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Karimah Ashadu
Machine Boys
Vidéo expérimentale | 4k | couleur | 8:50 | Nigeria, Allemagne | 2024
“Machine Boys” is a short film which explores the informal economy of motorcycle taxis; colloquially known as “Okada”, in the mega city of Lagos. Banned due to the government’s inability to regulate it, “Machine Boys” portrays a hardy group of bikers who continue this work, seeking to attain financial autonomy and independence. “Machine Boys” dwells on the consequences of this ban, meanwhile portraying the daily rituals and challenges faced by Okada riders. The riders embody though their stylish attire, and self-assured, powerful behavior, a particular branch of masculinity, and in this performance a beautiful vulnerability emerges, questioning Nigeria’s patriarchal culture. Through this exploration of Nigerian patriarchal ideals, Ashadu relates its performance of masculinity to the vulnerability of a precarious class of workers. With its innovative, cutting-edge style and sartorial references, it engages in a dialogue around post-colonial informal economy structures in Nigeria, as well as opening a window into the socio-cultural nuances of its most populated city.
Karimah Ashadu (b. London 1985) is a British-born Nigerian Artist and Film Director living and working between Hamburg and Lagos. Ashadu’s work is concerned with labour, patriarchy and notions of independence pertaining to the socio-economic and socio-cultural context of Nigeria and its diaspora. Her work has exhibited and screened at institutions internationally, including the 60th Venice Biennale, where she was awarded the Silver Lion for a Promising Young Participant in the International Exhibition. She has shown at Kunsthalle Bremen, Tate Modern, London, Secession, Vienna, Kunstverein in Hamburg, South London Gallery, London, Museum of Modern Art, New York and Centre d’Art Contemporain Genève. Ashadu is the recipient of other awards such as the Prize of the Bötterstraße in Bremen (2022) and the ars viva prize (2020). Public collections include MoMA, the City of Geneva Contemporary Art Collection and the Federal Collection of Contemporary Art, Germany. She was named Abigail R. Cohen 2021 Fellow at the Columbia Institute for Ideas and Imagination, Paris. In 2020, Ashadu established her film production company Golddust by Ashadu, specialising in Artists’ films on black culture and African discourses.
Oreet Ashery
Back in 5 minutes
Art vidéo | dv | couleur | 8:7 | Royaume-Uni | 2007
?Back in Five Minutes? est un bref thriller du monde de l?art qui se contient lui-même et ne comporte pas de solution. Un curator visite un studio et le trouve absolument vide. Les seuls éléments rappelant l?existence des artistes sont leurs téléphones portables et une note indiquant qu?ils sont partis chercher du lait et des biscuits, et reviennent immédiatement. Le curator commence alors à explorer la pièce de manière invasive, et découvre finalement un sac contenant du lait et des biscuits fraîchement achetés. Un peu plus tard, lors d?une conversation sur l?oreiller, le curator se demande si sa visite du studio n?était pas une mise en scène orchestrée par l?artiste, qui aurait ainsi essayé de l?inclure dans son travail. Néanmoins, sa partenaire suggère qu?il est peut-être réellement arrivé quelque chose à l?artiste, et qu?il serait bon de contacter la galerie. "Back in Five Minutes" explore le fossé potentiellement dangereux existant entre l?art et la vie, les sentiments privés et les soupçons professionnels, l?art fondé sur des objets et celui fondé sur des corps (performances), enfin sur les dynamiques du pouvoir dans le monde de l?art.
Oreet Ashery est une artiste pluridisciplinaire qui vit à Londres. Elle s?intéresse à l?art vivant, à la vidéo, au graphisme 2-D. Elle emploie également les objets, le texte et l?internet comme supports de son ?uvre. Son art vivant tend à prendre la forme d?un événement pluridisciplinaire in situ, prenant les gens du public comme participants. Ce travail se penche sur les politiques ayant trait aux questions personnelles, et leurs relations complexes avec les réalités sociales. Ashery s?intéresse à la rencontre de la vie et de l?art, des domaines de l'intime et du professionnel. Les ?uvres d?Ashery ont été présentées dans le monde entier et notamment : à la Tate Modern, London ; au OK Centre for Contemporary Art, Linz (Autriche) ; au Schwules Museum Berlin ; au Freud Museum, London ; à la galerie Foxy Production, New York ; à la galerie Arnolfini, Bristol ; à la Biennale de Liverpool ; à la galerie Kapelica, Ljubljana (Slovénie) ; au Musée d?Herzliya, Israël ; au FABO, Toronto ; au Brooklyn Museum, New York ; au Manchester Look 07 Image festival ; à la Galeria de Arte Mexicano (Mexcio City) ; à la galerie NGBK, Berlin et au Centre of Attention, Londres. Son travail a suscité de nombreuses rétrospectives, comptes-rendus et réflexions dans des livres et des magazines culturels, artistiques et académiques.
Jonathan Ashworth
Up twice
Art vidéo | dv | couleur | 3:30 | Royaume-Uni | 2005
Ascendant le côté inférieur de six histoires en cascade, ?UP TWICE? est un travail typique de Jonathan Ashworth. Il demande aux spectateurs de réévaluer leur perception de l?espace. Il crée ainsi des espaces où les gens se promènent sur des toits l?après midi, entrent dans les bâtiments par les fenêtres. Les détails architecturaux mis à contribution de manière inattendue, vont mettre votre monde à l'envers.
Jonathan Ashworth a étudié au Royal College of Art de Londres de 2004 à 2006. Il a été précédament diplômé d?un BA du Edinburg College of Art en 2003. Ses ?uvres furent présentées en Angleterre dans un premier temps puis dans toute l?Europe. Il faisait partie de la sélection d?artistes des Relations internationales Paris/Berlin en 2005.
Caner Aslan
I am going to do what i am supposed to do
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Turquie, Pays-Bas | 2006
Un homme grimpe à des échelles pour livrer une roue de bicyclette à un autre étage. Il grimpe, grimpe et grimpe. On le voit grimper à ces échelles de manière répétée comme en boucle, et avec une forte détermination. Finalement il se fatigue et s´accorde une pause sur les échelles. Et là tout va commencer à s´écrouler, il le sait. Les roues commencent à tomber et il saute pour les rattraper. La chute des roues possède aussi un rythme et un système. On peut ressentir l´absurdité d´un système ou d´un pouvoir qui arrive à organiser sa propre chute. Dans un monde dans lequel on est censé faire quelque chose, quelle est l´utilité de faire quelque chose? La réponse se trouve peut-être dans le mythe de Sisyphe. C´est dans un comportement absurde de fidélité supérieure et de travail déséspéré dans lequel on peut trouver de l´espoir.
Né à Malatya en 1981, il a étudié le design graphique à l´Université de Marama, et l'École des Beaux Arts d´Istanboul. Il étudie désormais à "De Ateliers", un programme de résidence pour artistes à Amsterdam.
Herman Asselberghs
Altogether
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:0 | Belgique | 2008
« L'avenir est sombre, ce qui, je crois, est dans l'ensemble la meilleure chose que l'avenir puisse être. » En prenant cette observation comme point de départ, « Altogether » reconnaît pleinement l'impasse idéologique de l?ère post-68. La présence symbolique des drapeaux et des bâtiments historiques, et la conservation des capitales en tant que telles, sont devenus des arguments discutables. Projetés dans le (proche) avenir, ceux-ci apparaissent sous un jour des plus incertaines, ce que le langage cinématographique du film souligne. Fragmentée et associative, filmée en noir et blanc, la vidéo montre des images vagues de paysages urbains, certaines d'entre elles filmées en mouvement avec la caméra d?un téléphone portable, depuis une voiture conduisant à travers Bruxelles. Mais ce que nous voyons en réalité est l?abstraction imprécise d'une ville qui donne l'impression d'un espace négatif dont le caractère virtuel n'est plus théorisé à l'aide d'une voix-off, mais peut être trouvé dans l'image elle-même. Le film avance vers l'effondrement du visible, laissant le spectateur « enfermé » à l?intérieur de la situation actuelle.
Herman Asselberghs, artiste et critique d'art né en 1962, vit et travaille à Bruxelles. Il écrit sur la culture audiovisuelle, enseigne au Département de Cinéma du Collège d?Enseignement Supérieur Saint-Lukas de Bruxelles. Il est l'un des membres fondateurs d?Auguste Orts et co-organisateur de Square. Ses installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris (France), à la Documenta X de Cassel (Allemagne), aux Deitch Projects de New York (USA), au h-artware de Dortmund (Allemagne), à la Biennale de Photographie de Rotterdam (Pays-Bas), au Muhka d?Anvers (Belgique), au CGAC de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), au Witte de With de Rotterdam, à l?Internationale Filmfestspiele de Berlin (Allemagne), au FID de Marseille (France), au EMAF d?Osnabrueck (Allemagne), à la Medien und Architectur Biennale de Graz (Autriche), aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, et à la Transmediale de Berlin.
Herman Asselberghs
Capsular
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 24:0 | Belgique | 2006
L'enclave espagnole Ciudad Autonoma de Ceuta peut se définir comme à mi-chemin entre une ville et une communauté autonome, avec un parlement et un président qui lui sont propres. Autrefois partie administrative de la province espagnole de Cadiz, Ceuta, située le long de la frontière du Maroc, fait maintenant partie intégrante de l'union européenne. Cette politique avant-gardiste basée sur le néolibéralisme et la xénophobie agit comme une version contemporaine du "rideau de fer". Comme construction tangible, ce "mur" entre l'Europe et l'Afrique est un exemple précaire d'une industrie de déportation et de sécurité intensive. En tant que ligne de fracture symbolique ente le nord et le sud, entre "l'intérieur" et "l'extérieur", cette enclave représente à la fois la dure réalité des africains en quête d'une vie plus heureuse et le fantasme des européens tourmentés et menacés par la barbarie. Avec sa politique "télécommandée", l'Europe déplace littéralement son problème d'asile, sous-traitant le control de ses frontières et forçant les africains à participer à la lutte contre l'immigration illégale. La présence de lieux d'asile sur les frontières ou même sur le territoire africain poussent les frontières européennes bien au-delà de leurs véritables coordonnées, transformant les autorités locales en chiens de gardes et mettant les populations migrantes hors de vue des citoyens occidentaux. "Capsular" est une réflexion sur la pertinence ou l'insignifiance des images, sur le "camp" comme symbole et symptôme. Asselberghs joue avec les principaux media, qu'il commente et critique.
L'artiste vit et travaille à Bruxelles. Il publie régulièrement sur la culture audiovisuelle, organise des concerts et des spectacles multimedia, enseigne au département cinéma de la Hogeschool Sint-Lukas à Bruxelles où il participe également au programme de troisième cycle Transmedia en art, media et design.
Herman Asselberghs
Proof of Life
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 35:0 | Belgique | 2006
L?intérieur d?un grand espace, vide: la frontière entre intérieur et extérieur est mince. La présence humaine n?est perceptible qu?à travers la bande-son : une voix masculine rappelle des images télé épouvantables, un film catastrophe populaire, un emprisonnement de longue durée. Le titre fait allusion au jargon diplomatique utilisé pour négocier dans les vidéos envoyées pour prouver qu?un otage est vivant lors d?un enlèvement. Après a.m./p.m., Asselberghs poursuit sa recherche pour une approche audiovisuelle, il joue avec le spectacle donné par les principaux media, il commente ces derniers et il les contrarie. Son travail est fondé sur l?association d?idées et la suggestivité plutôt que sur l?explicite et le formaté. A cause du désaccord radical entre le son et l?image, on a besoin d?écouter le film. C?est une cassette audio à regarder. Ou bien est-ce que cette vie immobile pourrait être un autoportrait du spectateur ?
Herman Asselberghs est un artiste et un critique d?art né en 1962. Il écrit sur la culture audiovisuel dans de Tijd, il est professeur dans le département cinéma au collège d?enseignement supérieur Sint-Lukas de Bruxelles et fait également partie de l?équipe qui s?occupe des étudiants de maîtrise en Transmedia. Il est l?un des membres fondateurs de Square vzw et co-organisateur de [sonic]square, une série de concerts itinérants de music électronique. Il a publié un livre appelé Wrapped (avec Els Opsomer et Rony Vissers, GCAC, 2000) et la compilation d?essais Het Museum van de Natie. Van Kolonialisme tot Globalisering (avec Dieter Lesage, Gevaert Publishing, 1999). Ces installations ont notamment été montrées au Centre Pompidou à Paris, au Documenta X à Cassel, pour les Deitch Projects à New York, au hArtware à Dortmund et à la Rotterdam Foto Biënnale and Muhka à Anvers.
Herman Asselberghs
The Vanitas Record
Installation vidéo | dv | couleur | 33:35 | Belgique | 2006
Pour l?exposition Locus Loppen, Koen Theys a construit une gigantesque installation. The Vanitas Record était une nature morte en trois dimensions qui mesurait quinze mètres sur vingt. Dans l?assemblage de crânes, de livres, de réveils et de bougies, entre autre, Theys avait placé vingt mille escargots vivants. Dans la première partie de la vidéo du même nom - qui n?est d?ailleurs pas une simple documentation sur l?installation mais bien une ?uvre en elle-même, composée de différentes couches contextuelles ? la caméra circule le long de l?installation et détaille les livres, les escargots rampants, les réveilles en train de sonner et les bougies en train de s?éteindre. Doucement, Theys ajoute une deuxième couche qui allie relativité et ironie (qui peuvent également s?appliquer à lui) en insérant des extraits d?interview télévisée et radiophoniques qu?il a donné alors qu?il construisait ce ?record?. Dans la deuxième partie, Vanitas Record devient presque grand guignolesque puisque Theys exagère l?attention, déjà importante, qu?a suscité son installation auprès du public et de la presse lors de son inauguration en lui donnant les proportions d?un événement de masse où la presse et les visiteurs lui réservent un accueil exceptionnel : un tonnerre d?applaudissements et le crépitement assourdissant des flashes. En faisant cela, Theys dénonce l?érosion réflexive en relation avec le contenu de l?art visuel et de la culture dans la presse : le texte critique est de plus en plus marginalisé par le ?mécanisme de la tendance? dans les médias. Ce qui est plutôt paradoxal, c?est que cet acte pompeux est en contradiction avec la lecture première du contenu imposé au public par un ?Vanitas setting? (un ?cadre Vantias?) : un appel à la justice et à la compréhension du caractère temporaire de la vie et une mise en garde contre la vanité.
Koen Theys est né en 1963, il a fait ses études à la Koninklijke Academie voor Schone Kunsten à Gand et il a étudié le film et la vidéo à l?Institut Hoger St-Lucas à Bruxelles. Son travail est principalement caractérisé par une fascination pour la dépersonnalisation des objets. Dans ses vidéos et ses photographies il explore souvent les problèmes ayant trait à ?l?identité? en rapport avec l?image en général et l?image numérique en particulier. Beaucoup de ses personnages (comme par exemple Hitler dans ?Media studies? après Heinrich Hoffmann ou Picasso dans ?Painting with Picasso?) ont tous en commun le fait qu?on les identifie par une image, qu?ils sont séparés de leur personnalité sous-jacente et réduits à des icônes. Son travail est acheté et exposé dans le monde entier, comme par exemple au SMAK à Gand ; au Casino de Luxembourg ; au MOMA et à l?American Museum of Moving Image à New York et au MARTA à Herford en Allemagne.
Herman Asselberghs
_imovie_[3] silver lips / for me
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:14 | Belgique | 2006
Cette troisième lettre vidéo tirée de la série iMovie - une référence au logiciel d'Apple qu'Els Opsomer utilise pour étudier et monter son matériau iconographique - utilise des images du Sénégal. Comme dans les précédents montages, on se concentre sur le fossé qui existe entre le monde proche et le monde lontain, entre l'intérieur et l'extérieur. Tout tourne autour du corps de la personne aimée, on attend 'ici' pour obtenir les bons papiers pour pouvoir aller 'là-bas' - une distance, un désir tellement entêtant qu'il ne peut être vrai. Opsomer dissèque la différence entre corps et image, entre tangible et impalpable, entre représentation et imagination, entre présence et absence. Les photographies ne sont plus étudiées mais caressées avec insistance jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à voir. Les mots et l'image, les idées et la réalité, le blanc et le noir semblent plus que jamais avoir été effacés.
Els Opsomer est une artiste visuelle et une designer graphique née en 1968. Elle a été artiste en résidence à la Rijksacademie d'Amsterdam pendant quelques années. Elle a réalisé quelques installations multimédia avec des artistes tels que Johan Grimonprez, Herman Asselberghs et Ronny Vissers. Elle met en avant une remise en question de la réalité complexe dans laquelle nous vivons ainsi que des commentaires sur celle-ci. Elle présente souvent son travail comme des statégies qui permettent de survivre, des aides mentales qui aide à protéger l'intégrité de l'être humain contre le bombardement de la réalité. Dans ce processus, elle utilise souvent ses archives toujours plus fournies de photos et de vidéos d'images urbaines et les allie à du texte et de la couleur. son travail a été présenté entre autre à la Werkleitz Biennale, the Centro Galego de Arte Contemporánea à Saint-Jacques-de-Compostelle, au MuHKA à Anvers et à la Biennial on Media and Architecture à Graz. Opsomer vit et travaille à Bruxelles.
Sina Ataeian
Sand Storm
Vidéo | 4k | couleur | 5:0 | Allemagne, Iran | 2022
I come from Ahvaz in southern Iran, the capital of the oil industry. As a child I played football outside in more than 50°C. Ahvaz was officially the hottest city on Earth. The city was just 80km away from the frontline of the Iran-Iraq war. According to independent reports, Saddam Hussein had used chemical weapons 387 times in that region during eight years of war. The chemicals were made in the Soviet Union, East and West Germany. The mustard gas killed combatants and civilians alike and remained in the soil. After the war, and due to global warming, the city slowly became hotter and hotter. The chemically poisoned soil slowly dried out. The wind came and swept the dust up into the air. The fine dust pollution in Ahvaz is 52 times higher than the maximum tolerable limit for one’s health. Around 290 days a year there is a thick haze mixed with chemicals called ‘Sand Storms.’ Ahvaz then officially became the number one in yet another area: The most polluted city on earth. The moment the oil is depleted Ahvaz will become a ghost town. A big wave of climate migrants. A tsunami of cancer! For most people, an apocalyptic environmental catastrophe is still something that is coming in the future. For us, people from Ahvaz, it has already happened.
Sina Ataeian Dena is an Iranian-German filmmaker and artist. Sina lectures at the national university of film and television dffb, UdK University of arts Berlin, and Filmuniversität Potsdam. His video arts and photographs were exhibited at prestigious contemporary art museums such as Hamburger Bahnhof, Villa Merkel, Künstlerhaus Bethanien, Kunsthalle Baden-Baden. In 2015, his debut feature film “Paradise” was nominated for Golden Leopard in the main competition of Locarno Film Festival, and won two awards, Ecumenical Church Award and Art Peace Award, among many other festival attendees and awards around the world. In 2016, he was awarded a scholarship from Goethe Institut Villa Tarabya Istanbul. In 2018 he exhibited his first video works in the modern and contemporary art museum Villa Merkel together with Francis Alys and !Mediengruppe Bitnik. Sina was Dramaturge and associate producer of the documentary “Seven winters in Tehran” Steffi Niederzoll which won Best film of Perspective section and the Heinrich Böll prize Berlinale 2023, F-ACT award at CPH:DOX Copenhagen among ongoing festival attendees and further awards.
Hamdi Attia
Four sceens: in translation
Art vidéo | dv | couleur | 7:0 | Egypte, USA | 2004
C?est une vidéo réalisée à partir de collage composé en 4 scènes. Il s?agit de l?une des séries de vidéos qui examine certains aspects des couches verbales, visuelles et textuelles de la culture américaine. En tant qu?artiste égyptien vivant aux Etats-Unis, j?essaie de travailler, dans ces vidéos, selon deux visions - l?imagerie et les idées que je tiens des films américains montrés à la télé égyptienne; la déconnexion entre ces idées et ce dont j?ai eu l?expérience en arrivant ici.
Hamidi Attia est né à Assiut en Egypte en 1964. Il a étudié à l?Université des Beaux-Arts du Caire et a continué des études poussées en sculpture à l?Académie Egyptienne des Beaux Arts à Rome. Attia a aussi reçu un MFA en sculpture de l?Université de Pennsylvanie. Il a représenté l?Egypte à la Biennale de Venise en 1995, gagnant le premier prix des pavillons avec Akram Al-Magdoub. Son travail fut montré dans des expositions privées et publiques au Caire, à New York, Paris, Rome et Philadelphie. Il a reçu aussi de nombreuses commandes en Egypte, en Italie, aux Etats-Unis. Attia vit en ce moment et travaille entre New York et le Caire.
Kader Attia
Misunderstanding
Art vidéo | dv | couleur | 9:0 | France | 2006
"Misunderstanding" est un diaporama vidéo de 80 photos de minarets prises à Istanbul, au croisement entre l'Asie, l'Europe et le Moyen Orient. L'absence de son et le rythme régulier auquel sont projetées ces images nous bercent dans une monotonie hypnotique. Paradoxalement, ces images qui n'ont pas été retouchées nous ramènent à la réalité.Elles suivent simplement un léger mouvement d'avant en arrière, qui créé un effet de profondeur. L'enchaînement silencieux des photos créé une ambiguïté entre un sentiment de sérénité, la beauté d'une architecture centenaire, et la forme agressive des tours pointant vers le ciel telles des missiles. En manipulant ces images, Kader Attia établit un sentiment étrange entre peur et fascination. Depuis la chute du bloc communiste, l'équilibre géopolitique est passé d'un combat opposant l'Ouest au bloc soviétique, à un combat multipartite entre les religions Occidentales et Orientales. Le "monde Musulman" est source de fantasmes et de peurs qui sont en réalités fondées sur la pluralité des réalités rencontrées. Y-a-t-il un grand malentendu quant au monde tel que nous le montrent les mass médias? La crainte ne naît-elle pas habituellement de l'ignorance et de l'incompréhension? "Plus le mensonge est gros et plus les gens y croient". Cette phrase ne pourrait-elle pas s'appliquer aux armes de destruction massives qui ont déclenché les récents évènements en Irak? Avec peu de moyens, simplement avec un nouvel angle d'approche, une image peut raconter des histoires complètement différentes.
Kader Attia est né en 1970 à Dugny, en Seine Saint Denis. Il vit et travaille à Paris. Il a étudié à l?Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, à l?Escola de Artes Applicades La Massana à Barcelone, et à l?Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré Paris. Son travail a été exposé au Centro de Arte Contemporaneo, Huarte en Espagne, à l?ICA, Boston , au BALTIC Center for Contemporary Art à Newcastle ; au musée d?art de Haïfa, Israël ; au Magasin, centre d?art contemporain de Grenoble ; au Musée d?art contemporain de Lyon ; à la Andréhn-Schiptjenko gallery, Stockholm ; au centre national de la photographie, Paris ; au Kunst-werke, Berlin, FRAC Poitou-Charentes, Angoulême ; au FRAC Champagne-Ardenne, Reims ; au Centre culturel Français de Brazzaville, Brazzaville / Congo ; au Chelsea Museum de New York ; au Sculpture Park ; à la Frieze Art Fair, Londres ; au Centre d?Art Neuchâtel, Suisse, à la biennale d?Art, Landscape & Architecture aux Iles Canaries, Espagne ; à la Nuit Blanche, Paris ; au Palais de Tokyo, Paris ; au Sternersen Museum, Oslo ; au Tramway, Glasgow ; à l?Institut de monde Arabe, Paris ; et au Musée d?art et d?histoire Juif de Paris. Il est représenté dans des foires d?art contemporain comme l' Artissima, Turin ; la FIAC, Paris ; Arts Brussels, Bruxelles ; et Art Basel 34, Bâle. Il participe également à la 8ème Biennale de Lyon, à la 50ème Biennale de Venise. Il est nominé pour le Prix Marcel Duchamp lors de la FIAC.
Kader Attia
Oil and Sugar
Art vidéo | dv | couleur | 5:0 | France | 2007
"Oil and Sugar" est une vidéo de 5 minutes qui montre un cube blanc en sucre sur lequel est déversée de l'huile noire. Le cube "boit" peu à peu le liquide, noircit et s'écroule. Il peut être vu comme une représentation de l'espace d'exposition classique ("le cube blanc"), comme le symbole d'un espace dédié à l'art. A mesure que le cube absorbe l'huile, il noircit, se fragilise et finit par s'écrouler. Il s'agit d'une allégorie des relations tabou entre l'argent, la religion et l'art?
Kader Attia est né en 1970 à Dugny, en Seine Saint Denis. Il vit et travaille à Paris. L'?uvre de Kader Attia est fortement influencée par sa vie dans une banlieue parisienne qui est à la fois la nécropole des rois de France et le théâtre d'un conflit culturel. En prenant comme point de départ sa propre identité qui est définie par plusieurs cultures, il aborde la question des rapports toujours plus difficiles entre l'Europe et les immigrés, particulièrement ceux de confession islamique. Son travail ne se cantonne pas à un seul média. Ses photographies et ses films dressent le portrait des conflits qui couvent depuis la colonisation et sont caractérisés par un exceptionnel souci du détail. Le minimalisme allégorique de ses sculptures et de ses installations est souvent déstabilisant du fait du contraste entre leur attrait sensoriel apparent et leur contenu controversé. A travers ses installations, Kader Attia interroge le public sur ses fantasmes et ses phobies.
Guillaume Aubry
Mettre feu, mettre fin
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 17:0 | France, Argentine | 2023
C’est suite à la description du voyage de Magellan en 1520 qu'est nommé Tierra del fuego, l’archipel de l’extrême sud de l'Amérique. Les feux observés par les colons à la surface de l'eau étaient ceux des Yámanas, peuple indigène et nomades marins de ce bout du monde au climat très hostile. Leurs feux ont aujourd'hui totalement disparu avec eux, mais des lueurs de bateaux persistent toujours au milieu des fjords : les ferries qui transportent des milliers de touristes chaque année de Punta Arenas au Cap Horn ou d'Ushuaïa vers un nouvel el Dorado : l’Antarctique.
Guillaume Aubry est architecte (co-fondateur de l'agence Freaks), artiste-plasticien (Beaux-Arts de Paris) et docteur en art (programme Radian). Sa thèse "Courser le soleil" porte sur l’expérience esthétique du coucher de soleil, spectacle quotidien de l’embrasement de l’horizon. Il poursuit aujourd’hui ses recherches en interrogeant notre fascination collective pour la fin du monde.
Guillaume Aubry
The Gull Chewing Gum
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 10:0 | France, 0 | 2017
"The gull chewing gum" est un film qui propose la réactivation d`un principe cinématographique mis en place par l`artiste et réalisateur d`avant-garde anglais John Smith (né en 1952 à Walthamstow) et en particulier de son film "The girl chewing gum" (1976). Dans ce film qui montre l`activité d`un carrefour de Londres (traffic routier, passants...), l`artiste annonce en voix off l`ensemble des évènements quelques secondes avant qu`ils ne se passent, transformant ce carrefour banal en un grand set de cinéma hollywoodien. "The gull chewing gum" reprend un principe similaire, appliqué Ã une plage de granit rose située en Normandie, les mouettes, les cormorans, les poissons, les vagues... deviennent les acteurs principaux du paysage.
Guillaume AUBRY est architecte DPLG et artiste plasticien (post-diplôme de recherche La Seine des Beaux-Arts de Paris). Il est aujourd'hui artiste-chercheur du programme doctoral Radian. Sa thèse porte sur la pyromanie latente que cache notre plaisir collectif et "coupable" pour les couchers de soleil. Il est parallèlement PEA Professeur d'Enseignement Artistique, responsable du pôle Objet, espace, matériaux à l'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Brieuc.
Guillaume Aubry
Courser le soleil (Sunbound)
Vidéo | hdv | couleur | 0:1 | France | 2019
“Courser le soleil (sunbound)” est une animation vidéo de 24 images de coucher de soleil (liste ci-dessous) dans l'histoire de l'art faisant partie de mon corpus de recherche dans le cadre de mon doctorat.
Artiste et architecte, Guillaume Aubry a étudié aux Beaux-Arts de Paris (La Seine) et à l’Ecole d’Architecture de Paris-LaVillette (DPLG). Son travail a notamment été montré en France à la Villa du Parc, à Mains d’œuvre, aux Beaux-Arts de Paris, au Centre d’Art Chanot à Clamart, à la Cité des Arts, à la Fondation d’entreprise Ricard, à la Friche de la Belle de Mai et à l’étranger au Casino du Luxembourg, à Singapour, à Yérevan en Arménie, à Vaasa en Finlande, à Skagaströnd en Islande… Il a également été invité à participer à des manifestations évènementielles comme Nuit Blanche à Paris, la Biennale de Lyon, la Biennale de Lulea en Suède, le Salon de Montrouge, Jeune Création, la Biennale de Bourges… Aujourd’hui artiste-chercheur du doctorat de création RADIAN, il prépare une thèse sur l’expérience esthétique des couchers de soleil. Il est futur résident de la Villa Médicis à Rome (programme Médicis) et travaille actuellement à une adaptation scénique libre de La psychanalyse du feu de Gaston Bachelard qui sera créée à Nanterre-Amandiers en mai 2020.
Lin Htet Aung
Seeking Wombs For Rebirths
Fiction expérimentale | mov | noir et blanc | 24:44 | Myanmar | 2021
A boy went to a town. He went to find his next life.
Lin Htet Aung is a 98 born self-learned filmmaker and time based media artist based in Myanmar. In his earlier days, he wrote avant-garde poems and published underground poetry books. He started making short films in 2017. In 2020, his experimental short film “Estate” won “Silver Screen Award – Best Director” in Southeast Asian Short Film Competition at 31st Singapore International Film Festival SGIFF (2020). In 2023, his latest short film won the Principi Award at Lago Film Fest (Italy). His short films have been selected at International Film Festival Rotterdam (IFFR), Internationale Kurzfilmtage Oberhausen, LINOLEUM Contemporary Animation and Media Art Festival, Kurzfilm Festival Hamburg, Ruang Rantau Exhibition (United States), Ecological Futurisms (UK) and so on. He is interested in the concept of time, duration, history, archiving and projection.He explores all kinds of mediums, especially videos, photos, paintings and texts. He is always seeking the magic of changing details in his environment through time and composes them as dysfunctional stories in his artworks.
Nika Autor
Newsreel 63 - The train of Shadows
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 39:0 | Slovénie | 2017
Newsreel 63 follows newsreel-related practices and tries to position and understand a particular image a shred of video taken on the once famous Belgrade - Ljubljana rail-line, where refugees now travel not in couchettes but between the trains wheels. Newsreel 63 drifts into a visual investigation of railways and explores its historical, social and political narrative. The essayistic and associative elements of Newsreel 63 link this historical narrative to our pursuit of happiness, the idea of voyage in the current social constellation, where our longing for happiness is all too often tied to the idea of travelling somewhere or indeed the need to secure the means for mere basic survival.
Nika Autor finished her studies at the Academy of Fine Arts in Ljubljana (BA and MA) and finished her PhD in Practice at Academy of Fine Arts Vienna. Her practice is primarily based on experimental videos and documentary films, film essays, newsreels and spatial video and film installations. The focus of her work is a research of the invisibilities/ inaudibilities dealing with concealed topics of the forgotten past and the silenced present. Her work focuses on the production of particular images, specific constructions of collective memory as well as on personal/oral narratives and examines asylum and migration policies, workers rights and politics of memory. She is part of the collective Newsreel Front (Obzorniška Fronta), an informal collective of workers coming from the field of film theory and art practice.
Vartan Avakian
Short Wave / Long Wave
Documentaire | 0 | couleur | 9:0 | Liban, France | 2009
Behind the sea, when the weather was clear, stood a city with a high skyline and big structures. It looked like cities in films. Actually, it looked like New York in American films and TV series. I believed it was America. Some cities have no sound, some have no name. In my lovely hometown Jbeil, I was called "the Armenian" by my neighbors and my friends. When my father was still a kid, his name changed from Hampartsoum Avakian to Antoun Al-Armani, Anton the Armenian. To save my name, I searched for the anonymity of urban life.
Vartan Avakian is a visual artist and researcher born in Byblos (Lebanon) in 1977. His work is inter-disciplinary employing video, installation, photography and pop media. He studied Communication Arts (film and theatre) at the Lebanese American University and worked professionally in media production and scenic design. He is currently pursuing graduate studies in Architecture and Urban Culture at the Universitat Politècnica de Catalunya and the Centre de Cultura Contemporània de Barcelona. He is a founding member of the art collective Atfal Ahdath.
Juana Awad, Jorge LOZANO
Ideology
Vidéo expérimentale | super8 | couleur | 4:30 | Colombie, Canada | 2005
En bouleversant les tabous concernant le politiquement correct et en démentant les constructions sociales dominantes, l'Idéologie prend un tour soudain.
Juana Awad est une artiste multidisciplinaire colombienne vivant à Toronto. Jorge Lozano est un artiste colombien vivant lui aussi à Toronto. Ils ont collaboré sur plusieurs films et projets vidéos et sont co-directeurs du AluCine Toronto Latino Film and Video Festival et du AlucinArte International.
Christine Ayo
Ikoce Volume I
Doc. expérimental | mp4 | couleur | 10:48 | Ouganda | 2020
An uncanny narrator searches for the meaning and form of a mysterious cultural performance speculated to have started after the second world war, in Northern Uganda. As the search unfolds, the film sonically and anecdotally questions notions of cultural legacy, kinship, individual and collective memory.
Ayo is a Ugandan born visual artist and filmmaker currently based in The Netherlands. Her practice is based on a desire to seek out counter narratives, and to explore both pleasurable as well as uncomfortable ways of re-telling histories. Recent projects investigate intangible forms of cultural heritage and informal knowledge production held by unofficial bodies. Ayo holds an MA in Fine Art (cum laude) from the Piet Zwart Institute in Rotterdam.