l'acquisition, le contrôle et l'exploitation d'un morceau de terre huit fois plus grand que leur terre natale, le Congo. La Belgique a fait au Congo ce que l'Allemagne espérait faire à la Belgique et à d'autres pays de l'Europe de l'Ouest. Repoussant l'invasion allemande avec l'aide de ses alliés, la Belgique a continué son invasion du Congo pendant encore quarante ans.
Wendy Morris est née en Namibie en 1960. Elle grandit à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle étudie les beaux-arts à l'université de Witwaterstrand et à l'université d'Afrique du Sud. Vivant actuellement en Belgique, elle est en doctorat à l'université de Leuven. Pour ses films d'animation, elle utilise de grands dessins au fusain qu'elle transforme et redessine. "Bully Beef" est son troisième film. Morris montre ses films, parfois en même temps que ses dessins, dans des galeries, des musées et à des festivals. Ses films ont été sélectionnés pour concourir aux festivals de Fantoche, Oberhausen et Annecy.
Catalogue : 2007Taste the World | Animation | 16mm | couleur et n&b | 4:20 | Afrique du sud, Belgique | 2005

Wendy Morris
Taste the World
Animation | 16mm | couleur et n&b | 4:20 | Afrique du sud, Belgique | 2005
Taste the World dure quatre minutes et montre que les touristes perçoivent le Tiers Monde comme une cours de récréation pour l?Europe. Le titre vient d?une brochure pour les touristes qui exhorte les voyageurs à ?goûter le monde.? Le slogan de cette publicité sous-entend que le monde est là pour ?vous,? pour le ?vous? du connaisseur doué de discernement, le ?vous? que représentent les Européens et leur excès de temps libre. Sans frontières, le (?tiers?) monde est présenté comme le domaine du consommateur, un domaine qui offre des choix illimités : culinaires, sexuels, économiques et culturels. Le film commence et finit par un repas. Intercalée dans cette histoire, on trouve une référence au voyage de Sarah Bartman, la femme Khoi Sud Africaine qui a été exhibée en Europe dans les années 1700 comme étant le lien entre l?homme et le singe, et à son retour au pays. Elle mourut jeune à Paris et des parties de son corps furent mises en bouteille et montrées au musée de l?homme. En 2003, ses restes furent rapatriés en Afrique du Sud et elle fut enterrée.
Wendy Morris est une artiste du visuel née en 1960 à Walvis Bay en Namibie. De nationalité Sud Africaine, elle vit en Belgique. Elle a été Bachelor of Arts in Fine Arts en 1994 à l?université d?Afrique du Sud. En 1999 elle est Honours Bachelor of Arts en histoire de l?art également à l?université d?Afrique du Sud. Et en 2004, elle a obtenu une maîtrise en arts visuels, toujours à l?université d?Afrique du Sud.
Bill Morrison
Catalogue : 2023Incident | Doc. expérimental | 0 | couleur | 29:49 | USA | 2023

Bill Morrison
Incident
Doc. expérimental | 0 | couleur | 29:49 | USA | 2023
INCIDENT reconstructs a police shooting in Chicago in 2018, reassembling the event and its immediate aftermath from a variety of viewpoints, including surveillance, security, dashboard, and body-worn cameras as a continuous, synchronized split-screen montage.
Bill Morrison has been called “the poet laureate of lost films” (New York Times, 9/22/21). He makes films that reframe long-forgotten moving images. He has premiered feature-length documentary films at the New York, Sundance, Telluride and Venice film festivals. Morrison had a mid-career retrospective at MoMA in 2014. His found footage opus Decasia (2002) was the first film of the 21st century to be selected to the Library of Congress’ National Film Registry. Dawson City: Frozen Time (2016) was named one of the best films of year by more than 100 critics, and among the best of the decade (2010s) by the Associated Press, Los Angeles Times, and Vanity Fair, among others. In 2021 Morrison became a member of the documentary branch of the Academy of Motion Pictures Arts and Sciences.
Yannick Mosimann
Catalogue : 2025Here are some Images | Film expérimental | 16mm | couleur | 6:4 | Suisse | 2023
Yannick Mosimann
Here are some Images
Film expérimental | 16mm | couleur | 6:4 | Suisse | 2023
“Here are some Images” is an short film exploring the interplay between internal and external images, using hand-processed 16mm footage and musings on perception and memory.
Yannick Mosimann is a filmmaker, sound artist, and photographer from Berne, Switzerland. He studied at the University of Applied Sciences and Arts in Lucerne, where he completed his Bachelor’s degree with the short film "How I Disappeared". The film has been screened at various film festivals worldwide. Mosimann further pursued his education by completing his Master’s degree in Contemporary Arts Practice at the Bern University of the Arts. Mosimann's body of work encompasses films, video/audio installations and collaborations with various artists as a filmmaker and musician. His artistic focus lies in intuitive processes, sensorial experiences and the reimagining of narratives. Themes explored in his work include the anthropocene, nature, cosmology, darkness and human perception. In early 2022, Mosimann released his first feature-length film titled "I Have Not Been Afraid of Going Blind for a Long Time". The film received widespread acclaim and was showcased at national and international film festivals as well as art spaces. Currently, Mosimann is distributing his feature-length documentary titled "Normal Love".
Catalogue : 2023I HAVE NOT BEEN AFRAID OF GOING BLIND FOR A LONG TIME | Film expérimental | 16mm | couleur | 134:0 | Suisse | 2021

Yannick Mosimann
I HAVE NOT BEEN AFRAID OF GOING BLIND FOR A LONG TIME
Film expérimental | 16mm | couleur | 134:0 | Suisse | 2021
Une volée d'étourneaux m'a survolé aujourd'hui. Dans mon esprit, je répète ce son encore et encore, tout en regardant les images du film. Le cinéaste capte son environnement avec la caméra, craignant de le perdre de plus en plus. Des règles strictes concernant l'utilisation de la longueur totale du clip et de sa piste audio originale guident le processus de montage. Les tableaux et leur insistance sur la durée créent une attraction vers un état de plus en plus isolé, où l'on perçoit le monde extérieur dans son intensité peu spectaculaire mais étrangement peu familière.
Born 1989 in Bern, Switzerland. Filmmaker, sound artist and photographer. His work includes several films and video installations, as well as collaborative work as a filmmaker and musician with a variety of artists. Yannick Mosimann's work focuses on intuitive processes and sensory experiences. He deals with themes such as the Anthropocene, nature and human perception. He lives and works in Bern.
Erik Moskowitz, Amanda TRAGER
Catalogue : 2009Cloud Cuckoo Land | Installation vidéo | 0 | couleur | 16:27 | USA | 2008
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Erik Moskowitz, Amanda TRAGER
Cloud Cuckoo Land
Installation vidéo | 0 | couleur | 16:27 | USA | 2008
« Cloud Cuckoo Land » (2008) est une collaboration entre Erik Moskowitz et Amanda Trager. Le titre de la pièce, « Cloud Cuckoo Land », est tiré de la pièce d?Aristophane « Les oiseaux ». Au IVe siècle avant J.-C., la notion d'utopie était déjà d?actualité ? mais également remise en question. Le récit parle du transfert d?une famille dans une communauté contemporaine. Le personnage central, Bianca, après avoir fantasmé des années sur la meilleure manière d?élever ses enfants ainsi que sur la notion figée et romantique de « meilleure » façon de vivre, est confrontée à sa propre intolérance et à sa propre incapacité à s'intégrer à la communauté. Le récit de la vidéo, qui exploite des moyens cinématographiques classiques tels que chant-contrechant, est destiné à l?exposition aussi bien dans des galeries ou des musées que dans des espaces cinématographiques. « Cloud Cuckoo Land » critique les postulats trop assurés sur les moyens de différencier espace public et espace privé.
Erik Moskowitz et Amanda Trager vivent et travaillent à New York et au Canada. Erik Moskowitz utilise la relation entre le cinéma et l?espace de la galerie comme point de départ pour l?installation et les films. Amanda Trager fait fusionner peinture, sculpture et installations, dans des récits en prose à la première personne. L?intérêt des artistes pour les récits fragmentés ou anti-narratifs vient de loin dans leurs parcours respectifs. Pour Moskowitz, il remonte à l?enfance, lorsque Spalding Gray l?invita à jouer dans le Sakonnet Point de Wooster Group. Son travail avec Spalding a continué pendant les huit années suivantes. Sa relation avec Joan Jonas date de cette période. Plus récemment, Moskowitz s?est fait remarquer pour ses musiques/installations vidéos basées sur des sources littéraires. Après s?être concentrée sur des textes plaintifs et sur la création de personnages dans la peinture, la sculpture et l?installation pendant plus de dix ans, Trager s?est récemment penchée sur la représentation d?une « conversation » absurde entre des acteurs mal assortis.
Erik-amanda Moskowitz-trager
Catalogue : 2012QUEER VOICE | Vidéo | | couleur | 5:12 | USA | 2010
Erik-amanda Moskowitz-trager
QUEER VOICE
Vidéo | | couleur | 5:12 | USA | 2010
In response to an invitation to ?describe the queer voice,? artists Erik Moskowitz + Amanda Trager created this video, a whimsical portrait of an artist-couple.
Our collaborative work has been exhibited and screened internationally at venues that include Centre Pompidou, Jeu de Paume, Paris (2008-10); Reina Sofia, Madrid (2009); Haus der Kulturen der Welt, Berlin (2009); Participant, Inc. and 303 Gallery, NYC (2009). The single-channel component of our newest work premiered at the Rotterdam Film Festival and won Grand Prize for Short Film at IndieLisboa (2011). Art residencies include Montalvo Arts Center (2006) and Headlands Center for the Arts (2011), both in California. Grants include a NYFA Fellowship in Video (2008) and a NYSCA Distribution Grant (2009).
Joshua Mosley
Catalogue : 2017Jeu de Paume | Animation | hdv | couleur | 2:52 | USA | 2014
Joshua Mosley
Jeu de Paume
Animation | hdv | couleur | 2:52 | USA | 2014
Jeu de Paume depicts a court tennis match at the Château de Fontainebleau, France, set in 1907. The stop-motion animation, filmed with a robotic hand-held camera, reflects the asymmetrical design of the court and the irregular rhythm of the game.
Joshua Mosley is Professor of Fine Arts in the School of Design at the University of Pennsylvania. He received his M.F.A. and B.F.A. from The School of the Art Institute of Chicago. Joshua is a recipient of fellowships including the Joseph H. Hazen Rome Prize, the Pew Fellowship in the Arts, and the Louis Comfort Tiffany Foundation Award. His work has exhibited and screened at the 2014 Whitney Biennial, the 2007 Venice Biennale, the Wexner Center for the Arts, the Museum of Modern Art, NY, the Modern Art Museum of Fort Worth, the Museum für Gegenwartskunst in Basel, Switzerland, the Art Institute of Chicago, the Bruce Museum, the Reina Sofia in Madrid, the Philadelphia Museum of Art, Donald Young Gallery, the Indianapolis Museum of Art, the Fabric Workshop and Museum, the Institute of Contemporary Art Philadelphia, the SITE Santa Fe Eighth International Biennial, and the Museum of Contemporary Art San Diego.
Vladimir Moss (moseykin)
Mehedi Mostafa
Catalogue : 2023Fantasy in a concrete jungle | Documentaire | hdv | couleur | 14:55 | Bangladesh | 2022

Mehedi Mostafa
Fantasy in a concrete jungle
Documentaire | hdv | couleur | 14:55 | Bangladesh | 2022
An essay film on an unplanned city, Dhaka, from the point of view of an off-screen architect. The architect travels from the loud city to the silence of the remote village, encounters people, incidents and landscapes. The film is a meditation on the nostalgia for the rural past jutted against the urban chaos and a reflection on finding home in the urbanized present.
Born in Bangladesh, Mehedi Mostafa studied architecture in Dhaka before joining a Mumbai based film school Whistling Woods Int. in India. He finished his diploma in filmmaking with direction specialization in 2017. Currently he?s working on a feature documentary project called “Making Places” and developing a fiction feature. He attended Docedge Kolkata, Uniondocs summer documentary lab and Locarno south Asia industry academy. His latest short documentary FANTASY IN A CONCRETE JUNGLE (2022) was selected at Clermont-Ferrand international short film festival and won the Lab student prize.
Mostra, Gabriela MONROY, Caspar STRACKE
Catalogue : 2006Kuleshov sukiyaki | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:58 | Mexique, USA | 2004

Mostra, Gabriela MONROY, Caspar STRACKE
Kuleshov sukiyaki
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:58 | Mexique, USA | 2004
"Kuleshov Sukiyaki is based on the music piece "Systole No 2" from INTERSTICES (2000) by Terre Thaemlitz. It uses this music collage as a grid for the montage of a particular set of found images. In the music piece ?Systole No 2?, Thaemlitz deconstructed a funky 70`s pop song with the idea to extract those music passages where no vocals are being sang. These are usually the pop song segments that hardly anyone pays attention to. Thaemlitz therefore distills the background radiation of the song, transforms it into an arrhythmic instrumental piece, not without leaving some traces of the singer`s voice - his inhalations and exhalations, "suggesting emotional, physical and/or sexual exasperation, and occasionally resulting in the whispering of new words?? (T.T.) Analog to this "systolic" sound collage Kuleshov Sukiyaki contains a patchwork of clips from 70`s erotica and soft porn movies which highlight similar emotional moments, including the befores and afters of orgasm scenes. It features a variety of highly aesthetic cinematography (in films of Radley Metzger, Paul Morrisey) as well as stylistic somersaults. In the eyes of their producers and occasionally even directors these elements are exclusively created for the support or exaggeration of pure lust and sexual charge, that their creators hope to have embedded in these scenes. This over-saturation becomes apparent even in single images, after being taken out of their context. (Mostly close-up`s of actors gazing at their partner.) In this assembly of images the energy fields are redirected, using their magnetic charge in order to fuse together associative image elements of entirely different films. In addition, it also applies the oldest experiment in associative editing, the famous Lev Kuleshov effect, while featuring a non- linearity that could be compared to the ?now legendary? chopped film-with-sukiyaki dish by experimentalist Tony Conrad."
m o s t r a is a duo of video artists Gabriela Monroy and Caspar Stracke. They gather and transform found images according to single themes of social, architectural and political nature. Harvesting the net as well as recycling found footage, they recontextualize raw content in which images sequences are treated as text re-edited. Occasionally this also happens vice versa: text is transformed into imagery--literally, though ASCII code. m o s t r a `s fast-paced hybrid language of juxtaposed imagery and animated shapes allow a constant exchangeability of visual and textual signifiers, creating new meaning out of re-used images. Both, Monroy and Stracke have produced several video installations and single channel works that have been shown in the US, Mexico, Brazil, Europe and Japan. Their work has been published on the Eyewash DVD compilation by forward-motion theater. Stracke?s single channel work is in distribution of video data bank, e-film workshop, Oberhausen Festival and Lightcone, Paris.
Santiago Mostyn
Catalogue : 2019The Warming Plateau | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 12:0 | Royaume-Uni, Trinité & Tobago | 2017
Santiago Mostyn
The Warming Plateau
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 12:0 | Royaume-Uni, Trinité & Tobago | 2017
The Warming Plateau is a film recorded on Tobago, an island unique among the former British West Indies in that much of its West African heritage survived the obliterating effects of slavery and exists in vibrant tradition long into the present day. One segment of the film recalls the legend of Gang Gang Sarah, the ‘African slave witch’ who, wishing to return to her homeland, climbed the sacred Silk Cotton tree and tried to fly. But Gang Gang Sarah did not realise she had lost her powers of flight after eating salt, and fell to her death. The other segment of the film shows four men cutting their way through the jungle, making measurements, calling out to each other, working on something that comes into focus as a kind of land claim or marking of territory. The film as a whole is a portrait of the island as a sentient being, showing sites of past and present exploitation.Â
Santiago Mostyn – born in San Francisco but with strong ties to Grenada, Zimbabwe and Trinidad & Tobago – currently lives in Sweden. Mostyn works and lives between these cultures, often creating a context for reflection on privilege, inclusion and utility. With his films, photographs and installations, he sets up a framework to test how wide or narrow the apparent divide is between different social spheres. He employs an intuitive creative process and points to a knowledge and history grounded in the body rather than the rational mind. Through his work, Mostyn creates a balance between intuition and reason, dreams and waking states, and offers the audience a fresh way of seeing and contextualizing their everyday experiences. Mostyn is a graduate of Yale University, Städelschule in Frankfurt, and the Royal Institute of Art in Stockholm. He is currently co-curator of “The Moderna Exhibition 2018: With the Future Behind Usâ€, Moderna Museet’s quadrennial survey of contemporary art in Sweden.