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Heinz Emigholz
Catalogue : 2021The Last City | Fiction | hdv | couleur | 100:0 | Allemagne | 2020
Heinz Emigholz
The Last City
Fiction | hdv | couleur | 100:0 | Allemagne | 2020
Un archéologue et un concepteur d'armes, qui se sont connus dans une autre vie où l’un était cinéaste et l’autre psychanalyste, se rencontrent sur un site de fouilles dans le désert du Néguev, et entament une conversation sur l'amour et la guerre, qu'ils poursuivent dans la ville israélienne de Be'er Sheva. Puis, avec des acteurs changeants dans des rôles changeants, le film entame une ronde qui les mène à travers Athènes, Berlin, Hong Kong et São Paulo. Apparaissent: un vieil artiste qui rencontre le jeune homme qu’il était, une mère qui vit avec ses deux fils adultes - un prêtre et un policier, une Chinoise et une Japonaise, un curatrice et un cosmologiste. Leurs dialogues traitent de tabous sociaux devenus obsolètes, de conflits de générations, de culpabilité de guerre, et de cosmologies. Les architectures des cinq villes servent de troisième participant au dialogue des protagonistes, et complètent leurs parcours philosophiques et métaphysiques.
Heinz Emigholz est né en 1948 à Achim, près de Brême (Allemagne). Il a d'abord suivi une formation de dessinateur, avant d'étudier la philosophie et la littérature à Hambourg (Allemagne). Il a commencé à réaliser des films en 1968, et travaille depuis 1973 comme réalisateur, artiste, écrivain et producteur, en Allemagne et aux États-Unis. En 1974, il a commencé sa série de dessins encyclopédiques "The Basis of Make-Up". Il a de nombreuses expositions, rétrospectives, conférences et publications à son actif. En 1984, il a entamé sa série de films "Photography and beyond". Il a été professeur de cinéma expérimental à la Universität der Künste Berlin (Allemagne) de 1993 à 2013, et y a cofondé le Institute for Time-based Media et le programme Art and Media. En 2003, la Filmgalerie 451, Berlin (Allemagne), a lancé une édition de tous ses films sur DVD. Entre autres publications, citons: "Krieg der Augen, Kreuz der Sinne", "Seit Freud gesagt hat, der Künstler heile seine Neurose selbst, heilen die Künstler ihre Neurosen selbst", "Normalsatz - Siebzehn Filme", et "Das schwarze Schamquadrat" (ces quatre livres ont été publiés chez Verlag Martin Schmitz, Berlin [Allemagne]); "Die Basis des Make-Up (I) et (II)", "Der Begnadete Meier", "Kleine Enzyklopädie der Photographie" et "Die Basis des Make-Up (III)" (publiés dans "Die Republik" No. 68-71, 76-78, 89-91, 94-97 et 123-125); et "Sense of Architecture", avec plus de 600 photographies. Heinz Emigholz est membre de l'Académie des Arts de Berlin (Allemagne).
Heinz Emigholz
Catalogue : 2018Streetscapes [Dialogue] | Doc. expérimental | 4k | couleur | 120:10 | Allemagne | 2017
Heinz Emigholz
Streetscapes [Dialogue]
Doc. expérimental | 4k | couleur | 120:10 | Allemagne | 2017
There are streets, paths, motorways, alleys, boulevards and promenades. And there are life paths, intersections and dead ends. Two men sit on the shady raised platform of a brick building somewhere in Montevideo. They are submerged in a conversational marathon that never ceases throughout the entire film. The younger of the two is an analyst; the older man his analysand. Their nationalities are unclear; they speak a simple, internationally understandable English. They talk about a childhood among the ruins and the traumatised people of Germany shortly after the Second World War, about fleeing, about an obsessive interest in architecture and about manic writing. And they speak about work with the film camera, which is a technical instrument for the young analyst, but a lifeline for the old film director. The starting point of the six-day marathon is the psychological and physical block that prevents the director from starting a last great film, the Streetscapes saga. The conversation, which in a slow process dissolves the director’s block, takes place in changing places in extreme architectures. The camera, which portrays them both and sets them in relation to the architecture, becomes a third partner. The camera repeatedly disengages from where they are and explores the surrounding streets and neighbourhoods before returning to the two protagonists. The shell constructions of the Uruguayan builder Eliado Dieste where they sojourn resemble gigantic braincases and thus provide a framework for the site and the theme of the project that emerges in the course of their talk: trauma and architecture.
Né en 1948, l’artiste allemand poursuit des études de philosophie et des études littéraires à Hambourg. Il fonde la société cinématographique Pym Films en 1978 et devient professeur de cinéma expérimental à l’Université des arts de Berlin de 1993 à 2013. Co-fondateur de l’Institut pour Time-Based Media, il lance son propre cours en ‘’arts et medias’’ au sein de l’Université. Artiste freelance depuis 1973, Emigholz est monteur, écrivain, scénariste,réalisateur et journaliste. Depuis quinze ans, l’artiste expérimental allemand se dédie à une série de documentaires ambitieuse qui se concentre sur le travail visionnaire des architectes du 20ème siècle. C’est à travers l’image et l’architecture que l’artiste s’exprime, car selon lui ‘’l’Architecture projette l’espace. Les œuvres cinématographiques traduisent cet espace en images projetées dans le temps. Le cinéma est ensuite utilisé sous une nouvelle forme : comme un espace offert pour réfléchir sur les immeubles’’. A travers son travail, il cherche à développer chez le spectateur une meilleure connaissance des moments critiques de l’histoire de l’architecture. Entremêlant photographie et architecture, Emigholz questionne la notion de temps, d’espace et de narration. Réalisateur internationalement reconnu, Heinz Emigholz a remporté de nombreux prix : prix du ‘’meilleur scénario’’ et ‘’meilleur film’’ au German Film Critics Association Awards 2017, déjà salué dans le même festival par le prix spécial en 2001, 2008 et 2009 et en 1983 pour le prix du meilleur film ; prix du meilleur documentaire au Festival de Berlin (1988). Le réalisateur a aussi été nommé dans un grand nombre de festivals : Festival International du Court Métrage d’Oberhausen (2013), meilleure photgraphie et meilleur montage au German Film Critics Award (2017). Son oeuvre video a aussi été montrée dans de nombreuses institutions berlinoises, mais aussi à la Biennale de l’architecture (Venise, 2008), et notamment à Kassel, Toronto, Tel Aviv, ou encore Vienne.
Laura Engelhardt
Catalogue : 2021Auftritt und Abgang von Mascha B. | Doc. expérimental | 4k | couleur | 14:0 | Allemagne, 0 | 2020
Laura Engelhardt
Auftritt und Abgang von Mascha B.
Doc. expérimental | 4k | couleur | 14:0 | Allemagne, 0 | 2020
"Entrance and Exit of Mascha B." suit une jeune femme dans un processus de transformation numérique. Dans les locaux d'une grande entreprise de visualisation architecturale, des opérations délicates donnent naissance à un rendu photo-réaliste, destiné à promouvoir un futur bureau. La pièce virtuelle est meublé et habité par Mascha B. et ses collègues numériques. Le processus de rendu final est accompagné d’un air extrait de l'opéra fantastique "Les Contes d'Hoffmann" (1881), dans lequel le héros tombe désespérément amoureux d’Olympia, une marionnette mécanique.
Laura Engelhardt est née en 1988 à Brême (Allemagne). Elle est diplômée en en architecture et en beaux-arts, après des études à Londres (Royaume-Uni), à Stuttgart (Allemagne) et à Berlin (Allemagne), et suit actuellement un programme de troisième cycle en cinéma à la Kunsthochschule für Medien, Cologne (Allemagne). Son travail porte sur les architectures construites et imaginées, ainsi que sur les relations fragiles entre le corps humain et son environnement. Ses films sont présentés dans des festivals et des expositions à l'international. Elle écrit et développe actuellement son premier long métrage.
Jérôme Enrico
Catalogue : 2007L'Art et la Manière - Coop Himmelb(l)au | Documentaire | betaSP | couleur | 26:0 | France | 2006
Jérôme Enrico
L'Art et la Manière - Coop Himmelb(l)au
Documentaire | betaSP | couleur | 26:0 | France | 2006
Présentation de l`oeuvre Coop Himmelblau est un collectif d?architectes fondé en 1968 par Wolf d. Prix et Helmut Swicinsky, qui a travaillé à de nombreux projets d?urbanisme, d?architecture et de désign partout dans le monde. Parmi les principales réalisations, on peut citer le maître plan de la ville de Melun-Sénart, l?Académie des Beaux-Arts de Munich, la transformations des anciens gazomètres en complexes d?habitation à Vienne, le Musée des confluences à Lyon, le Musée d?art d?Akron dans l?Ohio, l?aire centrale de la faculté de Los Angeles, l?opéra Guangzhou en Chine, le showroom BMW à Munich, la Banque Centrale Européenne à Francfort? En 1998, Marc Wigley analyse pour la première fois le déconstructivisme à l?occasion d?une exposition au MOMA. Sous ce nom, il rassemble les ?uvres de Franck Gehry, Daniel Libeskind, Rémi Coolhaas, Peter Eisenman, Zaha Hadid, Bernard Tschumi et du collectif Coop Himmelb(l)au
Fils de Robert Enrico, réalisateur des Grandes gueules (1965) et du Vieux fusil (1975), Jérôme Enrico débute au cinéma en tant qu'acteur, avec un petit rôle dans Un peu, beaucoup, passionnément... que son père met en scène en 1971. C'est cependant au début de la décénnie suivante qu'il entame véritablement une double carrière, à la fois d'assistant-réalisateur - Clara et les chics types (1980 ; Jacques Monnet) ? et de metteur en scène, puisqu'il signe deux courts métrages, Le rat noir d'Amérique (1981) et La dernière image (1983), qui sont, l'un et l'autres, couronnés dans différents festivals. En tant qu'assistant, il travaille notamment avec Gérard Oury et, surtout, Robert Enrico, sur Au nom de tous les miens (1983), Zone rouge (1985) et Vent d'est (1991) - où il est, pour la première fois, premier assistant-réalisateur. Il le restera pour Prêt-à-porter (1994 ; Robert Altman) et La reine Margot (1993 ; Patrice Chereau), film sur lequel il assure également la direction de la seconde équipe. En 2000, Jérôme Enrico réalise son premier long métrage, L'origine du monde, avec Roschdy Zem et Angela Molina.
Redmond Entwistle
Catalogue : 2013Walk-Through by | Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | Royaume-Uni | 2012
Redmond Entwistle
Walk-Through by
Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | Royaume-Uni | 2012
A film exploring the role and value of art education today through the history of the seminal California Institute of the Arts. WALK-THROUGH revisits the history of pioneering Los Angeles art school, the California Institute of the Arts, to explore wider questions about the purpose and value of education today. This newly commissioned film by artist filmmaker Redmond Entwistle will premier at Tramway for the Glasgow International Festival on 20th April. It will then tour to Cubitt Gallery, London, and International Project Space, Birmingham, reaching a wide audience through out the UK, with plans to tour further in the US and Europe.
Redmond Entwistle (b. London, 1977) is an artist and filmmaker based in New York and London. Working across a range of film forms from expanded cinema to narrative, his work has shown in both galleries and film festivals internationally. In 2008 his film Paterson ? Lódz won Best International Film On-Screen at Images Festival. His films have been included in recent group shows Nought to Sixty (ICA, London) and Greater New York: Artists Cinema (PS1 MOMA). His last film Monuments had its gallery premiere at Art in General in 2010 and had its festival premiere in competition at the Rotterdam International Film Festival 2010 and has been shown in a number of festivals and curated programs internationally including the National Gallery of Art Washington, Viennale, FID Marseilles, Hors Pistes at the Centre Pompidou, Argos Center for Art and Media, Anthology Film Archives and the Walker Art Center. His work is distributed by Lux Artists Film and Video.
Redmond Entwistle
Catalogue : 2010Belfast Trio | Doc. expérimental | 16mm | couleur | 10:20 | Royaume-Uni | 2009
Redmond Entwistle
Belfast Trio
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 10:20 | Royaume-Uni | 2009
Revised synopsis Belfast Trio (Tea at Four O'Clock/The Hollow Ball/The Apprentice)is a sequence of three 3-minute films, which can be shown in different orders. Each film is a piece of a puzzle of which the three films form a whole. Taking their titles from classic mid-20th century novels of Belfast life, each film is at once a description of a film to be made, a conversation between characters in a love triangle, and a portrait of a city attempting to refashion itself for entry into a global economy. The films restage original interviews with professionals from the film and IT industry in Belfast, two industries through which the city hopes to attract investment and establish itsâ?? position within an international pecking order of knowledge economies and creative industries. Interwoven with these interviews are moments of melodrama and documentary explorations of redevelopment projects. The films were made with a crew drawn from Northern Irelandâ??s film industry, and allude to this image-making economy in which on the one hand local history has a market function, and on the other the city can stand-in for any number of other cities or time periods. Originally shown in three separate cinemas around Belfast before feature films, most of which were North American, the films hint at the promises and thwarted desires of mobility and economic participation at an international level that characterize the new economy.
Redmond Entwistle (b. London, 1977) is an artist-filmmaker currently living in New York. Entwistle employs documentary and abstract modes of film-making, often investigating histories of social displacement and creating portraits of cities anchored on the invisible or the implied. Recent works include Monuments (2009), a narrative exploration of the origins of Post-Minimalist art in the economic and spatial relationship between New York and New Jersey, Skein (2007), a video portrait of migration to the towns that spread out from New York, and Paterson ? Lódz (2006), a 16mm expanded film about two towns (Paterson, New Jersey, and Lódz, Poland) and their interrelated history of politics and migration in the early years of the 20th century. Redmond Entwistle studied at California Institute of the Arts and the Whitney Independent Study Program. He has presented projects at recent group shows at Miguel Abreu Gallery (NY), Nought to Sixty (ICA, London), a film performance at Gallery TPW (Toronto), and a recent solo exhibition at Belfast Exposed (UK).
Mélissa Epaminondi
Catalogue : 2015LAVEZZI | Vidéo | hdv | couleur | 12:35 | France | 2013
Mélissa Epaminondi
LAVEZZI
Vidéo | hdv | couleur | 12:35 | France | 2013
/Volumes/MELISSA-2/LAVEZZI/DIVERS/Paris Berlin Madrid/LAVEZZI SYNOPSIS .pdf
/Volumes/MELISSA-2/LAVEZZI/DIVERS/Paris Berlin Madrid/LAVEZZI BIOGRAPHIE .pdf
Mélissa Epaminondi, Esteban Ulrich
Catalogue : 2021Deconstructing Niemeyer | Doc. expérimental | mp4 | couleur | 1:9 | France | 2020
Mélissa Epaminondi, Esteban Ulrich
Deconstructing Niemeyer
Doc. expérimental | mp4 | couleur | 1:9 | France | 2020
Sur une succession d'images documentant le chantier de remise en état de la coupole du siège du Parti Communiste Français, la voix de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer traverse le temps pour nous dévoiler le cœur de son œuvre et de sa pensée.
Mélissa Epaminondi est née en 1977. Elle vit et travaille entre Paris (France) et Oletta (Corse, France). Elle est DPLG diplômée de l’École d’Architecture de Luminy Marseille (France). Architecte et artiste, son travail reflète une vision sensible en même temps qu’une réflexion étayée sur les questions environnementales. Elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. Esteban Ulrich est né à Buenos Aires, Argentine, en 1975 il étudie dans des écoles françaises avant de commencer sa carrière professionnelle chez Los Inrockuptibles, la version argentine du magazine français. Depuis, il se partage entre le journalisme, le cinéma, la photographie et l'expérimentation avec les nouvelles technologies appliquées à l'art et aux médias. Il vit à Paris (France) depuis 2015.
Catalogue : 2020Princess | Vidéo | hdv | couleur | 6:31 | France, USA | 2019
Mélissa Epaminondi
Princess
Vidéo | hdv | couleur | 6:31 | France, USA | 2019
Défilent les façades de Brooklyn NY sur le trajet de l'aéroport. Au volant du taxi, Princess raconte son quotidien. Vis-à-vis / visage-à-visage / de corps de bâtiment à corps de bâtiment Fenêtres, bow-window, blocs, entrée, store, ventilateur de plafond, ONE WAY, bow-window, porche, CHINESE KITCHEN, fenêtre à guillotine, arbre, nuit, pluie, intérieure lumière jaune, guirlande, lumière rouge appartement, blanche, STOP, brique, bardage, bâche, bardage bois, fenêtre à guillotine, appuis de fenêtre, intérieur lumière jaune, linteau blanc, vitrine, escalier, GROCERY, DELI GROCERY, rideau, ampoules blanches…
Mélissa Epaminondi, née en 1977, travaille entre Paris et Oletta (Corse). Diplômée de l’Ecole d’Architecture de Marseille Luminy, architecte et artiste, elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. En 2009 elle co-fonde le collectif L140. Dans le prolongement des bâtiments qu’elle construit, ses films, vidéos et installations sont des architectures projectives révélant l’inconscient individuel ou collectif.
Catalogue : 2017La Villa | Vidéo | hdv | couleur | 5:34 | France | 2016
Mélissa Epaminondi
La Villa
Vidéo | hdv | couleur | 5:34 | France | 2016
LA VILLA Etre dans sa maison L’été 2016, je filme le caveau familial à peine achevé. Cet ouvrage minimaliste, projet de mon père, est bâti dans le cimetière d`Oletta en Corse. Le marbre de Carrare, reflète dans sa permanence l`architecture du village dont certaines villégiatures.
Mélissa Epaminondi est née en 1977. Elle vit et travaille entre Paris et Oletta (Corse). Elle est diplômée de l’Ecole d’Architecture de Marseille Luminy. Architecte et artiste, elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. Depuis 2008 elle mène son activité d’architecte au sein du collectif L140. Elle enseigne l’art-vidéo à l’Université de Corse Pascal Paoli. Dans le prolongement des bâtiments qu’elle construit, ses films, vidéos et installations sont des architectures projectives révélant l’inconscient individuel ou collectif. Les références à la culture populaire sont présentes dans ses oeuvres dont l’univers part d’un regard alternativement amusé et grinçant sur le monde. Tout dans son travail est à la faveur des projections mentales. Chaque non-dit, chaque manque, chaque vide permet l’ambiguité. Les objets y sont transitionnels, faisant appel à la mémoire, à l’interprétation, au désir à la faveur d`un renversement du regard. Les mouvements de caméra sont synthétiques. S’ils ne suivent pas la trajectoire du corps qui porte la caméra ils s’opèrent grâce à un mécanisme présent sur place au moment du tournage.
Catalogue : 2016Il Grattacielo Nuovo | Film expérimental | hdv | couleur | 8:10 | France, Italie | 2015
Mélissa Epaminondi
Il Grattacielo Nuovo
Film expérimental | hdv | couleur | 8:10 | France, Italie | 2015
La place Castello est surmontée de l’une des transformations urbaines les plus discutées de la ville de Sassari, construite par Fernando Clemente en 1965. Ce bâtiment, baptisé “Il Grattacielo Nuovo”, a été le premier édifice d’architecture moderne en Sardaigne. Le gratte-ciel est visible de tous les points de la ville, et jusqu’en 1970 une étoile filante lumineuse était installée à son sommet pendant les fêtes de Noël. Dans le même période, entre 1965 et 1970 l’homme a rejoint la Lune. Le film est une évocation de la chute des utopies. Deux plans séquences se succèdent : l’un suit le mouvement vertical de la nacelle électrique suspendue à la façade est du gratte-ciel en cours de rénovation ; l’autre, vue du ciel, traverse horizontalement la ville de Sassari depuis la campagne périurbaine jusqu’au centre historique de la place Castello. Sous la forme d’un karaoké la lecture de ces images est accompagnée par la chanson I want to know dans laquelle Adriano Celentano critique la société, son mode de vie et son urbanisme. Ce titre sort en 1976 dans les premières années d`existence de cette tour symbole de modernité. Sur la place Castello j’ai installé une sculpture représentant une étoile filante en métal. Elle est posée à l’horizontale au centre de la place à même le sol. Elle a été réalisée selon le dessin de l’artiste sarde Leonardo Boscani, faisant appel à son souvenir d’enfant.
Née en 1977 à Bastia, Mélissa Epaminondi est architecte et artiste, elle vit et travaille entre la Corse et Paris. Elle s’est engagée dans un processus de travail établissant des liens entre l’art et l’architecture au travers de la notion de projection. Son approche architecturale lui permet d’appréhender l’installation et l’art vidéo d’une manière singulière, questionnant le rapport entre le corps, l’architecture et le cinéma. Elle s’attache particulièrement aux espaces en lien avec l’intime. Depuis 2008 elle mène également son activité au sein du collectif l 140 (bureau de conception de projets d’art et d’architecture). Depuis 2013 Mélissa Epaminondi est représentée par la société de production Stanley White au sein de laquelle le producteur et historien d’art Fabien Danesi accompagne ses projets cinématographiques.
Mélissa Epaminondi
Catalogue : 2021Deconstructing Niemeyer | Doc. expérimental | mp4 | couleur | 1:9 | France | 2020
Mélissa Epaminondi, Esteban Ulrich
Deconstructing Niemeyer
Doc. expérimental | mp4 | couleur | 1:9 | France | 2020
Sur une succession d'images documentant le chantier de remise en état de la coupole du siège du Parti Communiste Français, la voix de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer traverse le temps pour nous dévoiler le cœur de son œuvre et de sa pensée.
Mélissa Epaminondi est née en 1977. Elle vit et travaille entre Paris (France) et Oletta (Corse, France). Elle est DPLG diplômée de l’École d’Architecture de Luminy Marseille (France). Architecte et artiste, son travail reflète une vision sensible en même temps qu’une réflexion étayée sur les questions environnementales. Elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. Esteban Ulrich est né à Buenos Aires, Argentine, en 1975 il étudie dans des écoles françaises avant de commencer sa carrière professionnelle chez Los Inrockuptibles, la version argentine du magazine français. Depuis, il se partage entre le journalisme, le cinéma, la photographie et l'expérimentation avec les nouvelles technologies appliquées à l'art et aux médias. Il vit à Paris (France) depuis 2015.
Catalogue : 2020Princess | Vidéo | hdv | couleur | 6:31 | France, USA | 2019
Mélissa Epaminondi
Princess
Vidéo | hdv | couleur | 6:31 | France, USA | 2019
Défilent les façades de Brooklyn NY sur le trajet de l'aéroport. Au volant du taxi, Princess raconte son quotidien. Vis-à-vis / visage-à-visage / de corps de bâtiment à corps de bâtiment Fenêtres, bow-window, blocs, entrée, store, ventilateur de plafond, ONE WAY, bow-window, porche, CHINESE KITCHEN, fenêtre à guillotine, arbre, nuit, pluie, intérieure lumière jaune, guirlande, lumière rouge appartement, blanche, STOP, brique, bardage, bâche, bardage bois, fenêtre à guillotine, appuis de fenêtre, intérieur lumière jaune, linteau blanc, vitrine, escalier, GROCERY, DELI GROCERY, rideau, ampoules blanches…
Mélissa Epaminondi, née en 1977, travaille entre Paris et Oletta (Corse). Diplômée de l’Ecole d’Architecture de Marseille Luminy, architecte et artiste, elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. En 2009 elle co-fonde le collectif L140. Dans le prolongement des bâtiments qu’elle construit, ses films, vidéos et installations sont des architectures projectives révélant l’inconscient individuel ou collectif.
Catalogue : 2017La Villa | Vidéo | hdv | couleur | 5:34 | France | 2016
Mélissa Epaminondi
La Villa
Vidéo | hdv | couleur | 5:34 | France | 2016
LA VILLA Etre dans sa maison L’été 2016, je filme le caveau familial à peine achevé. Cet ouvrage minimaliste, projet de mon père, est bâti dans le cimetière d`Oletta en Corse. Le marbre de Carrare, reflète dans sa permanence l`architecture du village dont certaines villégiatures.
Mélissa Epaminondi est née en 1977. Elle vit et travaille entre Paris et Oletta (Corse). Elle est diplômée de l’Ecole d’Architecture de Marseille Luminy. Architecte et artiste, elle poursuit sa pratique initiale et réalise des films, vidéos et installations. Depuis 2008 elle mène son activité d’architecte au sein du collectif L140. Elle enseigne l’art-vidéo à l’Université de Corse Pascal Paoli. Dans le prolongement des bâtiments qu’elle construit, ses films, vidéos et installations sont des architectures projectives révélant l’inconscient individuel ou collectif. Les références à la culture populaire sont présentes dans ses oeuvres dont l’univers part d’un regard alternativement amusé et grinçant sur le monde. Tout dans son travail est à la faveur des projections mentales. Chaque non-dit, chaque manque, chaque vide permet l’ambiguité. Les objets y sont transitionnels, faisant appel à la mémoire, à l’interprétation, au désir à la faveur d`un renversement du regard. Les mouvements de caméra sont synthétiques. S’ils ne suivent pas la trajectoire du corps qui porte la caméra ils s’opèrent grâce à un mécanisme présent sur place au moment du tournage.
Catalogue : 2016Il Grattacielo Nuovo | Film expérimental | hdv | couleur | 8:10 | France, Italie | 2015
Mélissa Epaminondi
Il Grattacielo Nuovo
Film expérimental | hdv | couleur | 8:10 | France, Italie | 2015
La place Castello est surmontée de l’une des transformations urbaines les plus discutées de la ville de Sassari, construite par Fernando Clemente en 1965. Ce bâtiment, baptisé “Il Grattacielo Nuovo”, a été le premier édifice d’architecture moderne en Sardaigne. Le gratte-ciel est visible de tous les points de la ville, et jusqu’en 1970 une étoile filante lumineuse était installée à son sommet pendant les fêtes de Noël. Dans le même période, entre 1965 et 1970 l’homme a rejoint la Lune. Le film est une évocation de la chute des utopies. Deux plans séquences se succèdent : l’un suit le mouvement vertical de la nacelle électrique suspendue à la façade est du gratte-ciel en cours de rénovation ; l’autre, vue du ciel, traverse horizontalement la ville de Sassari depuis la campagne périurbaine jusqu’au centre historique de la place Castello. Sous la forme d’un karaoké la lecture de ces images est accompagnée par la chanson I want to know dans laquelle Adriano Celentano critique la société, son mode de vie et son urbanisme. Ce titre sort en 1976 dans les premières années d`existence de cette tour symbole de modernité. Sur la place Castello j’ai installé une sculpture représentant une étoile filante en métal. Elle est posée à l’horizontale au centre de la place à même le sol. Elle a été réalisée selon le dessin de l’artiste sarde Leonardo Boscani, faisant appel à son souvenir d’enfant.
Née en 1977 à Bastia, Mélissa Epaminondi est architecte et artiste, elle vit et travaille entre la Corse et Paris. Elle s’est engagée dans un processus de travail établissant des liens entre l’art et l’architecture au travers de la notion de projection. Son approche architecturale lui permet d’appréhender l’installation et l’art vidéo d’une manière singulière, questionnant le rapport entre le corps, l’architecture et le cinéma. Elle s’attache particulièrement aux espaces en lien avec l’intime. Depuis 2008 elle mène également son activité au sein du collectif l 140 (bureau de conception de projets d’art et d’architecture). Depuis 2013 Mélissa Epaminondi est représentée par la société de production Stanley White au sein de laquelle le producteur et historien d’art Fabien Danesi accompagne ses projets cinématographiques.
Zachary Epcar
Catalogue : 2021The Canyon | Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 15:43 | USA | 2020
Zachary Epcar
The Canyon
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 15:43 | USA | 2020
Un portrait d’un complexe résidentiel urbain qui tombe dans l'oubli. Plus de beaux bébés, plus de chaises en rotin emballées à la main.
Zachary Epcar est né à San Francisco (USA). Il est réalisateur, et ses œuvres ont notamment été présentées au New York Film Festival (USA); au Toronto International Film Festival (Canada); au Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); au Museum of Contemporary Art Chicago (USA); et à la Pacific Film Archive, Berkeley (USA).
Catalogue : 2020Billy | Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 8:3 | USA | 2019
Zachary Epcar
Billy
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 8:3 | USA | 2019
The reenactment of a scene from a primetime soap opens this domestic psychodrama, an anxious look into the horrors of interior decoration and the boundless entanglement of things.
Zachary Epcar (b. San Francisco) is a filmmaker whose work has screened at the New York Film Festival, Toronto International Film Festival, International Film Festival Rotterdam, Museum of Contemporary Art Chicago, Pacific Film Archive, Ann Arbor Film Festival, Rencontres Internationales, Onion City, Images Festival, and elsewhere.
Catalogue : 2019Life After Love | Film expérimental | 16mm | couleur | 8:25 | USA | 2018
Zachary Epcar
Life After Love
Film expérimental | 16mm | couleur | 8:25 | USA | 2018
A shifting in the light of the lot, where parked cars become containers for a collective estrangement.
Zachary Epcar (b. 1987, San Francisco) has screened at the New York Film Festival - Projections, Pacific Film Archive, Ann Arbor Film Festival, San Francisco Cinematheque's Crossroads, Images Festival, Rencontres Internationales Paris / Berlin, the Rotterdam, Edinburgh, San Francisco International Film Festivals, and elsewhere. He studied at Bard College and is a current MFA candidate in the Film, Video, Animation, & New Genres program at the University of Wisconsin Milwaukee.
Catalogue : 2017Return to Forms | Film expérimental | 16mm | couleur | 10:13 | USA | 2016
Zachary Epcar
Return to Forms
Film expérimental | 16mm | couleur | 10:13 | USA | 2016
A constellation of objects, each emerging into the soft peach-light void of an indeterminate condominium space.
Zachary Epcar (b. 1987, San Francisco) is a film and video maker based in Oakland, California. His work has shown at the New York Film Festival - Projections, Ann Arbor Film Festival, San Francisco Cinematheque’s Crossroads, Les Rencontres Internationales Paris/Berlin, Images Festival, and the Rotterdam, Edinburgh, and San Francisco International Film Festivals.
Catalogue : 2016Night Swells | Vidéo | hdv | couleur | 5:14 | USA | 2015
Zachary Epcar
Night Swells
Vidéo | hdv | couleur | 5:14 | USA | 2015
And you love that humid atmosphere/ And you look so lush under glass.
Zachary Epcar (b. 1987, San Francisco) is a film and video maker currently based in Oakland, California. His work has shown at the New York Film Festival - Projections, Ann Arbor Film Festival, San Francisco Cinematheque’s Crossroads, FLEXfest, Images Festival, 25 FPS, and the Rotterdam, Edinburgh, and San Francisco International Film Festivals.
Andro Eradze
Catalogue : 2023Raised in the Dust | Vidéo | 4k | couleur | 7:45 | Georgie | 2022
Andro Eradze
Raised in the Dust
Vidéo | 4k | couleur | 7:45 | Georgie | 2022
Inspired by Donna Haraway and John Berger’s contemporary theories on interspecies relations, Andro Eradze fills the frames of his works with plants and animals poised to exceed their boundaries. His camera follows scenes on the cusp of something undefined: a smouldering campfire, a stormy forest of wind-whipped trees, a flooding football pitch. Accompanied by haunting, transcendent soundtracks, his films feel like a compilation of the transitional moments of a feature film, leaving the viewer with a sense of expansive anticipation. Eradze’s new video installation for The Milk of Dreams, titled Raised in the dust (2022), stems from the conclusion of classical Georgian poet Vazha-Pshavela’s The Snake Eater (1901). The poem’s protagonist has a supernatural talent for understanding the language of nature; he must decide between his connection to nature and his social responsibilities, ultimately bowing to the latter. Eradze’s film takes place in a forest. Taxidermized animals appear one by one, disturbed by an uproar of New Year’s Eve fireworks. Critical of the human carnival that is disruptive, toxic, and fatal for wildlife, Eradze’s film repositions fireworks as an entry point onto the dark and mythological side of the forest, a world of plants, animals, and phantoms.
Andro Eradze (b. 1993) lives and works in Tbilisi, Georgia. He studied at the Shota Rustaveli Film Academy, as well as CCA-T (Center of Contemporary Art Tbilisi) MFA program. His works meditate on the qualitative nature of images, still as well as moving. Working primarily in Georgia, Eradze experiments with introducing narratives to the outskirts of human habitation, in the literal and figurative sense. The feeling of an uncanny, non-anthropocentric presence in his works invites the viewer to the liminal space between the subjective and the visceral, between cognition, perception and the alien otherness of non-human experience. Animals, objects, plants, and digital artifacts permeate a sense of presence in a landscape that exists simultaneously parallel and entangled human experience. Eradze’s practice investigates the potentiality of animism as method. Photography, installations, experimental cinema practices and video blend into a project contemplating the fading present, in which the Anthropocene is faltering, and everything operates independently of it. Building upon the legacy of alternative approaches to reality—surrealism and magical realism—his images blur the distinction between the imaginary and the real.
Daniel Erb, Patrik METZGER
Catalogue : 2007West-Berlin | Documentaire | dv | couleur | 3:47 | Allemagne | 2006
Daniel Erb, Patrik METZGER
West-Berlin
Documentaire | dv | couleur | 3:47 | Allemagne | 2006
Histoires de l'est de Berlin-Ouest. Ou pourquoi Berlin-Ouest se trouve très loin en République kalmouke.
DANIEL ERB, né le 08/08/1976 Cameraman et cinéaste. Sélection de films: DIE AFFEN IN DEN BÄUMEN DES ODYSSEUS (1999), film documentaire expérimental IN MEMORIAM (2003), clip documentaire PARTISAN (2004), film documentaire THE PICK-UP (2004), court-métrage 2800km NACH HAUSE (2005), film documentaire court PATRIK METZGER, né le 19.05.1969 Sélection de films: FUNKEL (2002), film d'animation
Köken Ergun
Catalogue : 2007The Flag | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 9:1 | Turquie | 2006
Köken Ergun
The Flag
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 9:1 | Turquie | 2006
?The Flag? ('Le Drapeau') est la seconde partie de la série de vidéos de Köken Ergun sur les cérémonies contrôlées par l?état en Turquie lors de fêtes nationales. Tourné lors du ?Jour des Enfants? du 23 avril, date qui marque la mise en place du nouveau parlement turc et la chute officielle de l?Empire Ottoman en 1920, ce film témoigne d?une représentation patriotique pompeuse conçue par les adultes dans le but d'être mise en scène par des enfants. Durant la cérémonie, présidée par le maire et le gouverneur d?Istanbul et avec la participation d?un général de haut rang, les élèves d?une école primaire lisent à voix haute des poèmes et des serments. Le patriotisme se métamorphose alors en nationalisme pur et dur. L?un des textes, ?Le Drapeau?, est récité par une petite fille qui jure de ?détruire le nid de tous les oiseaux qui ne saluent pas le drapeau [de son pays] durant son vol? et de ?creuser la tombe de toutes les personnes qui ne regardent pas le drapeau [comme elle le fait].?
Né à Istanbul, Köken Ergun a été l?élève du dramaturge Güngör Dilmen et de l?actrice Yildiz Kenter au Conservatoire d?état d?Istanbul et il a effectué son diplôme de troisième cycle au King?s College de Londres. De 1998 à 2002 il a travaillé avec le réalisateur américain Robert Wilson. Ergun a également travaillé avec Aydin Teker à Istanbul en jouant dans ?Density? et ?iiao?. En septembre 2001, Ergun a présenté ?öte-oceanwide?, un projet d?installation/performance, à l?occasion de la Biennale d?Istanbul avec Carlos Soto, Ferhat Karakaya et Dominic Reeves. Bénéficiaire de l?American Center Foundation et de la Jerome Robbins Foundation, Ergun a plus récemment exposé une installation sonore à Kiasma à Helsinki. Il écrit actuellement sa thèse à l?Istanbul Bilgi University sur ?L?Elément de stress sur le corps contemporain dans les nouveaux arts médiatiques d?aujourd?hui.? La résidence d?Ergun à Location One est financée par la Jerome Robbins Foundation ; le Ministère des affaires étrangères de Turquie, Mavi Jeans ; Istanbul Bilgi University, le Marmara-Manhattan et le Moon and Stars Project.
Jan Erichsen
Catalogue : 2016Destroyer | Vidéo | hdv | couleur | 1:30 | Norvège | 2015
Jan Erichsen
Destroyer
Vidéo | hdv | couleur | 1:30 | Norvège | 2015
Destroyer is a video where several plants and food items are demolished in a dramatic fashion. A variety of kinetic sculptures have been constructed with the sole purpose of destroying these things most efficiently. In the video you can see the artist operating the machines in a very calm manner, sometimes destroying the object and sometimes doing little more damage than knocking it over.
Jan Hakon Erichsen is a Norwegian artist who works within a variety of media focusing on topics like fear, anger and frustration. He has spent several years perfecting a D.I.Y aesthetic with found objects being the main source of work material. Erichsen has exhibited widely in Norwegian and international galleries and partaken in numerous international video festivals after he finished his education at the National Academy of Arts in Oslo.
Ryan Ermacora, Johnson, Jessica
Catalogue : 2016Ocean Falls | Doc. expérimental | 16mm | couleur | 13:14 | Canada | 2015
Ryan Ermacora, Johnson, Jessica
Ocean Falls
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 13:14 | Canada | 2015
"We imagine the lives under the mortar, but how do we recognize the end of a bottomless silence?" - Michel-Rolph Trouillot
Ryan Ermacora (1991, British Columbia) and Jessica Johnson (1988, Nova Scotia) are award winning filmmakers based in Vancouver, B.C. Their work investigates the traces of history in landscape. While they make documentaries and documents, they’re critical of the genre`s claim to truth and objectivity, therefore they approach their practise using structuralist, self-reflexive and affective strategies to undermine the possibility of those claims in their own work. As a result, their films are often materially playful and inventive. They have screened at the Vancouver International Film Festival, DOXA Documentary Film Festival, WNDX: Festival of Moving Image, and as a two channel film installation at the Alternator Center for Contemporary Art.
Louise Ernandez
Catalogue : 2017Sarragan | Documentaire | hdv | couleur | 10:36 | France | 2015
Louise Ernandez
Sarragan
Documentaire | hdv | couleur | 10:36 | France | 2015
Quatre hommes creusent sans relâche une montagne. De cette excavation née un palais aux mille couloirs et colonnades. L’homme et le calcaire s’affrontent au cœur d’un conflit d’échelle et de matières, en sort un lien unique et perceptible, une métaphore de ce que nous sommes, de nos origines.
Louise Ernandez est une jeune diplômée de la promotion 2015 de la section Photo-Vidéo de l’école Nationale Supérieur des Arts Décoratifs (ENSAD). Après 10 ans de pratique en autodidacte de la photographie argentique, elle a développé durant son cursus a l’Ensad son langage visuel vidéographique qui se compose lui aussi de lumières naturelles, cherchant la limite entre la réalité et l’abstrait. Elle explore dans celle-ci la dualité entre la présence et l’absence et la nostalgie qui s’en dégage.
Deniz Eroglu
Catalogue : 2021Blut und Boden | Film expérimental | 4k | couleur | 10:3 | Danemark, Allemagne | 2019
Deniz Eroglu
Blut und Boden
Film expérimental | 4k | couleur | 10:3 | Danemark, Allemagne | 2019
Le titre de "Blut und Boden" fait référence au slogan nationaliste "sang et sol", un idéal raciste d'une identité nationale qui entretiendrait une relation mythique avec une zone de peuplement. Ce terme a ensuite été adopté par les nazis pour propager le faux idéal du fermier aryen et de son droit divin au Lebensraum. Dans cette œuvre, le slogan prend un nouveau sens, faisant plutôt référence à l'histoire du passage à l'âge adulte d'un migrant de deuxième génération en Allemagne. Au début, les paysages contemporains qui accompagnent la narration sont reconnaissables en tant que tels: des voitures traversant un pont, deux hommes promenant un berger allemand. À mesure que le narrateur raconte son histoire et les difficultés qu'il a rencontrées, les paysages deviennent de plus en plus vides et dépourvus de traces humaines, rappelant l'Allemagne rurale, plus calme, des siècles passés. Au fur et à mesure que l'histoire progresse vers un dénouement, les paysages crépusculaires se mettent à dégager un caractère inquiétant et menaçant, en plus de la violence sur le point d'éclater. Les images ont été enregistrées dans la région où ces événements ont eu lieu. Ces dernières années, cette région a connu une forte augmentation du soutien à l’AFD, un parti politique d'extrême droite, et a été le théâtre de grandes manifestations néonazies.
Deniz Eroglu est né en 1981. Il est artiste. D’origine danoise et turque, il habite actuellement aux Pays-Bas. Il a reçu son diplôme de la Hochschule für Bildende Künste – Städelschule, Francfort-sur-le-Main (Allemagne) en 2014. Il été artiste en résidence à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten à Amsterdam (Pays-Bas) de 2016 à 2017. Il travaille de nombreux médias et genres - film, vidéo, sculpture, performance et œuvres textuelles. Sur le plan thématique, son travail s'articule autour de l'identité culturelle, des relations humaines, de l'immigration, des utopies, des personnes "éclairées", de la solitude, de la puissance et de l'impuissance, de l'individu et du groupe, et, ces dernières années, de l'examen des institutions sociétales.
Ezequiel Erriquez
Catalogue : 2016Panambí, antes del agua | Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:0 | Argentine | 2014
Ezequiel Erriquez
Panambí, antes del agua
Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:0 | Argentine | 2014
Panambí, before the water, is the portrait of a village that is going to disappear after the construction of a hydroelectric dam between Argentina and Brazil. It is a sunset of a natural place and its family stories.
Ezequiel Erriquez was born on April, 1985 in Buenos Aires. Interested in cinema since childhood; in 2001 began studying photography, art and theatre. In 2002 he started studying Cinema at the University of Buenos Aires. In 2004 he mad experimental videos that were realizing his aesthetics, like Karma short film and in 2008 his short film Hidden behind was selected in the Georges Méliés contest, France. In the early begnning in his career, Ezequiel new ways of art in Performance and video art, like his works; Agua y la ausencia and Rostros invisibles. In 2011 he wrote and directed his first film To The Cantabrica. Ezequiel was selected in the Editing Studio the Berlinale Talent Campus in Germany and He worked in the Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (DFFB) with Danish editor; Molly Malene Stensgaard ( dancer in the dark, Dogville, Nymphomaniac). The film has been supported by City of Buenos Aires, BAL, (BAFICI), won the INCAA prize to the best shoot film in 2012 and It was premiered at the 2012 in the Int. Film Festival Rotterdam, in The Netherlands. It was selected in several int. film festivals like; Taipei, Montevideo, La Habana, Mar del Plata and Texas. In 2014 he made Panambí, before the water, winner of the first prize for best documentary short film festival in the Latin American environment, Cine Migrante Film Festival, Festival Internacional de Uruguay, and others. He has been recently selected in the Writers lab en Binger film lab, The Netherlands, Raymundo Gleyzer, INCAA and Buenos Aires Bienal of art 2015.
Nick Ervinck
Catalogue : 2008Studies 2004-2006 | Film expérimental | | couleur | 18:12 | Belgique | 2006
Nick Ervinck
Studies 2004-2006
Film expérimental | | couleur | 18:12 | Belgique | 2006
Le travail de Nick Ervinck explore les frontières entre les différents supports tels que l'architecture et la sculpture, pour essayer de fragmenter l'image mentale et de questionner l'usage et la perception de certains éléments de construction tels que les matériaux, les proportions, l'espace, la couleur et le volume. Il se risque à déclencher une interaction entre les constructions virtuelles et les sculptures faites à la main avec l'idée éventuelle d'inciter le public à regarder le monde d'un nouvel oeil. Pour y parvenir, il utilise une variété de support, des tirages digitaux, des vidéos, des dessins, mais avant tout, des sculptures faites de plâtre, de polyester et bois, peints, et présenté d'une manière précise à l'intérieur d'un espace donné. Les animations tout comme les tirages digitaux donnent un aperçu vers un monde digital et virtuel mais aussi un passage vers une "réalité différente". A l'intérieur du monde artificiel d'Ervinck, les choses fonctionnent très différemment de toutes compréhensions traditionnelles de la logique. Des formes polymorphes et synthétiques se trouvent dans, ou bien, sur, les pièces, les étagères et les plates-formes "apparemment" authentiques et prennent vie en tant que molécules en mutation par une simulation artistique par ordinateur. Dans la conception d'Ervinck, le bois est flexible, les objets jaillissent du sol, les pièces sont mobiles dans toutes les directions, tout est en désordre par rapport au sens commun. Le monde dans lequel l'artiste opère est créé par ordinateur, construit et déconstruit par un créateur omniscient et sans aucunes limites. Les murs ne sont plus des murs et la gravité à l'air inexistante. Il joue avec des formes sculpturales et des bâtiments gigantesques se font soulever en une fraction de seconde et semblent comme injectés d'une vie nouvelle. Les maisons se changent en sculptures et se développent dans l'espace. C'est un ballet systématique utilisant des images, des matériaux et l'espace, un numéro d'équilibre entre les matériaux et les calculs méticuleux et objectifs, créé par une improvisation inspirée.
L'artiste visuel belge Nick Ervinck (Roeselare, 1981) créé des installations gigantesques, des sculptures, des épreuves, des dessins et des films d'animation. Son travail est caractérisé par la création d'une archive constamment grandissante de nombreux modèles et d'objets. Au fond, il fait des sculptures d'une complexité différente. En créant cette archive immense, une interaction intéressante entre les constructions virtuelles et les sculptures faites à la main est atteinte. Les images virtuelles contaminent continuellement les objets en 3D, mais aussi à l'inverse. Cela fait de nombreuses années qu'il s'implique dans plusieurs projets individuels mais aussi des expositions en groupe. En 2005, il reçut le prix Godecharle pour la sculpture et en 2006 le prix Mais de la ville de Bruxelles et le prix des arts visuels de Flandres de l'ouest. Récemment il exposa à la SMAK de Ghent, la Koraalberg d?Anvers, le Brakke Grond d'Amsterdam, la 80 WSE Gallery à New York, Show Off Paris, BE-part Waregem, Telic Los Angeles, le studio Hermann Wagner à Berlin, le MAMA de Rotterdam, et le Year07 Projects à Londres.
Goggel Erwin, Bioho ESPERANZA
Catalogue : 2006Del Palenque de San Basilio | Documentaire | 35mm | couleur | 85:0 | Colombie | 1989
Goggel Erwin, Bioho ESPERANZA
Del Palenque de San Basilio
Documentaire | 35mm | couleur | 85:0 | Colombie | 1989
Des africains qui ont echappé de l'esclavage en Colombie, comme dans plusieurs autres parties des Amériques, construisent des enclaves de libertés dans des quartiers qu'ils contrôlent. En Colombie, ils sont connus en tant que " palenques". Del Palenque de San Basilio est un voyage à l'intérieur d'un de ces palenques qui existent toujours, et nous donne à voir la musique traditionelle de cette communauté ainsi que sa danse et ses histoires orales.
Felipe Esparza
Catalogue : 2023Cielo abierto | Doc. expérimental | 4k | couleur | 64:30 | Pérou | 2022
Felipe Esparza
Cielo abierto
Doc. expérimental | 4k | couleur | 64:30 | Pérou | 2022
A Peruvian father labours patiently, chipping at the white volcanic stone that forms an extraordinary landscape. His son is part of the modern world: he uses cameras and drones in order to create the digital model of a church on a computer. Separated by the mysterious death of the wife/mother figure in the family, these men do not connect. And yet their paths cross in a ghostly manner, as do their professions: each in their own way works with textures and volumes, sensations and perceptions. Can the realm of digital art recreate and revivify the old world? Can it also awaken hearts grown lonely and cold?
Felipe Esparza Pérez (1985. Talara, Peru) graduated with a master's degree from Centro de la Imagen (Lima) and Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains (France). His work creates dynamic links and tensions between film and visual arts, with a strong interest in rituals, faith and its symbolic derivations and the relationship between image and time, image and history, and image and truth. His work has been shown in Rencontres Internationales Paris/Berlin -New Cinema and Contemporary Art, Guangzhou Image Triennial (China), Shangyuang Museum of Contemporary Art (Pekín), Biennale Videobrasil (Sao Paulo), Los Angeles Film Forum, FIVA Videoart Festival, Rotterdam International Film Festival, Curtocircuíto, Moscow IFF, Torino IFF, Beijing BIFF, among others. He is currently a fellow at the Film Study Center at Harvard University.
Catalogue : 2022Cortar un arbol en luna verde | Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 8:0 | Pérou | 2021
Felipe Esparza
Cortar un arbol en luna verde
Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 8:0 | Pérou | 2021
From the diary of Christopher Columbus, October 15, 1492: "And deviated from the land by two lombard shots, there is in all these islands so much depth that one cannot reach it. These islands are very green and fertile and have very sweet airs, and there may be many things that I do not know, because I do not want to stop to go through many islands to find gold". They had only been on land for four days. The gold never existed. It is only possible to suppose the sweetness of the air. The islands are still green.
Felipe Esparza’s work creates dynamic links and tensions between film, visual arts and video creation. In his projects there is an interest in social content coexisting with an exploration of themes such as nature, the sacred, non-verbal communication, its symbolic derivations, and the relationship between image and time, image and history, and image and truth. He approaches the complex representation of these themes by developing visual narratives in which the contemporary visual imagination cohabits with archives and with local and universal cultural codes, to the point of creating pieces of metalanguage. He is currently focusing on rituals, focusing on themes such as post-colonial remains around the sacred and the raw material with which cities are built as a sensitive archaeological gesture. His videos and video installations have been shown in national art centers such as: MALI, Luis Miró Quesada, Lugar de la Memoria, Ministerio de Cultura (Lima), Festival de Lima Independiente, Festival Lima Alterna, and international ones such as: Rencontres Internationales Paris/Berlin - New Cinema and Contemporary Art, Guangzhou Image Triennial (China), Shangyuang Museum of Contemporary Art (Beijing), Videobrasil Festival (Sao Paulo), Cámara Municipal de Lisboa (Portugal), Los Angeles Film Forum, HANGAR Art Production Center (Madrid), Buenos Aires Video Art Festival, Rotterdam International Film Festival, Uppsala, Molodist, Curtocircuíto, among others. Graduated from the Master of Mal de Foco at the Centro de la Imagen (Peru), Director at the Berlinale Talent Campus and selected artist at Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, France.
Catalogue : 2016Soga de muerto | Film expérimental | hdv | noir et blanc | 6:26 | Pérou | 2014
Felipe Esparza
Soga de muerto
Film expérimental | hdv | noir et blanc | 6:26 | Pérou | 2014
Ayahuasca is a drink used by the Amazonian indigenous peoples, which is commonly called "medicine" to access higher states of consciousness, experimenting with different gods, emotions, fears and egos, `cures`, change habits, thoughts, emotional states . According to tradition, the ayahuasca is the rope that allows the spirit leaves the body without this die.
Graduated in Communications, specializing in audiovisual by the Peruvian University of Applied Sciences. I worked in several agencies like Pragma, McCann Erickson and audiovisual production companies such as 7 Samurai and Cine 70. Film worked as assistant director in two Peruvian films. I was art director for several magazines and independent design and cultural publications in my own studio. Explore the audiovisual language, graphic design and illustration and painting. In my audiovisual work, I have been in the official selection at the Independent Film Festival of Lima (2013-2015). Insurgency displays moving: anthology of Peruvian audiovisual margins. (MALI 2013). Intermittent sample Lima Film Festival (2012). It shows at the Cultural Center Expaña (2011). Latin American projection UnionDocs for Documentary Arts (NY).