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Claire Denis
Gaelle Denis
Catalogue : 2007City paradise | Animation | 0 | couleur | 5:58 | France, Royaume-Uni | 2004

Gaelle Denis
City paradise
Animation | 0 | couleur | 5:58 | France, Royaume-Uni | 2004
Quand Tomoko arrive à Londres, elle ne sait pas encore qu'elle va bientôt découvrir un secret caché sous la ville... Londres est une grande ville et pour les nouveaux arrivants, elle peut parfois paraître effrayante. Mais Tomoko, qui arrive du Japon pour apprendre l'anglais, découvre accidentellement une mystérieuse ville souterraine, habitée par de gentils petits étrangers et une belle végétation. Après une telle découverte, tout change...
Gaëlle Denis est âgée de 30 ans, elle est née en France où elle a étudié jusqu'en 2000, elle s'est alors installé à Londres afin de suivre une Maîtrise en Réalisation d'Animation au "Royal College of Art" (MA). Une partie de ce cours impliquait une période de 4 mois à l' "Université des Arts de Kyoto" au Japon, et lui permit finalement de remporter un prix pour son court-métrage intitulé "Fish Never Sleep". Le film remporta le prix de la "Meilleure Animation Européenne" au Cinanima Esphihno en novembre 2002 et au BAFTA pour "Meilleur Court-Métrage d'Animation" en 2003, ainsi que le "Prix Spécial du Jury" au Festival d' Animation d' Hiroshima et d' autres nombreux prix à des festivals internationaux. En 2004, elle se joint aux "Passion Pictures" et réalise son récent court-métrage "City Paradise" qui a été réalisé en accord avec le programme de AIR (Artistes en Résidence). Son court-métrage a lui aussi remporté plusieurs prix dont le" Prix du Jury d'Annecy" et le "Prix d'Innovation à Aspen". "City Paradise" a aussi été nominé au BAFTA. Gaëlle travaille actuellement aux "Passion Pictures"sur différentes publicités et vient juste de terminer son premier court-métrage de rôle d'action "After the Rain".
Marlene Denningmann
Catalogue : 2017Wunschkonzert | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 12:28 | Allemagne | 2016
Marlene Denningmann
Wunschkonzert
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 12:28 | Allemagne | 2016
De les plus petites villes jusqu’á la grande, wide web: la promesse d’accomplissement est une omniprésente. Une excursion à l’Allemagne rurale et le noyau d’une société des désirs mondialisés.
Marlene Denningmann est un artiste cinéaste et vidéo basé à Hambourg et Berlin. Elle est co-fondateur de VETO Film.
Kieron Dennis
Catalogue : 2006oo oo wow wee (nostalgia is coming back) | Vidéo expérimentale | | couleur | 5:0 | Royaume-Uni | 2004

Kieron Dennis
oo oo wow wee (nostalgia is coming back)
Vidéo expérimentale | | couleur | 5:0 | Royaume-Uni | 2004
"Oo oo wow wee" (la nostalgie reprend le dessus) est un poème vidéo expressif qui utilise une gamme de signes acoustiques et visuels pour créer une narration expérimentale. Le film fait écho à une prise de conscience où les idées et images se heurtent, créant et détruisant le sens. La vidéo utilise un dégradé complexe de séquences où se confondent des sujets tels qu'une enseigne de coiffeur, des vélos et feux d'artifice.
Harm Dens, Meltse van Coillie
Catalogue : 2023Nocturnus | Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 21:0 | Belgique | 2023

Harm Dens, Meltse van Coillie
Nocturnus
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 21:0 | Belgique | 2023
In the darkness of the polar night, a scientist tries to shed light on a remarkable phenomenon: an Arctic village in hibernation.
Shrutiman Deori, Dharmendra Prasad
Catalogue : 2025Aadara | Film expérimental | 4k | couleur | 29:52 | Inde | 2024
Shrutiman Deori, Dharmendra Prasad
Aadara
Film expérimental | 4k | couleur | 29:52 | Inde | 2024
When cracked seasons passes through the materials and life’s goal then how long a dream can sustain? How long urgencies can take to transfer into pleasing weathers of now? How long a season can sustain in the desertification of care? Aadara - a Bhojpuri sub season of 16 days at the time of monsoon is the beginning of the paddy plantation and rains in the Bhojpur region of India. The title is referred from the presence of season which symbolises life and dreams through cyclic toil. The work is an audio visual/seasonal conversation between the agrarian urgencies of Nadaon village in Bihar and the extracted forests and contaminated water bodies of Rani forest of Brahmaputra valley. The crucial goal of the work is to place the viewer into the friction between multi-layered fragments of times and ecologies by creating a space of contemplation.
Dharmendra Prasad- Rolling through orality, toil, winds, dimensions, horizon and deteriorating seasons and sites, Dharmendra Prasad harvests imagination, memories, times, change and toil, that are stored as residue in the backyard of life's goal. Through the medium of need, time, toil and soil Dharmendra's practice gets cultivated and tilledup in the form of installations, videos, paintings, photography, texts, events, and travelogue and beyond. Born in-between stories, discrimination, hierarchies, chaos and silence, full of winds and dusts, without any address, Dharmendra practices between the fields of Gangatic plains to the villages, water bodies and rainforests of northeast India, and in extension co-founding the Guwahati based Anga Art Collective. Shrutiman Deori is a filmmaker based out of Guwahati, North East India. He has worked on documentaries, narrative films as well as video art installations. While for the most part he works as a cinematographer, Shrutiman has also directed films that have received critical acclaim in film festivals around the world including International Documentary Film Festival Amsterdam(IDFA) and Camden international Film Festival. He is the recipient of IDFA Bertha Fund 2023 for his ongoing feature documentary "Shadows of the Forest". He works in the audio-visual medium wherein he explores the politics of indigeneity , community and environment. Shrutiman studied sound engineering from School of Audio engineering, Chennai and was also selected for the cinematography mentorship program by the Indian Society of Cinematographers(ISC).
Thomas Depas
Catalogue : 2020Hasbannium | Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 0:0 | Belgique | 2018
Thomas Depas
Hasbannium
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 0:0 | Belgique | 2018
Un gamin sur overboard sillonne la campagne, une camgirl se prépare pour le show, un étranger se faufile parmi les camions pendant que résonne dans le donjon le spleen d’un gamer. Une série d’évocations impressionnistes dessinent des séquences elliptiques dans un désert métaphorique : Hasbannium. Cette fiction expérimentale a pour point de départ la Hesbaye, une région agricole de Belgique composée d'horizons découverts, sans forêt, ni cours d'eau. À travers ces paysages, des personnages évoluent dans un univers de signes et de sens confus. Quand la tentation de disparaître où l’absence à soi et au monde esquissent des motifs granuleux.
Biographie Thomas Depas est né en 1985. À travers sa pratique, il manipule l’image par des opérations mécaniques, chimiques et de transcodages, cherchant la manière dont elle se structure afin d’en révéler la physicalité. Formé à l’image pixel, modulable et reconfigurable à l’infini puis à l’image argentique dans une pratique de laboratoire. Il développe un langage par médiation, entre autre de l’outil, de la machine et de l’information. Il entretient une approche sensorielle aux textures de l’image mouvement – Films et Art Digital, investiguant les relations entre la technique et le vivant. Cursus Vit et travaille actuellement à Bruxelles. Après l’ESA Saint-Luc, option Art Visuel de l’Espace, il intègre l’HELB-INRACI (Haute école libre de Bruxelles - Institut de Radioélectricité et de Cinématographie), d’où il sort diplômé en Cinématographie en 2012. Il intègre ensuite d’une part le LABO bxl, collectif de recherche et d’expérimentation autour du médium film et d’autre part le FABLAB de l’IMAL ( Interactive Media Art Laboratory). Il est diplomé du Fresnoy - Studio national des arts contemporain en 2019.
Bieke Depoorter, Mattias De Craene
Catalogue : 2018Dvalemodus | Doc. expérimental | 4k | couleur | 9:0 | Belgique, Allemagne | 2017
Bieke Depoorter, Mattias De Craene
Dvalemodus
Doc. expérimental | 4k | couleur | 9:0 | Belgique, Allemagne | 2017
In states of endless slumber, people endure the stifling dark. Powerful forces of nature rage relentlessly, sometimes soothing and sometimes menacing. The roar of the factory thunders on without halt, steadily eroding the surrounding landscape. Sluggish shapes seemingly abide the desolate waste around them. These Mountains, these waves and our people, carry the darkness, lies and slowness within. For he who can`t take no more only laughter can bring salvation.
Bieke Depoorter was born in 1986 in Kortrijk, Belgium. She received a Master’s Degree in Photography at the Royal Academy of Fine Arts in Ghent in 2009. Her early colour photography work is the result of a unique approach: she captures the privacy of people whom she meets by chance and she gets to invite her into their homes. She captures indescribable, fragile and intense moments, always with kindness. Depoorter finalized her first short film Dvalemodus in 2017, which she directed together with musician Mattias De Craene. The film talks about the everlasting darkness in a small village in the Northern Norway. When she was just 25 years old, she joined the Magnum agency, of which she became a nominee in 2012 and a full member in 2016. In 2017 she won the Prix Levallois. Mattias De Craene was born 1989 in Belgium. He is a saxophone player and composer. His musical language is often described as unique and genre-defying. He is often linked with the free improvisational scene, and is also a founding member of several bands, such as Nordmann. In an everlasting quest of making abstract things more specific, he has recently started to combine music with visual arts.
Sarah Derendinger
Catalogue : 2010Familientreffen ? Marthaler Theater im Grand Hotel | Documentaire | dv | couleur | 60:0 | Suisse | 2009

Sarah Derendinger
Familientreffen ? Marthaler Theater im Grand Hotel
Documentaire | dv | couleur | 60:0 | Suisse | 2009
Teppiche werden eingerollt, Möbel zugedeckt. Ein Grand Hotel in den Schweizer Bergen geht in Zwischensaison. Doch Regisseur Christoph Marthaler und seine Theaterfamilie rauben dem Hotel den Schlaf. In den wochenlangen Proben lassen die Schauspieler Geister aus der hundertjährigen Hotelgeschichte aufleben. Die skurrilen Einzelgänger finden sich in ihren Liedern zusammen. Theatermusiker und Sohn der Hotelfamilie Jürg Kienberger reflektiert mit selbstironischer Leichtigkeit die Entstehung der Marthaler-Inszenierung. Ein musikalisch poetisches Fest zwischen Heiterkeit und Melancholie.
Biographie Geboren 1965 in Luzern. 1985 Fotografinnendiplom an der HGK Bern. 1988-93 Studium an der HGK Basel, Diplom Fachbereich Audiovisuelle Gestaltung. Arbeiten als Videokünstlerin für Ausstellungen, Opern und Theaterstücke. Seit 2001 freischaffende Autorin und Regisseurin für Fernsehen und Film. Teilnahme an verschiedenen internationalen Film ? Videofestivals.1991 Basler Nachwuchsförderpreis für «Splitsch Splatsch Rosengewitter». 2009 Newcomer Preis Visions du Réel für «Familientreffen.
Derive Imaginaire
Catalogue : 2013 | | | | 180:0 | France | 0

Derive Imaginaire
| | | 180:0 | France | 0
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Ruben Desiere
Catalogue : 2015Kosmos | Documentaire | hdv | couleur | 60:47 | Belgique | 2014
Ruben Desiere
Kosmos
Documentaire | hdv | couleur | 60:47 | Belgique | 2014
“Il me sera difficile de raconter la suite de cette histoire. D’ailleurs je ne sais pas si c’est bien une histoire. On hésite à appeler « histoire » une telle… accumulation et dissolution… continuelle… d’éléments…” -Cosmos de Witold Gombrowicz Kosmos se déroule dans le couvent du Gesù à Bruxelles, où environ 250 personnes, dont de nombreuses familles Roms d’origine slovaque, se sont réfugiées jusqu’en novembre 2013. Ruben Desiere y tournait un film, basé sur le roman Cosmos de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, avec la participation d’une partie des occupants. Pendant le tournage, l’expulsion des occupants devient de plus en plus probable. Le film se concentre sur la famille de Kevin Mroč, qui a habité au Gesù pendant 3 ans, et sur deux nouveaux arrivants, Mižu Balász et Rastjo Vaňo.
Ruben Desiere (1990, Belgium) received a Master in cinema in 2014 at the School of the Arts – KASK (Ghent) with the film Kosmos.
Robbrecht Desmet
Catalogue : 2022Het open oog | Documentaire | hdv | couleur | 69:0 | Belgique | 2021
Robbrecht Desmet
Het open oog
Documentaire | hdv | couleur | 69:0 | Belgique | 2021
Behind the concrete walls of a former cardboard factory in Brussels, scenographer Jozef Wouters presented the stage performance Underneath Which Rivers Flow in March 2019. Filmmaker Robbrecht Desmet closely followed the creation process of this most anticipated piece of theatre of the Brussels live arts scene. The performance was a collaboration with open art house Globe Aroma and was created with a diverse group of non-professional performer-participants from all corners of the world. It was programmed by Kaaitheater, one of the leading Brussels theatres, Kaaitheater, and premiered during the renowned performance festival Performatik. In May 2019 it was staged again during the international Kunstenfestivaldesarts. The play received a five star review in the Flemish newspaper De Standaard as well as a critical reading in the magazine for culture and criticism Rekto:Verso. The massive warehouse, covering more than a thousand square meters, was to be demolished soon after the group had moved. The very surface that served as its stage is now a public park, welcoming passers-by, young globetrotters, soccer players, dreamers, dealers, thieves, tourists and strollers alike. With a small crew of film professionals and film students, Robbrecht Desmet captured both rehearsals and performances, gradually focussing on the moment of public presentation of the piece rather than on its genesis. Only months later he started to shape his observations into a calm meditation on being a spectator, streetwise institutionalism and the cosmic desire for making art. The film, taking its title (The open eye) from the name ascribed to the wooden grandstand created for the piece, attentively navigates between participation and observation, inside and outside, politics and aesthetics, the public and the private.
Robbrecht Desmet (°1985) lives in Brussels. He studied film and fine arts at Sint Lukas Brussels. His work has been shown at filmfestivals such as BFI London Film Festival, International Film Festival Rotterdam, Rencontres Internationales, Courtisane Festival, Kurzfilm Festival Hamburg, Brussels Art Film Festival, and in screenings and exhibitions Beyond The Picturesque (S.M.A.K. & Artcinema OFFoff), Documented Now! (de Brakke Grond, Amsterdam), An Evening with Auguste Orts (Beursschouwburg, Brussels). He teaches Film Studies at the film department of the LUCA School of Arts in Brussels. He is currently finishing a PhD in the arts, The World is Really There.
Catalogue : 2015Am Egelsberg | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 26:0 | Belgique | 2014
Robbrecht Desmet
Am Egelsberg
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 26:0 | Belgique | 2014
Am Egelsberg is shot in Krefeld, a town in the Ruhr area in Germany. In the rolling landscape around this former industrial city, Robbrecht & Daem architects realized a striking pavilion, a temporary objet d’architecture based on a design for a golf course clubhouse by Mies van der Rohe, dating from 1930, which was never built. The film plays with the idea that the model leads the gaze towards the landscape but by doing so actually looks back at itself. The huge frames, windows without glass, ‘pull’ the landscape ‘inside’. But our gaze is also thrown back ‘inside’, via the textures and drawings in the wooden plates. These plates remind one of the original marble stone plates that Mies had in mind. The walls become screens as ‘masks’, as André Bazin wrote, ‘whose function is no less to hide reality than it is to reveal it’. The spaces in the film, through the device of the model, become extensions of cinematic space, (far) beyond the boundaries of the image. The 360° degree panorama that is at the heart of the film, showing the landscape without the model, unites ‘before’ and ‘after’ in the present. This film tries to be an imaginative, geo-temporal map of the intimate relationship between cinema and architecture.
Robbrecht Desmet (°1985) is a filmmaker. He studied Cinema and Fine Arts at the Sint Lukas College of Art & Design in Brussels. His films are portraits of landscapes, places and spaces that are in one way or another a substantial part of the memory of a specific artwork. His filmmaking is dedicated to a documentation of the life and afterlife of these artworks, their meaning and their history. His work was presented in screenings and exhibitions as Beyond The Picturesque (S.M.A.K. & Artcinema OFFoff), Documented Now! (de Brakke Grond, Amsterdam), Splav Meduze (Centre for Contemporary Art Celje) and filmfestivals like International Filmfestival Hamburg, Festival for Experimental Film in New York, ISELP Festival du Film sur l’Art Brussels and Courtisane Festival, International Film Festival Rotterdam and BFI London Film Festival. He has participated in residency programs such as Capacete Int. in Rio de Janeiro and Sao Paolo (Br), SIC SoundImageCulture workspace and FLACC workspace for visual artists (Genk, Belgium). He is a lecturer Film Studies at LUCA School of Arts in Brussels. Desmet is currently working on a new film under the working title Close Up in collaboration with Brussels based production platform Auguste Orts.
Gabriel Desplanque
Catalogue : 2007Messieurs, | Fiction expérimentale | super8 | couleur | 5:0 | France | 2005

Gabriel Desplanque
Messieurs,
Fiction expérimentale | super8 | couleur | 5:0 | France | 2005
Cette vidéo est une suite de lents panoramiques sur un groupe d`hommes moustachus, la quarantaine, endimanchés dans un lieu historique. Derrière eux des socles vides comme s'ils venaient d'en descendre, ils sont en arc de cercle et fixent la caméra quand elle s`approche d'eux. Au début anodines, les actions qu`ils effectuent deviennent de plus en plus significatives et étranges, usant de lieux communs de symboles psychanalitiques et rythmées par un instrument pour enfant qui bat la mesure, sorte de métronome qui s`emballe. La cadence de la vidéo s'étire entre le défilement du panoramique très lent et le rythme effréné du jouet pour enfant qui crée une sorte d`urgence contrainte. Les accessoires qu'ils utilisent, les déguisements, les rapprochements qui s'opèrent entre les différents protagonistes créent autant de situations qui mettent en danger leur propre matérialité devant la caméra car les acteurs ne semblent pas jouir d'une grande autonomie et sont relégués au rang du pantin exécutant des actions absurdes qui les dépassent. Leurs mouvements forment une chorégraphie du jeu, du désir et de l'étrangeté qui ne peut prendre fin qu'avec la rupture du panoramique, seule garantie de l'équilibre précaire de cette danse.
Né en 1981 à Aix en Provence. Obtient une Licence de Lettres modernes en 2001, DNAP aux Beaux Arts de Toulouse en 2004, DNAP aux Beaux Arts de Paris en 2006, diplômé des Arts décoratifs de Paris section Photographie en 2006. Intéret particulier pour la photographie et la danse contemporaine. Exposition d?un travail photographique au Festival de Langon les ?i magiques?, organisé par Gabriel Bauret, festival de photographie contemporaine, en Septembre 2006. Exposition à la Maison Rouge à l?occasion des diplômes des Arts Décoratifs en Juin 2006. Assistant de l?artiste Catherine Gfeller depuis Mars 2006. Publication d'un article critique dans le Journal des Laboratoires d'Aubervilliers en Décembre 2005. Décor vivant pour le spectacle de Jennifer Lacey et Nadia Lauro mhmmmm au Centre Georges Pompidou en Octobre 2005. Lauréat du concours Voix off du festival d?Arles. Projection de photos du 5 au 10 Juillet 2005. Lauréat du concours Leica "inter-écoles" en Mai 2005. Exposition à Londres en Novembre 2005 Formation aux Laboratoires d?Aubervilliers avec Loïc Touzé et Jan Peters du 22 Août au 2 Septembre 2005.
Juan Desteract
Catalogue : 2023Souviens-toi | Vidéo expérimentale | mov | noir et blanc | 1:31 | France, Argentine | 2022

Juan Desteract
Souviens-toi
Vidéo expérimentale | mov | noir et blanc | 1:31 | France, Argentine | 2022
La persistance d’une image fatidique et le besoin de s'y accrocher impliquent le dédoublement d’un souvenir. Ce dernier se trouve ainsi suspendu entre les multiples versions d’un même évènement, entre les représentations d’un passé et un présent déjà vécu, entre figuration et abstraction, entre mouvement et immobilité, entre film et photographie. Des impressions intrusives d'autres vies se superposent au souvenir, nous exposant ainsi à une réalité surveillée où nous nous demandons qui voit et que voir.
Juan Desteract est né à Saint-Germain-en-Laye (France) en 1997. Il vit actuellement à Buenos Aires, en Argentine. Il a étudié le design graphique à l’Université de Buenos Aires. Il a poursuivi sa formation en photographie et arts visuels au cours de divers séminaires, ateliers et résidences artistiques à Buenos Aires. Parallèlement, il s'est formé en écriture, composition musicale puis en improvisation musicale. A partir de 2021, il participe à des expositions collectives dans des espaces artistiques et des musées d'art contemporain en Argentine, au Chili, Uruguay, Espagne et en France. Son travail associe des disciplines diverses telles que la post-photographie, l'audiovisuel expérimental, le design graphique et l'improvisation musicale, en se focalisant sur certains traits distinctifs du cinéma structurel et du réemploi d’archives. Depuis 2020, Juan travaille dans le domaine du design graphique en tant que Professeur à l’Université de Buenos Aires et en tant que graphiste au Musée d'art moderne de Buenos Aires.
Alexis Destoop
Catalogue : 2021Northern Drift | Doc. expérimental | 4k | couleur | 56:30 | Belgique | 2020
Alexis Destoop
Northern Drift
Doc. expérimental | 4k | couleur | 56:30 | Belgique | 2020
"Northern Drift" se déroule dans la région sauvage, peu peuplée mais habitée, de la frontière entre la Norvège et la Russie, dans le Grand Nord de l’Europe, où vit le peuple autochtone Sami. La région est devenue un site de développement industriel à la fin du XIXe siècle. Il s'agit non seulement d'une région dont le paysage porte encore les traces visibles des conflits du siècle dernier, mais aussi d'une région clé dans l'expansion actuelle vers le Nord, alimentée par l’hypothèse que les changements climatiques feront du Nord un véritable gisement économique inexploité. Fruit d'une recherche de longue durée menée dans l'ombre des protocoles et restrictions entourant la frontière politique, "Northern Drift" prend la forme d'une enquête dont l'objet n'est jamais tout à fait révélé. Réalisé à partir d'expériences personnelles, de témoignages recueillis et d'histoires locales, "Northern Drift" présente un voyage à travers la zone frontalière litigieuse qui sépare la Norvège et la Russie. Ce film, qui explore la persistance des imaginaire frontaliers, est à la fois un carnet de voyage, un document anthropologique et une œuvre de science-fiction rétro-futuriste, mêlant les éléments caractéristiques de ces genres dans une géographie ré-imaginée et une exploration poétique de cette zone labyrinthique, où passé et futur se confondent.
Le travail d'Alexis Destoop explore le fonctionnement de l'image et de la narration, l'expérience du temps, ainsi que les processus d'identification et de mémoire. Sa pratique couvre le champ élargi de la photographie et du cinéma, et est influencée par son expérience dans les arts vivants, ainsi que par ses études en histoire de l'art et en philosophie. Faisant référence aux représentations classiques de l’être humain, ses premières œuvres se concentrent sur la durée et la performativité. Ces dernières années, sa pratique in situ s'est concentrée sur des environnements en transition, où se mêlent écueils écologiques, aspirations économiques, tensions géopolitiques et histoires coloniales. Plutôt que de traiter le paysage comme un objet naturel sublime, il l'aborde comme une construction entièrement humaine - avec ses strates de significations et d’histoires. Ceci explique sa décision de s'intéresser aux zones litigieuses, où les processus et les intérêts mondiaux et locaux se heurtent et s'entremêlent, et où il devient possible de repenser les notions de centre et de périphérie, de soi et de l’autre. Mêlant réalité et fiction, histoire et spéculation, Alexis Destoop propose une cartographie fragmentée et subjective des états transitoires qui constituent notre époque.
Irineu Destourelles
Catalogue : 2015New Words for Mindelo's Urban Creole | Vidéo | hdv | noir et blanc | 10:24 | Cap Vert (Îles du), Cap-Vert | 2014
Irineu Destourelles
New Words for Mindelo's Urban Creole
Vidéo | hdv | noir et blanc | 10:24 | Cap Vert (Îles du), Cap-Vert | 2014
A text-based video that displays neologisms derived from Greek mythology as well as the names of colonial administrators and military officers who are integral to Portuguese colonial history. These words created by Destourelles propose to encapsulate and reflect current ongoing social practices in the city of Mindelo in Cape Verde (a former Portuguese colony in West Africa), since the advent of democracy and globalization in 1990. `New Words for Mindelo`s Urban Creole` explores how established and emerging social practices propelled by globalization are ambivalently acknowledged, struggling to be written into the local creole language as word concepts.
Born in Cape Verde, Irineu Destourelles trained at the Willem de Kooning Academy, Rotterdam and at Central Saint Martins, London. Destourelles makes videos, paintings, photographs and text-based works from found and original material in an attempt to reveal the ambivalence within the montage of personal identity. In particular, his interest in the paradoxical nature of post-colonial and post-imperial identity constructions has drawn him to explore the perpetuation of dominant 19th century desires and fears in contemporary society. His works recirculate these desires and fears in their various guises, highlighting issues of self-loathing and the drive to objectify others by means of images and words. Irineu Destourelles lives and works in Edinburgh.
Lili Reynaud Dewar
Catalogue : 2017TGMFS | Doc. expérimental | 4k | couleur | 36:0 | France, USA | 2016
Lili Reynaud Dewar
TGMFS
Doc. expérimental | 4k | couleur | 36:0 | France, USA | 2016
Juchés sur un tabouret démesurément haut, des performeurs de stand-up comedy racontent des récits liés aux dents. À leurs pieds, imperturbable, une femme cyborg déclame le Manifeste Cyborg de Donna Haraway tandis qu’un musicien associe mélodies, noisemusic et sons issus de la préparation du projet conçu par Lili Reynaud Dewar. C’est la contre-culture américaine que l’artiste française convoque sur le plateau, et les luttes raciales, sociales et féministes s’entremêlent au fil des interventions des performeurs. Les images tournées à Memphis évoquent en creux la grève des éboueurs de 1968 (Sanitation Strike) et l’assassinat de Martin Luther King. Elles documentent aussi la conception des grillz pour les performeurs. Signe de revendication pour les rappeurs, incarnation de la résistance ou des inégalités sociales dans un pays au système de santé inique, les dents sont au cœur du projet et de l’espace scénographique. Les déchets qui emplissent les poubelles-dents racontent le processus collectif de maturation de la performance. Cette proposition joue des échelles et des formes en un va-et-vient entre les interventions performées, les images rapportées des États-Unis et les détails sculpturaux – jusqu’aux grillz arborés par les récitants. Lauréate du Prix Ricard pour l’art contemporain en 2013, Lili Reynaud Dewar développe une œuvre protéiforme reconnue sur la scène internationale. Son nouveau projet, DGMFS, s’inscrit dans le cadre du programme New Settings #6 de la Fondation d’entreprise Hermès qui en a soutenu la production et la diffusion au Théâtre Nanterre-Amandiers.
Le travail de Lili Reynaud-Dewar a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles entre autres au New Museum à New York, à l’Index Fondation for Contemporary Arts à Stockholm, au Consortium de Dijon, au 21er Raum — Belvedere à Vienne, à Outpost à Norwich, au Magasin — Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la kunsthalle Basel, à la Fondation Calder à New York (performance), à la Serpentine Cinema à Londres (performance), au FRAC Champagne-Ardenne à Reims. Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives au Centre Pompidou, à la Fondation d’entreprise Ricard, au Palais de Tokyo et au Plateau à Paris, au CAPC de Bordeaux, au CAFAM à Pékin, au Logan Center for the Arts à Chicago, à la Kunsthalle Fribourg, à la Generali Foundation et au MAK à Vienne, au Witte de With à Rotterdam, dans le cadre de la Biennale de Lyon 2013 et de la 5ème Biennale de Berlin. Lili Reynaud-Dewar est lauréate du 15ème prix Fondation d’entreprise Ricard.
Bertrand Dezoteux
Catalogue : 2023Endymion | Animation | hdv | couleur | 16:25 | France | 2021

Bertrand Dezoteux
Endymion
Animation | hdv | couleur | 16:25 | France | 2021
Endymion est un space opera intime et synthétique. On y rencontre, modélisés en 3D, Mamilou (ma grand-mère), Salvadam Dalire, un toréador à jambes d’asperges auquel un croissant tient lieu de cache-sexe (c’est mon père qui lui prête sa voix), plus un cochon qui se sent devenir « ?de plus en plus bête ?» (que j'interprète). Propulsés dans une sorte de Volvo P1800 interstellaire, ces trois-là devisent de questions métaphysiques et terre-à-terre, se renvoyant la balle avec un léger décalage. Assez vite, on comprend que cette conversation est un montage de propos enregistrés dans des cadres différents. Si le résultat paraît comique et absurde par ses inadéquations, il fonctionne aussi comme machine divinatoire : chaque phrase est comme une voie à explorer selon les préoccupations personnelles de la spectatrice ou du spectateur.
Bertrand Dezoteux (né en 1982) réalise des films d’animation où différentes histoires et généalogies technologiques se juxtaposent et s’entrechoquent, dans des paysages très variés : de territoires ruraux du Pays Basque à de possibles exoplanètes, peuplées de créatures de synthèse, humaines, animales ou hybrides. Son travail a été régulièrement présenté en France au Palais de Tokyo, Centre Pompidou et Fonds Régionaux d’art contemporain. À l’international, Bertrand Dezoteux a participé à Frieze Projects (Londres), Transmediale (Berlin), Artissima XYZ (Turin). En 2015, il est lauréat du prix Audi talents pour le projet En attendant Mars, mené en collaboration avec le Centre National d’Études Spatiales. En 2021, il est le commissaire invité de l’exposition inaugurale de la Fondation Pernod Ricard, pour laquelle il réunit 13 artistes de différentes générations et horizons. En 2022, il investit la HAB Galerie à Nantes avec l’exposition personnelle Mémoires d’un touriste, une vision acide des relations entre art et industrie des loisirs.
Bertrand Dezoteux
Catalogue : 2018Picasso Land | Animation | hdv | couleur | 11:6 | France | 2015
Bertrand Dezoteux
Picasso Land
Animation | hdv | couleur | 11:6 | France | 2015
Ce projet a pour origine le célèbre ballet Parade (1917), dont les costumes et décors avaient été créés par Picasso, sur un texte de Cocteau, musique de Satie, et chorégraphie de Massine. En 1980, ce monument de l’avant-garde européenne est adapté à la télévision par Jean-Christophe Averty, réalisateur héritier du surréalisme, et pionnier de la technique d’incrustation (chroma key) en France. Picasso Land tente de perpétuer cet esprit d’avant garde en proposant un troisième opus, en 3D. Décors et personnages ont été modélisés à partir de peintures et sculptures de Picasso, formant un petit peuple hétéroclite et dansant. Pour mettre en action ces corps singuliers, leur donner vie, une chorégraphie a été créée en collaboration avec le danseur Yaïr Barelli. Il a développé un vocabulaire de gestes, de pas et d’attitudes qui furent numérisés puis injectés dans les personnages. Cette relecture de l’oeuvre de Picasso dévoile un “ Pays “, qui se construirait d’oeuvre en oeuvre, qui aurait ses propres moeurs, sa culture, son territoire.
Bertrand Dezoteux. Né en 1982, formé au Fresnoy Studio national des arts contemporains, il développe sa pratique autour de nouvelles formes audiovisuelles. À la frontière du documentaire, de la fiction et de la science-fiction, ses films s’inspirent des logiciels de modélisation 3D, pour créer des objets visuels hybrides. Il réalise ainsi “ Le Corso ” en 2008, “ L`Histoire de France en 3D ” en 2012, “ Animal Glisse ” en 2015, “ Picasso Land ” en 2016 ou encore "Super-règne" en 2017. Présenté en France et à l’étranger, le travail de B. Dezoteux interroge notre rapport aux autres, au travail ou au quotidien, notre imaginaire du futur et notre désir d’ailleurs. En 2015, il est lauréat du prix Audi talents awards pour le projet “ En attendant Mars ”, mené en collaboration avec l`Observatoire de l`espace du CNES (Centre national d`études spatiales). En 2017, l’artiste a été exposé au Palais de Tokyo (Paris) et à la Station (Nice), ses films ont été montrés au New York Film Festival et au Toronto International Film Festival. En mars 2018, il est programmé au théâtre des Amandiers (Nanterre) ; en avril, la galerie Édouard Manet (Gennevilliers) lui consacre une exposition personnelle.
Catalogue : 2009Le Corso | Animation | 0 | couleur | 14:0 | France | 2008

Bertrand Dezoteux
Le Corso
Animation | 0 | couleur | 14:0 | France | 2008
Au départ de ce projet, il y a l?envie de faire une vidéo rurale, sans anthropomorphisme, qui se placerait du point de vue d?un animal. Ce postulat est évidemment vain (les animaux ne font pas de vidéo, encore moins de 3D), et le film prend les allures d?un documentaire sur un troupeau d?animaux. La caméra semble être tenue par un amateur qui tant bien que mal, tente de suivre la course survoltée des créatures impassibles. Leur race est indistincte et les caractères sont empruntés à différentes espèces (bovidés, félins, insectes). Malgré tout, ces bêtes semblent obéir à toutes sortes de règles, de mimétismes et de rituels bien identifiables. Certains d?entre eux renvoient directement à une intelligence primitive (se mettre en cercle et tourner), voire à des évènements liés à un passé proche (la maladie de Creutzfeldt-Jakob).
Né le 22 février 1982 à Bayonne (64), Bertrand Dezoteux est un jeune artiste basque qui n?a cessé dès lors de s?éloigner de sa terre natale. Il s?exile à Angoulême pour étudier la narration graphique entre 2001 et 2003, puis migre en 2004 à Pusan, en Corée du Sud, où il apprend les exigences et la rigueur de la peinture Coréenne. Enfin, il achève sa scolarité à Strasbourg pour passer son DNSEP en juin 2006. En 2003, il participe à la création du collectif Caligrayk !, dont la vocation initiale était la conception et la production d?un magazine interactif, et dont les objectifs actuels restent opaques. En 2006, il collabore avec l?artiste Plamen Dejanoff, qui lui commande cinq collages et une vidéo pour son exposition au MuMok de Vienne. L?un des collages a mystérieusement disparu en septembre 2006, lors de l?exposition de l?artiste bulgare à la Chaufferie, galerie des arts décoratifs de Strasbourg. Aciennement étudiant au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, il s?improvise anthropologue, et observe avec soin les m?urs de l?homo numéricus.
Catalogue : 2008Roubaix 3000 | Fiction | | couleur | 9:0 | France | 2007

Bertrand Dezoteux
Roubaix 3000
Fiction | | couleur | 9:0 | France | 2007
Roubaix 3000 est un film de famille d?anticipation politique. Je suis descendu dans le Sud avec un magnétophone pour enregistrer mes proches. J?ai récolté là-bas beaucoup de voix et dès mon retour dans le Nord, je les ai entendues des heures durant. J?ai tenté d?adopter une écoute flottante, et de sélectionner les éléments paraboliques, ceux qui semblaient au premier abord anodins, mais qui au final dessinaient une géopolitique familiale. Il apparaît alors une structure où les générations cohabitent et évoluent avec leurs préoccupations et leurs langages singuliers. Le montage fut mon outil d?écriture. J?élaborai un scénario par l?agencement des paroles, l?assemblage des phonèmes, le chevauchement des interjections. Il m?importe que les voix ne soient pas jouées, qu?elles soient spontanées, rythmées, que les dialogues ne soient pas écrits pour être interprétés. Il y a deux forces qui luttent dans ce système de conception : les voix d?un côté sont souveraines et indomptables, obéissant aux lois de leurs propriétaires. De l?autre côté, les acteurs, tous Roubaisiens et amateurs, tentent par le play-back de jouer leur partition, de donner corps à ces paroles qui ne sont pas les leurs. Ces deux expressions se rassemblent lors du tournage, à Roubaix, où l?architecture est riche en collages, en assemblages, en greffes, en citations antiques.
Né le 22 février 1982 à Bayonne (64), Bertrand Dezoteux est un jeune artiste basque qui n?a cessé dès lors de s?éloigner de sa terre natale. Il s?exile à Angoulême pour étudier la narration graphique entre 2001 et 2003, puis migre en 2004 à Pusan, en Corée du Sud, où il apprend les exigences et la rigueur de la peinture Coréenne. Enfin, il achève sa scolarité à Strasbourg pour passer son DNSEP en juin 2006. En ce moment étudiant au Fresnoy, il vit et travaille à Roubaix, où il a réalisé le projet « Roubaix 3000 » (www.roubaix3000.com).
Arnaud Dezoteux
Catalogue : 2023Grandeur Nature | Doc. expérimental | 4k | couleur | 36:39 | France | 2022

Arnaud Dezoteux
Grandeur Nature
Doc. expérimental | 4k | couleur | 36:39 | France | 2022
Dans la vie de tous les jours, Clémence est chercheuse en philosophie. Mais pendant le jeu de rôle médiéval fantastique des Légendes d’Hyborée, elle incarne la chroniqueuse Nuria Delorme, venue des terres lointaines d’Aquilonie. Équipée d’un micro, devenu bâton de parole le temps du jeu, elle parcourt l'immensité des terres d’Hyborées à la rencontre des centaines d’autres personnages qui peuplent ce monde imaginaire. Elle les questionne sur ce qu'ils vivent ou ressentent, ce qu’ils comprennent d’une action souvent trop éclatée pour faire sens individuellement. La chroniqueuse s’y prendra à plusieurs reprises.
Arnaud Dezoteux (1987) vit et travaille à Paris. Il est diplômé en 2011 des Beaux-Arts de Paris et participe l’année suivante à l’exposition Géographies Nomades avec la vidéo “G-COACH”, qui mêle improvisation et coaching de séduction dans une ambiance de télé-réalité. Ses projets, qui ont tous en commun d’utiliser le studio d’incrustation sur fond vert comme le lieu d’une confrontation atypique avec les acteurs, ont été montrés à la Loop Art Fair de Barcelone, la Nuit Blanche Video de Londres, le Musée Làzaro Galdiano à Madrid, le Confort Moderne à Poitiers, la Fondation Lafayette et le Palais de Tokyo à Paris, la galerie 221A à Vancouver ou la galerie Forde à Genève. En 2016, il conçoit une exposition personnelle à la galerie Edouard Manet à Gennevilliers intitulée «Brise fraîche au-dessus des montagnes», consacrée à l’acteur Keanu Reeves. En 2017, il achève «Miroir de Haute-Valnia», une épopée à la frontière du documentaire et de la Fantasy, tournée dans plusieurs centres d’art et présentée pour la première fois au Centre Pompidou. En 2019, il part au Nouveau-Mexique et entame un projet de reenactment de la vie de Billy the Kid, si toutefois ce dernier était un adolescent au XXIème siècle Les films de Arnaud Dezoteux ont été projetés en 2019 au Cinéma Spoutnik de Genève, au Festival Côté Court, Ciné 104 de Pantin, au Drive-In Theater, Tinflats à Los Angeles, au Forum des Images pour la Nuit Blanche 2017 (en collaboration avec Treize) et Hors-Pistes Production au Centre Pompidou, ainsi que pour les 25 ans de D.C.A au Palais de Tokyo à Paris. Parmi ses dernières expositions personnelles figurent : 2018, Braquage Therapy, Forde, Genève / 2016, Sous le Soleil du Neubourg, Musée d’Art et d’Histoire d’Evreux, Evreux / 2016, L’oeil du Drone, Lycée Gilbert Martin, Le Neubourg / 2016, Brise fraîche au-dessus des montagnes, Galerie Edouard Manet, Gennevilliers / 2015, Vers le sous-bois des Aurores, Les Bains Douches, Alençon, Paris / 2013, Loop Art Fair, Hôtel Las Ramblas, Barcelone / 2012, LA TACTILIA , Galerie Bendana-Pinel, Paris.
Caroline Déodat
Catalogue : 2023Sous le ciel des fétiches | Doc. expérimental | 0 | couleur | 16:53 | France, Maurice (Île) | 2023

Caroline Déodat
Sous le ciel des fétiches
Doc. expérimental | 0 | couleur | 16:53 | France, Maurice (Île) | 2023
Sous le ciel des fétiches répond à la difficulté de montrer l’ubiquité des archives coloniales dans l’histoire du séga mauricien. Née pendant la colonisation et l’esclavage au sein de communautés de fugitif.ves, cette pratique de danse et de poésie chantée survit aujourd’hui principalement sur les scènes touristiques des hôtels. Travaillant la relation d’emprise avec le passé colonial, le film réinvestit les spectres d’un regard qui hante. Comment projeter – littéralement faire sortir de soi – le récit de nos agresseurs ?
Caroline Déodat est artiste et chercheure. Docteure en anthropologie de l'EHESS, elle a été formée à l'École des Beaux-Arts de Lyon dans le cadre du post-diplôme Art. Par le biais de films et d'installations, elle explore les dimensions spectrales de l'image en mouvement dans une circulation entre fiction et ethnographie. De ses obsessions pour les processus d'archivage et d'aliénation, l'histoire et les mythes de la violence, elle exhume des récits par la convocation de mémoires hantologiques, d'archives en différé et d'images orales. Son travail a été montré au Musée Reina Sofía à Madrid, dans les Résonances de la Biennale d'art contemporain de Lyon, à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo à Turin, et prochainement au Salon de Montrouge, au Ji.hlava International Documentary Film Festival à Prague, au Magasin à Grenoble et à l'IFAN à Dakar.