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Karimah Ashadu, Karimah ASHADU
Catalogue : 2025Machine Boys | Vidéo expérimentale | dcp | couleur | 8:50 | Nigeria, Allemagne | 2024
Karimah Ashadu, Karimah ASHADU
Machine Boys
Vidéo expérimentale | dcp | couleur | 8:50 | Nigeria, Allemagne | 2024
“Machine Boys” is a short film which explores the informal economy of motorcycle taxis; colloquially known as “Okada”, in the mega city of Lagos. Banned due to the government’s inability to regulate it, “Machine Boys” portrays a hardy group of bikers who continue this work, seeking to attain financial autonomy and independence. “Machine Boys” dwells on the consequences of this ban, meanwhile portraying the daily rituals and challenges faced by Okada riders. The riders embody though their stylish attire, and self-assured, powerful behavior, a particular branch of masculinity, and in this performance a beautiful vulnerability emerges, questioning Nigeria’s patriarchal culture. Through this exploration of Nigerian patriarchal ideals, Ashadu relates its performance of masculinity to the vulnerability of a precarious class of workers. With its innovative, cutting-edge style and sartorial references, it engages in a dialogue around post-colonial informal economy structures in Nigeria, as well as opening a window into the socio-cultural nuances of its most populated city.
Karimah Ashadu (b. London 1985) is a British-born Nigerian Artist and Film Director living and working between Hamburg and Lagos. Ashadu’s work is concerned with labour, patriarchy and notions of independence pertaining to the socio-economic and socio-cultural context of Nigeria and its diaspora. Her work has exhibited and screened at institutions internationally, including the 60th Venice Biennale, where she was awarded the Silver Lion for a Promising Young Participant in the International Exhibition. She has shown at Kunsthalle Bremen, Tate Modern, London, Secession, Vienna, Kunstverein in Hamburg, South London Gallery, London, Museum of Modern Art, New York and Centre d’Art Contemporain Genève. Ashadu is the recipient of other awards such as the Prize of the Bötterstraße in Bremen (2022) and the ars viva prize (2020). Public collections include MoMA, the City of Geneva Contemporary Art Collection and the Federal Collection of Contemporary Art, Germany. She was named Abigail R. Cohen 2021 Fellow at the Columbia Institute for Ideas and Imagination, Paris. In 2020, Ashadu established her film production company Golddust by Ashadu, specialising in Artists’ films on black culture and African discourses.
Oreet Ashery
Catalogue : 2008Back in 5 minutes | Art vidéo | dv | couleur | 8:7 | Royaume-Uni | 2007
Oreet Ashery
Back in 5 minutes
Art vidéo | dv | couleur | 8:7 | Royaume-Uni | 2007
?Back in Five Minutes? est un bref thriller du monde de l?art qui se contient lui-même et ne comporte pas de solution. Un curator visite un studio et le trouve absolument vide. Les seuls éléments rappelant l?existence des artistes sont leurs téléphones portables et une note indiquant qu?ils sont partis chercher du lait et des biscuits, et reviennent immédiatement. Le curator commence alors à explorer la pièce de manière invasive, et découvre finalement un sac contenant du lait et des biscuits fraîchement achetés. Un peu plus tard, lors d?une conversation sur l?oreiller, le curator se demande si sa visite du studio n?était pas une mise en scène orchestrée par l?artiste, qui aurait ainsi essayé de l?inclure dans son travail. Néanmoins, sa partenaire suggère qu?il est peut-être réellement arrivé quelque chose à l?artiste, et qu?il serait bon de contacter la galerie. "Back in Five Minutes" explore le fossé potentiellement dangereux existant entre l?art et la vie, les sentiments privés et les soupçons professionnels, l?art fondé sur des objets et celui fondé sur des corps (performances), enfin sur les dynamiques du pouvoir dans le monde de l?art.
Oreet Ashery est une artiste pluridisciplinaire qui vit à Londres. Elle s?intéresse à l?art vivant, à la vidéo, au graphisme 2-D. Elle emploie également les objets, le texte et l?internet comme supports de son ?uvre. Son art vivant tend à prendre la forme d?un événement pluridisciplinaire in situ, prenant les gens du public comme participants. Ce travail se penche sur les politiques ayant trait aux questions personnelles, et leurs relations complexes avec les réalités sociales. Ashery s?intéresse à la rencontre de la vie et de l?art, des domaines de l'intime et du professionnel. Les ?uvres d?Ashery ont été présentées dans le monde entier et notamment : à la Tate Modern, London ; au OK Centre for Contemporary Art, Linz (Autriche) ; au Schwules Museum Berlin ; au Freud Museum, London ; à la galerie Foxy Production, New York ; à la galerie Arnolfini, Bristol ; à la Biennale de Liverpool ; à la galerie Kapelica, Ljubljana (Slovénie) ; au Musée d?Herzliya, Israël ; au FABO, Toronto ; au Brooklyn Museum, New York ; au Manchester Look 07 Image festival ; à la Galeria de Arte Mexicano (Mexcio City) ; à la galerie NGBK, Berlin et au Centre of Attention, Londres. Son travail a suscité de nombreuses rétrospectives, comptes-rendus et réflexions dans des livres et des magazines culturels, artistiques et académiques.
Catalogue : 2007Journey Palestine Israel | Doc. expérimental | dv | couleur | 25:0 | Royaume-Uni, Israel | 2006
Oreet Ashery
Journey Palestine Israel
Doc. expérimental | dv | couleur | 25:0 | Royaume-Uni, Israel | 2006
Cette vidéo est le journal d´un voyage réalisé en Israel et en Palestine en 2005. Au centre du récit, une femme de ménage arabe filmée alors qu'elle travaille dans l´appartement des parents de l'auteur à Jérusalem, puis lorsqu'elle traverse le point de contrôle de Qalandia, et rencontre un ami À Ramallah, et aussi lorsqu'elle marche avec le père de l'auteur dans le vieux Jérusalem puis visite Peqiin, seul village indigène où druzes, musulmans, chrétiens et juifs vivent ensemble paisiblement. Cette vidéo est un carnet de voyage personnel dont le but est d´explorer certains des enjeux complexes générés par le conflit dans la région, et, en particulier,d'explorer ce qui rapproche monde juif et arabe plutôt que ce qui les sépare.
Ashery est un artiste interdisciplinaire qui travaille avec les performances et l´art live, la vidéo et autres media numériques. L´oeuvre d´Ashery explore les relations entre la politique personnelle et les réalités sociales et politiques. Le travail d´Ashery s´est récemment concentré sur la notion de Non/Retour ("Non/Returning"), d´un point de vue politique, intérieur et psychologique. Son oeuvre est largement diffusée internationalement, dans des musées, galeries, cinémas, des sites spécifiques et des festivals. Elle fait l´objet d´articles dans des magazines d´art aussi bien que des écrits académiques.
Oreet Ashery
Catalogue : 2023Selfish Road | Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:48 | Royaume-Uni | 2022
Oreet Ashery
Selfish Road
Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:48 | Royaume-Uni | 2022
Selfish Road (2022) A 30-minute film by artist and filmmaker Oreet Ashery. Journeying through their homeland and recalling autobiographical memories along the way, Ashery observes how both senses of belonging have and continue to fuse with the vertiginous and winding flows of nation-building, infrastructure and land use. Turning a camera onto the contested land in and around Jerusalem, Selfish Road draws upon the genres of science-fiction, stand-up comedy, the family photo album, and the implicit privilege of the slacker road movie. The film reveals a composite portrait of a rapidly changing landscape: roads collapse into sinkholes, diseased cacti line highways, and location-monitoring apps map circuitous routes to flag “high risk” and “prohibited” areas. This episodic reflection of space and place attempts to work through the paradox: How can you own something that is stolen? Selfish Road depicts a contradictory environment of industrial extraction obscured by spiritual wellness practices. With anger, grief, hope, and resistance, it dreams of material ecological visions for indigenous life away from settler occupation and seeks out an ethics in and beyond the beauty of the region. Commissioned by A KW Production Series. Text by Mason Lever-Yap
Oreet Ashery is a visual artist and an experimental film maker whose practice navigates established, institutional and grassroots contexts. The work engages with bodies, community, worldbuilding, autoethnography, Thanatos, gender and technology. Ashery’s practice manifests through distinct multiplatform projects that span video, 2D image-making, performance and assemblage. Characterised by the use of speculative fiction and humour, the work often occupies utopian, discursive and incongruous spaces. Ashery was a Turner Bursary recipient in 2020 (replacing the Turner Prize during the pandemic) and won the prestigious Jarman Film Award in 2017 for her web-series Revisiting Genesis, interfacing documentary and fiction and looking at the emergent field of digital death. In this context Ashery published her book How We Die Is How We Live Only More So, Mousse Publishing, 2019. Ashery is Professor of Contemporary Art at the Ruskin School of Art, University of Oxford
Asya Ashman, Konstantin Koryagin
Jonathan Ashworth
Catalogue : 2006Up twice | Art vidéo | dv | couleur | 3:30 | Royaume-Uni | 2005
Jonathan Ashworth
Up twice
Art vidéo | dv | couleur | 3:30 | Royaume-Uni | 2005
Ascendant le côté inférieur de six histoires en cascade, ?UP TWICE? est un travail typique de Jonathan Ashworth. Il demande aux spectateurs de réévaluer leur perception de l?espace. Il crée ainsi des espaces où les gens se promènent sur des toits l?après midi, entrent dans les bâtiments par les fenêtres. Les détails architecturaux mis à contribution de manière inattendue, vont mettre votre monde à l'envers.
Jonathan Ashworth a étudié au Royal College of Art de Londres de 2004 à 2006. Il a été précédament diplômé d?un BA du Edinburg College of Art en 2003. Ses ?uvres furent présentées en Angleterre dans un premier temps puis dans toute l?Europe. Il faisait partie de la sélection d?artistes des Relations internationales Paris/Berlin en 2005.
Caner Aslan
Catalogue : 2007I am going to do what i am supposed to do | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Turquie, Pays-Bas | 2006
Caner Aslan
I am going to do what i am supposed to do
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Turquie, Pays-Bas | 2006
Un homme grimpe à des échelles pour livrer une roue de bicyclette à un autre étage. Il grimpe, grimpe et grimpe. On le voit grimper à ces échelles de manière répétée comme en boucle, et avec une forte détermination. Finalement il se fatigue et s´accorde une pause sur les échelles. Et là tout va commencer à s´écrouler, il le sait. Les roues commencent à tomber et il saute pour les rattraper. La chute des roues possède aussi un rythme et un système. On peut ressentir l´absurdité d´un système ou d´un pouvoir qui arrive à organiser sa propre chute. Dans un monde dans lequel on est censé faire quelque chose, quelle est l´utilité de faire quelque chose? La réponse se trouve peut-être dans le mythe de Sisyphe. C´est dans un comportement absurde de fidélité supérieure et de travail déséspéré dans lequel on peut trouver de l´espoir.
Né à Malatya en 1981, il a étudié le design graphique à l´Université de Marama, et l'École des Beaux Arts d´Istanboul. Il étudie désormais à "De Ateliers", un programme de résidence pour artistes à Amsterdam.
Tekla Aslanishvili
Catalogue : 2023A State in a State | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 47:0 | Georgie, Arménie | 2022
Tekla Aslanishvili
A State in a State
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 47:0 | Georgie, Arménie | 2022
"A State in a State" is an experimental documentary film that follows the construction, disruption, and fragmentation of railroads in the South Caucasus and Caspian regions. It examines railways as the technical materialization of the fragile political borders that have re-emerged after the collapse of the Soviet Union. Revolving around the scenes of delay and waiting that constitute cargo mobility, the film reads the optimistic narratives about the New Silk Road against the grain. It observes how the iron foundation of connectivity can be used as a weapon of exclusion and geopolitical sabotage. Dotting the same lines, other forms of sabotage are deployed by workers to disrupt the political violence. Looking at historic and current practices of resistance, "A State in a State" explores the potential of railroads for building a different infrastructural consciousness and the lasting, transnational kinship among the people who live and work around them.
Tekla Aslanishvili (Born in Tbilisi in 1988) is an artist, filmmaker, and essayist based between Berlin and Tbilisi. She completed her studies at the Tbilisi State Academy of Arts in 2009 and holds an MFA from the Berlin University of the Arts in Experimental Film and New Media Art. Her experimental documentary films, texts, and installations emerge at the intersection of design, history, and geopolitics. They explore the shifting fault lines between governments, people, and their land through the lens of large-scale transit and energy infrastructure projects. Tekla is a 2018–2019 Digital Earth fellow, the nominee for Ars-Viva Art prize 2021 and the recipient of the Han Nefkens Foundation - Fundació Antoni Tàpies Video Art Production Award 2020. Currently, she is a postgraduate fellow at the Graduate School of the University of the Arts Berlin.
Herman Asselberghs
Catalogue : 2009Altogether | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:0 | Belgique | 2008
Herman Asselberghs
Altogether
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:0 | Belgique | 2008
« L'avenir est sombre, ce qui, je crois, est dans l'ensemble la meilleure chose que l'avenir puisse être. » En prenant cette observation comme point de départ, « Altogether » reconnaît pleinement l'impasse idéologique de l?ère post-68. La présence symbolique des drapeaux et des bâtiments historiques, et la conservation des capitales en tant que telles, sont devenus des arguments discutables. Projetés dans le (proche) avenir, ceux-ci apparaissent sous un jour des plus incertaines, ce que le langage cinématographique du film souligne. Fragmentée et associative, filmée en noir et blanc, la vidéo montre des images vagues de paysages urbains, certaines d'entre elles filmées en mouvement avec la caméra d?un téléphone portable, depuis une voiture conduisant à travers Bruxelles. Mais ce que nous voyons en réalité est l?abstraction imprécise d'une ville qui donne l'impression d'un espace négatif dont le caractère virtuel n'est plus théorisé à l'aide d'une voix-off, mais peut être trouvé dans l'image elle-même. Le film avance vers l'effondrement du visible, laissant le spectateur « enfermé » à l?intérieur de la situation actuelle.
Herman Asselberghs, artiste et critique d'art né en 1962, vit et travaille à Bruxelles. Il écrit sur la culture audiovisuelle, enseigne au Département de Cinéma du Collège d?Enseignement Supérieur Saint-Lukas de Bruxelles. Il est l'un des membres fondateurs d?Auguste Orts et co-organisateur de Square. Ses installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris (France), à la Documenta X de Cassel (Allemagne), aux Deitch Projects de New York (USA), au h-artware de Dortmund (Allemagne), à la Biennale de Photographie de Rotterdam (Pays-Bas), au Muhka d?Anvers (Belgique), au CGAC de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), au Witte de With de Rotterdam, à l?Internationale Filmfestspiele de Berlin (Allemagne), au FID de Marseille (France), au EMAF d?Osnabrueck (Allemagne), à la Medien und Architectur Biennale de Graz (Autriche), aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, et à la Transmediale de Berlin.
Catalogue : 2008Capsular | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 24:0 | Belgique | 2006
Herman Asselberghs
Capsular
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 24:0 | Belgique | 2006
L'enclave espagnole Ciudad Autonoma de Ceuta peut se définir comme à mi-chemin entre une ville et une communauté autonome, avec un parlement et un président qui lui sont propres. Autrefois partie administrative de la province espagnole de Cadiz, Ceuta, située le long de la frontière du Maroc, fait maintenant partie intégrante de l'union européenne. Cette politique avant-gardiste basée sur le néolibéralisme et la xénophobie agit comme une version contemporaine du "rideau de fer". Comme construction tangible, ce "mur" entre l'Europe et l'Afrique est un exemple précaire d'une industrie de déportation et de sécurité intensive. En tant que ligne de fracture symbolique ente le nord et le sud, entre "l'intérieur" et "l'extérieur", cette enclave représente à la fois la dure réalité des africains en quête d'une vie plus heureuse et le fantasme des européens tourmentés et menacés par la barbarie. Avec sa politique "télécommandée", l'Europe déplace littéralement son problème d'asile, sous-traitant le control de ses frontières et forçant les africains à participer à la lutte contre l'immigration illégale. La présence de lieux d'asile sur les frontières ou même sur le territoire africain poussent les frontières européennes bien au-delà de leurs véritables coordonnées, transformant les autorités locales en chiens de gardes et mettant les populations migrantes hors de vue des citoyens occidentaux. "Capsular" est une réflexion sur la pertinence ou l'insignifiance des images, sur le "camp" comme symbole et symptôme. Asselberghs joue avec les principaux media, qu'il commente et critique.
L'artiste vit et travaille à Bruxelles. Il publie régulièrement sur la culture audiovisuelle, organise des concerts et des spectacles multimedia, enseigne au département cinéma de la Hogeschool Sint-Lukas à Bruxelles où il participe également au programme de troisième cycle Transmedia en art, media et design.
Catalogue : 2007Proof of Life | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 35:0 | Belgique | 2006
Herman Asselberghs
Proof of Life
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 35:0 | Belgique | 2006
L?intérieur d?un grand espace, vide: la frontière entre intérieur et extérieur est mince. La présence humaine n?est perceptible qu?à travers la bande-son : une voix masculine rappelle des images télé épouvantables, un film catastrophe populaire, un emprisonnement de longue durée. Le titre fait allusion au jargon diplomatique utilisé pour négocier dans les vidéos envoyées pour prouver qu?un otage est vivant lors d?un enlèvement. Après a.m./p.m., Asselberghs poursuit sa recherche pour une approche audiovisuelle, il joue avec le spectacle donné par les principaux media, il commente ces derniers et il les contrarie. Son travail est fondé sur l?association d?idées et la suggestivité plutôt que sur l?explicite et le formaté. A cause du désaccord radical entre le son et l?image, on a besoin d?écouter le film. C?est une cassette audio à regarder. Ou bien est-ce que cette vie immobile pourrait être un autoportrait du spectateur ?
Herman Asselberghs est un artiste et un critique d?art né en 1962. Il écrit sur la culture audiovisuel dans de Tijd, il est professeur dans le département cinéma au collège d?enseignement supérieur Sint-Lukas de Bruxelles et fait également partie de l?équipe qui s?occupe des étudiants de maîtrise en Transmedia. Il est l?un des membres fondateurs de Square vzw et co-organisateur de [sonic]square, une série de concerts itinérants de music électronique. Il a publié un livre appelé Wrapped (avec Els Opsomer et Rony Vissers, GCAC, 2000) et la compilation d?essais Het Museum van de Natie. Van Kolonialisme tot Globalisering (avec Dieter Lesage, Gevaert Publishing, 1999). Ces installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris, au Documenta X à Cassel, pour les Deitch Projects à New York, au hArtware à Dortmund et à la Rotterdam Foto Biënnale and Muhka à Anvers.
Catalogue : 2007The Vanitas Record | Installation vidéo | dv | couleur | 33:35 | Belgique | 2006
Koen Theys
The Vanitas Record
Installation vidéo | dv | couleur | 33:35 | Belgique | 2006
Pour l?exposition Locus Loppen, Koen Theys a construit une gigantesque installation. The Vanitas Record était une nature morte en trois dimensions qui mesurait quinze mètres sur vingt. Dans l?assemblage de crânes, de livres, de réveils et de bougies, entre autre, Theys avait placé vingt mille escargots vivants. Dans la première partie de la vidéo du même nom - qui n?est d?ailleurs pas une simple documentation sur l?installation mais bien une ?uvre en elle-même, composée de différentes couches contextuelles ? la caméra circule le long de l?installation et détaille les livres, les escargots rampants, les réveilles en train de sonner et les bougies en train de s?éteindre. Doucement, Theys ajoute une deuxième couche qui allie relativité et ironie (qui peuvent également s?appliquer à lui) en insérant des extraits d?interview télévisée et radiophoniques qu?il a donné alors qu?il construisait ce ?record?. Dans la deuxième partie, Vanitas Record devient presque grand guignolesque puisque Theys exagère l?attention, déjà importante, qu?a suscité son installation auprès du public et de la presse lors de son inauguration en lui donnant les proportions d?un événement de masse où la presse et les visiteurs lui réservent un accueil exceptionnel : un tonnerre d?applaudissements et le crépitement assourdissant des flashes. En faisant cela, Theys dénonce l?érosion réflexive en relation avec le contenu de l?art visuel et de la culture dans la presse : le texte critique est de plus en plus marginalisé par le ?mécanisme de la tendance? dans les médias. Ce qui est plutôt paradoxal, c?est que cet acte pompeux est en contradiction avec la lecture première du contenu imposé au public par un ?Vanitas setting? (un ?cadre Vantias?) : un appel à la justice et à la compréhension du caractère temporaire de la vie et une mise en garde contre la vanité.
Koen Theys est né en 1963, il a fait ses études à la Koninklijke Academie voor Schone Kunsten à Gand et il a étudié le film et la vidéo à l?Institut Hoger St-Lucas à Bruxelles. Son travail est principalement caractérisé par une fascination pour la dépersonnalisation des objets. Dans ses vidéos et ses photographies il explore souvent les problèmes ayant trait à ?l?identité? en rapport avec l?image en général et l?image numérique en particulier. Beaucoup de ses personnages (comme par exemple Hitler dans ?Media studies? après Heinrich Hoffmann ou Picasso dans ?Painting with Picasso?) ont tous en commun le fait qu?on les identifie par une image, qu?ils sont séparés de leur personnalité sous-jacente et réduits à des icônes. Son travail est acheté et exposé dans le monde entier, comme par exemple au SMAK à Gand ; au Casino de Luxembourg ; au MOMA et à l?American Museum of Moving Image à New York et au MARTA à Herford en Allemagne.
Catalogue : 2007_imovie_[3] silver lips / for me | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:14 | Belgique | 2006
Herman Asselberghs
_imovie_[3] silver lips / for me
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:14 | Belgique | 2006
Cette troisième lettre vidéo tirée de la série iMovie - une référence au logiciel d'Apple qu'Els Opsomer utilise pour étudier et monter son matériau iconographique - utilise des images du Sénégal. Comme dans les précédents montages, on se concentre sur le fossé qui existe entre le monde proche et le monde lontain, entre l'intérieur et l'extérieur. Tout tourne autour du corps de la personne aimée, on attend 'ici' pour obtenir les bons papiers pour pouvoir aller 'là-bas' - une distance, un désir tellement entêtant qu'il ne peut être vrai. Opsomer dissèque la différence entre corps et image, entre tangible et impalpable, entre représentation et imagination, entre présence et absence. Les photographies ne sont plus étudiées mais caressées avec insistance jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à voir. Les mots et l'image, les idées et la réalité, le blanc et le noir semblent plus que jamais avoir été effacés.
Els Opsomer est une artiste visuelle et une designer graphique née en 1968. Elle a été artiste en résidence à la Rijksacademie d'Amsterdam pendant quelques années. Elle a réalisé quelques installations multimédia avec des artistes tels que Johan Grimonprez, Herman Asselberghs et Ronny Vissers. Elle met en avant une remise en question de la réalité complexe dans laquelle nous vivons ainsi que des commentaires sur celle-ci. Elle présente souvent son travail comme des statégies qui permettent de survivre, des aides mentales qui aide à protéger l'intégrité de l'être humain contre le bombardement de la réalité. Dans ce processus, elle utilise souvent ses archives toujours plus fournies de photos et de vidéos d'images urbaines et les allie à du texte et de la couleur. son travail a été présenté entre autre à la Werkleitz Biennale, the Centro Galego de Arte Contemporánea à Saint-Jacques-de-Compostelle, au MuHKA à Anvers et à la Biennial on Media and Architecture à Graz. Opsomer vit et travaille à Bruxelles.
Christophe Atabekian
Catalogue : 2008Tianjin Babies | Doc. expérimental | dv | couleur | 76:21 | France, Chine | 2006
Christophe Atabekian
Tianjin Babies
Doc. expérimental | dv | couleur | 76:21 | France, Chine | 2006
"Tianjin Babies" est un film-journal réalisé au cours d`un séjour d`enseignement à Tianjin, en Chine, à l`automne 2006, dont les fragments, enregistrés avec un appareil photo numérique, furent postés au jour le jour sur un blog vidéo. En contrepoint, dans le premier tiers du film, j`ai fait enregistrer en chinois quatre extraits de textes d`auteurs chinois contemporains, que je lisais en français lors de mon séjour, rêvant de les partager avec mes amis chinois d`alors.
Christophe Atabekian est cinéaste et enseigne à l`école des beaux arts de Tourcoing. Il vit à Paris et essaye de passer de plus en plus de temps en Chine.
Sina Ataeian
Catalogue : 2023Sand Storm | Vidéo | 4k | couleur | 5:0 | Allemagne, Iran | 2022
Sina Ataeian
Sand Storm
Vidéo | 4k | couleur | 5:0 | Allemagne, Iran | 2022
I come from Ahvaz in southern Iran, the capital of the oil industry. As a child I played football outside in more than 50°C. Ahvaz was officially the hottest city on Earth. The city was just 80km away from the frontline of the Iran-Iraq war. According to independent reports, Saddam Hussein had used chemical weapons 387 times in that region during eight years of war. The chemicals were made in the Soviet Union, East and West Germany. The mustard gas killed combatants and civilians alike and remained in the soil. After the war, and due to global warming, the city slowly became hotter and hotter. The chemically poisoned soil slowly dried out. The wind came and swept the dust up into the air. The fine dust pollution in Ahvaz is 52 times higher than the maximum tolerable limit for one’s health. Around 290 days a year there is a thick haze mixed with chemicals called ‘Sand Storms.’ Ahvaz then officially became the number one in yet another area: The most polluted city on earth. The moment the oil is depleted Ahvaz will become a ghost town. A big wave of climate migrants. A tsunami of cancer! For most people, an apocalyptic environmental catastrophe is still something that is coming in the future. For us, people from Ahvaz, it has already happened.
Sina Ataeian Dena is an Iranian-German filmmaker and artist. Sina lectures at the national university of film and television dffb, UdK University of arts Berlin, and Filmuniversität Potsdam. His video arts and photographs were exhibited at prestigious contemporary art museums such as Hamburger Bahnhof, Villa Merkel, Künstlerhaus Bethanien, Kunsthalle Baden-Baden. In 2015, his debut feature film “Paradise” was nominated for Golden Leopard in the main competition of Locarno Film Festival, and won two awards, Ecumenical Church Award and Art Peace Award, among many other festival attendees and awards around the world. In 2016, he was awarded a scholarship from Goethe Institut Villa Tarabya Istanbul. In 2018 he exhibited his first video works in the modern and contemporary art museum Villa Merkel together with Francis Alys and !Mediengruppe Bitnik. Sina was Dramaturge and associate producer of the documentary “Seven winters in Tehran” Steffi Niederzoll which won Best film of Perspective section and the Heinrich Böll prize Berlinale 2023, F-ACT award at CPH:DOX Copenhagen among ongoing festival attendees and further awards.
Jelili Atiku, Usuff Olawale Azeez
Catalogue : 2009Victim of Political Assassination | Performance | 16mm | couleur | 30:5 | Nigeria | 2007
Jelili Atiku, Usuff Olawale Azeez
Victim of Political Assassination
Performance | 16mm | couleur | 30:5 | Nigeria | 2007
« Victim of Political Assassination » a été conçue comme une campagne visant à influencer les principes socio-politique nigérians et à moderniser la logique qui les dirige. Dans sa composition, sa forme et son thème, il représente simplement une expression pénétrante du carnage de l?acte de l?assassinat politique. Un corps humain (inanimé), une chemise, un drapeau nigérian, un poster de campagne politique, une montre-bracelet, une corde, de la glaise et un téléphone portable, tous ces objets sont réunis de manière interactive, afin de créer compassion et peur, et d?inciter les spectateurs à réfléchir. Ils sont chargés de significations symboliques : le corps dépouillé, enveloppé et attaché au drapeau nigérien représente le carnage. La main gauche est là pour décrire la soumission à la vulgarité de la mort et à son destin fatal. L?étalement de la glaise représente les expériences horribles, la douleur, la souffrance et la détresse mentale, que les victimes ont dû subir auparavant ; elles ont finalement rendu l'âme. La montre-bracelet et le téléphone portable symbolisent les incidences économiques de ces meurtres. Les mots écrits et les affiches sont là afin d?apporter un message sociologique. Il convient de noter que les cinq personnes de la performance sont là pour définir l'état d?esprit (l?humeur) des gens en deuil et qui compatissent.
Jelili Olorunfunmi Atiku est un célèbre artiste des droits de l'homme nigérien. Né en 1968 à Ejigbo (Nigéria), il s?engage dans la création d'?uvres d'art qui prônent une société égalitaire, le respect et la promotion des droits de l'homme. Il a étudié les Beaux-Arts à l'Université Ahmadu Bello de Zaria (Nigéria) et à l'Université de Lagos (Nigéria). Il est, entre autres, le fondateur et le chef coordinateur d?Advocate for Human Rights Through Arts (AHRA), et president du Movement for Creative Drawing. En 2004, il a organisé une exposition militant pour la réforme des prisons et de la pénalité au Nigéria, intitulée « Shadows in the Dark » (Musée National Onikan de Lagos). En 2005, sa sculpture-installation « Ewawo: The Awaiting Trial Persons » a été exposée à l?University of Lagos et à la Akoka and Lagos State House of Assembly. Celle-ci milite pour la disparition d'une pratique odieuse facilitant la surpopulation carcérale en attente de jugement dans les prisons nigérianes.
Kader Attia
Catalogue : 2008Misunderstanding | Art vidéo | dv | couleur | 9:0 | France | 2006
Kader Attia
Misunderstanding
Art vidéo | dv | couleur | 9:0 | France | 2006
"Misunderstanding" est un diaporama vidéo de 80 photos de minarets prises à Istanbul, au croisement entre l'Asie, l'Europe et le Moyen Orient. L'absence de son et le rythme régulier auquel sont projetées ces images nous bercent dans une monotonie hypnotique. Paradoxalement, ces images qui n'ont pas été retouchées nous ramènent à la réalité.Elles suivent simplement un léger mouvement d'avant en arrière, qui créé un effet de profondeur. L'enchaînement silencieux des photos créé une ambiguïté entre un sentiment de sérénité, la beauté d'une architecture centenaire, et la forme agressive des tours pointant vers le ciel telles des missiles. En manipulant ces images, Kader Attia établit un sentiment étrange entre peur et fascination. Depuis la chute du bloc communiste, l'équilibre géopolitique est passé d'un combat opposant l'Ouest au bloc soviétique, à un combat multipartite entre les religions Occidentales et Orientales. Le "monde Musulman" est source de fantasmes et de peurs qui sont en réalités fondées sur la pluralité des réalités rencontrées. Y-a-t-il un grand malentendu quant au monde tel que nous le montrent les mass médias? La crainte ne naît-elle pas habituellement de l'ignorance et de l'incompréhension? "Plus le mensonge est gros et plus les gens y croient". Cette phrase ne pourrait-elle pas s'appliquer aux armes de destruction massives qui ont déclenché les récents évènements en Irak? Avec peu de moyens, simplement avec un nouvel angle d'approche, une image peut raconter des histoires complètement différentes.
Kader Attia est né en 1970 à Dugny, en Seine Saint Denis. Il vit et travaille à Paris. Il a étudié à l?Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, à l?Escola de Artes Applicades La Massana à Barcelone, et à l?Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré Paris. Son travail a été exposé au Centro de Arte Contemporaneo, Huarte en Espagne, à l?ICA, Boston , au BALTIC Center for Contemporary Art à Newcastle ; au musée d?art de Haïfa, Israël ; au Magasin, centre d?art contemporain de Grenoble ; au Musée d?art contemporain de Lyon ; à la Andréhn-Schiptjenko gallery, Stockholm ; au centre national de la photographie, Paris ; au Kunst-werke, Berlin, FRAC Poitou-Charentes, Angoulême ; au FRAC Champagne-Ardenne, Reims ; au Centre culturel Français de Brazzaville, Brazzaville / Congo ; au Chelsea Museum de New York ; au Sculpture Park ; à la Frieze Art Fair, Londres ; au Centre d?Art Neuchâtel, Suisse, à la biennale d?Art, Landscape & Architecture aux Iles Canaries, Espagne ; à la Nuit Blanche, Paris ; au Palais de Tokyo, Paris ; au Sternersen Museum, Oslo ; au Tramway, Glasgow ; à l?Institut de monde Arabe, Paris ; et au Musée d?art et d?histoire Juif de Paris. Il est représenté dans des foires d?art contemporain comme l' Artissima, Turin ; la FIAC, Paris ; Arts Brussels, Bruxelles ; et Art Basel 34, Bâle. Il participe également à la 8ème Biennale de Lyon, à la 50ème Biennale de Venise. Il est nominé pour le Prix Marcel Duchamp lors de la FIAC.
Catalogue : 2008Oil and Sugar | Art vidéo | dv | couleur | 5:0 | France | 2007
Kader Attia
Oil and Sugar
Art vidéo | dv | couleur | 5:0 | France | 2007
"Oil and Sugar" est une vidéo de 5 minutes qui montre un cube blanc en sucre sur lequel est déversée de l'huile noire. Le cube "boit" peu à peu le liquide, noircit et s'écroule. Il peut être vu comme une représentation de l'espace d'exposition classique ("le cube blanc"), comme le symbole d'un espace dédié à l'art. A mesure que le cube absorbe l'huile, il noircit, se fragilise et finit par s'écrouler. Il s'agit d'une allégorie des relations tabou entre l'argent, la religion et l'art?
Kader Attia est né en 1970 à Dugny, en Seine Saint Denis. Il vit et travaille à Paris. L'?uvre de Kader Attia est fortement influencée par sa vie dans une banlieue parisienne qui est à la fois la nécropole des rois de France et le théâtre d'un conflit culturel. En prenant comme point de départ sa propre identité qui est définie par plusieurs cultures, il aborde la question des rapports toujours plus difficiles entre l'Europe et les immigrés, particulièrement ceux de confession islamique. Son travail ne se cantonne pas à un seul média. Ses photographies et ses films dressent le portrait des conflits qui couvent depuis la colonisation et sont caractérisés par un exceptionnel souci du détail. Le minimalisme allégorique de ses sculptures et de ses installations est souvent déstabilisant du fait du contraste entre leur attrait sensoriel apparent et leur contenu controversé. A travers ses installations, Kader Attia interroge le public sur ses fantasmes et ses phobies.
Hamdi Attia
Catalogue : 2006Four sceens: in translation | Art vidéo | dv | couleur | 7:0 | Egypte, USA | 2004
Hamdi Attia
Four sceens: in translation
Art vidéo | dv | couleur | 7:0 | Egypte, USA | 2004
C?est une vidéo réalisée à partir de collage composé en 4 scènes. Il s?agit de l?une des séries de vidéos qui examine certains aspects des couches verbales, visuelles et textuelles de la culture américaine. En tant qu?artiste égyptien vivant aux Etats-Unis, j?essaie de travailler, dans ces vidéos, selon deux visions - l?imagerie et les idées que je tiens des films américains montrés à la télé égyptienne; la déconnexion entre ces idées et ce dont j?ai eu l?expérience en arrivant ici.
Hamidi Attia est né à Assiut en Egypte en 1964. Il a étudié à l?Université des Beaux-Arts du Caire et a continué des études poussées en sculpture à l?Académie Egyptienne des Beaux Arts à Rome. Attia a aussi reçu un MFA en sculpture de l?Université de Pennsylvanie. Il a représenté l?Egypte à la Biennale de Venise en 1995, gagnant le premier prix des pavillons avec Akram Al-Magdoub. Son travail fut montré dans des expositions privées et publiques au Caire, à New York, Paris, Rome et Philadelphie. Il a reçu aussi de nombreuses commandes en Egypte, en Italie, aux Etats-Unis. Attia vit en ce moment et travaille entre New York et le Caire.
Guillaume Aubry
Catalogue : 2025Mettre feu, mettre fin. | Vidéo expérimentale | mov | couleur | 17:0 | France, Argentine | 2023
Guillaume Aubry
Mettre feu, mettre fin.
Vidéo expérimentale | mov | couleur | 17:0 | France, Argentine | 2023
C’est suite à la description du voyage de Magellan en 1520 qu'est nommé Tierra del fuego, l’archipel de l’extrême sud de l'Amérique. Les feux observés par les colons à la surface de l'eau étaient ceux des Yámanas, peuple indigène et nomades marins de ce bout du monde au climat très hostile. Leurs feux ont aujourd'hui totalement disparu avec eux, mais des lueurs de bateaux persistent toujours au milieu des fjords : les ferries qui transportent des milliers de touristes chaque année de Punta Arenas au Cap Horn ou d'Ushuaïa vers un nouvel el Dorado : l’Antarctique.
Guillaume Aubry est architecte (co-fondateur de l'agence Freaks), artiste-plasticien (Beaux-Arts de Paris) et docteur en art (programme Radian). Sa thèse "Courser le soleil" porte sur l’expérience esthétique du coucher de soleil, spectacle quotidien de l’embrasement de l’horizon. Il poursuit aujourd’hui ses recherches en interrogeant notre fascination collective pour la fin du monde.
Catalogue : 2020Courser le soleil (Sunbound) | Vidéo | hdv | couleur | 0:1 | France | 2019
Guillaume Aubry
Courser le soleil (Sunbound)
Vidéo | hdv | couleur | 0:1 | France | 2019
“Courser le soleil (sunbound)” est une animation vidéo de 24 images de coucher de soleil (liste ci-dessous) dans l'histoire de l'art faisant partie de mon corpus de recherche dans le cadre de mon doctorat.
Artiste et architecte, Guillaume Aubry a étudié aux Beaux-Arts de Paris (La Seine) et à l’Ecole d’Architecture de Paris-LaVillette (DPLG). Son travail a notamment été montré en France à la Villa du Parc, à Mains d’œuvre, aux Beaux-Arts de Paris, au Centre d’Art Chanot à Clamart, à la Cité des Arts, à la Fondation d’entreprise Ricard, à la Friche de la Belle de Mai et à l’étranger au Casino du Luxembourg, à Singapour, à Yérevan en Arménie, à Vaasa en Finlande, à Skagaströnd en Islande… Il a également été invité à participer à des manifestations évènementielles comme Nuit Blanche à Paris, la Biennale de Lyon, la Biennale de Lulea en Suède, le Salon de Montrouge, Jeune Création, la Biennale de Bourges… Aujourd’hui artiste-chercheur du doctorat de création RADIAN, il prépare une thèse sur l’expérience esthétique des couchers de soleil. Il est futur résident de la Villa Médicis à Rome (programme Médicis) et travaille actuellement à une adaptation scénique libre de La psychanalyse du feu de Gaston Bachelard qui sera créée à Nanterre-Amandiers en mai 2020.
Catalogue : 2019The Gull Chewing Gum | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 10:0 | France, 0 | 2017
Guillaume Aubry
The Gull Chewing Gum
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 10:0 | France, 0 | 2017
"The gull chewing gum" est un film qui propose la réactivation d`un principe cinématographique mis en place par l`artiste et réalisateur d`avant-garde anglais John Smith (né en 1952 à Walthamstow) et en particulier de son film "The girl chewing gum" (1976). Dans ce film qui montre l`activité d`un carrefour de Londres (traffic routier, passants...), l`artiste annonce en voix off l`ensemble des évènements quelques secondes avant qu`ils ne se passent, transformant ce carrefour banal en un grand set de cinéma hollywoodien. "The gull chewing gum" reprend un principe similaire, appliqué Ã une plage de granit rose située en Normandie, les mouettes, les cormorans, les poissons, les vagues... deviennent les acteurs principaux du paysage.
Guillaume AUBRY est architecte DPLG et artiste plasticien (post-diplôme de recherche La Seine des Beaux-Arts de Paris). Il est aujourd'hui artiste-chercheur du programme doctoral Radian. Sa thèse porte sur la pyromanie latente que cache notre plaisir collectif et "coupable" pour les couchers de soleil. Il est parallèlement PEA Professeur d'Enseignement Artistique, responsable du pôle Objet, espace, matériaux à l'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Brieuc.
Pascal Auger, Jean-Philippe Toussaint
Catalogue : 2008Faire l'amour, une lecture japonaise | Fiction expérimentale | dv | couleur | 86:0 | France | 2006
Pascal Auger, Jean-Philippe Toussaint
Faire l'amour, une lecture japonaise
Fiction expérimentale | dv | couleur | 86:0 | France | 2006
Pascal Auger a filmé Jean-Philippe Toussaint lisant in situ au Japon son roman Faire l`amour. « Il fallait que l`image corresponde au livre et nous avons choisi la forme du triptyque dont la formule magique est la suivante : l`espace d`un triptyque n`est pas divisé en trois volets, il est multiplié par trois et la totalité de son espace est supérieure à la somme de l`espace des volets qui le composent. Les vues depuis la chambre d`hôtel de Tokyo, celles depuis un taxi à Shinjuku, la cuisine de Bernard à Kyoto, sont comme agrandies de l`intérieur, dépliées sur trois images afin d`arriver, peut-être, à donner un peu de "temps à l`état pur" surgi d`entre les images, comme d`entre les mots du livre. » P.A.
Pascal Auger Un article de Wikipédia, l`encyclopédie libre. Aller à : Navigation, Rechercher Pascal Auger, né le 3 octobre 1955 à Paris 14e, est un artiste cinéaste et vidéaste français. Biographie [modifier] Pascal Auger a passé son enfance à Arcueil. Il a fait ses études secondaires au lycée Henri-IV. Après le baccalauréat, il a suivi les cours du philosophe Gilles Deleuze, à l?université de Vincennes, puis à Saint-Denis, de 1975 à 1987. Il fut chargé de cours dans cette faculté, pendant deux ans, de 1980 à 1982. Il travailla ensuite avec Deleuze sur le cinéma expérimental et la notion d?espace quelconque, telle qu?elle est développée par Deleuze dans L?Image-mouvement. En 1986, il obtint le premier prix des courts-métrages à la Foire d?Art contemporain de Madrid (ARCO). En 1996, il fut résident à la villa d?artiste Kujoyama, au Japon, où il fit la connaissance de l?écrivain Jean-Philippe Toussaint et du compositeur espagnol José Manuel Lopez Lopez. Deux hommes avec qui il collaborera à plusieurs reprises. À partir de 1975, il tourne des films « expérimentaux », influencé par le cinéma structurel américain. En 1977, il participe à Melba, revue avant-gardiste de cinéma. En 1996, il se tourne vers l?art vidéo et réalise parallèlement des documentaires sur des artistes, tels que le poète Michel Bulteau, les écrivains Dominique Noguez et Jean-Philippe Toussaint ou le danseur Didier Théron. Principales ?uvres [modifier] La Petite Fille, (1978) (présentée dans l?exposition des Immatériaux de Jean-François Lyotard) Juste avant midi, premier prix de l?ARCO de Madrid (1986) Les Vagues (1988), collection cinématographique du MNAM et des AFEA, Archives du film expérimental d?Avignon. Entre ciel et terre, musique Pascale Criton (1989) Les Historiettes de Dominique Noguez (1997) La Cuisine de Jean-Philippe Toussaint (1998) La Céleste (2004), première partie d?un opéra de José Manuel Lopez Lopez et Pascal Auger, à partir de l??uvre de l?écrivain Italo Calvino, Les Villes invisibles. Faire l?amour, adaptation du roman éponyme de J-P. Toussaint (2006) Douce-amère (2006) Liens externes [modifier] Douce-amère en ligne (52mn). La Cuisine et Faire l`amour en ligne sur un site allemand consacré à Jean-Philippe Toussaint. Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Auger » Jean-Philippe Toussaint Un article de Wikipédia, l`encyclopédie libre. Aller à : Navigation, Rechercher Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. Cet article est une ébauche à compléter concernant un réalisateur ou une réalisatrice, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant selon les conventions filmographiques. Vous pouvez aussi visiter le projet pour plus d`informations.. Jean-Philippe Toussaint est un écrivain et réalisateur belge de langue française né en le 29 novembre 1957 à Bruxelles, diplômé de l`Institut d`études politiques de Paris (1978) et titulaire d`un D.E.S d`histoire contemporaine. Il est l`auteur de neuf romans, tous publiés aux Éditions de Minuit, qui se caractérisent par un style et un récit minimaliste, dans lesquels les personnages et les choses n`ont d`autres significations qu`eux-mêmes. Il a obtenu le Prix Médicis du roman français en 2005 pour Fuir, qui constitue la suite de Faire l`amour. Le dépouillement souriant de ses textes est poussé à l`extrême dans ses réalisations cinématographiques. Sommaire [masquer] 1 Bibliographie 2 Filmographie 3 Voir aussi 4 Liens externes Bibliographie [modifier] La Salle de bain (Éditions de Minuit, 1985) Monsieur (Éditions de Minuit, 1986) L`appareil-photo (Éditions de Minuit, 1988) La Réticence (Éditions de Minuit, 1991) La Télévision (Éditions de Minuit, 1997) Autoportrait (à l`étranger) (Éditions de Minuit, 1999) Faire l`Amour (Éditions de Minuit, 2002) Fuir (Éditions de Minuit, 2005), Prix Médicis du roman français 2005 La Mélancolie de Zidane (Éditions de Minuit, 2006) Filmographie [modifier] (Réalisateur et scénariste sauf mention différente) 1989 : La Salle de bain de John Lvoff, scénario de Jean-Philippe Toussaint d`après son propre roman 1990 : Monsieur, d`après son propre roman 1992 : La Sévillane, d`après son propre roman "L`appareil-photo " 1998 : La Patinoire Voir aussi [modifier] Cinéma belge Liens externes [modifier] Documentation sur Jean-Philippe Toussaint Sa fiche sur IMDb Documentation critique sur l`oeuvre de Jean-Philippe Toussaint (Site Auteurs.contemporain.info)
Lin Htet Aung
Catalogue : 2023Seeking Wombs For Rebirths | Fiction expérimentale | mov | noir et blanc | 24:44 | Myanmar | 2021
Lin Htet Aung
Seeking Wombs For Rebirths
Fiction expérimentale | mov | noir et blanc | 24:44 | Myanmar | 2021
A boy went to a town. He went to find his next life.
Lin Htet Aung is a 98 born self-learned filmmaker and time based media artist based in Myanmar. In his earlier days, he wrote avant-garde poems and published underground poetry books. He started making short films in 2017. In 2020, his experimental short film “Estate” won “Silver Screen Award – Best Director” in Southeast Asian Short Film Competition at 31st Singapore International Film Festival SGIFF (2020). In 2023, his latest short film won the Principi Award at Lago Film Fest (Italy). His short films have been selected at International Film Festival Rotterdam (IFFR), Internationale Kurzfilmtage Oberhausen, LINOLEUM Contemporary Animation and Media Art Festival, Kurzfilm Festival Hamburg, Ruang Rantau Exhibition (United States), Ecological Futurisms (UK) and so on. He is interested in the concept of time, duration, history, archiving and projection.He explores all kinds of mediums, especially videos, photos, paintings and texts. He is always seeking the magic of changing details in his environment through time and composes them as dysfunctional stories in his artworks.
Joel Autio
Catalogue : 2016Älä itke minua, äitini | Fiction | 16mm | couleur | 6:33 | Finlande | 2014
Joel Autio
Älä itke minua, äitini
Fiction | 16mm | couleur | 6:33 | Finlande | 2014
Nika Autor
Catalogue : 2019Newsreel 63 - The train of Shadows | Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 39:0 | Slovénie | 2017
Nika Autor
Newsreel 63 - The train of Shadows
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 39:0 | Slovénie | 2017
Newsreel 63 follows newsreel-related practices and tries to position and understand a particular image a shred of video taken on the once famous Belgrade - Ljubljana rail-line, where refugees now travel not in couchettes but between the trains wheels. Newsreel 63 drifts into a visual investigation of railways and explores its historical, social and political narrative. The essayistic and associative elements of Newsreel 63 link this historical narrative to our pursuit of happiness, the idea of voyage in the current social constellation, where our longing for happiness is all too often tied to the idea of travelling somewhere or indeed the need to secure the means for mere basic survival.
Nika Autor finished her studies at the Academy of Fine Arts in Ljubljana (BA and MA) and finished her PhD in Practice at Academy of Fine Arts Vienna. Her practice is primarily based on experimental videos and documentary films, film essays, newsreels and spatial video and film installations. The focus of her work is a research of the invisibilities/ inaudibilities dealing with concealed topics of the forgotten past and the silenced present. Her work focuses on the production of particular images, specific constructions of collective memory as well as on personal/oral narratives and examines asylum and migration policies, workers rights and politics of memory. She is part of the collective Newsreel Front (Obzorniška Fronta), an informal collective of workers coming from the field of film theory and art practice.
Mariette Auvray
Vartan Avakian
Catalogue : 2012Short Wave / Long Wave | Documentaire | 0 | couleur | 9:0 | Liban, France | 2009
Vartan Avakian
Short Wave / Long Wave
Documentaire | 0 | couleur | 9:0 | Liban, France | 2009
Behind the sea, when the weather was clear, stood a city with a high skyline and big structures. It looked like cities in films. Actually, it looked like New York in American films and TV series. I believed it was America. Some cities have no sound, some have no name. In my lovely hometown Jbeil, I was called "the Armenian" by my neighbors and my friends. When my father was still a kid, his name changed from Hampartsoum Avakian to Antoun Al-Armani, Anton the Armenian. To save my name, I searched for the anonymity of urban life.
Vartan Avakian is a visual artist and researcher born in Byblos (Lebanon) in 1977. His work is inter-disciplinary employing video, installation, photography and pop media. He studied Communication Arts (film and theatre) at the Lebanese American University and worked professionally in media production and scenic design. He is currently pursuing graduate studies in Architecture and Urban Culture at the Universitat Politècnica de Catalunya and the Centre de Cultura Contemporània de Barcelona. He is a founding member of the art collective Atfal Ahdath.
José María Avilés
Catalogue : 2025Pista de aterrizaje | Doc. expérimental | mov | couleur | 30:0 | Equateur | 2023
José María AvilÉs
Pista de aterrizaje
Doc. expérimental | mov | couleur | 30:0 | Equateur | 2023
The video is set in Karakam, an Achuar indigenous community in the Ecuadorian Oriente. The Achuar have been nomadic in this area since ancient times. Following the construction of an airstrip, several families settled permanently in the surrounding area. Using documentary strategies, Landing Strip immerses the viewer in the temporality of Karakam, inviting them to participate in moments of communal gathering and work. The montage of the work is determined by the gaze of each viewer, who has to choose between one screen and the other. The sound reflects the atmosphere of the place and is also the starting point for the imaginary and the unexpected. Landing Strip blurs the boundaries between past/present/future and nature/culture.
José María Avilés (1988, Cuenca, Ecuador), is a filmmaker and artist based in Barcelona. He studied Film Directing in Buenos Aires and holds a Master's Degree in Filmmaking from the Elías Querejeta Zine Eskola in San Sebastian. He wrote and directed the feature film Al Oriente (Venice International Film Festival 2021) and La muerte del maestro (Rotterdam International Film Festival 2018) and the short films La enorme presencia de los muertos (San Sebastian Film Festival 2019), Speed Paradise (BAFICI, Buenos Aires International Independent Film Festival, 2015), Conversaciones en el jardín (BAFICI, Buenos Aires International Independent Film Festival, 2014) and Ricchieri (Ciudades reveladas, Buenos Aires, 2013).