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Ieva Kotryna Skirmantaite (ski)
Radiant Energy
Doc. expérimental | mp4 | couleur | 12:33 | Lituanie | 2020
La teinte pourpre bleuté qui recouvre l'image est le résultat d'un défaut de fabrication de la série de smartphones HTC One. Fabriqué par une entreprise taïwanaise, ce téléphone retourne là d'où il vient. De petits changements dans le système le mettent face à une toute nouvelle présence. La caméra se déplace à travers les espaces, passant de l'un à l'autre comme si elle essayait d'entrer en contact avec son environnement. Mais, accompagnées d’un paysage sonore actif, les images déformées de l'environnement créent un nouvel espace, ouvert à l'imagination.
Ieva Kotryna Skirmantaite (née à Vilnius (Lituanie), en 1994) est artiste audiovisuelle. Elle vit actuellement à Paris. Après avoir travaillé pendant quelques années dans l'industrie du cinéma en Lituanie, elle a obtenu, en 2019, une Licence de cinéma à l'Université Paris 8 (France). En 2019, elle a également été acceptée dans un Master à l'École universitaire de recherche ArTeC, Paris (France). En ce moment, elle développe sa recherche audiovisuelle sur les dolines. En dehors de ses projets personnels, elle collabore souvent avec d'autres artistes sur leurs œuvres.
Ernst Skoog
RENDEZVOUS
Doc. expérimental | 0 | couleur | 28:20 | Suède | 2020
Les récits épiques du Far West hollywoodien ont inspiré un univers de jeu de rôle aliénant, quelque part dans la forêt sauvage suédoise à notre époque. Ici, un grand groupe de personnes éprises de liberté, vêtues de bottes de cow-boy et de chapeaux Stetson, se réunissent pour reconstituer un passé qui n'a jamais été le leur. La fiction et la réalité se rencontrent dans "Rendezvous", mais seulement devant la caméra. Les participants habitent collectivement leur simulation, et, tant qu'ils peuvent la maintenir ensemble, ils peuvent la vivre en toute sécurité. Il s'agit d'échapper au monde moderne, à sa technologie et à sa morale, pour retrouver une vie authentique, centrée sur l’essentiel. Que cette vie puisse être exprimée par la fiction est le paradoxe qu'Ernst Skoog interroge, notamment au travers d’un esthétique granuleuse proche du found footage. "Rendezvous" est tourné en Digital Video - un format déjà désuet – ce qui ajoute une distance temporelle désorientante entre les images et ce qu'elles représentent. Une antithèse de l'Hollywood dont s’inspire leur monde.
Ernst Skoog est né en 1991 à Kvidinge (Suède). Il vit et travaille actuellement à Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Il a obtenu un diplôme au Royal Institute of Art, Stockholm (Suède) en 2020. Travaillant à la fois comme artiste et réalisateur, il centre son travail sur les images en mouvement. Dans son travail, il étudie et s’approprie les chevauchements entre la réalité, la mémoire et la fiction, et explore les perceptions et les nuances qu’elles contiennent. "Rendezvous" est son premier film en tant que réalisateur. Il a été nommé pour le prix Next:Wave, Guangzhou (Chine), et a été présenté en première au CPH:DOX, Copenhague (Danemark) en 2020.
Federico Solmi
American Fables
Vidéo | mp4 | | 7:40 | Italie, USA | 2020
Inspiré par l'héritage d'événements historiques réels et de mythes fabriqués, "American Fables" réimagine, par le biais de vignettes vidéo, certains des moments les plus célébrés de l'histoire américaine. J'ai longtemps été influencé par les récits historiques, comiquement unidimensionnels et inexacts, que l'on retrouve dans la plupart des manuels scolaires américains, dans lesquels les perspectives ethnocentriques créent des récits de propagande sur le sentiment d'exception américain. Je suis sans cesse fasciné par la subjectivité de l'histoire, sa vulnérabilité face aux idéaux partisans et au nationalisme, ce qui rapproche plutôt les récits historiques des contes que des faits. C'est ce qui m'a poussé à créer ma propre bibliothèque d'histoire américaine, contrefaite et réimaginée, dans le but de soumettre ma propre voix à cette campagne de désinformation en constante expansion, ancrée dans la rhétorique occidentale.
Federico Solmi est né en Italie, en 1973. Il vit et travaille actuellement à New York (USA). Son œuvre utilise des couleurs vives et une esthétique satirique, afin de dépeindre une vision dystopique de la société actuelle. Ses expositions présentent souvent des installations articulées, composées d'une variété de médias, notamment la vidéo, la peinture, le dessin et la sculpture. Federico Solmi utilise son art comme un moyen de stimuler un dialogue direct avec son public, en soulignant les contradictions et la faillibilité qui caractérisent notre époque. À travers son œuvre, il examine les pulsions et les désirs inconscients de l'être humain, afin de critiquer l'obsession de la société occidentale pour la réussite individuelle, et de montrer les relations contemporaines entre nationalisme, colonialisme, religion et consumérisme. En reconfigurant les récits historiques à travers les époques, il crée des œuvres de commentaire social et politique qui perturbent les mythes définissant la société américaine. En scannant ses peintures à l’aide d’un moteur de jeu, ses vidéos confrontent le public à sa propre réécriture absurde du passé et du présent, mêlant humour noir, sens du grotesque et nouvelles technologies. Il crée une réalité virtuelle carnavalesque où nos dirigeants deviennent des marionnettes, animées par un scénario informatique et des performances de capture de mouvement plutôt que par des ficelles. Il crée une réalité virtuelle carnavalesque, dans laquelle nos dirigeants deviennent des marionnettes, animées non pas par des fils, mais par des scripts et captures de mouvement par ordinateur.
Francisca Somigliana
Diamante
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 7:29 | Argentine | 2020
"Diamante" est construit comme un jeu de réflexions sur la base d'un fait divers: un vol de bijoux commis en Russie en 2018, vraisemblablement par une organisation criminelle appelée Pink Panther.
Francisca Somigliana (née à Buenos Aires en 1992) a étudié le design d’image et de son. Elle a participé au Film Program (2017) et au Artist Program(2020/21) de la Universidad Torcuato Di Tella, Buenos Aires (Argentine). Elle a été sélectionnée en 2019 pour participer à la Biennial of Young Art, Buenos Aires (Argentine). Elle a participé à plusieurs expositions et projections, notamment à "Space between", au Centro Cultural Recoleta, Buenos Aires (Argentine); à "Today I have permission to lie", à la UTDT – Universidad Torcutato Di Tella, Buenos Aires (Argentine); à Program 2016, au Dahaus Studio; à Satellite XIII (CHELA); et à "Cinematographic images and their path to freedom", à la UTDT – Universidad Torcutato Di Tella, Buenos Aires (Argentine).
Paul Sonntag, Luzie Loose
A New Normal
Film expérimental | 4k | couleur | 17:10 | Allemagne | 2019
"A New Normal" est un film-essai stéréoscopique, qui examine la question de savoir comment continuer, quand tout a changé. Un jeune homme quitte son appartement dans une vieille tour, et erre dans des paysages déserts. Quelque chose l'attend là-bas, mais ce qui le pousse à avancer, c'est son désir de tout laisser derrière lui, même lui-même. Un narrateur raconte des fragments et des expériences de la vie quotidienne après une catastrophe. Ils ne ressemblent en rien au parcours du jeune homme, mais ne peuvent pas non plus en être dissociés. Les histoires commencent comme des épisodes banals à propos des courses au supermarché ou des trajets entre le domicile et le travail, mais révèlent diverses stratégies pour faire face à une profonde crise d'identité. Les images en 3D sont à la fois un choix artistique et un choix narratif: elles servent de fenêtre sur les pensées et les tentatives du protagoniste pour développer un nouveau sentiment de normalité.
Luzie Loose est née en 1989 et Paul Sonntag en 1991. Ils ont grandi dans le Berlin d’après la chute du Mur. Luzie a étudié à la Universität der Künste Berlin (Allemagne), tandis que Paul a obtenu une licence à la Columbia University, New York (USA). Leurs chemins se sont croisés à la Filmakademie Baden Württemberg, Ludwigsbourg (Allemagne), où Luzie a obtenu son diplôme en 2018, avec son premier long métrage, "Swimming", qui a remporté plusieurs prix. Paul y étudie la cinématographie depuis 2016. Ses films ont été présentés dans divers festivals à travers le monde. "A New Normal" est leur première collaboration, et a été présenté en première mondiale au Filmfest München, Munich (Allemagne).
Giulio Squillacciotti
What Has Left Since We Left
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 21:15 | Italie, Pays-Bas | 2020
Le 7 février 1992, le traité sur l'Union européenne a été signé dans la ville néerlandaise de Maastricht. Des décennies plus tard, les représentants des trois derniers pays restants dans l’Europe se réunissent à nouveau dans la salle même où le traité fut signé, mais cette fois pour délibérer sur la dissolution définitive de leur Union. Dans ce qui ressemble à une séance de thérapie en boucle, les trois personnages - aidés par une interprète britannique qui s'improvise psychanalyste - tentent de gérer leur sentiment de perte. La conversation permet d’entrelacer métaphoriquement leurs liens politiques et personnels, les obligeant à faire face à leur crise d'identité et à reconnaître ce qui reste de leur Union, ce qu’elle n'est plus, et ce qu’elle pourrait encore devenir.
Giulio Squillacciotti (né à Rome, Italie, 1982) est artiste et réalisateur. Il vit et travaille entre Milan (Italie) et Maastricht (Pays-Bas). Il a étudié l'Histoire de l'art médiéval à Barcelone (Espagne) et à Rome (Italie), où il a obtenu une licence en sciences humaines à l'université Sapienza. Il a également obtenu un Master en arts visuels à l'université IUAV de Venise. Son travail s’oriente principalement sur la narration, les apogées culturelles et la façon dont les traditions se remodèlent dans de nouveaux contextes. Ses recherches mêlent fiction et faits historiques. À l’aide du film, du documentaire, du son et de la scénographie, il produit des enquêtes basées sur la recherche qui revisitent l'Histoire, créant de nouveaux récits à partir de perspectives subjectives, de la religion et de la culture populaire. Son travail a été exposé et projeté à l'international, notamment à la Biennale d'architecture de Venise – Pavillon néerlandais (Italie); aux Rencontres internationales Paris/Berlin (France/Allemagne); au Palais de Tokyo, Paris (France); à La Fémis – École nationale supérieure des métiers de l’image et du son, Paris (France); à Gaîté Lyrique, Paris (France); au Centre d'Art Contemporain de Brest (France); à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne); au Neues Museum Weimar (Allemagne); au Screen Space, Melbourne (Australie); à la Manifesta 8, Murcia (Espagne); au Magasin CNAC – Centre d’Art Contemporain et de Culture, Grenoble (France); à la AKV, Den Bosch (Pays-Bas); à Istanbul 2010 European Capital of Culture (Turquie); au Beirut Art Centre (Liban), au New York Photo Festival (USA); à Video_Dumbo, New York (USA); à la Columbia University, New York (USA); au Art Institute of Boston (USA); au Now Instant Image Hall, Los Angeles (USA); au OCAT Shanghai (Chine); au PAC – Padiglione d’Arte Contemporanea, Milan (Italie); à la Triennale de Milan (Italie); au MACRO – Musée d’art contemporain de Rome (Italie); au musée MAXXI, Rome (Italie); à la 16e Quadriennale de Rome (Italie); au MAMbo – Museo d’Arte Moderna di Bologna, Bologne (Italie); à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo, Turin (Italie) et dans la compétition officielle des 33e, 35e et 36e éditions du Torino Film Festival, Turin (Italie).
Deborah Stratman
Vever (for Barbara)
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 12:0 | USA, Guatemala | 2019
Un lien transgénérationnel entre trois réalisatrices à la recherche d’alternatives aux structures de pouvoir dont elles font intrinsèquement partie. Le film est né de projets filmiques abandonnés par Maya Deren et Barbara Hammer. Tourné au point le plus éloigné d'un voyage en moto que Barbara Hammer a fait au Guatemala en 1975, il est entrecoupé des réflexions de Maya Deren sur l'échec, la rencontre et l'initiation dans l'Haïti des années 50. Un vévé est un dessin symbolique utilisé dans le vaudou haïtien pour invoquer un Loa, un dieu.
Deborah Stratman est artiste et réalisatrice. Elle crée des films et des œuvres d'art qui interrogent le pouvoir, le contrôle et les croyances, en considérant la façon dont les lieux, les idées et la société sont entrelacés. Ses projets récents ont porté sur l'écoute, la liberté, la surveillance, les dolines, les comètes, les rapaces, les orthoptères, la lévitation, l'exode, la sororité et la foi. Elle vit à Chicago (USA), où elle enseigne à la University of Illinois.
Zhong Su
phoenix
Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 7:27 | Chine | 2020
Il s'agit d'un film en un seul plan, à propos de la violence et du sang dans un monde turbulent. Son titre fait référence à la durée du film. Mais une durée de 7'27'' ne peut pas vraiment être interprétée comme un miroir de l'époque de la pandémie, puisque la création du sonore et le montage final du film étaient terminés avant la catastrophe. Comme toujours, j’ai fait tous les éléments du film moi-même.
Zhong Su est artiste. Il vit à Hangzhou, et se consacre à la production d'images personnelles depuis 2011.
Yuhsin Su
frame of reference
Installation vidéo | mov | couleur | 11:18 | Taiwan, Allemagne | 2020
Des scientifiques qui étudient la zone critique placent des outils à l'extérieur, sur le site des gorges de Taroko. Ils ont notamment installé un réseau d’observation en temps quasi réel, pour étudier comment la météo cause des glissements de terrain, mais aussi comment ceux-ci affectent le climat. Caméras, sismographes et stations météo remplacent le corps de l'observateur, pour voir au-delà du système de perception humain. Avec l'installation vidéo "Frame of Reference", l'artiste Su Yu-Hsin aborde la question de la forme des relations scalaires entre le terrain, le laboratoire et la base de données. Quel rôle jouent les images dans la recherche de terrain à propos de la zone critique? L'artiste a suivi deux groupes de scientifiques: le groupe du GFZ (GeoForschungZentrum), le centre de recherche allemand pour les géosciences – qui l’a menée au laboratoire extérieur dans le parc national de Taroko où sont étudiés les glissements de terrain, et au laboratoire de Potsdam; et le groupe du Disaster Prevention and Water Environment Research Center de la NCTU National Chiao Tung University – qui l’a conduite sur les sites de Wuhe et de Wulu. Le réseau de stations de recherche dans le bassin versant de la rivière Liwu est utilisé pour observer les rivières et les glissements de terrain. Comment voir? À partir de quel endroit? Dans cette infrastructure permettant de voir "l'intérieur", où se trouve le corps de l'observateur?
Su Yu Hsin (née en 1989) est artiste et réalisatrice. D’origine taïwanaise, elle vit actuellement à Berlin. Elle aborde l'écologie dans sa relation étroite avec la technologie. Ses recherches artistiques portent sur la technologie, l'écologie et les infrastructures critiques, où convergent l'humain et le non-humain. Elle s'intéresse particulièrement à la cartographie, à la photographie opérationnelle et à la production technique de connaissances géographiques. Elle a participé à des expositions collectives, notamment à la Biennale de Taipei (Taïwan) [2020]; au ZKM – Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe (Allemagne) [2020]; au Kyoto Art Center (Japon) [2020]; au UCCA Ullens Center for Contemporary Art, Pékin (Chine) [2020]; à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne) [2019] et au Junín Contemporary Art Museum, Junín (Argentine) [2018]. Elle a été finaliste pour le 8e Huayu Youth Award, Pékin (Chine) [2020], et pour le LOOP Discover Award, Barcelone (Espagne) [2018].
Pilvi Takala
If Your Heart Wants It (Remix)
Vidéo | hdv | couleur | 15:21 | Finlande, USA | 2002
Chaque année, à Helsinki, se déroule SLUSH, un super événement de trois jours qui vise à revigorer la communauté des startups technologiques en réunissant entrepreneurs et investisseurs en capital-risque dans une ambiance de fête. "If your heart wants it (remix)" se base sur les recherches que Pilvi Takala a menées lors de l'édition 2018 de SLUSH. Avec une équipe interdisciplinaire et une équipe de tournage, elle a créé une startup afin de pouvoir y entrer.
Pilvi Takala est née en 1981. Elle vit et travaille entre Berlin (Allemagne) et Helsinki (Finlande). Ses œuvres vidéo sont basées sur des interventions performatives, dans lesquelles elle étudie des communautés spécifiques afin d’examiner les structures sociales et d’interroger les règles et réalités normatives de notre comportement dans différents contextes. Ses œuvres montrent qu'il est souvent uniquement possible de comprendre les règles implicites d'une situation sociale en la perturbant. Son travail a été présenté au MoMA PS1, New York (USA); au New Museum, New York (USA); au Kiasma, Helsinki (Finlande); au Palais de Tokyo, Paris (France); à la Kunsthalle Basel, Bâle (Suisse); à Manifesta 11, Zurich (Suisse); au Witte de With, Rotterdam (Pays-Bas); et à la 9e Biennale d'Istanbul (Turquie). Pilvi Takala a remporté le Prix de Rome néerlandais (Pays-Bas) en 2011, ainsi que le Emdash Award, Londres (Royaume-Uni), et le Finnish State Prize for Visual Arts (Finlande) en 2013.
Alejandro Telemaco Tarraf, Alejandro Telémaco Tarraf
Piedra Sola
Documentaire | 4k | couleur | 72:0 | Argentine | 2020
"Piedra Sola" s'inspire de la cosmovision andine, dans laquelle on pense que le passé est devant et l'avenir derrière. Ce film dresse le portrait d'une petite communauté vivant en altitude dans la Puna argentine, et dont les moyens de subsistance sont encore régis par leur union sacrée avec Pachamama – la Terre-Mère. "Piedra Sola" rend hommage à ces gens en tant que gardiens d'un savoir vital, tant dans le contexte local qu'universel. Ce film, comme un voyage alchimique entre temps et dimension, suit le voyage mystique d'un éleveur de lamas autochtone ainsi que ses rencontres avec ses ancêtres et avec la forme changeante du puma.
Alejandro Telémaco Tarraf est cinéaste. D’origine argentine, il a étudié le cinéma à l'université de Buenos Aires (Argentine) et la réalisation au SICA – Sindicato de la industria cinematográfica argentina (Argentine). Son travail a été présenté dans des festivals internationaux, notamment au Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); au BAFICI – Buenos Aires International Festival of Independent Cinema (Argentine); au AFI Fest, Los Angeles (USA); au Ficunam – Festival Internacional de Cine UNAM, Mexico (Mexique); au Busan International Film Festival, Busan (Corée du Sud); à Visions Du Reel, Nyon (Suisse); au ICA - Institute of Contemporary Arts, Londres (Royaume-Uni). En 2014, il a été sélectionné pour le 9e Buenos Aires Talents de la Berlinale (Allemagne) et en 2015, il a été sélectionné comme artiste audiovisuel pour la Bienal Arte Joven Buenos Aires (Argentine). En 2020, il a présenté son premier long métrage, "Piedra Sola", dans le cadre de la compétition officielle (Tiger Awards Competition) du Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas).
Thomas Taube
Occident
Film expérimental | 4k | couleur | 30:48 | Allemagne | 2020
Le monde tel que nous le connaissons a commencé en Californie, au cours du dernier quart du siècle. Le développement de la photographie à haute vitesse devient l’objet d'une histoire plus vaste sur la transformation du temps et de l'espace. C'est la base de ce qui deviendra plus tard Hollywood et la Silicon Valley, deux entités qui ont le plus puissamment défini la vie contemporaine, selon Rebecca Solnit. Cependant, le monde tel que nous le connaissons a également été façonné par le colonialisme européen, à la fin du XVe siècle. Il définit notre perspective contemporaine sur notre soi-disant norme, et sur les relations entre les peuples. Il est également la raison pour laquelle nous sommes capables de vivre comme nous le faisons. Il est à la base de la division entre les privilégiés et les autres. "Occident" était le nom d'un cheval, dont les photographies en mouvement sont devenues célèbres. "Occident" est aussi le terme que les pays de l’Ouest utilisent pour se différencier du reste du monde. C'est la colonne vertébrale de ce qui semble être la norme, et qui conduit à la raison pour laquelle ce n'est pas nous qui nous noyons dans la mer, qui fabriquons nos textiles, qui creusons pour extraire nos ressources, ou qui travaillons dans des zones contaminées pour extraire des matières toxiques qui semblent épuisées pour longtemps, mais qui nous entourent en réalité, toujours, au travers des personnes qui sont en contact avec elles. Nous vivons dans une réalité faite de matériaux présents et absents, qui nous entourent et définissent la relation entre les différentes éléments d'un système.
Thomas Taube est artiste vidéo. Il vit et travaille à Iéna (Allemagne). Il a étudié auprès de Clemens von Wedemeyer et Candice Breitz. Dans ses œuvres, il détache le médium film de ses structures narratives strictement linéaires. Avec des installations multicanales, des séquences associatives, réflexives et surréalistes, Thomas Taube va à l’encontre des codes cinématographiques conventionnels. Abolissant l'immédiateté du médium par le biais d'éléments épiques et de montages discontinus, ses œuvres visent à faire la distinction entre voir, observer, expérimenter et réfléchir. Ses œuvres ont été présentées au niveau national et international dans des institutions telles que le Museum der bildenden Künste, Leipzig (Allemagne), ou le Center for Contemporary Photography, Melbourne (Australie), ainsi que dans des galeries et des festivals, par exemple dans le cadre de la compétition allemande des Internationale Kurzfilmtage Oberhausen (Allemagne), et aux Rencontres Internationales Paris/Berlin (France / Allemagne). Il a remporté le prix de la Leipziger Jahresausstellung 2015, Leipzig (Allemagne); le Marion Ermer Prize 2016, Leipzig (Allemagne); et a reçu diverses bourses, comme la bourse de résidence de la KDFS – Kulturstiftung des Freistaates Sachsen au ISCP – International Studio & Curatorial Program, New York (USA). Ses œuvres font partie de diverses collections, notamment de la Staatliche Kunstsammlung Dresden, Dresde (Allemagne). En 2015, il a publié "Das Surren der Bildmaschine" chez Spector Books. Thomas Taube est actuellement représenté par Reiter Galleries, Berlin / Leipzig (Allemagne).
Telcosystems
Testfilm #1
Film expérimental | mov | couleur | 14:21 | Pays-Bas, Croatie | 2020
Testfilm est une série de projets dans lesquels Telcosystems aborde l'impact des nouveaux développements technologiques dans le domaine du cinéma numérique et leurs implications pour l'avenir du film d'artiste. Dans "Testfilm #1", Telcosystems explore les possibilités créatives du Digital Cinema Package (DCP) - la nouvelle infrastructure mondiale pour la projection de films dans les cinémas. En 2015, cette norme numérique a complètement remplacé la projection de films argentiques dans le monde entier. Est-il possible de bouleverser le comportement par défaut du système DCP et d'en révéler le potentiel artistique? (Cette pratique fait partie intégrante de l'histoire du cinéma). Ou bien le système est-il conçu pour exclure toute possibilité d'intervention humaine? Si tel est le cas, qu'advient-il de l'histoire et de l'avenir du cinéma expérimental, et des renégats qui refusent de se plier aux règles du jeu?
Telcosystems réunit Gideon Kiers, David Kiers et Lucas van der Velden. Lucas van der Velden (né en 1976, à Eindhoven, Pays-Bas) et Gideon Kiers (né en 1975, à Amsterdam, Pays-Bas) ont étudié à la Interfaculty Image and Sound, un département du Conservatoire Royal et de l’Académie Royale des Arts de La Haye (Pays-Bas). David Kiers (né en 1977, à Amsterdam, Pays-Bas) a étudié la sonologie au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas). Au fil des deux dernières décennies, ils ont étudié l'univers numérique d'un point de vue artistique. Dans leur pratique audiovisuelle, ils cherchent à libérer les machines des règles et des limites imposées par les logiciels et le matériel standardisés. Telcosystems crée des expériences spatiales immersives qui explorent l'interaction entre la technologie, l'expression humaine et le comportement des machines. Leurs films, installations et performances ont été présentés notamment à l'IFFR – Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); au Holland Festival, Amsterdam (Pays-Bas); à la Transmediale, Berlin (Allemagne); à Sonar, Barcelone (Espagne); au EMAF – European Media Art Festival, Osnabrück (Allemagne); au International Short Film Festival Oberhausen (Allemagne); Au Edimburgh International Film Festival, Édimbourg (Royaume-Uni); au Ann Arbor Film Festival (USA); à Videoex, Zurich (Suisse); au EYE Filmmuseum, Amsterdam (Pays-Bas); à De Appel, Amsterdam (Pays-Bas); aux Wood Street Galleries, Pittsburgh (USA); au STRP Festival, Eindhoven (Pays-Bas); au SXSW – South by Southwest, Austin (USA); au Stedelijk Museum Amsterdam (Pays-Bas).
Daniel Theiler
Top Down Memory
Film expérimental | 4k | couleur | 12:20 | Allemagne | 2020
Cette réalisation traite de la manipulation de l'histoire, dans le contexte de la reconstruction du Château de Berlin (musée Humboldtforum). À partir des incertitudes entourant la proclamation présumée d'une république socialiste par Karl Liebknecht depuis l'un des balcons du château en 1918, le film examine d'autres événements politiques qui ont eu lieu sur des balcons. La reconstitution d'événements politiques et culturels emblématiques, sur le balcon d'origine, soulève les questions de l'authenticité et de la manipulation. Qui écrit notre histoire? Comment faisons-nous face à notre passé? Comment fonctionne la mémoire collective? Le balcon est le motif central du film, représentant les hiérarchies et les politiques de pouvoir.
Daniel Theiler est artiste visuel, réalisateur et architecte. Il est d’origine germano-turque. Il a obtenu le diplôme de Meisterschüler en art et médias auprès de Nina Fischer, à l'UdK – Universität der Künste, Berlin (Allemagne), a étudié l'art à la Bauhaus-Universität Weimar (Allemagne), sous la direction de Danica Daki?, et a fait un MFA au School of the Art Institute of Chicago (USA). Il a également étudié l'architecture à la Technische Universität Berlin (Allemagne), à la ETH, l’École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse), et à la University of Strathclyde Glasgow (Royaume-Uni). Daniel Theiler travaille avec une variété de médiums, de la vidéo, à la photographie, en passant par la sculpture et les interventions publiques. Dans ses œuvres, il examine les écarts entre l'utopie et la réalité, en défiant les conventions et en interrogeant les habitudes. Daniel Theiler vit et travaille à Berlin (Allemagne).
Aske Thiberg
Ingen Problemer
Fiction | mp4 | couleur | 23:30 | Suède, Danemark | 2020
"Ingen Problemer" est un film à propos de six personnages et de leurs relations personnelles. Ce sont tous des personnes scannées en 3D qui, tout en écoutant le texte de leur monologue intérieur, se déplacent dans le monde "réel", où ils n'ont pas vraiment leur place. Leur peau réagit différemment au soleil, leurs vêtements ne bougent pas au vent et leur expression faciale reste la même, quel que soit ce qui est dit. Ils utilisent des signes de la main, des mouvements corporels maladroits et la danse pour tenter de mettre en scène les textes qui sont lus. Des textes qui parlent de l’impression de se décevoir soi-même et de décevoir ses proches.
Aske Thiberg (né en 1994) est artiste. D’origine suédoise et danoise, il vit à Copenhague (Danemark), où il prépare actuellement un Master en beaux-arts.
Clarissa Thieme
Was bleibt I Šta ostaje I What remains / Re-visited
Doc. expérimental | 4k | couleur | 70:0 | Allemagne | 2020
Les films se terminent. Les biographies se terminent. La vie continue. Peut-on enfreindre cette loi? Clarissa Thieme s'y essaie. Dans "Was bleibt | Šta ostaje | What remains / Re-visited" (2020), elle se rend dans certains villages et villes de Bosnie-Herzégovine. Elle tourne une seule prise dans chacun des lieux, où d'innombrables personnes ont été violées, torturées, et assassinées pendant la guerre de Bosnie. Elle s'était déjà rendue sur place il y a dix ans. "Was bleibt | Šta ostaje | What remains" (2009, 2010 première mondiale à la Berlinale) montrait ces lieux sans les accompagner de commentaires. Chacune des images posait la question: les lieux témoignent-ils de l'horreur, ou restent-ils silencieux? Dix ans plus tard, tout est différent. Vraiment? Dans chacun des lieux, Clarissa Thieme et son équipe de tournage ont déployé une bâche sur laquelle est imprimée à taille réelle un arrêt sur image du film de 2010. Parfois, cette comparaison entre "hier et aujourd'hui" est un simple acte de reconnaissance silencieux. D'autres fois, elle suscite la conversation. Certains sont évasifs, d'autres sont remplis de souvenirs d’expériences. "Qui est mort où ?" est l'une des questions soulevées. "Qui est parti pour se construire une nouvelle existence?", "qui est resté?", "qui est revenu?" en sont d'autres. Entre les lignes et entre les images, il apparaît clairement que ces sujets n'ont pas encore été assimilés. Comment le pourraient-ils? Il est déjà assez difficile de continuer à vivre. En même temps, l'intervention filmique suscite une réaction: devant la caméra de Clarissa Thieme, des espaces publics temporaires apparaissent. Les vieilles images suscitent un échange, qui prend la forme de ce que les personnes qui réagissent lui apportent. Le film ne résout pas les mystères - il fait quelque chose de mystérieux: il plonge dans l’espace entre le souvenir et la continuation, et imbrique la rétrospection dans le présent. Le vide est partout. Et le film de Clarissa Thieme n'est jamais terminé. Au contraire, il prouve qu'il existe une chance d'agir à travers un film qui persiste. À suivre. (Jan Verwoert)
Clarissa Thieme est artiste et réalisatrice. Travaillant le film, la photographie, la performance, l'installation et le texte, elle associe les formes documentaires et fictionnelles, en se concentrant sur les processus de mémoire, la politique de l’identité, et les stratégies de traduction. Sa pratique est basée sur la recherche, et adopte souvent une approche collaborative. Elle a étudié les arts médiatiques à la UdK - Universität der Künste Berlin (Allemagne), est titulaire d'un Master en études culturelles et pratiques esthétiques à la Stiftung Universität Hildesheim (Allemagne), et est Research Alumni au BAS – Berlin Centre for Advanced Studies in Arts and Sciences (Allemagne). Son travail a été exposé et projeté dans le monde entier, et est disponible chez Arsenal Distribution Berlin (Allemagne) et sixpackfilm, Vienne (Autriche), ainsi que dans le cadre de Video-Forum n.b.k., Berlin (Allemagne); blinkvideo, Hambourg (Allemagne); et DES'T / district, Berlin (Allemagne).
Zanic Tin
Antiotpad
Fiction | dcp | | 18:6 | Croatie | 2020
La voiture de quelqu'un est en feu. Quelqu'un s'est fait défoncer la tête. Quelqu'un s'est fait voler son portable. L'adolescent perturbateur rompra-t-il le cercle vicieux de violence, qu'il a peut-être déclenché lui-même?
Tin Žani? a obtenu un Master en réalisation de fiction à la NFTS - National Film and Television School, Beaconsfield (Royaume-Uni), en tant que boursier du Croatian Audiovisual Centre, Zagreb (Croatie). Avant d’aller à la NFTS, il a complété une Licence en production cinématographique et théâtrale à Zagreb (Croatie). Ses deux premiers films courts, "Komba" (2011) et "Manja?a" (2014), ont reçu des prix et des mentions spéciales, et ont été présentés dans des festivals de cinéma, ainsi que des festivals et marchés du film de premier plan, notamment au Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (France); au Tampere Film Festival, Tampere (Finlande); au Sarajevo Film Festival (Bosnie-Herzégovine); au Internationales Kurtzfilm Festival Hamburg, Hambourg (Allemagne); et au Zagreb Film Festival (Croatie).
Peter Treherne
Atmospheric Pressure
Doc. expérimental | mov | noir et blanc | 39:53 | Royaume-Uni | 2019
Alors qu’on trait les vaches dans une ferme laitière britannique, une tempête cataclysmique se profile à l'horizon. Un mystérieux météorologue enquête sur cet étrange phénomène météorologique, et suit son objet d’étude jusqu'à la ferme. Mais, face à de telles conditions (la pluie battante et la vie animale rétive), ses recherches peuvent-elles aboutir à des résultats?
Peter Treherne est réalisateur de films expérimentaux et artiste dans le domaine des images en mouvement. Il travaille dans le sud-est de l'Angleterre. Il utilise une multitude de caméras bon marché et de filtres ND, ainsi que les contingences de la pluie, de la neige, du brouillard et d'autres états atmosphériques lugubres, pour pixelliser et reconfigurer paysages et récits. Il a fait ses études à l'Université d'Oxford (Royaume Uni), où il a obtenu un Master en esthétique cinématographique. Il est également directeur du Slow Film Festival, Mayfield (Royaume-Uni). Ce festival expose des œuvres d'images en mouvement de longue durée et à propos de paysages.
Quy Minh Truong
Nha Cay
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 84:4 | Viet nam, Chine | 2019
"Dans le saisissant deuxième long métrage de Minh Quý Truong, un homme vivant sur Mars en 2045 examine des images rapportées de ses rencontres avec une communauté autochtone dans la jungle vietnamienne. Au fil de ses expériences, ses pensées dérivent: de questions d'identité, d'esthétique et de politique de l'image, aux pratiques funéraires rituelles, en passant par les forces visibles et invisibles qui façonnent les cultures. Combinant des éléments de science-fiction et d'ethnographie, "The Tree House" est une exploration puissante de la manière dont le temps et l'environnement influencent notre compréhension de la notion de lieu et de foyer." (57e New York Film Festival)
Truong Minh Quý est né en 1990 à Buôn Ma Thuot, une petite ville des Hauts Plateaux du Centre (Vietnam). Il vit et travaille ici et là, dans la vibration des souvenirs et du moment présent. Ses récits et ses images, qui se situent entre le documentaire et la fiction, entre le personnel et l'impersonnel, s'inspirent du paysage de son pays natal, de ses souvenirs d'enfance et du contexte historique vietnamien. Dans ses films, il a expérimenté le fait d’associer pendant le tournage des concepts-images abstraits à des improvisations réalistes. Il a été élève à l'Asian Film Academy 2012, dans le cadre du Busan International Film Festival, Busan (Corée du Sud), et a participé à la section Talents de la Berlinale 2016, Berlin (Allemagne). Ses films ont été sélectionnés pour des festivals et expositions à l’international, notamment le Festival international du film de Locarno (Suisse); le New York Film Festival (USA); le Festival International du Court Métrage à Clermont-Ferrand (France); les Internationale Kurzfilmtage Oberhausen (Allemagne); le Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); le Busan International Film Festival (Corée du Sud); Les Rencontres Internationales Paris/Berlin (France/Allemagne). En 2017, il a remporté le principal Prix Artistique de la 20e édition de VideoBrasil, São Paulo (Brésil). Son deuxième long métrage, "The Tree House", a été présenté en première au 72e Festival international du film de Locarno (Suisse) [Compétition Filmmakers of The Present, Prix Boccalino de la critique suisse], où il a été élu l’une des "trois des meilleures premières du festival" par la plateforme Mubi, et qualifié d'"ode singulière et envoûtante à la mémoire et au cinéma" par le site The Film Stage. Le film a ensuite été projeté notamment au 57e New York Film Festival (USA) [Projections]; à la Viennale, Vienne (Autriche); au Festival des 3 Continents, Nantes (France) [Compétition internationale]; au Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas) [Bright Future Main Program]; à CPH:Dox, Copenhague (Danemark)[Artist & Auteur]; et au Göteborg International Film Festival (Suède). Actuellement, Truong Quý Minh poursuit ses recherches sur l'analogique et les nouveaux médias au Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing (France).
Florian Tscharf
Terms of Play
Installation vidéo | 4k | couleur | 6:51 | Allemagne | 2020
Dans "Terms of Play", 60 phrases d’entraînement ont été extraites du logiciel de clonage vocal "Lyrebird IA" et recombinées en scénario pour former un dialogue. Celui-ci a ensuite été interprété par deux acteurs. Chaque ligne a été interprétée avec une émotion différente: parfois factuelle, parfois dramatique ou chantante... Cette œuvre vidéo à 2 canaux s’intéresse au processus des technologies d'apprentissage automatique, qui jouent un rôle croissant dans la production de films. En s'appropriant et en réinterprétant les phrases d’entraînement (que le logiciel a lui-même extraites de textes, romans et essais accessibles au public), cette vidéo inverse ces processus et les interroge de manière critique.
Florian Tscharf (né en 1987, en Allemagne) est artiste vidéo et médiatique. Il a étudié le Media Design à Ravensburg (Allemagne), la réalisation à la Filmakademie Baden Württemberg, Ludwigsburg (Allemagne), et les arts de l'écran à la Bezalel Academy of Arts and Design, Jérusalem (Israël). Il vit et travaille à Berlin (Allemagne).
Anya Tsyrlina
All Other Things Equal
Doc. expérimental | 35mm | couleur | 19:30 | Suisse | 2020
Poussant la recontextualisation filmique à l'extrême sans modifier le contexte d'origine, ce conte de fée radical rassemble comme par magie des centaines de plans et de scènes subtilement énigmatiques à propos l'"égalité des sexes", extraites de la propagande de la fin de l’époque soviétique - créant un monde elliptique, sensuel et doucement subversif, qui provoque et évoque...
Anya Tsyrlina est artiste visuelle. Elle est d'origine russe. Son travail sur les images en mouvement a été présenté récemment dans des festivals de cinéma et dans des lieux tels que le Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); la Viennale, Vienne (Autriche); le Berwick Art and Media Festival, Berwick-upon-Tweed (Royaume-Uni); le International Short Film Festival Oberhausen (Allemagne); les Internationale Kurzfilmtage Winterthur (Suisse); le EMAF – European Media Art Festival, Osnabrück (Allemagne); le MIEFF – Moscow International Experimental Film Festival, Moscou (Russie); les Rencontres internationales Paris/Berlin (France / Allemagne); le festival Bildrausch, Bâle (Suisse); la Haus der elektronischen Künste, Bâle (Suisse); la Anthology Film Archives, New York (USA); et la HKW – Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne).