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Paul Otchakovsky-laurens
Catalogue : 2008Sablé-Sur-sarthe, Sarthe | Documentaire | betaSP | couleur et n&b | 95:0 | France | 2007
Paul Otchakovsky-laurens
Sablé-Sur-sarthe, Sarthe
Documentaire | betaSP | couleur et n&b | 95:0 | France | 2007
Paul Otchakovsky-Laurens est arrivé à Sablé-sur-Sarthe après la mort de son père en 1946. Il avait un an. Sa mère tombant gravement malade, il a été adopté par une vieille cousine qui l`a élevé jusqu`en 1962. Il s?est passé, durant sa vie là-bas, des évènements qui l?ont déterminée pour de longues années, des choses graves sur lesquelles le silence est tombé et qui sont devenues ce qu?on appelle improprement un secret de famille. C`est là aussi qu`il a découvert par hasard ses origines juives. Il s?est agi pour lui de rendre compte de l?espace de ces silences. Il a voulu rendre ces lieux, ces temps, une vie d?enfant, puis d`adolescent dans une petite ville de province immobile, refermée, épieuse. Se libérer du poids d?un secret, suppose, Freud nous l?aura appris, le travail de sa mise en lumière. Mais lorsqu?un tel secret se confond avec la forme d`une ville, c`est alors cette ville qui devient l?obstacle à éclairer, à franchir, à décrire, à exhumer pour la démanteler patiemment. Enquête sur le devenir d?une communauté de province, ses paysages, ses rues et ses habitants, recherche d?archives familiales et retour sur le récit de souvenirs personnels, c?est une telle tresse qu?a choisi de nouer le film. Refusant de privilégier aucun de ces trois fils, c?est autant du coup une lente et pudique confession que le portrait d?une certaine France qui est entrepris ici.
Paul Otchakovsky-Laurens a inauguré Hachette/ P.O.L en 1978 avec « La vie Mode d?Emploi », de Georges Perec, avant de créer sa propre maison d`édition, P.O.L, en 1983. Il s?est progressivement imposé comme un des éditeurs français indépendants le plus discret, le plus exigeant et le plus novateur, un véritable « passeur », qui a fait émerger la nouvelle poésie d?Olivier Cadiot ou Valère Novarina et gagné la confiance de Marguerite Duras, avant de rencontrer le succès dans les années 1990 avec Marie Darrieussecq, Martin Winkler ou Camille Laurens. Son intérêt constant pour le cinéma est moins connu : Dans les années 60, il a collaboré à la revue Jeune Cinéma et à la Fédération Jean Vigo des ciné-clubs. Au début des années 70, une de ses principales tâches a été l`organisation de la mise à jour, confiée à Bernard Eisenschitz, de l`"Histoire du Cinéma" de Georges Sadoul. Chez P.O.L il a pu aider Serge Daney à créer la revue "Trafic" qui en est aujourd`hui à son cinquante-troisième numéro. Il a assuré la relance, l`édition et la diffusion de "Positif" de 1992 à 1995. Il a publié également les dix-huit premiers numéros de "La Lettre du Cinéma". Plusieurs de ses textes ou de ses écrivains ont à voir de près avec le cinéma, de Jean Louis Schefer à Jean-Luc Godard, de Pierre Alferi à Emmanuel Carrère, de Santiago Amigorena à Jérôme Beaujour. Parallèlement il a réalisé et monté une soixantaine de petites vidéos, de trois à quinze minutes, lectures de textes par leurs auteurs, pour le site des éditions P.O.L.
Manon Ott, Grégory Cohen
Catalogue : 2014Narmada | Documentaire | super8 | couleur et n&b | 43:0 | France, Inde | 2012
Manon Ott, Grégory Cohen
Narmada
Documentaire | super8 | couleur et n&b | 43:0 | France, Inde | 2012
Tourné avec des pellicules super 8, le film se présente comme un voyage, une rêverie le long du fleuve Narmada en Inde, entre les mythes du progrès et les mythes du fleuve. `Les barrages seront les temples de l?Inde moderne` proclamait Nehru à l?indépendance du pays. Bientôt, l`un des plus importants complexes de barrages conçus à ce jour sera achevé sur la Narmada. Une lutte sociale s?organise. Nous voyageons sur le fleuve jusqu?à l?océan, à la rencontre des habitants, des croyances et des imaginaires qui cohabitent et s?opposent dans cette vallée en pleine transformation.
Respectivement nés en 1982 et 1983, Manon Ott et Grégory Cohen sont tous deux cinéastes, ainsi que chercheurs en socio-anthropologie visuelle. Ils travaillent ensemble sur de nombreux projets. Ils sont issus d?une double formation en réalisation documentaire (MASTER 2) et en recherche en sciences sociales (doctorat). Depuis six ans, ils enseignent la photographie, donnent des ateliers d?écriture et de réalisation documentaire, ainsi que des cours de cinéma à l?Université d?Evry. En 2008, ils ont publié le livre de photographies Birmanie, rêves sous surveillance aux éditions Autrement (180 pages). Le premier film de Manon, « Yu », un documentaire sur l?attente et le parcours solitaire de Yu, une jeune demandeuse d?asile birmane venant d?arriver à Paris, a été sélectionné dans une quinzaine de festivals internationaux dont le Cinéma du Réel 2008. Grégory est notamment l?auteur du film « Petits aménagements avec l?Occident ». Le film Narmada (TS productions) qu?ils ont coréalisé, traite des transformations de la vallée du fleuve Narmada, en Inde, où sont construits de grands barrages. Le film sorti fin 2012 a déjà fait l?objet de nombreuses diffusions dans des festivals internationaux (Festival de Rome, IndieLisboa, Lussas,...) et de projections ponctuelles en salles, notamment à la Cinémathèque Française (cycle « la décision argentique, faste humaniste des années 2000 », séances cinéma avant garde/contre culture générale,?)
Laurenz Otto, x
Catalogue : 2023Allen Zweifeln zum Trotz | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 15:0 | Allemagne | 2022
Laurenz Otto, x
Allen Zweifeln zum Trotz
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 15:0 | Allemagne | 2022
Faszination klebt an der fremd-vertrauten Vaterfigur und vermischt sich mit aufkeimender Sehnsucht nach Nähe. Blindes Vortasten, Erforschen und Beobachten. Ein riskantes Spiel aus Ablehnung und Zuneigung, dessen Anspannung sich schließlich entlädt und die fragile Beziehung nachhaltig in Frage stellt.
1994 in Jakarta, Indonesien geboren; aufgewachsen in Köln-Holweide; absolvierte 2021 seinen B. A. in Filmregie an der ifs – internationale filmschule; ist als Filmvorführer in der Filmpalette Köln anzutreffen; arbeitet aktuell an dem Drehbuch für seinen Debütfilm TOTE KÖRPER RENNEN NICHT welches von der Film- und Medienstiftung gefördert wird
Halima Ouardiri
Catalogue : 2021Clebs | Documentaire | 4k | couleur | 18:11 | Canada | 2019
Halima Ouardiri
Clebs
Documentaire | 4k | couleur | 18:11 | Canada | 2019
Les pelages bruns, beiges, blancs et noirs se fondent à l’ocre de la terre et des murs inondés de soleil. Calme à l’heure du repos, l’endroit devient assourdissant quand vient le moment de nourrir les bêtes, qui entament alors leur concert d’aboiements. Dans le refuge pour chiens errants d’Agadir au Maroc, plus de 750 animaux trouvent aide et protection en attendant d’être adoptés par une famille. Chaque journée ressemble à la suivante, rythmée par la seule distraction des repas. Avec un regard aussi empathique qu’alerte aux jeux de lumière et de textures, Halima Ouardiri observe la chorégraphie qui régit la vie de la population animale, dont le quotidien suspendu évoque l’attente bien plus tragique de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.
Halima Ouardiri est cinéaste. Suisso-Marocaine, elle travaille entre le Canada, le Maroc et la Suisse. Elle a obtenu un B.A. en Science Politique et un B.F.A. en Production filmique à la Mel Hoppenheim School of Cinema à Montréal (Canada). Son premier film, "Mokhtar", tourné en Super 16mm, a reçu un très bon accueil dans une centaine de festivals internationaux tels que le TIFF – Toronto International Film Festival (Canada); la Berlinale, Berlin (Allemagne); le Festival international du film de Rotterdam (Pays-Bas); et le Festival international du film de Dubaï (Émirats arabes unis), avant d’être diffusé sur France 3, sur CBC et sur la TSR. Le film a remporté de nombreux prix, dont deux Prix de la Meilleure Réalisation et cinq Prix du Meilleur Film. Tourné dans un petit village du sud du Maroc, le film met en scène les villageois, beaucoup de chèvres et un hibou. De tous les interprètes, seul le hibou est un acteur professionnel. Aujourd’hui, Halima Ouardiri passe au long-métrage avec "Nico", un récit initiatique inspiré de son expérience comme garde du corps à Genève (Suisse), sa ville natale, et avec le développement du scénario de "La Camel Driving School".
Nour Ouayda
Catalogue : 2020Towards the Sun | Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:0 | Liban | 2019
Nour Ouayda
Towards the Sun
Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:0 | Liban | 2019
Vous êtes maintenant dans le hall principal du Musée National à Beirut. Un garde vous rappelle que vous êtes encouragés à toucher les objets archéologiques. Une voix dans votre casque vous suggère de lécher la pierre. Vous êtes maintenant face à un trou dans le mur dans la partie inférieure gauche d'une mosaïque. La voix du casque vous indique que ce trou a été causé par un sniper. Par curiosité, vous appelez le 1-9-9-1 afin d'écouter le reste de l'histoire.
Nour Ouayda (née en 1991) est cinéaste, critique de cinéma et programmeuse. Elle est la co-éditrice du journal de cinéma en ligne basé à Montréal Hors Champ ainsi que la gestionnaire des partenariats du Metropolis Art Cinema à Beyrouth et la coordinatrice du projet Cinematheque Beirut. Ses films et ses écrits portent sur la pratique de la dérive au cinéma.
Catalogue : 2015Nour Annahar Al-Shaheb | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 22:0 | Liban | 2014
Nour Ouayda
Nour Annahar Al-Shaheb
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 22:0 | Liban | 2014
A woman is leaving the country. A house cat is faced with an abrupt change : he is moving to a new home. A young girl roams the city in a taxi. The fine line between running away and leaving everything behind.
Nour Ouayda (b. 1991 in Canada to Lebanese parents) lives in Beirut, Lebanon. She graduated from IESAV – USJ in June 2014 with a degree in performing arts and an emphasis on audio-visual practices. Her short films explore feelings of belonging and exile in relation to one’s country, questioning the ability of sounds and images to shape our identity and heritage. Alongside directing, Nour works as a cinematographer and editor on short films and videos.
Ouazzani Carrier, Marie Ouazzani
Catalogue : 2019Exposition périphérique | Vidéo | hdv | couleur | 52:0 | France, 0 | 2018
Ouazzani Carrier
Exposition périphérique
Vidéo | hdv | couleur | 52:0 | France, 0 | 2018
"Exposition périphérique" est un voyage en voiture autour du périphérique extérieur parisien et des villes qui le bordent. Tel un inventaire des plantes qui habitent ce paysage de proche banlieue en pleine transformation du Grand Paris, cette fiction suit des jardiniers qui prennent soin des mauvaises herbes et plantes en pot, comme autant de propositions de résistance à l'urbanisation, et qui vivent dans les interstices laissés par la densification urbaine.
Vivant ensemble depuis 2015, Marie Ouazzani & Nicolas Carrier sont attentifs aux détails et aux ressources du quotidien. Qu`ils séjournent en Asie de l'Est, au Moyen-Orient ou en Europe, ils explorent chaque contexte à la recherche de fictions où se mêlent pollution, fantômes, ruines et économie. A partir de gestes et de situations simples, leurs vidéos et installations confrontent environnement et urbanisation afin de rééquilibrer les tensions de ces paysages. Récemment, leur travail a été présenté aux centres d'art de Mains d'Oeuvres, de la Villa Arson et du 3 bis f, au 61e Salon de Montrouge, à la 5e Biennale d'Odessa et à Darat al Funun en Jordanie.
Catalogue : 2016Tracing Ghosts | Vidéo | hdv | couleur | 9:22 | France, Coree du Sud | 2015
Ouazzani Carrier, Marie Ouazzani
Tracing Ghosts
Vidéo | hdv | couleur | 9:22 | France, Coree du Sud | 2015
Durant la colonisation japonaise de la Corée, cette école enrôlait des orphelins dans l’armée occupante. Maintenant résidence d’artistes, on murmure qu’elle est hantée. En jouant avec des calques d’images artistiques, historiques et touristiques, trois jeunes coréens réveillent les souvenirs et le passé de ce lieu.
Le duo d’artistes Marie Ouazzani (née en 1991) et Nicolas Carrier (né en 1981) s’est formé en 2015. Entreprenant des voyages qui les mènent dans des monuments et des paysages historiques, ils interagissent avec le contexte de ces lieux pour mettre en avant leur mémoire à travers des images qu’ils recontextualisent. Leurs installations, films et éditions confrontent des objets culturels pour investir et enquêter sur leur potentiel spirituel et fantasmagorique. Par la manipulation d’images, leur travail propose une réflexion critique autour des représentations induites par notre époque.
Catalogue : 2014Old School | Vidéo | hdv | couleur | 8:12 | France, Pays-Bas | 2012
Ouazzani Carrier
Old School
Vidéo | hdv | couleur | 8:12 | France, Pays-Bas | 2012
Une ancienne école utilisée par une association d`artistes dans les années 90 et 2000 et avant d`être récupérée par la ville pour devenir un nouvel espace de gentrification.
Diplômé de l`Ecole Nationale Supérieure d`Arts Paris-Cergy et de La Sorbonne Nouvelle en Etudes Cinématographiques, Nicolas Carrier développe son travail aux frontières du cinéma, du tourisme et de l`ethnographie. Au travers de films elliptiques, de pièces de found footage et de photographies, il explore notre relation au temps et à la mémoire en créant temporalités flottantes et répétitives, fictions minimales, rituels ou jeux. Inspiré par l`histoire des lieux qu`il utilise comme terrain de jeux, son travail révèle les traces des humains et de la nature et leur manière de se les approprier. Il questionne les thèmes des loisirs, de l`exploration et de l`animisme. Né en 1981, vit à Paris.
Catalogue : 2013It's the ghost | Vidéo | hdv | couleur | 6:15 | France, Irlande | 2012
Ouazzani Carrier
It's the ghost
Vidéo | hdv | couleur | 6:15 | France, Irlande | 2012
Dans les "ghost estates" de Cork en Irlande, lotissements inachevés ou partiellement inoccupés suite à la récession des années 2000, des enfants et adolescents se réapproprient les espaces vides par des jeux qu`ils réinventent.
Diplômé de l`Ecole Nationale Supérieure d`Arts Paris-Cergy et d`un Master de Cinéma de La Sorbonne Nouvelle, Nicolas Carrier réalise des films qui explorent le potentiel de fiction des temps morts. Dans des espaces isolés et abandonnés, il crée des situations d`ennui et de jeu qui, en évoquant oubli, hantise et reste, interrogent notre relation au temps dans notre monde quotidien. Né en 1981, vit et travaille à Paris.
Ouazzani Carrier
Catalogue : 2019Exposition périphérique | Vidéo | hdv | couleur | 52:0 | France, 0 | 2018
Ouazzani Carrier
Exposition périphérique
Vidéo | hdv | couleur | 52:0 | France, 0 | 2018
"Exposition périphérique" est un voyage en voiture autour du périphérique extérieur parisien et des villes qui le bordent. Tel un inventaire des plantes qui habitent ce paysage de proche banlieue en pleine transformation du Grand Paris, cette fiction suit des jardiniers qui prennent soin des mauvaises herbes et plantes en pot, comme autant de propositions de résistance à l'urbanisation, et qui vivent dans les interstices laissés par la densification urbaine.
Vivant ensemble depuis 2015, Marie Ouazzani & Nicolas Carrier sont attentifs aux détails et aux ressources du quotidien. Qu`ils séjournent en Asie de l'Est, au Moyen-Orient ou en Europe, ils explorent chaque contexte à la recherche de fictions où se mêlent pollution, fantômes, ruines et économie. A partir de gestes et de situations simples, leurs vidéos et installations confrontent environnement et urbanisation afin de rééquilibrer les tensions de ces paysages. Récemment, leur travail a été présenté aux centres d'art de Mains d'Oeuvres, de la Villa Arson et du 3 bis f, au 61e Salon de Montrouge, à la 5e Biennale d'Odessa et à Darat al Funun en Jordanie.
Catalogue : 2016Tracing Ghosts | Vidéo | hdv | couleur | 9:22 | France, Coree du Sud | 2015
Ouazzani Carrier, Marie Ouazzani
Tracing Ghosts
Vidéo | hdv | couleur | 9:22 | France, Coree du Sud | 2015
Durant la colonisation japonaise de la Corée, cette école enrôlait des orphelins dans l’armée occupante. Maintenant résidence d’artistes, on murmure qu’elle est hantée. En jouant avec des calques d’images artistiques, historiques et touristiques, trois jeunes coréens réveillent les souvenirs et le passé de ce lieu.
Le duo d’artistes Marie Ouazzani (née en 1991) et Nicolas Carrier (né en 1981) s’est formé en 2015. Entreprenant des voyages qui les mènent dans des monuments et des paysages historiques, ils interagissent avec le contexte de ces lieux pour mettre en avant leur mémoire à travers des images qu’ils recontextualisent. Leurs installations, films et éditions confrontent des objets culturels pour investir et enquêter sur leur potentiel spirituel et fantasmagorique. Par la manipulation d’images, leur travail propose une réflexion critique autour des représentations induites par notre époque.
Catalogue : 2014Old School | Vidéo | hdv | couleur | 8:12 | France, Pays-Bas | 2012
Ouazzani Carrier
Old School
Vidéo | hdv | couleur | 8:12 | France, Pays-Bas | 2012
Une ancienne école utilisée par une association d`artistes dans les années 90 et 2000 et avant d`être récupérée par la ville pour devenir un nouvel espace de gentrification.
Diplômé de l`Ecole Nationale Supérieure d`Arts Paris-Cergy et de La Sorbonne Nouvelle en Etudes Cinématographiques, Nicolas Carrier développe son travail aux frontières du cinéma, du tourisme et de l`ethnographie. Au travers de films elliptiques, de pièces de found footage et de photographies, il explore notre relation au temps et à la mémoire en créant temporalités flottantes et répétitives, fictions minimales, rituels ou jeux. Inspiré par l`histoire des lieux qu`il utilise comme terrain de jeux, son travail révèle les traces des humains et de la nature et leur manière de se les approprier. Il questionne les thèmes des loisirs, de l`exploration et de l`animisme. Né en 1981, vit à Paris.
Catalogue : 2013It's the ghost | Vidéo | hdv | couleur | 6:15 | France, Irlande | 2012
Ouazzani Carrier
It's the ghost
Vidéo | hdv | couleur | 6:15 | France, Irlande | 2012
Dans les "ghost estates" de Cork en Irlande, lotissements inachevés ou partiellement inoccupés suite à la récession des années 2000, des enfants et adolescents se réapproprient les espaces vides par des jeux qu`ils réinventent.
Diplômé de l`Ecole Nationale Supérieure d`Arts Paris-Cergy et d`un Master de Cinéma de La Sorbonne Nouvelle, Nicolas Carrier réalise des films qui explorent le potentiel de fiction des temps morts. Dans des espaces isolés et abandonnés, il crée des situations d`ennui et de jeu qui, en évoquant oubli, hantise et reste, interrogent notre relation au temps dans notre monde quotidien. Né en 1981, vit et travaille à Paris.
Kenji Ouellet
Catalogue : 2008Über Wien, Liebe, Sprache und Vergessen | Fiction expérimentale | dv | couleur | 44:0 | Canada, Autriche | 2006
Kenji Ouellet
Über Wien, Liebe, Sprache und Vergessen
Fiction expérimentale | dv | couleur | 44:0 | Canada, Autriche | 2006
Cet essai/fiction expérimental présente une rencontre entre: -des moments typiques de la vie de couple ( homme autrichien et femme russe à Vienne) -fragments de la vie de Sigmund Freud (sur la mémoire, l'oublie et la répression) -la relation de Vienne et son histoire avec la deuxième guerre mondiale) Ce qui crée, comme l'a fait Freud, un parallèle entre l'inconscient collectif et individuel, et indirectement, questionne la coïncidence que Freud, qui était juif, aie passé la plupart de sa vie à Vienne et y développa la plupart de ses théories sur la mémoire et l'oublie avant la Guerre. Important: Le film peut être vu avec ou sans sous-titre (options sur le DVD). Le film est en anglais, et les sous-titres en Allemand (ou français). Les sous-titres ne sont pas un traduction "classique" et proposent 3 différents types de relations à l'image et au son. Elles sont: - une traduction correcte. - ce que le personnage pense, consciemment ou non, mais ne le communique pas par le langage. (en d'autres mots, un texte parallèle) - un autre sens complètement différent (sans aucun rapport) qui pourrait aller avec les même images. Originalement inspiré par le manque de fiabilité des sous-titres, "Of Vienna, Love, Language and Forgetting" est une réflexion sur le langage, la polysémie des images d'un point de vue formel et une expérience sur les narrations parallèles.
Né à Québec, au Canada et maintenant basé à Berlin, Allemagne, Kenji Ouellet vient du monde de la musique, étant un pianiste classique. (BA, Laval University, Quebec, Canada. MA en Piano Performance, City University de New York, USA). Il obtient un diplôme en Art Digital à l'University for Applied Arts à Vienne en 2006 et en Design Média Experimental à l'University of Arts de Berlin en 2007. Son oeuvre contient des films expérimentaux, de fiction et de danse, mais aussi du concept media pour des chorégraphies de danse contemporaine et des performances.
Akosua Adoma Owusu
Catalogue : 2018Mahogany Too | Vidéo expérimentale | super8 | couleur | 3:32 | USA | 2017
Akosua Adoma Owusu
Mahogany Too
Vidéo expérimentale | super8 | couleur | 3:32 | USA | 2017
Mahogany Too takes the 1975 cult classic Mahogany “ a fashion-infused romantic drama” as its base. The film examines and revives Diana Ross`s iconic portrayal of Tracy Chambers. Analogue film provides vintage tones, which emphasises the essence of the character, re-creating Tracy’s qualities through fashion, modelling, and styling
Akosua Adoma Owusu (b. 1984) is a Ghanaian-American filmmaker, producer and cinematographer whose films address the collision of identities. Interpreting the notion of "double consciousness" coined by sociologist and civil rights activist W.E.B. Du Bois to define the experience of black Americans negotiating a sense of selfhood in the face of discrimination and cultural dislocation, Owusu aims to create a third cinematic space or consciousness. In her works, feminism, queerness and African identities interact in African, white American, and black American cultural environments. Owusu's films have screened internationally in festivals like Rotterdam, Locarno, Toronto, New Directors/New Films (New York) and the BFI London Film Festival. Her work is included in the collections of the Whitney Museum of American Art, the Centre Georges Pompidou, the Fowler Museum and the Indiana University Bloomington, home of the Black Film Center/Archive. Named by IndieWire as one of 6 pre-eminent Avant-Garde Female Filmmakers Who Redefined Cinema, she was a featured artist of the 56th Robert Flaherty Seminar programmed by renowned film curator and critic Dennis Lim. Her film "Kwaku Ananse" won the 2013 African Movie Academy Award. She has received fellowships and grants from the Guggenheim Foundation, the Knight Foundation, Creative Capital, the MacDowell Colony, the Camargo Foundation and most recently Goethe-Institut Vila Sul in Salvador-Bahia. Currently, she divides her time between Ghana and New York, where she works as a Visiting Assistant Professor at the Pratt Institute in Brooklyn.
Akosua Adoma Owusu
Catalogue : 2017Reluctantly Queer | Doc. expérimental | super8 | noir et blanc | 8:0 | Ghana | 2016
Akosua Adoma Owusu
Reluctantly Queer
Doc. expérimental | super8 | noir et blanc | 8:0 | Ghana | 2016
This epistolary short film invites us into the unsettling life of a young Ghanaian man struggling to reconcile his love for his mother with his love for same-sex desire amid the increased tensions incited by same-sex politics in Ghana. Focused on a letter that is ultimately filled with hesitation and uncertainty, Reluctantly Queer both disrobes and questions what it means to be queer for this man in this time and space.
Akosua Adoma Owusu (b. 1984) is a Ghanaian-American filmmaker, producer and cinematographer whose films address the collision of identities. Interpreting the notion of "double consciousness" coined by sociologist and civil rights activist W.E.B. Du Bois to define the experience of black Americans negotiating a sense of selfhood in the face of discrimination and cultural dislocation, Owusu aims to create a third cinematic space or consciousness. In her works, feminism, queerness and African identities interact in African, white American, and black American cultural environments. Owusu's films have screened internationally in festivals like Rotterdam, Locarno, Toronto, New Directors/New Films (New York) and the BFI London Film Festival. Her work is included in the collections of the Whitney Museum of American Art, the Centre Georges Pompidou, the Fowler Museum and the Indiana University Bloomington, home of the Black Film Center/Archive. Named by IndieWire as one of 6 pre-eminent Avant-Garde Female Filmmakers Who Redefined Cinema, she was a featured artist of the 56th Robert Flaherty Seminar programmed by renowned film curator and critic Dennis Lim. Her film "Kwaku Ananse" won the 2013 African Movie Academy Award. She has received fellowships and grants from the Guggenheim Foundation, the Knight Foundation, Creative Capital, the MacDowell Colony, the Camargo Foundation and most recently Goethe-Institut Vila Sul in Salvador-Bahia. Currently, she divides her time between Ghana and New York, where she works as a Visiting Assistant Professor at the Pratt Institute in Brooklyn.
Akosua Adoma Owusu
Catalogue : 2016Bus Nut | Doc. expérimental | hdv | couleur | 7:0 | USA | 2015
Akosua Adoma Owusu
Bus Nut
Doc. expérimental | hdv | couleur | 7:0 | USA | 2015
`Bus Nut` re-articulates the 1955 Montgomery Bus Boycott, a political and social protest against US racial segregation on the public transit system of Montgomery Alabama and its relationship to an educational video on school bus safety.
Akosua Adoma Owusu is a filmmaker and producer with Ghanaian parentage whose films have screened worldwide in prestigious film festivals, museums, galleries, universities and microcinemas since 2005. One of ArtForum‘s Top Ten Artists and one of The Huffington Post‘s 30 Contemporary Artists under 40, Owusu has exhibited worldwide, including at the Museum of Modern Art, The Studio Museum in Harlem, Rotterdam, Centre Pompidou and London Film Festival. She is a 2013 MacDowell Colony Fellow and a 2015 Guggenheim Fellow. Her company Obibini Pictures produced award winning films including Afronauts, and Kwaku Ananse, which received the 2013 African Movie Academy Award for Best Short Film and was nominated for the 2013 Golden Bear prize at the Berlinale. The French Cesar Film Academy Golden Nights Panorama program included Kwaku Ananse in Best Short Films of the year. Focus Features Africa First, Art Matters and The Sarah Jacobson Film grant supported Kwaku Ananse in 2012. She was a featured artist at the Robert Flaherty Film Seminar in 2010 and received the Africa First award sponsored by Focus Features in 2011. Owusu’s film Split Ends, I Feel Wonderful received the Tom Berman Award for Most Promising Filmmaker at the Ann Arbor Film Festival in 2013. Her most recent exhibitions include Prospect.3: Notes for Now in New Orleans, America Is Hard to See at the Whitney Museum of American Art in New York, and The Art of Hair in Africa at the Fowler Museum in Los Angeles. Various universities and museums hold Owusu’s work for their research and permanent collections, including the Whitney Museum of American Art, the Fowler Museum, Yale University Film Study Center and Indiana University Bloomington, home of the Black Film Center/Archive. She has M.F.A. degrees in Film/Video and Fine Art from California Institute of the Arts and received her BA degree in Media Studies and Art with distinction from the University of Virginia, where she studied under the mentorship of prolific avant-garde filmmaker, Kevin Jerome Everson.
Catalogue : 2012Drexciya | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 11:30 | USA, Ghana | 2010
Akosua Adoma Owusu
Drexciya
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 11:30 | USA, Ghana | 2010
A portrait of an abandoned public swimming facility located in Accra, Ghana set on the Riviera. The Riviera at one time was an upscale development, consisting of luxury high-rises and five star hotels. Since the 1970s, the Riviera has fallen into a disheveled state. This short documentary was inspired by afro-futurist myths propagated by the underground Detroit-based band Drexciya. They suggest that Drexciya is a mythical underwater subcontinent populated by the unborn children of African women thrown overboard during the Trans-Atlantic slave trade. These children have adapted and evolved to breathe underwater.
Akosua Adoma Owusu (born January 1, 1984) is a Ghanaian-American avant-garde filmmaker and producer whose films have screened worldwide in prestigious film festivals, museums, galleries, universities and microcinemas since 2005. Her work addresses the collision of identities, where the African immigrant located in the United States has a "triple consciousness.” Owusu interprets Du Bois’ notion of double consciousness and creates a third identity or consciousness, representing the diverse consciousness of women and African immigrants interacting in African, white American, and black American culture. Named by Indiewire as one of the 6 Avant-Garde Female Filmmakers Who Redefined Cinema, and one of The Huffington Post‘s Black Artists: 30 Contemporary Art Makers Under 40 You Should Know, Akosua Adoma Owusu is a MacDowell Colony Fellow and a Guggenheim Fellow. Founded in 2007, her company, Obibini Pictures, LLC has produced award-winning films including Reluctantly Queer and Kwaku Ananse, which received the 2013 African Movie Academy Award for Best Short Film. Reluctantly Queer was nominated for the Golden Bear and Teddy Award at the Berlinale, Berlin International Film Festival in 2016. In 2010, Owusu was a featured artist at the 56th Robert Flaherty Film Seminar. Artforum listed Me Broni Ba as one of 2010’s top ten films. Her work is included in the permanent collections of the Whitney Museum of American Art, the Fowler Museum, Yale University Film Study Center, and Indiana University Bloomington, home of the Black Film Center/Archive. She’s received support from Creative Capital, Tribeca All Access, IFP, Focus Features Africa First, the Art Matters Foundation, the Camargo Foundation and the Berlinale World Cinema Fund. Owusu holds MFA degrees in Film & Video and Fine Art from California Institute of the Arts and received her BA in Media Studies and Studio Art with distinction from the University of Virginia, where she studied under the mentorship of prolific avant-garde filmmaker, Kevin Jerome Everson.
Ivan Ozetski
Catalogue : 20061#Art Karaoke | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Croatie | 2005
Ivan Ozetski
1#Art Karaoke
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Croatie | 2005
?Art Karaokes? Proposition pour le premier projet artistique karaoké par Ivan Ozetski. Le concept du projet : Mon idée était de transformer la recherche de ma vie et de mon travail dans un médium qui ne soit pas considéré comme un médium artistique. J?ai commencé à utiliser le karaoké comme médium, qui marchait parfaitement pour quelque chose qui pouvait aussi être interprété comme de la propagande pour ma recherche. Avec cette propagande, j?étais en fait en train de construire la base pour mes idées de la manière la plus simple possible, comme un peintre qui a besoin d?une bonne toile. Voici, afin de faire la différence entre le karaoké et mon ?uvre, un court historique de l?invention de ce dernier. Les véritables vidéos de karaokés ont une existence obscure, il s?agit en fait de répliques d'originaux, mais puisque leur raison d?être est de chanter par dessus, ou d?être présentée en publicité, elles sont arrangées en ce sens. Ce sont des productions privées, donc elles doivent faire du bénéfice avec le plus petit investissement possible. Elles ont pluseurs langues dans le sous-menu et de cette manière, on peut chanter dessus dans tous les pays. Je pense que le principal concept du karaoké est CHANT&VENTE !!! Mes vidéos n?ont pas pour but d?être vendues et ne sont absolument pas commerciales, je peux donc y utiliser n?importe quelle chanson avec le prétexte du projet artistique. Juste pour expliquer la différence entre le véritable karaoké et mon travail artistique, les véritables vidéos des karaokés sont très stéréotypées dans tous les pays du monde : Vietnam, Chine, Thaïlande, il s?agit presque d?un concept et pour les créer, il y a peu de règles, on peut en rigoler en en faisant sept commandements : 1. Rendre la production aussi bon marché que possible, 2. Utiliser des vidéos amateur pour le décor, 3. Mettre une femme seule pour les chansons tristes, 4. Choisir et créer une réplique d?une chanson populaire, 5. Mettre quelques chansons joyeuses, 6. Mettre des images de villes connues en décors, ou des plages de sable fin, 7. Le sujet doit être très joyeux, très amoureux, ou très triste. Mes vidéos de karaokés utilisent ces lois, mais pas toujours. Mon travail contient des question personnelles sur un artiste inconnu, ou sur les livres d?histoire de l?art. Avec mes textes, en sous-titre du karaoké, j?essaie de commenter le travail d?un artiste particulier, ou s?il/ elle appartient à l'histoire de l?art, construire au hasard, sans approche logique.