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Oliver Ressler

Carbon and Captivity

Documentaire | 4k | couleur | 33:0 | Autriche | 2020

Pendant des décennies, les États et les politiques se sont montrés incapables de décarboner l'économie. Les compagnies pétrolières ont financé le déni du changement climatique pendant un quart de siècle, alors que leurs propres scientifiques leur fournissaient des preuves du désastre. À l'heure où la plupart des gens ressentent les effets du changement climatique dans leur propre vie, les sociétés pétrolières ont changé de stratégie et font désormais pression pour généraliser l'emploi de procédés technologiques qui leur permettraient de continuer l’extraction du pétrole. Enregistré au Technology Centre Mongstad (TCM), en Norvège, ce film présente différentes perspectives sur le captage et stockage du carbone (CSC). Le CSC est présenté comme une solution technologique pour éviter un réchauffement climatique catastrophique. Mais il s’agit d’une technologie encore relativement immature, qui accentue notre dépendance envers les combustibles fossiles. Le film fait référence à l’état de "captivité" de l'humanité qui semble pousser l'extractivisme jusqu'à son point de non-retour.

Oliver Ressler est artiste et cinéaste. Il réalise des installations, des projets en espace public et des films sur des questions telles que l'économie, la démocratie, la migration, la crise climatique, les formes de résistance et les alternatives sociales. Oliver Ressler a présenté des expositions individuelles au Berkeley Art Museum (USA); au Musée d'Art contemporain de Belgrade (Serbie); au Centro Cultural Conde Duque, Madrid (Espagne); à l'Alexandria Contemporary Arts Forum (Égypte); au Cube Project Space, Taipei (Taïwan); au Kunsthaus Graz (Autriche), ainsi que des expositions individuelles complètes au Wyspa Institute of Art, Gdansk (Pologne); au Lentos Kunstmuseum, Linz (Autriche); au Centro Andaluz de Arte Contemporaneo - CAAC, Séville (Espagne); au SALT Galata, Istanbul (Turquie); au MNAC - Musée national d'art contemporain, Bucarest (Roumanie) et au Centre culturel de Belgrade (Serbie). Il a participé à plus de 400 expositions collectives, notamment au musée Reina Sofía, Madrid (Espagne); au Musée Van Abbe, Eindhoven (Pays-Bas); au MASSMoCA – Massachusetts Museum of Contemporary Art, North Adams (USA); au Centre Pompidou, Paris (France); aux biennales de Prague (2005), Séville (2006), Moscou (2007), Taipei (2008), Lyon (2009), Gyumri (2012), Venise (2013), Athènes (2013, 2015), Québec (2014), Helsinki (2014), Jeju (2017), Kiev (2017), Göteborg (2019) et Stavanger (2019), et à la Documenta 14, Kassel (Allemagne) en 2017 (exposition organisée par l'EMST – Musée national d’Art contemporain d’Athènes). Ressler a réalisé trente-quatre films, qui ont été projetés dans des milliers d'événements de mouvements sociaux, d'institutions artistiques et de festivals de cinéma. Une rétrospective de ses films a eu lieu au Centre d'Art Contemporain Genève (Suisse) en 2013. En 2002, Ressler a remporté le premier prix de l'International Media Art Award du ZKM de Karlsruhe (Allemagne) et, en 2016, il est le tout premier lauréat du Prix Thun for Art and Ethics. Pour la Biennale de Taipei 2008 (Taïwan), Ressler a organisé une exposition sur le mouvement antimondialisation: "A World Where Many Worlds Fit". En tant que co-commissaire aux côtés de Gregory Sholette, il a présenté une exposition itinérante sur la crise financière, "It's the Political Economy, Stupid", dans neuf lieux de 2011 à 2016, dont le Musée d’art de Pori (Finlande) en 2013. Depuis 2019, Ressler dirige "Barricading the Ice Sheets", un projet de recherche sur le mouvement pour la justice climatique financé par le Fonds scientifique autrichien. En septembre 2021 ce projet donnera lieu à une exposition à Camera Austria, Graz (Autriche).